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Critiques de Lewis Carroll (793)
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Alice au Pays des Merveilles (Illustré)

Quelle chance tout en gardant la maitrise de soi de pouvoir contempler le temps d'un songe de fin d'après midi l'apparition d'un félin microcosmique dont l'unique particule se déplaçant d'un endroit à un autre à l'aide d'un tunnel quantique duplique un rictus festif dont l'apparence sécurisante déclenche en parallèle une perception angoissante.



Une nouvelle dimension déroulant ses arcanes déstabilisants à une jeune fille réfléchie, entreprenante et déterminée ne lâchant rien dont la curiosité alimentée sans cesse par des images nouvelles ne demande qu'à se répandre davantage tout le long d'une configuration n'offrant qu'une énergie surprenante et dématérialisée.



Libre d'incorporer sa mixture incohérente dans l'intégralité de ses délires simultanés bien au delà de notre réalité et de la récurrence de ses concepts.



Ce monde n'est pas fou, il est neuf libre de se vautrer dans son désordre permanent.



Une aubaine non négligeable de s'assumer tel qu'on le souhaite sans crainte ni honte de se sentir dévalorisé par le verdict intérieur d'une lucidité que l'on ne possède pas.



Alice est la pour analyser, apprendre et fusionner tous ses acquis dans toutes ces situations nouvelles ne fonctionnant uniquement que par leurs incohérences.



L'unification temporaire et tant convoitée entre un microcosme souterrain déconstruit et un macrocosme terrestre structuré par son éthique.



L'infiniment petit et l'infiniment grand. le délire et l'ordonnancement. L'incohérence et son recadrage réunis le temps d'une visite intemporelle.



Gremlins et Gizmo sur une même fréquence dans des images décousues n'adoptant aucune logique servant de réflexion initiatrice et intensive à un esprit endormi ayant l'immense privilège de visiter la vacuité transcendante et euphorique de sa conscience.





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Alice au pays des merveilles

Étant fan d'Alice au pays des merveilles, aussi bien la version de Disney que l'adaptation de Tim Burton ( la question ne se posait même pas!), j'ai voulu connaître la version "originale".







J'ai aimé la préface qui explique que l'auteur à inventer l'histoire au fur et à mesure lors d'une après midi avec ses petites protégées dont la jeune Alice qui a dû donner son prénom à l'héroïne.







On retrouve des éléments repris dans les autres versions dont l'histoire de fond et les scènes principales. Mais je l'ai trouvé moins loufoque que chez Tim Burton ( difficile de faire plus) et moins dérangeant que dans Disney. Oui oui après cette lecture je trouve que Disney à pousser les choses parfois un peu loin et c'est sûrement ce qui fait que c'est un des dessins animés qui peut faire un peu peur aux enfants. J'avoue qu'étant petite j'avais peur de ce chat transparent au grand sourire que je trouve plus sadique dans l'animé, et la reine plus colérique.



Certes ils ne changent pas tant que ça dans l'écrit mais je les ai trouvé plus soft. Est ce mon point de vue adulte qui m'influence? Je ne sais pas.







J'ai trouvé dans le récit de Lewis Caroll plus de poésie et la mise en avant de l'imagination d'un esprit brillant, plus que le coté foufou que j'avais avant d' Alice au pays des merveilles.







Une très bonne lecture et découverte donc pour ce classique, qui me permet de mieux connaître l'univers de cette histoire et de l'aimer d'avantage.
Lien : http://lizzoneimaginativeetl..
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Alice au pays des merveilles

Dans la série Relucture des Classiques, en voici une très agréable et très drôle ! Comment ne pas sourire, rire, être ému(e) au récit des aventures de la petite fille, des rencontres insolites qu'elle fait : un lapin blanc qui tire une montre de son gilet en disant qu'il est en retard, une souris qui nage, un petit lézard qui s'appelle Bill, une chenille qui fume un calumet et plein d'autres animaux qui parlent et vivent des histoires plutôt étonnantes...



