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3.87/5 (sur 422 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Reims , le 27/07/1929
Mort(e) à : Paris , le 06/03/2007
Biographie :

Jean Baudrillard est un philosophe français théoricien de la société contemporaine.

C'est au lycée Henri-IV à Paris, où il prépare le concours d'entrée à l'École normale supérieure, qu'il fait sa première rupture radicale, en tournant le dos au concours, pour aller s'établir comme ouvrier agricole puis maçon à la tâche, dans la région d'Arles.

À son retour, il finit ses études supérieures à l'université des langues de la Sorbonne, et obtient le CAPES en allemand. Nommé successivement dans différents lycées en France, puis lecteur résident des universités en Allemagne et lecteur de littérature allemande aux éditions du Seuil, il traduit plusieurs ouvrages. Il publie plusieurs articles critiques en littérature internationale dans "Les Temps modernes".

Jean Baudrillard fait sa seconde rupture en cessant l'enseignement secondaire, et opte pour la philosophie politique en entreprenant une thèse de doctorat en troisième cycle de sociologie de la vie quotidienne. Son premier ouvrage théorique, "Le système des objets", paraît en 1968.

En même temps, Jean Baudrillard est devenu chargé de cours, puis assistant et maître de conférences à l'Université de Nanterre. N'ayant jamais voulu soutenir de thèse, il n'obtiendra le statut de professeur des universités, malgré plus de vingt ans passés à enseigner à Nanterre.

Il est également l'un des créateurs de la revue-groupe "Utopie" (1967-1980), directeur scientifique à l'Université Paris-IX Dauphine (1986-1990), et cofondateur du comité de rédaction du CCI en 1967 puis du CNAC Pompidou, "Traverses" (1975).

Jean Baudrillard est un théoricien de la société contemporaine, connu surtout pour ses analyses des modes de médiation et de communication de la post modernité, bien que la portée de son œuvre se soit étendue à travers le temps à des sujets plus variés et parfois liés aux événements contemporains, et présentés comme tels par l'ensemble du système médiatique comme la consommation, les relations de couples, la compréhension sociale de l'histoire à travers des commentaires sur le SIDA, le clonage, l'affaire Rushdie, la première guerre du Golfe et les attentats du World Trade Center. Sa philosophie l'a amené à accepter l'honneur de Satrape du Collège de 'Pataphysique en 2001.
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Source : Wikipédia
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Le 13 septembre 2014, l'émission “Une vie, une oeuvre” diffusée tous les samedis sur France Culture, était consacrée à l'évocation du philosophe français, Jean Baudrillard (1929-2007). Par Delphine Japhet et Olivier Jacquemond. Réalisation : Ghislaine David. Attachée d'émission : Claire Poinsignon. Ni morale, ni critique, une « pensée radicale ». Rendre au monde son étrangeté, l’appréhender avec un regard séducteur, telle fut l’entreprise de Baudrillard. Sociologue, philosophe, poète ? Baudrillard est inclassable, et s’est toujours tenu à la marge des institutions académiques, créant son propre style. Ni morale, ni critique, il ne conçut jamais sa pensée comme édificatrice. En revanche, concepts féconds, réflexion visionnaire, il a toujours été un observateur hors norme de notre temps. Au risque de l’hostilité, de la polémique, il s’est emparé d’événements historiques aussi délicats que la Guerre du Golfe ou les attentats du 11 septembre. Reconnu comme une icône, un gourou à l’étranger, traduit dans une trentaine de langues, il est méconnu en France. Cet épisode de « Une vie, une œuvre », traque les traces de celui qui a toujours cherché à les effacer et à faire de la pensée un jeu de piste. Invités : Marine Baudrillard, épouse de Jean Baudrillard. François L’Yvonnet, professeur de philosophie et éditeur. François Cusset, historien des idées, professeur de civilisation américaine à l’Université de Nanterre. Sylvère Lotringer, philosophe français, professeur à l’université Columbia de New York. Robert Maggiori, philosophe, journaliste à Libération. Jacques Donzelot, maître de conférences en sociologie politique à l'Université de Paris X Nanterre. Thèmes : Arts & Spectacles| Philosophie| Société| Jean Baudrillard Source : France Culture

