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Critiques de Lénaïk Gouedard (16)
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Fleur de lin

C'est toujours un peu étrange de lire un roman qui se déroule dans une ville qu'on connaît, mais qu'on découvre à une autre époque. Les noms de lieu de lieux sont familiers, mais les descriptions ne correspondent pas vraiment...



Le roman est basé sur un arrière-plan historique solidement documenté sur une période trouble, une vingtaine d'années après la Révolution alors que Napoléon est empereur. Certains regrettent les idéaux de liberté et d'égalité pour lesquels ils se sont battus pendant la Révolution alors que d'autres sont heureux d'évoluer à nouveau dans une société où les classes privilégiées dominent la vie politique et économique.



J'ai trouve le début du roman un peu lent à démarrer, mais cette lenteur prend un sens au fil des pages : c'est comme si tout le roman était là pour amener la jeune fille à commencer une nouvelle vie après qu'elle ait pris conscience au cours des quelques mois que dure le récit que son existence ne la satisfait pas et qu'aucune des options qui s'offrent à elle dans cette petite ville de province ne lui conviennent. C'est d'ailleurs un peu frustrant de refermer le livre alors que le voyage démarre tout juste...



La plume de Lénaïk Gouédard est agréable quoique parfois un peu trop formelle ou rigide, je ne sais trop comment le dire, mais du coup le récit perdait un peu en fluidité.



N'empêche que Fleur de Lin est une belle découverte (bien que je n'ai pas vraiment réussi à trouver à qui ou quoi se rapportait le titre)...

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Baby box

Poursuivant mon exploration parmi les auteurs bretons, après la lecture des deux romans très noirs de Ronan Gouézec (Éditions du Rouergue), je me suis tournée vers la nouvelle collection Empreintes des éditions Ouest-France. Parmi les 5 polars publiés tout récemment, j’ai choisi de commencer par celui de Lénaïk Gouedard dont j’ai déjà lu deux romans dans un autre genre.

L’auteure a choisi de situer son intrigue à Rennes, dans un futur proche, 2030. Un nourrisson est retrouvé mort dans une boîte à bébé high tech, l’équivalent du tour d’abandon d’autrefois où les mères en situation de détresse pouvaient laisser leur enfant. Mort naturelle, accidentelle, ou encore criminelle ? la lieutenante Tangore doit établir les circonstances du décès. Comme point de départ de son enquête, elle ne dispose que d’un seul indice : un tatouage ethnique sur le bras de la mère du bébé.

J’ai aimé ce livre pour son rythme. Pas de temps mort, l’énergie de l’enquêtrice fait des étincelles, quitte à embarquer le mouton à cinq pattes du service, Pierre-Henry Levasseur, dont tout le monde moque l’allure empruntée et les bizarreries. J’ai aussi été très intéressée par les aspects ethnographiques de l’histoire puisque l’élucidation du mystère repose sur les pratiques de la culture calédonienne. Enfin, j’ai ri, car la personnalité des principaux protagonistes de l’histoire est traitée par des petites touches humoristiques qui révèlent peu à peu leur sensibilité et leurs fêlures.

Le parti pris de situer son intrigue en 2030 permet à l’auteure d’imaginer une ville en pleine transformation, après le traumatisme d’un attentat terroriste et le choix de faire creuset de toutes ses différences et de toutes ses populations. Si Pierre-Henry est le rejeton d’une famille bourgeoise, Priyanka Tangore ne cache pas ses origines réunionnaise et bengalie.

Point de nostalgie bretonne ici, plus que les vieux quartiers de la ville, on découvre une Rennes moderne, tournée vers son fleuve, la Vilaine, et ouverte sur le monde. On réclame une suite !
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Fleur de lin

Que demande-t-on à un roman historique ? Des personnages bien campés, une intrigue rondement menée et une trame historique qui, sans être trop présente, apporte un éclairage intelligent et documenté à la fiction romanesque. J’ai trouvé la conjugaison parfaite de ces éléments dans Fleur de lin. Le titre me semble un peu trompeur, car le cadre du roman n’est pas l’industrie florissante du lin en Bretagne au XVIIIe siècle, mais Napoléonville, la ville moderne voulue par l’Empereur pour devenir un grand centre militaire et commercial. Pontivy, l’ancienne cité des Rohan, bastion révolutionnaire au moment où la monarchie s’est effondrée, doit une nouvelle fois muer pour accueillir l’ambitieux projet de Napoléon. En 1810, la jeune Victoire-Rose Lancelot trouve cependant sa vie monotone au sein de la société bourgeoise qui gouverne les destinées de la ville. Orpheline confiée aux soins du notaire Kervigant, à la veille de ses vingt-et-un ans, elle s’interroge sur son avenir qui lui paraît bien terne. Mais tout est bouleversé quand sa meilleure amie lui confie son enfant avant de mourir.