Extrait : "... Alice n'avait vu plus étrange terrain de croquet... Des hérissons servaient de boules, des flamants roses de maillets et les soldats qui tenaient lieu d'arceaux devaient faire le pont en se tenant sur les mains et les pieds. La première difficulté pour Alice fut de maintenir son flamant. Elle y réussit en tenant le corps sous son bras, pattes pendantes, mais le plus souvent, au moment où elle avait obtenu que le cou soit bien raide pour taper sur le hérisson avec la tête, le flamant se retournait et la regardait dans les yeux avec une expression si ahurie qu'elle ne pouvait s'empêcher d'éclater de rire ; et quand la tête était de nouveau en bas, Alice sur le point de recommencer s'apercevait que le hérisson en avait profité pour se dérouler et s'enfuir." (p 117)



Alice est une petite exploratrice : en tombant aux "Antipattes" à la suite du lapin blanc, elle découvre un monde à l'envers du sien où on peut grandir mais aussi rapetisser, où on peut se demander qui on est, où des animaux bizarres donnent d'étonnantes leçons de morale et où des cartes à jouer parodient la justice.



Chef d'oeuvre de l'absurde et du merveilleux, ce récit continue de nous enchanter !



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Alice au Pays des Merveilles (Illustré)

La couverture de ce livre est juste superbe : bleue, incrustée de fer à dorer, Alice et le Lapin Blanc représentés au centre de ce qui peut s’apparenter à une carte, l’ouvrage donne le ton de ce qui va suivre. Le style unique de Benjamin Lacombe colle parfaitement à cet univers atypique imaginé par Lewis Carroll, tout comme celui de Tim Burton en fait ressortir à l’écran tout l’étrange.



L’aspect extérieur n’est pas le seul à avoir été minutieusement étudié : l’intérieur de l’ouvrage présente un véritable travail de recherche tant pour la mise en page que pour la relation texte image. Selon ce que raconte le texte, la typographie accompagne le lecteur : cette dernière est plus ou moins imposante selon qu’Alice grandit ou rapetisse, parle ou hurle. Cette relation se traduit également par l’apparition de calligrammes. Le lecteur pourra jouir d’un grand nombre d’illustrations, allant du simple encart au dessin monochrome (rouge et noir), en passant par des doubles pages, des pleines pages, et d’autres qui se déplient afin d’obtenir une superbe image sur deux ou quatre feuilles. Débutant toujours par une lettrine, le texte comporte énormément de facéties de langage telles que des phrases à double sens, des quiproquos, des fautes volontaires, des mots-valises, des homonymes, des calembours et autres jeux qui rendent compte de la complexité et de l’étendue de la langue française.
Lien : http://healingwords.fr/alice..
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Alice : De l'autre coté du miroir

En bref :

Lewis Carroll et ses délires ne sont absolument faits par pour moi. Alice : De l’autre côté du miroir est mon deuxième essai et non rien à faire je n’adhère pas.



Le moins :

Les délires totalement loufoques de l’auteur.



Le plus :

C’est rare mais je ne trouve rien à mettre en avant.
Lien : https://mabiblio1988.wordpre..
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Alice au pays des merveilles

Difficile de présenter ce grand classique. "Alice" est un chef d'oeuvre de la littérature anglaise, notamment de l'humour absurde à l'anglaise. C'est à la base un livre pour enfant, mais paradoxalement ce n'est qu'une fois adulte que je me suis vraiment mis à l'apprécier.
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Alice au pays des merveilles

L'absurde, les paradoxes, la bizarrerie peuvent souvent relevés du génie. Une analyse approfondie d'Alice au pays des merveilles doit être un enchantement pour ceux qui aiment décoder des textes et chercher des trésors cachés. Mais une simple lecture pour le plaisir...pouaaaaaaaaaaaaaah. Pour un livre aussi court, cela m'a semblé bien long. De un, Alice est un personnage qui m'a énervé tout le long, une espèce de missjesaistoutmêletout qui enchaîne les gaffes... Ensuite, il y a tellement de personnages secondaires qu'on n'a pas vraiment le temps de s'attarder sur eux...tant leurs incursions dans le roman sont brèves. Personnellement, je me suis ennuyée pendant ma lecture. Ce qui est aussi paradoxal car j'ai toujours beaucoup aimé les adaptations cinématographiques qui existent. Je sais pas ce que Lewis Caroll avait fumé le jour où il a pondu cette histoire à la vraie petite Alice mais ça devait pas être terrible. On est en tout cas pas dans le même délire. Cette lecture me laisse une impression de fouillis pas très net. Et forcément, pour un grand classique de la littérature, je ne m'attendais pas à ça. Une déception.
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Oeuvres

Je cherchais l'illustration de mon édition et je ne trouve que celle là. J'ai les œuvres complètes dans la collection BOUQUINS. Mais le contenu doit être le même ;-)

Je connaissais "Alice aux pays des merveilles" parce que j'adorais le film de Disney. Magnifiquement fou, drôle, et coloré.

