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EAN : 9782290252772
352 pages
J'ai lu (09/06/2021)
3.96/5   86 notes
Résumé :
Paul Vivienne a tout vendu. Le commissaire-priseur a dispersé des palais entiers, des bols en argent, des vieux machins que l’on fait briller depuis des siècles. Le testament du Roi-Soleil et des machines à coudre. Des momies d’Égypte avant que l’on interdise le commerce des macchabées.

Aujourd’hui, la partie lui échappe. Il ne maîtrise ni les réseaux sociaux, ni les enchères en ligne. Terminé le théâtre ; plus d’histoires à raconter. Paul Vivienne re... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Le Grand Art. J'avais repéré ce titre sur les sites littéraires lors de sa parution, courant mars. Sa couverture et le résumé m'avaient séduit. Après l'avoir lu, quelques semaines plus tard, je me suis étonné de n'en voir, sur les mêmes sites, qu'un tout petit nombre de critiques. Sans aucun doute, la conséquence directe de la fermeture des librairies et de la mise en sommeil des maisons d'édition pendant la période de confinement, car le livre m'a tout simplement enthousiasmé.

C'est le deuxième roman d'une jeune femme, Léa Simone Allegria, que des études de lettres et d'histoire de l'art n'ont pas empêchée d'être bien branchée dans son époque. Elle a défilé pour des marques de mode prestigieuses et a aussi créé une galerie d'art en ligne.

Le livre est bardé de références historiques et culturelles de haut niveau, mais qu'on ne s'y méprenne pas, le Grand Art est en fait un polar. Et quel polar !... Grandiose. Il plonge le lecteur dans l'univers de l'Art, des Antiquités, de leur négoce... et de leurs mauvaises pratiques. Cherchez le(s) coupable(s) ! Pas évident, quand tous les personnages ont leur face sombre.

Le personnage principal, Paul Vivienne, est un commissaire-priseur sur le retour, nostalgique de sa splendeur passée, mis à l'écart dans une société de ventes qui s'efforce d'évoluer avec les technologies d'aujourd'hui. La culture de ce professionnel mondain est à la hauteur de son cynisme, immense. A l'occasion d'une succession à liquider dans un château en Toscane, survient l'envie d'un dernier coup d'éclat, la perspective d'un ultime show, marteau en main.

Pièce maîtresse de la collection à vendre : un retable, très ancien, trouvé dans la chapelle du château. Une Vierge à l'Enfant et au rouge-gorge. Pas enthousiasmant, mais on ne sait jamais. Pour identifier l'artiste et dater l'oeuvre – qui pourrait valoir une fortune… ou pas –, on devra compter sur la conclusion scientifique, établie en laboratoire, et sur le jugement de l'expert(e), fondé sur son oeil, son savoir et son intime conviction. Et justement, quelque chose ne colle pas. On ne peut pas être en même temps à la fin du Moyen Age et au début de la Renaissance, comprenez-vous ?... Je ne suis pas clair ? C'est exprès. Si vous voulez connaître « la vérité » et savoir comment l'énigme se résout, lisez le livre. Certains personnages ne manquent pas d'imagination. Léa Simone Allegria non plus.

La révélation se poursuit par une remise à plat complète de ce que l'on savait du Quattrocento… Au Louvre, c'est la folie. Les likes explosent sur Instagram. La frénésie gagne New York, le MET, où Madonna et Jean-Paul Gaultier sont de la partie. C'est du délire !

La lecture offre des moments saisissants : la vente aux enchères, le procès final, avec des rebondissements dignes d'un thriller. Mais aussi des moments plus intimistes : Paul découvrant le retable, l'examinant et se laissant porter par son imagination et ses souvenirs. Ou une décoiffante fête de funérailles, où Franz Liszt cède la place à un « I Will Survive en version lounge »

Les personnages sont admirablement brossés, criants d'authenticité, surtout les femmes, Gabrielle et Marianne (… Et Paul qui croyait tout maîtriser !). le rôle et l'attitude des experts sont analysés avec finesse. Leur parole revêt un caractère de vérité absolue, mais les notions de rigueur, d'impartialité et de neutralité ne pèsent pas lourd devant les égos ou les intérêts.

Le parti d'écriture, original, donne du rythme, mais il n'est pas toujours facile à suivre. On passe sans crier gare de la narration classique au monologue et à l'empilage de monologues. L'auteure donne la parole à tout le monde, y compris à des personnages insignifiants, pour des commérages. On a aussi droit aux digressions et aux fantasmes des personnages importants, qui n'en sont pas moins humains. Une tendance à l'ellipse dans la narration contraint le lecteur à quelques efforts pour tout boucler. Normal ! Ce sont les personnages qui racontent et un personnage ne raconte que ce qu'il veut.