L’intérêt du livre, en dehors de ses péripéties romanesques, est de dépeindre avec beaucoup de finesse la condition féminine sous l’Empire. Il donne à voir le quotidien des femmes de la bourgeoisie provinciale, mais aussi la vie souvent précaire des nourrices, des domestiques, des tisserandes, à l’autre extrémité du spectre social. Qu’elles soient bourgeoises ou femmes du peuple, elles trouvent souvent le moyen ou la manière de s’affirmer dans les limites qui sont les leurs. Un autre parallèle intéressant se dessine encore entre le rôle des femmes sous la Révolution, leur aspiration à l’avènement d’une société nouvelle, et le retour de la tutelle patriarcale avec l’adoption du Code civil napoléonien.

Par ailleurs, l’écrivaine nous offre quelques beaux portraits d’hommes, tout en nuances, comme celui du notaire Kervigant, ou encore de l’officier Degilles, sans oublier l’exotique Eliazar Duarte.

Le temps de ma lecture, je me suis évadée du présent pour partager l’intimité de personnages devenus presque familiers, comme ces portraits de famille accrochés depuis toujours aux murs.

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Une nuit si belle

L’auteure rennaise avait signé son entrée dans le polar avec un Baby box épatant par son rythme et sa fraîcheur de ton, un mélange d’humour et de sensibilité qui nous embarquait dans un univers bien particulier.

Ce nouvel opus nous permet de retrouver la lieutenante Tangore, son adjoint Pierre-Henry Levasseur, accro à la confiserie, et un nouveau venu dans l’équipe, le major Aubert.

Le trio s’attache à résoudre le meurtre d’un poète en résidence d’écriture à Rennes, Sixt Aff, dont le corps a été abandonné dans une friche derrière une prison désaffectée. Cet homme grincheux, mal embouché et sans le sou, qui était-il vraiment ? Pourquoi donnait-il l’impression de se dissimuler sous différentes identités, et était-il aussi solitaire qu’il le paraissait ?

L’enquête dessine peu à peu les contours d’un passé bouleversé par un drame survenu une nuit de fête.

Un rythme serré, une plume incisive et un humour toujours un peu décalé n’empêchent pas l’auteure de fignoler petit à petit la psychologie de ses personnages : on découvre une Tangore dont les fêlures fendent un peu la cuirasse, un Pierre-Henry craquant de tendresse. Quant à Adrien, l’amoureux de la lieutenante, sa figure débonnaire et rassurante est le contrepoids parfait à la bouillonnante Priyanka.

Pari réussi pour cette nouvelle aventure de Tangore qui prolonge le plaisir de la découverte de Baby box.
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A l'envers

Jour de pluie, jour de pluie, quoi de mieux qu’un bon petit roman pour surnager dans toute cette eau ? Direction le centre-Bretagne, le lac de Guerlédan – vous me direz encore de l’eau, sauf qu’il est asséché – et la forêt de Quénécan.

Une jeune fille s’installe dans une maison abandonnée à l’écart d’un village. Les habitants croient reconnaître en elle Klervi, la nièce de la propriétaire de la maison aujourd’hui décédée. Sauvage, méfiante, elle évite les contacts avec les gens du cru, à l’exception de la fillette de ses voisins, Mona. De quoi vit-elle ? De petits boulots, aidée par un Anglais établi dans le coin, Jons. Puis, une autre histoire s’intercale dans la première, celle de Wendy, une Américaine, partie à la recherche d’une amie disparue à la suite d’un accident de montagne dans les Alpes. Peu à peu, les deux histoires se tissent pour n’en faire qu’une dont je ne révélerai pas ici les ressorts.

Ce roman évoquant une reconquête de soi pour chacune des héroïnes, mais aussi une amitié indéfectible, est touchant par la justesse des personnages et l’empathie qu’ils dégagent. L’écriture épouse les situations, tantôt sèche, tantôt poétique, voire humoristique, pour saisir l’état d’esprit des protagonistes de cette intrigue mosaïque.
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Baby box

Je suis bluffé par ce polar qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout. C'est le premier de Lénaïk Gouedard, mais pas son premier roman. Elle s'empare astucieusement des codes et notamment joue avec les personnalités très différentes de ses deux enquêteurs. Priyanka, brusque, solitaire, pas toujours diplomate, végétarienne et Pierre-Henry très accro aux sucreries, débutant et d'une patience à toute épreuve. C'est cette opposition qui apporte une touche bienvenue de légèreté et d'humour.



