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4/5 (sur 94 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1987
Biographie :

Léa Simone Allegria est une écrivaine française.

Après une khâgne à Victor Duruy, elle entreprend simultanément des études de Lettres, d'arts appliqués et d'Histoire de l'art. À vingt-deux ans, elle est repérée dans la rue et devient mannequin dans une agence parisienne. Elle travaille notamment pour Hermès, Dior, Chloé.

Elle obtient son Master 2 de Lettres Modernes portant sur Gérard de Nerval, et son diplôme de l'École du Louvre avec pour spécialité Iconographie Antique et Chrétienne.

Elle s'inspire du milieu de la haute couture pour construire la trame de son premier roman, "Loin du corps", publié en 2017 aux éditions du Seuil.

À New York, elle crée une galerie d'art en ligne, www.thecurators.com, avec son partenaire Augustin Doublet. The Curators s'appuie sur la notoriété des influenceurs d'Instagram pour promouvoir des artistes émergents du monde entier.

En 2020, elle publie "Le grand art" aux éditions Flammarion.

Léa Simone Allegria vit entre Paris et New York.

Instagram : https://www.instagram.com/leasimoneallegria/?hl=fr
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Source : Wikipédia
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Rencontre Léa Simone Allegria - Mélanie (Demain.je.lis)


Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Les objets comptent peu ; ce sont les mythes qu'ils transportent. Notre métier est de les polir. Inviter au voyage, à l'imaginaire, tu tombes sur une Verseuse pour le thé avec son réchaud en cuivre roue et jaune, et là tu te dis, mais que c'est beau. Une verseuse. Elle a bravement traversé les siècles (le cartel indique 1880), on voit déjà la servante, la maîtresse, la céramique ancienne, blanche et bleue, les odeurs de campagne.
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... et vous les vieux, vos petites tasses, vos petites soucoupes, vous les aimez parce que vous vous efforcez de ne pas les briser de génération en génération, mais je vous assure, elles ne valent rien. Eh. Je vous jure. Faites le tri. Arrêtez d'entasser, vous avez l'air malade. Le vison décati, donne-le. Débarrasse-t'en. Fais de la place. On m'appelle pour dresser l'inventaire, et à la fin de la journée le contenu de toute une vie ne dépasse pas les 2 000 balles. Alors je gonfle un peu, je triche, pour ne pas trop vexer.
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Sur le parvis de la basilique, des jeunes boivent des bières assis sur les marches. Florence ocre et jaune semble immobile de l'autre côté de l'Arno. Des mouettes virevoltent au-dessus des ponts, Fiorenza se superpose à la Florence moderne. La ville ancienne, ses habitants, les hommes de tous les siècles. Le peintre s'est-il tenu à demi allongé, comme ce gamin au soleil, une gitane entre les lèvres ?
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Ce qu'elle voudrait, c'est qu'il insiste. Elle aimerait qu'il soit amoureux d'elle, c'est bête, c'est puéril, et alors ? Qu'il tombe. Qu'il passe de l'autre côté - qu'il se dissolve. Occuper chacune de ses pensées - coloniser son esprit comme un virus, et ses poumons comme un gaz toxique. Elle voudrait qu'il soit assoiffé. Qu'il perde espoir et ne renonce pas. C'est idiot, oui, c'est vrai, c'est idiot. Elle se connait : dès l'instant où il montrera les premiers signes de faiblesse, dès qu'il flanchera, elle ne saura plus quoi en faire. Elle se sentira empêtrée - prise au piège. Alors le dégoût prendra le dessus. Mais pour l'instant, c'est plus fort qu'elle. Elle veut s'emparer de sa psyché, marcher sur la lune : planter un drapeau au sommet de son crâne.
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La baronne... Une passionnée. Mme Bick a épousé l'un des fils du baron Bick, créateur du célèbre stylo Bic et autres accessoires jetables. C'est un fait : moins le métier est élégant, plus grande est la collection. On a honte d'avoir fait fortune dans les savons Cadum ou dans les biscuits Lu. Alors on a de "formidables Poussin", des Turner, je vous présente la baronne Bick, si vous n'avez pas vu son Richter, en vérité vous n'avez rien vu... Et elle glousse. Elle adore. Pour elle, collectionner a été un moyen rapide de brûler les étapes sociales.
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"D'ailleurs cette fête, tu sais que c'est lui qui l'a organisée ?
_ Ah oui ?
_ Bien sûr, c'était dans son testament. Trois pages. Ecrites à la main, il paraît que c'est obligatoire.
_Oui, en France aussi.
_ Il lui a même donné un titre, il l'a souligné à la règle. Ultima volonta.
_ Dernière volonté."
Etonnant, l'emploi du singulier. Savait-il que c'était l'heure de mourir ?
"Non. Il répétait souvent un dicton de la Rome antique : les trois peurs des Romains. Vous connaissez ? (Elle vouvoie, elle tutoie.)
_ Non...
_ Faire un voyage en mer, confier un secret à une femme, mourir sans testament."
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C 'est tout le problème de l' intuition : on ne sait pas quand il faut s'y fier.
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Il se croit extralucide. Il pense avoir décousu toutes les ficelles du métier, mais il ne sent plus le marché. Prendre la température, c'est essentiel dans notre art, et il n'y parvient plus... Un retable dans un mode où l'on a du mal à refourguer Boticelli... Un retable... Et il est content. Il y croit. Complètement à côté de ses pompes. "Un bon artiste est un artiste mort", on a grandi avec ça. Mais les temps ont changé, Paul. Aujourd'hui, on te vend un morceau de mur tagué "La vie est trop courte pour s'épiler la chatte" au prix d'un Watteau...
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Paul est trop accoutumé aux enterrements pour éprouver le moindre trac... Il aime le bruit des pas sur les graviers, les murmures, les mouchoirs que l'on s'échange. Il voudrait, parfois, éprouver un peu d'empathie. Est-ce l'habitude ? Non. Il a constaté très vite à quel point les drames des autres lui sont étrangers. Plus ou moins spectaculaires, glauques, drôles, on se les raconte au bar des Invendus en forçant le trait, pour que ça rentre dans les annales.
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Jusqu'au XIXe siècle on n'attachait aucune importance à l'authenticité. Aujourd'hui c'est tout ce qui compte. Rubens signait de sa main les oeuvres de ses élèves qu'il jugeait digne de lu. Au temps du panneau, la notion de vrai ou de faux n'existait pas : les artistes n'étaient que des artisans.
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