Puis j'ai lu un exemplaire de cette histoire emprunté à ma bibliothèque... et c'est les chocs.

Le 1er? Alice, la vraie, n'est pas une blonde hollywoodienne mais brune. C'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup. Déjà ça donne un coté "obscure" et plus sérieux à cette enfant. Ensuite, c'est révélateur que ce que je vais lire ne va pas correspondre à ce que j'ai vu. Et ça en est loin, en effet.

Et Puis? Le film "fou", est en fait tout juste "foufou" et gentil (bien, hein? mais l’appréciation est un peu revue à la baisse), nuance énorme. La vraie histoire flirte avec une psychose sous champignons hallucinogènes. C'est du délire absolu et par moment est annonciateur de ce que sera les Monty Python : le NONSENSE.

Dans la foulée j'ai acheté cette intégrale et quel plaisir !!

J'ai donc tout naturellement continué avec sa suite "de l'autre coté du miroir" et me suis aperçu que le film est un condensé de ces 2 histoires.

Les autres histoires sont grandioses d'inventivité (" la chasse au snarck" et ses mots valises est un bijou, les traités de logique sont éblouissant.)

Jouissif de bout en bout, il est malheureusement trop cantonné à l'image de la blondinette dont j'ai moi aussi été victime.

Vous voulez lire quelque chose de vraiment original ? Plongez-vous dans ces écrits, vous en ressortirez avec une pièce de plus dans votre tête qui s'appelle la "douce folie".
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Alice au pays des merveilles

Alice joue au salon avec Dinah (sa chatte) et ses petits lorsque, toujours en proie à la curiosité, elle décide cette fois de traverser le miroir placé au dessus de la cheminée.



Elle arrive dans un pays imaginaire et est bien vite accueillie par une Reine Rouge qui lui explique les règles de cette contrée. A bien y regarder il s'agit d'un chemin divisé en cases.



Alice est bien décidée à découvrir ce qu'il y a au bout du chemin. Avec elle, le lecteur va explorer la particularité de chacune des cases avec ses défis, ses épreuves, ses énigmes et ses pièges, et ainsi partager la progression de la fillette pour arriver sur la dernière case.



Comme dans les premières aventures d'Alice, nous rencontrons des personnages imaginaires, extravagants, improbables et merveilleux.



Pour ceux qui ont vu l'adaptation de Walt Disney en dessin animé d'Alice au Pays des Merveilles, ils retrouveront certaines connaissances comme Bonnet Blanc et Blanc Bonnet (Tweedledum et Tweedledee) qui n'apparaissent que dans cet opus, Le Roi plus efficace, les Fleurs qui parlent. Mais on fait également la connaissance de Gros Coco (Humpty Dumpty) échappé des comptines traditionnelles anglaises (English Nursery Rhymes- XIXème s.) ou aussi appelés Les Contes de la Mère l'Oye ( XVIIIème s.) . On rencontre aussi un chevalier bien désordonné mais plein de bonne volonté. Et bien sûr notre vieille connaissance: La Reine Rouge qui cette fois se montre à la fois une concurrente et une alliée de la fillette.



Le poème interminable, en prose : "Le Morse et le Charpentier" est dans ce volume dans son intégralité... il est en effet bien long.







Voilà un petit livre qui se lit vite et qui est fort agréable. Je l'ai préféré au premier pour tout dire. Car dans celui-ci, Alice progresse et évolue sur ces cases. La fillette change d'état à force de réussir les épreuves qui lui sont imposées. Bizarrement, j'ai vu un chemin de cases alors que d'autres y verront peut-être un damier ou un échiquier. Même si c'est un conte, celui-ci est plus "réaliste" qu'Au Pays des Merveilles. En tout cas , il me semble qu'on peut en tirer quelques morales intéressantes ce qui est plus complexe dans le premier opus.



