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Critiques de Leon Battista Alberti (3)
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De la statue et de la peinture

Deux textes très courts de Leon-Battista Alberti traduits par Claudius Popelin, peintre, émailleur et poète français du XIXeme siècle qui a fait précédé son travail d'un long prologue, d'une biographie de l'auteur. Ces deux longs chapitres épaississent considérablement ce petit livret. On doit aussi au traducteur les illustrations (pas toujours en phase avec les paragraphes correspondants ) mais qui éclairent bien le propos.



Les textes par eux-mêmes sont loin d'être des révélations avec un bémol sur le premier, de la statue, certainement moins connu, qui, outre un rapide plaidoyer pour la rigueur, pour la méthode comme pour l'usage des proportions, pour la copie des anciens et de la nature, se limite, au final, à une présentation technique d'un outil permettant de faciliter le repérage dans l'espace des orientations des différentes parties d'un modèle. Mais on peut se demander si Alberti a réellement construit et utilisé lui-même un tel engin vu qu'il manque clairement un élément permettant de repérer le plan horizontal qui semble indispensable à la justesse des résultats. Ces résultats sont d'ailleurs présentés longuement (plusieurs pages qui sentent le remplissage) dans un tableau sous la forme de coordonnées cartésiennes (position en abscisse, ordonnée et profondeur), alors que techniquement, et logiquement, en suivant le raisonnement de l'auteur, des coordonnées polaires (deux angles et une distance) auraient été bien plus efficaces.



Le second texte se divise en trois parties : les rudiments, la peinture et le peintre. La première est principalement orientée sur la présentation des éléments de base de la géométrie euclidienne et de quelques propriétés des triangles permettant de reconstruire un modèle en se fiant à la projection de certains de ses points sur un plan intersectant le cône visuel (moi, ça me parle mais j'ai appris à le faire en cm2 il y a très très longtemps) . Ces propriétés sont connues depuis la plus haute antiquité. Aujourd'hui on devrait les apprendre au collège, en quatrième (révision en arts plastiques, normalement, mais on dirait que maintenant c'est interdit par les programmes ou quasiment : la représentation d e l'espace doit rester une problématique "ouverte" sans tomber dans l'utilisation exclusive des notions dites du cube perspectif de la renaissance - qui n'est, soit dit en passant, qu'une variation très localisée de la méthode, limitée au travail d'un Paolo de la Francesca si je me souviens bien ), et elles sont massivement câblées (par millions) en dur dans les puces 3D qui garnissent les micro-processeurs à l'intérieur de nos tablettes, portables et autres matériel micro-informatique. Rien de difficile à comprendre, ni d'extraordinaire puisque d'un point de vue arithmétique, on compte une division, une multiplication et un coefficient par coordonnée spatiale. Cependant le concept qui permet d'y parvenir demande des explications et une bonne part d'imagination. Quand à la notion de pyramide visuelle, ici, elle laisse un peu à désirer puisqu'elle n'est clairement pas comprise : le sommet étant positionné non pas dans l'oeil du peintre, comme on le retrouve à l'envie dans les carnets de Léonard quelques décennies plus tard, ou même seulement de l'observateur mais, curieusement, à l'arrière de la tête. Bien dommage pour ce livre qui est sensé être une des références de base en histoire des arts et surtout dans celle de la représentation de l'espace dans les arts visuels de cette époque. La partie sur la peinture donne quelques conseils de division des surfaces peintes pour obtenir l'harmonie ainsi que la beauté tout en encourageant à suivre les recommandations des ainés pour ce qui est de progresser dans l'art lui même. Les prémisses d'une forme d'académisme en quelque sorte (mais ici le terme n'est pas encore la plus méprisante des insultes comme ça l'est devenu au siècle dernier).



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De Pictura

Si la première partie de cet essai peut se révéler fort complexe par moment, car surtout porté à traiter des mathématiques et de l'optique, tout le reste du livre s'avère passionnant de part les thèmes abordés; comment représenter des personnages ou animaux, quel rôle doit jouer le peintre dans la société (on reconnait sans difficulté l'inspiration platonicienne d'Alberti), mais aussi comment instruire un peintre pour en faire un fin humaniste doué dans de nombreux domaines? Tant de questions qu'Alberti évoque d'une plume particulièrement claire et limpide.
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Divertissements mathématiques

Petit précis de mathématiques appliquées. Alberti nous présente différentes techniques pour mesurer l'inaccessible : la profondeur d'un puits, la hauteur d'un bâtiment, ... C'est très intéressant même si la présentation des calculs mathématiques a bien évolué depuis le XVe siècle !
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