La fiction, audacieuse, s'appuie sur une documentation abondante et passionnante. C'est du grand art. L'humour ne manque pas, au premier et au deuxième degré. Un sacré talent. J'ai été embarqué. Elle embarquerait n'importe qui.

Lien : Http://cavamieuxenlecrivant...
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Paul Vivienne est un commissaire priseur à l'ancienne. Tout ce qui l'anime dans son métier à l'Hôtel des Ventes, c'est faire vivre un tableau avec son regard, donner une âme aux objets par ses paroles imagées. Il voit d'un mauvais oeil l'arrivée des enchères électroniques qui vide en grande part la substance de ses talents. Déçu par une rupture amoureuse et par son métier, il est prêt à laisser la main à son jeune rival quand il est appelé pour une vente prestigieuse dans la douce Toscane à Castel Vecchio.

Florence, le Quattrocento, les peintres Primitifs, il ne m'en fallait pas plus pour m'attirer dans cette esquisse aventure qui prend des allures de prenante enquête policière dans le monde des arts.

Ce roman vivifiant m'a charmée par son rythme mené tambour battant entre Paris et Florence, où je ne me suis jamais ennuyée. le personnage du commissaire-priseur qui est la voix du roman est particulièrement attachant par son côté dandy au charme suranné, son autodérision "la mort dans nos métiers est un heureux événement "et ses mésaventures rocambolesques qui peuvent lui coûter cher.

Les connaissances en matière d'art de l'autrice Léa Simone Allegria qui est aussi galeriste ont fortement attisé ma curiosité et m'ont fait découvrir des spécialités en la matière comme l'expertise et la restauration qui sont autant de disciplines confiées à des personnages de l'histoire et tous liés les uns aux autres.
Un monde de l'entre-soi où il faut faire "Bella figura", égratigné par la concurrence et les faussaires dans un subtil jeu du chat et de la souris.

J'ai beaucoup aimé les éléments historiques du roman avec la recherche des commanditaires et l'identité des peintres anonymes, les révélations des « Ricordanze » les journaux intimes de Florence au XIVème siècle et la richesse des éléments iconographiques. Je voyais le retable comme si je l'avais sous les yeux.

C'est un roman très réussi qui relie avec talent et brio les créateurs des grands chefs d'oeuvre et son armée de petites mains comme ceux qui fournissent les pigments et leurs dépositaires, des amoureux fous d'un tel héritage.
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« Pas un bruit, pas un chuchotement, c'est le moment que tous attendent, le moment où l'alchimiste livre le secret du grand art. »

Paul Vivienne n'est plus dans le coup. Il est en fin de carrière et se montre réfractaire aux pratiques modernes. Il digère mal de savoir internet vider les salles. Il aime voir tous les rangs occupés par les aficionados des salles de ventes, enchérisseurs potentiels dont il sait détecter le moindre mouvement d'index, de paupière ou de menton pour ne rien rater du crescendo des enchères. Il est commissaire-priseur. Certains diraient que c'est un « has been ».

Peut-être, mais avant de rendre son marteau d'ivoire, il lui faut un coup d'éclat. Un gros coup. Histoire de montrer que les vieilles méthodes ont encore droit de cité. Ce coup, il pense l'avoir trouvé lorsqu'il doit assurer la liquidation de l'héritage d'une famille italienne : un retable découvert dans une chapelle pourrait non seulement s'avérer dater de la Renaissance, mais en outre remettre en question la chronologie de l'évolution de la peinture italienne. de quoi faire la nique à la génération montante. Elle qui ne sait que lire les écrans et non décoder les mimiques, les regards, et détecter l'enchérisseur avant qu'il ne s'exprime.

Bataille d'experts, restauration par un petit génie, l'oeuvre est finalement inscrite en bonne place au catalogue de la vente. L'affaire se présente bien. Paul Vivienne assure son baroud d'honneur. Mais quel est-il ce grand art ? Celui de l'artiste originel, du dénicheur de l'oeuvre, de l'expert certificateur, du commissaire-priseur ou bien celui d'un mystificateur ?

C'est avec une écriture résolument moderne que Léa Simone Allegria nous invite à cette fin de règne du commissaire-priseur. Un style lapidaire, des phrases courtes, parfois un mot entre points. Des dialogues qui ne s'annoncent pas et s'immiscent dans le coeur de la narration sans introduction de l'intervenant. Des interventions en version originale en italien, en anglais, en allemand. À toi lecteur d'avoir l'esprit alerte pour franchir les frontières et saisir la mondialisation du discours. Et bien sûr, quelque chose qui ne plaît pas à notre commissaire-priseur : les incursions des réseaux sociaux. Ils exercent leur tyrannie à renfort de hashtags, vibreur dans la poche et autre langage abscons à qui ne se sert d'un téléphone que pour téléphoner. Et enfin cette impression que l'histoire se construit au fil des pages, des chapitres. Qu'elle ne répond à aucun plan. Comme prise sur le vif dans la tourmente qui aiguillonne les protagonistes.