La toile de fond du roman est la culture kanak, puisque tous les indices ramèneront les enquêteurs vers des Kanaks vivant à Rennes mais aussi certains restés en Nouvelle-Calédonie. Et là, elle est très bien documentée Lénaïk Gouedard et sait très bien transmettre son savoir sans qu'on ai la sensation d'assister à une conférence ou un cours. C'est bien fait, on apprend plein de choses. J'ai parlé des deux héros, mais les personnages secondaires ne sont pas mal non plus, très présents et difficiles à cerner, tous plus ou moins liés on ne sait comment, et tous cachant des informations.



L'autrice est maligne et fine qui sait mélanger tout cela avec une légère anticipation, puisque son roman se déroule en 2030, qui lui permet de parler des changements de mentalité, des évolutions de la ville et de certaines technologies et une féminisation des métiers jusqu'ici encore réservés aux hommes.



Très bien écrit, à la fois léger et grave, divertissant et instructif, le seul souci que vous pourriez avoir avec ce polar c'est de ne plus avoir envie de le fermer une fois ouvert et j'en vois un second, c'est d'avoir très envie de retrouver le duo Tangore-Levasseur.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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La traversée

Voici la jeune Wendy Perroux qui débarque de son Idaho natal pour poursuivre ses études de littérature à l'université de Rennes tout en étant jeune fille au pair chez les Godfroy. Simon Godfroy, avocat de profession et père divorcé, est un peu dépassé par la garde alternée de ses deux rejetons, l'ombrageux Mathieu et le petit Justin. Rien ne fonctionne vraiment dans la maison, les enfants sont souvent livrés à eux-mêmes, la femme de ménage n'en fait qu'à sa tête et la précédente jeune fille au pair a quitté précipitamment les lieux sans que l'on sache vraiment la raison de son départ. Les débuts sont rudes pour Wendy qui, jusqu'alors, n'avait jamais vraiment quitté le douillet cocon familial. Dans la famille Perroux, il y a la mère, ancienne reine de beauté de rodéo reconvertie en bibliothécaire rurale, le père – plus business man que fermier – endetté jusqu'au cou, le fiston Maurice, étudiant peu convaincu par des études de droit, mais il y a surtout le grand-père Leo, patriarche rusé et provocateur. Une relation très forte unit Wendy et son Gran'Pa et la distance n'empêche pas les deux complices de s'échanger des nouvelles via Internet. D'ailleurs, Leo a une ascendance bretonne et il a confié à sa petite-fille, au moment de son départ, une correspondance qu'elle découvre avec stupéfaction : que racontent ces lettres qui évoquent le destin de son arrière-grand-mère, Catherine ?

L'auteure nous embarque dans un récit drôle, touchant, qui mêle faits historiques, histoire de migration et réalité quotidienne. Wendy, c'est le « Comment peut-on être persan ? » à la mode américaine. Tout lui semble différent, étonnant, voire déroutant dans les mœurs françaises. Épaulée par Viviane, rencontrée sur les bancs de la fac, elle va s'attacher à démêler le vrai du faux dans sa famille d'accueil, mais aussi dans sa propre histoire familiale où l'habile Leo tire les ficelles.

Le rythme est vif, l'humour jamais méchant et les personnages sont habilement croqués et souvent hauts en couleur. L'auteure ne ménage pas les surprises et nous happe dans une histoire souvent tendre sans être mièvre. Cette Traversée serait le premier tome d'une trilogie, La trilogie rennaise, on attend la suite avec impatience.
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La traversée

Une histoire enlevée, pleine d'humour qui prend la forme d'un roman initiatique. En plus, l'auteur a su créer un suspense autour d'un non-dit familial. Des personnages très attachants et une écriture à la fois moderne et poétique. J'ai beaucoup aimé les dialogues.
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Baby box

Rennes, juin 2030. Baby Box nous embarque dans une aventure policière placée sous le signe du proche et du lointain que l'autrice enchevêtre avec malice dans le temps et dans l'espace, pour notre plus grand plaisir et le sien, à n'en pas douter.

Tout commence dans un dispositif high tech qui est une version très sophistiquée du «tour» inventé par les hospices du XVIIème siècle pour recueillir les enfants abandonnés. Mais, rien n'est classique dans ce futur si voisin de nous : l'enfant déposé est mort et la «boîte» a été forcée. L'enquête est menée par un tandem original où les initiatives sont prises par une policière exotique qui fonctionne à l'ancienne et son adjoint, un geek rennais qui joue les adolescents attardés.