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Citations et extraits (269) Voir plus Ajouter une citation
Jean Baudrillard
Ce qu'on appelle "mourir" c'est achever de naître et ce qu'on appelle "naître" c'est commencer à mourir. "Vivre" c'est mourir en vivant. Nous n'attendons pas la mort : nous vivons perpétuellement avec elle.
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Jean Baudrillard
Il est difficile de remédier à notre propre tristesse parce que nous en sommes complices.
Il est difficile de remédier à celle des autres parce que nous en sommes captifs.
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Jean Baudrillard
La séduction des yeux. La plus immédiate, la plus pure. Celle qui se passe de mots, seuls les regards s'enchevêtrent dans une sorte de duel, d'enlacement immédiat, à l'insu des autres, et de leur discours : charme discret d'un orgasme immobile, et silencieux. Chute d'intensité lorsque la tension délicieuse des regards se dénoue en mots par la suite, ou en gestes amoureux. Tactilité des regards où se résume toute la substance virtuelle des corps (de leurs désirs ?) en un instant subtil, comme en un trait d'esprit - duel voluptueux et sensuel, et désincarné à la fois - épure parfaite du vertige de la séduction, et qu'aucune volupté plus charnelle n'égalera par la suite.
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Jean Baudrillard
Ce qu’on appelle « mourir » c’est achever de naître et ce qu’on appelle « naître » c’est commencer à mourir. « Vivre » c’est mourir en vivant. Nous n’attendons pas la mort : nous vivons perpétuellement avec elle.
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Jean Baudrillard
Aujourd'hui, l'ennui est sidéral : c'est l'ennui de tout pouvoir faire, de jouir de tout, d'avoir parcouru tout l'espace et d'être au point inerte autour duquel tout tourne.
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Jean Baudrillard
Pourquoi la débilité des débiles est-elle devenue un fait de culture, alors que le fait bien plus épouvantable de la bêtise ordinaire ne bouleverse personne ?
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La séduction représente la maîtrise de l'univers symbolique, alors que le pouvoir ne représente que la maîtrise de l'univers réel.
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La séduction des yeux. La plus immédiate, la plus pure. Celle qui se passe de mots, seuls les regards s'enchevêtrent dans une sorte de duel, d'enlacement immédiat, à l'insu des autres, et de leur discours : charme discret d'un orgasme immobile, et silencieux. Chute d'intensité lorsque la tension délicieuse des regards se dénoue en mots par la suite, ou en gestes amoureux. Tactilité des regards où se résume toute la substance virtuelle des corps (de leurs désirs ?) en un instant subtil, comme en un trait d'esprit - duel voluptueux et sensuel, et désincarné à la fois - épure parfaite du vertige de la séduction, et qu'aucune volupté plus charnelle n'égalera par la suite. Ces yeux-là sont accidentels, mais c'est comme s'ils s'étaient depuis toujours posés sur vous. Dénués de sens, ce ne sont pas des regards qui s'échangent. Nul désir ici. Car le désir est sans charme, mais les yeux, eux, comme les apparences fortuites, ont du charme, et ce charme est fait de signes purs, intemporels, duels et sans profondeur.
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La tristesse de l'intelligence artificielle est qu'elle est sans artifice, donc sans intelligence.

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Jean Baudrillard
On peut avancer que l'ère de la consommation étant l'aboutissement historique de tout le processus de productivité accélérée sous le signe du capital, elle est aussi l'ère de l'aliénation radicale. La logique de la marchandise s'est généralisée, régissant aujourd'hui non seulement les processus de travail et les biens matériels mais la culture entière, la sexualité, les relations humaines, jusqu'aux fantasmes et aux pulsions individuelles. Tous les besoins sont objectivés et manipulés en termes de profit, tout est "spectacularisé", c'est-à-dire évoqué, provoqué, orchestré en images, en signes, en modèles consommables.
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