Le résultat est bluffant. Je me suis laissé embarqué sur la vague à l'insu de mon plein gré. Une fois le rythme adopté j'ai franchi les frontières avec ce commissaire-priseur qui ne sera en outre pas insensible aux charmes de ces femmes de tête qui lui tiennent la dragée haute. L'héritière, la jeune experte. Elles n'ont pas froid aux yeux ni la crainte d'affronter les éminents bien assis dans leur notoriété.

Un roman très crédible, superbement documenté et spécialisé. On sent bien qu'il y a du répondant sur le sujet concerné et son environnement. Un roman qui bouscule mais ne déstabilise pas. Passé le choc du style, c'est une affaire de rythme à adopter et au final très réussi à mon goût.
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Poussons la porte du monde de l'Art, celles des prestigieuses salles des ventes aux enchères où pour quelques milliers voire millions d'euros les oeuvres de ceux qui parfois sont restés inconnus ou ont acquis une célébrité fulgurante attendent le coup de marteau du commissaire priseur pour changer de mains.

C'est tout l'art du Grand Art et ce roman se lit à la fois comme une enquête, passionnante, aux multiples rebondissements mais aussi comme un catalogue du monde pictural, de ses techniques, expertises ainsi qu'une plongée habile dans l'histoire des débuts de la Renaissance italienne en parcourant Florence.

Prenez un commissaire-priseur sur le déclin, abandonné par sa femme, qui ne rêve que d'une dernière vente exceptionnelle pour quitter la scène avec les honneurs, possédant tous les codes parisiens. Prenez la succession d'un homme italien louche avec la découverte fortuite d'un retable de la fin du XIIIème siècle au fond d'une chapelle. Prenez une experte en peinture qui veut asseoir sa réputation malgré sa jeunesse et son sexe sans compter sur tout le petit monde des Salles des Ventes où tous les coups sont permis pour faire briller son nom et empocher de belles commissions et vous obtenez un roman haletant et  instructif.

Léa Simone Allegria dose parfaitement ses ingrédients : juste ce qu'il faut de rose avec une petite touche d'attirance amoureuse, de noir avec les arcanes des rivalités professionnelles entre experts, spécialistes, restaurateur, des touches de flou comme la période que traverse son personnage principal, Paul Vivienne, un peu de rouge comme la fougue d'une veuve italienne qui ne s'abandonne pas dans les larmes, et vous obtenez un récit que vous ne lâchez pas.

Je me suis plongée dedans et me suis passionnée pour ce retable de la Vierge au rouge-gorge, j'ai appris sur les techniques picturales, les méthodes d'expertises,  les indices à rechercher dans les tableaux, découvert les coulisses et astuces utilisées pour faire monter les enchères.

Cela démarre comme une découverte, se poursuit une enquête, des aller-retour entre Paris et Florence, le tout dans une écriture vive, claire, accessible aux néophytes de l'Art, pour en comprendre toutes les subtilités, les techniques. Cela se poursuit, en milieu de lecture, par un temps de séchage, enfin je devrais dire de pause, où l'on a le sentiment d'avoir manqué certains détails, certaines explications, le temps de reprendre un peu son souffle avant de se lancer dans une dernière partie où tout s'éclaire, comme quand vous retirez les couches de poussière sur un tableau ancien, que les spots se dirigent sur lui et qu'il se révèle sous son vrai jour.

C'est fort astucieux d'utiliser un récit à multiples rebondissements pour aborder un univers assez, malgré tout, confidentiel et en faire un roman éclairant sur l'Art d'hier et d'aujourd'hui, très documenté et de lever le voile sur les enjeux des grandes salles des ventes.  Léa Simone Allegria réussit parfaitement à brosser les portraits, ils prennent vie devant nous, les attitudes et caractères sont restitués avec précision et elle agit avec finesse pour maintenir l'attention jusqu'à la dernière page.

Une vraie réussite que je conseille à toute personne cherchant une lecture à la fois divertissante, instructive, bien écrite et construite, avec ce qu'il faut d'efficacité et de maîtrise pour tenir le lecteur en haleine jusqu'au bout, où il devient le spectateur d'une mise en scène picturale des plus réussies.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Cette lecture est une très belle surprise. J'ai été complètement happé par ce récit dans le monde de l'art, impossible de lâcher ce livre. L'auteur arrive à donner à son histoire un rythme, une succession d'avancée digne des plus grand polar/thriller. Pour autant, nous ne sommes pas ici dans un polar mais quelques codes sont repris d'une manière diablement efficace.