C'est à la fois passionnant de les suivre sur un terrain qui nous est familier pour imaginer les scènes où se déroulent les différentes étapes et assez déroutant de nous plonger avec eux dans les méandres si compliqués des traditions de la très lointaine Nouvelle-Calédonie que même un spécialiste de la question peine quelquefois à expliquer avec netteté et précision : «...Elle ne faisait qu'accomplir un devoir familial en lui donnant son enfant. La pression sociale est si forte qu'il est illusoire de vouloir s'y soustraire sauf à vouloir tourner le dos à la solidarité familiale. Son fils était destiné à devenir un chef, elle n'aurait pas eu la lourde tâche de l'élever et de le préparer à ses devoirs envers la communauté. Tout ce qui lui incombait était de prendre soin de l'enfant jusqu'à son transfert dans sa nouvelle famille…. » Les méthodes scientifiques décrites de façon magistrale et les incursions dans des pratiques tribales les plus anciennes seraient-elles destinées à l'emporter sur le savoir-faire et la détermination d'une femme qui sait voir et entendre ce qui reste caché grâce à une personnalité hors du commun ? Le récit, alerte et étayé à souhait nous prouve le contraire.

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Une nuit si belle

Rennes, 2030, la lieutenante Priyanka Tangore du SRPJ, assistée du major Aubert et de Pierre-Henry Levasseur dirige l'enquête sur la mort mystérieuse d'un poète en résidence d'écriture.



L'assassinat ne fait bientôt plus de doute mais il n'est pas aisé pour les enquêteurs de faire le contour de la personnalité de la victime ni de son retour dans la ville et encore moins de ses amis avec lesquels, quelques années plus tôt, il avait un collectif qui organisait des raves parties. Enquêter sur eux remet à la surface un drame survenu dans un château abandonné, lors d'une rave.



Quelle heureuse surprise de retrouver Priyanka Tangore et ses collègues, après la belle découverte dans Baby box. Cette fois-ci, la voici dans un panier de crabes, chacun des ex-amis se renvoie la balle en ne disant que le moins possible. Tous sont auditionnés et chaque témoignage ne fait que renforcer le flou dans cette histoire. Il faudra toute l'opiniâtreté, l'intelligence et les déductions voire les illuminations des flics pour y voir clair.



Très bien mené, avec des héros sympathiques : Priyanka Tangore amoureuse, mais toujours sur la réserve et très impliquée dans son travail ; le major Aubert très discret sur sa vie de famille et Pierre-Henry Levasseur heureux tonton d'une petite Barbara à laquelle il s'attache beaucoup et toujours accro aux sucreries. Plus tous ceux qui gravitent autour du trio. Lenaïk Gouedard écrit un roman policier qui prend son temps, dense, dans lequel il est préférable de rester concentrer pour ne rien rater. De ce fait, la lecture n'est pas très rapide contrairement à d'autres polars très rythmés où l'action prime et où l'on peut se permettre d'aller vite sans craindre d'être perdu.



"En ce lundi 9 décembre 2030, la lieutenante Tangore vérifie pour la troisième fois les actes d'enquête concernant l'incendie criminel de la rue Dupont-des-Loges avant de les transmettre au juge d'instruction. Ce travail fastidieux, sans cesse interrompu par des appels téléphoniques, l'amène au bord de l'implosion quand elle voit un nouveau contretemps se profiler. Son supérieur vient d'attirer son attention en toquant à la paroi vitrée de son cagibi soigneusement fermé pour décourager les emmerdeurs." (p.5)
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Une nuit si belle

Juin est un bon mois pour certaines récoltes ! J’ai commencé le deuxième épisode de la maison Poulaga version Tangore, vers 15 h et je l’ai terminé à 6h40 du matin : pour cette fois, je n’ai pas râlé contre l’insomnie. Autant le dire, j’en voudrais un autre, on y croit carrément.

Les nouveaux personnages sont très convaincants et variés ! À mon réveil, je fais le tour de la bande, plus Garance, et ils sont toujours bien là, j’ai l’impression de les avoir vus, et avec de la complexité pour certains, une évolution.

L’idée d’un groupe fermé avec un Judas tournant et des apôtres pleins de « rêve » et de « pourri » avec la distance du temps et la mise en abyme de la BD dans le roman, c’est une idée efficace, que l’auteure tient sans dévier, pour la déplier, bravo !

