Citations de Le Figaro (153)
D'origine britannique, le frère Guillaume de Baskerville est un ancien inquisiteur devenu moine. En cette année 1327, la guerre fait rage entre les franciscains, prônant le vœu de pauvreté t la délégation papale venu d'Avignon qui s'y refuse, une lutte fratricide qui n'en finit plus. Le frère est chargé d'organiser une rencontre entre les deux clans dans une abbaye du sud de la France, pour calmer les esprits. Mais, à peine est-il arrivé avec son secrétaire Adso de Melk, qu'un crime est commis, ce sera le premier d'une longue liste.
Propre comme un sou neuf, briller comme un sou neuf, les francs puis les euros n'y ont rien changé l'expression restera longtemps dans la bouche de nos anciens. Qui, rappelons-le, avaient du mal avec les anciens et les nouveaux francs. Souvenez-vous des "je te donne 500 francs" qui se réduisaient, à notre grand désespoir, en billet de 5 francs.
Ca lui va comme un tablier à une vache
La vache est pourtant un bien sympathique mammifère. Mais pourquoi donc l'utilise-t-on sans cesse pour railler son prochain ? 'Elle parle anglais come une vache espagnol", "Il me prend pour une vache à lait", " C'est une peau de vache". On pourrait continuer longtemps. C'est vrai que l'expression "lui aller comme un tablier à une vache", qui est du XIXe siècle, est des plus explicite.
L'une des exigences, trop peu connue, du métier de poète, c'est la charité. Elle consiste simplement à se mettre à la fenêtre.
La quête de symboles et de correspondances, la quête de Beauté et d'ldéal au sein de l'horreur est un chemin de Salut pour Baudelaire. Un chemin où le sain et le malsain ne sont pas séparés, mais où l'un et l'autre s'alimentent pour être sublimés par les grâces du Beau. Or, cette double postulation, vers l'infernal et vers le divin, qui marque la poésie de Baudelaire au fer rouge, c'est elle aussi qui a brûlé à grands coups de whisky et de deuils la vie du nouvelliste américain [Poe].
Tout l'art du poète est pourtant de séduire son lecteur par les faux-semblants qu'il dénonce, recréés de façon si saisissante qu'il en est troublé.
Princier, c'est le qualificatif qui vient immédiatement à l'esprit du vivisteur qui découvre par une belle journée d'automne le Château de Chantilly!
Le savan [Champollion] ne se lasse pas de tradduire les inscriptions sur les grands monuments : elles se lisent comme une bande dessinée.
Avec 1.66 million de KM2 sanctuarisés,[Kerguelen et Taaf] la Réserve naturelle nationale des terres Australes est la deuxième plus grande aire marine protégé du monde.
Scientifiques, militaire et agents d la réserve naturaelle se relaient de mission en mission [aux ïles Taaf, dont Kerguelen] pour assurer le suivi des recherches et des travaux.
Des îles [Taaf, Kergelen] dédiées à la recherche subantarticte, avec les bouuleversements climatiques de notre planète.
Les Taaf participent de nos jours au rayonnement de la souveraineté française dans une zone géographique hautement stratégique.
Retour à Kerguelen
Deux cent cinquante ans après leur découverte, les îles des terres Australes et Antartiques Françaises (Taaf) continue d'être un bastion de la recherche scientifique et coonstitue aussi notre plus grand sanctuaire de biodiversité. Nous sommes partis explorer ces poussières d'empire. Un voyage photographique qui sera exposé tout l'été au Festival Photo La Gacilly, dans le Morbihan.
De nos envoyés spéciau Vincent Jolly (texte) et Mélanie Wenger / DYR (Photos)
En Egypte dans les pas de Champollion
En septembre 1822, plongé dans la lecture des livres anciens et l'étude de la pierre de Rosette, le jeune universitaire Jean-François Champollion parrvient à déchiffrer les héiroglyphes, l'écriture des anciens Egyptiens. Six ans plus tard, il réalise enfin sn rêve : exploirer la terre des pharaons puur vérifier sa fabuleuse découverte. Nous sommes partis sur les traces de celui qui a pemis de redonner vie à l'une des plus grandes civilisation antiques.
Ainsi, la poésie devient-elle le moyen suprême de sonder l'infini, d'écouter la bouche d'ombre et de faire entendre l'inouï.
L'oeuvre poétique de Baudelaire, aux tonalités prénietzschéennes, reste hantée par la perception du gouffre de l'action, du rêve, du souvenir, de l'imbécillité et de la folie. Et c'est pire encore lorsque survient le tyrannique ennui.
La hantise baudelairienne de l'échec résonne pourtant avec certaines sentences des moralistes français. Même vision de l'adversité : inaptitude humaine au bonheur, déroute de la justice, puissance néfaste de l'ennui, fausseté des vertus et brèches de l'esprit.
Mais il n'était pas parti de rien. L'inspiration lui était venue en feuilletant, « pour la vingtième fois au moins », le Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand, un poète oublié, mort en 1841, à l'âge de trente-quatre ans, dans le dénuement le plus complet.
Baudelaire est insaisissable. Il aime se dévoiler en se masquant toujours. Il est un diabolos, un « diviseur », un héautontimorouménos, son propre bourreau, écartelé entre la volupté du mal et l'appel de la grâce.
Baudelaire n'est pas le poète du vice, mais du péché. Le péché est toujours une obscurité que dévoile une lumière, la conscience d'avoir blessé la relation avec Dieu.