Le lecteur est invité à suivre Paul Vivienne, commissaire-priseur qui a eu son heure de gloire mais qui semble un peu dépassé par les nouvelles technologies et le monde d'aujourd'hui. Un peu par hasard, il met la main sur un retable qui va bouleverser le monde de l'art. On croise de nombreux personnages dans ce roman, des acteurs du monde de l'art, experts, médias spécialisés, restaurateurs... mais pas seulement du monde de l'art, on retrouve d'autres profils tel la veuve éplorée venant de perdre son mari et devant vendre les objets de celui-ci.

Il y a un vrai style dans ce roman, affirmé, original avec un ton moderne. On apprend des tonnes de petites choses car ce roman est bien documenté sans pour autant tomber dans le cours magistral. On alterne les genres : suspens, humour, données historiques, petites anecdotes, toujours par petites touches et toujours très bien alternées.

Quelques passages sont presque épiques et la lecture se fait alors carrément en apnée, je n'en dis pas plus, je ne voudrais pas gâcher le suspens.
La construction est plutôt classique, parfois un tout petit peu perturbante, le saut dans le temps entre les parties est parfois un peu brutal et il faut recoller les wagons mais globalement on arrive assez rapidement à tout remettre en place.

Non, franchement, je recommande hautement ce livre qui fait preuve d'originalité, mettant en lumière un monde pas forcément très connu. Il fait aussi preuve d'esprit critique sur ce monde, sans tomber dans la caricature même si le trait est parfois un peu forcé. Enfin, il fait preuve d'humour, il tient en haleine et il permet au lecteur d'apprendre des choses.
Que demander de plus ?
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critiques presse (1)
LeParisienPresse
10 novembre 2020
Ce deuxième roman de Léa Simone Allegria, passionnante plongée dans les coulisses du monde de l’art, réussit à allier le suspense d’un bon polar à un fond sacrément bien documenté.
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Les objets comptent peu ; ce sont les mythes qu'ils transportent. Notre métier est de les polir. Inviter au voyage, à l'imaginaire, tu tombes sur une Verseuse pour le thé avec son réchaud en cuivre roue et jaune, et là tu te dis, mais que c'est beau. Une verseuse. Elle a bravement traversé les siècles (le cartel indique 1880), on voit déjà la servante, la maîtresse, la céramique ancienne, blanche et bleue, les odeurs de campagne.
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Ce qu'elle voudrait, c'est qu'il insiste. Elle aimerait qu'il soit amoureux d'elle, c'est bête, c'est puéril, et alors ? Qu'il tombe. Qu'il passe de l'autre côté - qu'il se dissolve. Occuper chacune de ses pensées - coloniser son esprit comme un virus, et ses poumons comme un gaz toxique. Elle voudrait qu'il soit assoiffé. Qu'il perde espoir et ne renonce pas. C'est idiot, oui, c'est vrai, c'est idiot. Elle se connait : dès l'instant où il montrera les premiers signes de faiblesse, dès qu'il flanchera, elle ne saura plus quoi en faire. Elle se sentira empêtrée - prise au piège. Alors le dégoût prendra le dessus. Mais pour l'instant, c'est plus fort qu'elle. Elle veut s'emparer de sa psyché, marcher sur la lune : planter un drapeau au sommet de son crâne.
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... et vous les vieux, vos petites tasses, vos petites soucoupes, vous les aimez parce que vous vous efforcez de ne pas les briser de génération en génération, mais je vous assure, elles ne valent rien. Eh. Je vous jure. Faites le tri. Arrêtez d'entasser, vous avez l'air malade. Le vison décati, donne-le. Débarrasse-t'en. Fais de la place. On m'appelle pour dresser l'inventaire, et à la fin de la journée le contenu de toute une vie ne dépasse pas les 2 000 balles. Alors je gonfle un peu, je triche, pour ne pas trop vexer.
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La baronne... Une passionnée. Mme Bick a épousé l'un des fils du baron Bick, créateur du célèbre stylo Bic et autres accessoires jetables. C'est un fait : moins le métier est élégant, plus grande est la collection. On a honte d'avoir fait fortune dans les savons Cadum ou dans les biscuits Lu. Alors on a de "formidables Poussin", des Turner, je vous présente la baronne Bick, si vous n'avez pas vu son Richter, en vérité vous n'avez rien vu... Et elle glousse. Elle adore. Pour elle, collectionner a été un moyen rapide de brûler les étapes sociales.
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Sur le parvis de la basilique, des jeunes boivent des bières assis sur les marches. Florence ocre et jaune semble immobile de l'autre côté de l'Arno. Des mouettes virevoltent au-dessus des ponts, Fiorenza se superpose à la Florence moderne. La ville ancienne, ses habitants, les hommes de tous les siècles. Le peintre s'est-il tenu à demi allongé, comme ce gamin au soleil, une gitane entre les lèvres ?
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