Je me suis fait avoir : je n’avais pas vu en quoi il y avait un rapport entre l’enquête et la passion de Levasseur pour sa Bachka, et le thème des recherches d’Adrien. Quand j’ai compris, c’était avec le délice d’avoir été bien mené en bateau. Moi, j’étais à mon plaisir de retrouver Pierre-Henri et Adrien. Rien que cela, l’équilibre entre vie privée et travail, les tensions dans l’équipe, et là, avec Minouni, c’est vivant.

J’ai adoré les bonnes répliques, tout ce qui m’a fait sourire quasi en continu. Rien qui n’agace par enflure, juste ce qu’il faut pour tenir la route après un polar nordique.

Polar complexe, il ne ressemble pas du tout à un polar à la chaîne, et fait partie des polars littéraires, comme un vrai bon roman.
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Une fille en trop

Je me suis laissé surprendre par ce livre qui n'est pas a priori mon genre de lecture. L'héroïne du roman a un sacré culot et, plutôt que de geindre, elle préfère foncer tête baissée dans les obstacles, quitte à se faire mal. Il y a des scènes hilarantes (au lycée où elle enseigne) et des moments touchants (le passé de Liu, son compagnon). Une bonne surprise des rayons de ma médiathèque préférée.
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Baby box

Bon voilà, je viens de terminer la lecture de ce livre de Lénaïk Gouedard, et je n’ai pas du tout aimé, cela reste une opinion tout à fait personnelle, et je vais m’en expliquer dans les lignes qui vont suivre.

Bien sûr, le lecteur doit se projeter en 2030, mais ce n’est pas tellement loin, et ce n’est pas ce qui m’a gênée le plus. Sur la quatrième de couverture, une critique non signée souligne cet ouvrage d’un rythme efficace et un suspense sans faille. Alors, j’ai l’impression de n’avoir pas lu le même livre.

La galerie de personnage est trop étoffée, et qui plus est, les noms d’origine Kanak, sont particulièrement compliqués à retenir. En effet, la lieutenante Tangore du SRPJ de Rennes, qui tente de résoudre cette affaire est conduite à suivre une piste qui mène jusqu’en Nouvelle Calédonie, et là, je l’avoue bien volontiers, je me suis perdue, dans les mœurs sociétales de la civilisation Kanak, et j’ai renoncé à en comprendre toute la complexité.

J’ai refermé ce livre avec le sentiment étrange de n’avoir pas accroché cette histoire, et pourtant son auteure Lénaïk Gouedard me l’avait gentiment dédicacé, et je l’en remercie malgré tout.

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Une fille en trop

L'héroïne de l'histoire a du tempérament à revendre quand il s'agit de tirer les choses au clair, que ce soit dans son couple ou sur son lieu de travail. Têtue, fonceuse, parfois inconsciente du danger, elle veut comprendre pourquoi son amie Iselda a mis fin à ses jours sur son lieu de travail, sans que rien n'annonce cette tragédie. Le roman dévoile une à une toutes ses facettes, histoire de famille traversée par l'Histoire, vulnérabilité des uns face aux comportements prédateurs des autres, malversations... Ni roman de mœurs, ni intrigue policière, ni comédie sociale, il traverse chacun de ces genres avec un ton souvent humoristique pour s'attacher aux pas d'une jeune femme d'aujourd'hui, sincère, entière et pleine de ressources.C'est amusant pour la galerie de personnages que nous dépeint l'auteur, c'est émouvant pour l'histoire d'un amour malmené, c'est prenant quand la mécanique du suspens nous happe. En toile de fond, la ville de Rennes.
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Une fille en trop

C'est l'histoire d'une jeune fille nommée Isoline qui a 13 ans. Ses parents sont divorcés depuis 3 ans à cause de cette Carola qui attend un bébé. Elle doit aller chez son père mais il oublie de venir la chercher à la gare. Elle décide alors de partir avec le garçon qu’elle a rencontré dans le train. Ils vont vivre une histoire d’amour !



J'ai bien aimé cette histoire d'amour et je l'ai trouvée romantique.
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Fleur de lin

Une plongée dans l'univers breton de l'an 1810, au travers de la vie de Victoire-Rose Lancelot, à qui est confiée, par une mère à l'agonie, la vie d'un bébé. Elle n'a que vingt ans mais est très volontaire et pleine d'énergie. Les difficultés qu'elle surmontera sont autant d'occasions pour l'auteur de faire revivre une époque où chacun doit trouver sa place dans une France récemment bouleversée.

Une reconstitution historique rigoureuse, une intrigue romanesque, des personnages attachants, une écriture vive et fluide: un roman passionnant.

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