Pour ce qui est de savoir si ce conte s'adresse aux enfants, tout comme le premier, la question reste ouverte. Pour ma part je pense que sa lecture doit être très accompagnée pour les plus jeunes lecteurs , trop d'imaginaire empêche quelque fois la cohérence de pensée et la compréhension des situations...
Lien : http://ecrireenplus.canalblo..
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Alice au pays des merveilles

C’est avec bonheur que je me suis plongée dans la courte lecture d’Alice au pays des merveilles, retrouver le lapin toujours en retard, le chat du Cheschire, la chenille qui fume, le chapelier fou, le lièvre de mars et toutes les créatures qui peuplent le conte, même la terrible reine de cœur et son célèbre « qu’on lui coupe la tête », son falot d’époux, la duchesse…

J’ai beaucoup aimé ce livre ubuesque, où tout et son contraire cohabitent : l’absurdité et l’intelligence, l’illogisme et le bon sens, la bêtise à le génie. On pourrait reprocher à Lewis Carroll l’absence de liens entre les différents chapitres, l’histoire part dans tous les sens, mais c’est justement ça que j’ai trouvé d’intéressant, cela renforce davantage l’absurdité des dialogues et des situations.

Et même si Alice est destinée aux enfants, les adultes goûteront davantage l’absurdité des situations, les us et coutumes du pays des merveilles et les réflexions philosophiques qui en découlent.

A lire absolument !
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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Alice au pays des merveilles

Quand j'étais petite, je n'aimais pas le dessin animé d'Alice au Pays des Merveilles, mais vraiment pas ! Je trouvais Alice niaise, les personnages "trop" originaux, je ne comprenais pas la logique de ce monde, même si j'étais loin d'avoir les pieds sur terre.

Aujourd'hui, je ne peux pas dire que j'ai vraiment aimé, mais j'ai eu une bonne surprise en redécouvrant ce monde. Le dessin animé est vraiment très fidèle au livre, mais je me suis mieux adapté au monde d'Alice. Le langage utilisé étant très enfantin, l'histoire coule de source.



Lewis Carroll m'a vraiment étonnée : il disposait d'une imagination sans limite. C'est vraiment impressionnant ! Ça se lit d'un seul coup, avec vraiment beaucoup de surprises et de plaisir. On n'arrive pas à s'arrêter, les chapitres ne sont ni trop courts ni trop longs et nous laissent beaucoup de suspense.



Les personnages sont très attachants bien que lointain, comme si ils appartenaient à l'un de nos rêves, ce qui est, en fait, assez proche de la vérité. C'est une impression très bizarre quoi qu’intéressante. Ce livre est comme le souvenir d'un rêve au réveil, c'est sans doute pour ça qu'il a un tel impact sur ses lecteurs.

J'ai été assez étonnée de ne pas vraiment retrouver l'histoire du dessin animé... Il est tellement bizarre (non, je ne suis toujours pas fan !) que je pensais qu'il venait vraiment l'histoire de livre. Cela dit, tout comme Peter Pan, il est très agréable de découvrir la "vraie" histoire d'Alice au pays des merveilles !



C'est une histoire bizarre - je vous apprends rien - mais elle est très prenante :)

Je ne peux que vous conseiller de lire ce doux rêve écrit par Lewis Carroll !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Alice au pays des merveilles

Voici un classique que je m'étais juré de lire un jour et c'est chose faite.

Mais peut-être cette attente a-t'elle fait naître en moi trop d'espérance, car je suis assez déçue de cette lecture...

Ce "conte" se lit très vite (peut-être trop court justement) et j'ai eu une impression d'inachevé.

Alice, cette petite fille curieuse (trop?), insouciante et aventureuse se retrouve dans un monde totalement farfelu. Elle enchaîne les catastrophes, dues à sa curiosité qui bien des fois lui joue des tours, et les rencontres avec des personnages tous plus bizarres les uns que les autres.

Peut-être ais-je perdue mon âme d'enfant, mais certaines situations m'ont parues trop farfelues justement, et celles qui me plaisaient ne sont pas assez développées!!!

Les rencontres s'enchaînent trop vite!

Dommage donc...

Je pousserai peut-être un jour avec "de l'autre côté du miroir" pour prolonger un peu le voyage au pays des merveilles
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Alice au pays des merveilles

Cette critique sera un peu spéciale car j'ai lu le livre il y a quelques mois. Ceci est principalement un billet pour que Alice fasse partie de mon challenge disney. J'ai lu alice au pays des merveilles et la traversée du miroir en français et en anglais.



Loin de toutes les accusations qui pèsent sur Lewis Caroll (vraies ou fausses, je n'en ai que faire tant que le livre me plait), l'histoire peut tout à fait être enfantine sans voir de double sens au premier abord. C'est réellement la découverte d'un monde magique, incroyable et surtout très bizarre. J'aime me replonger dans le monde des merveilles. Le dessin animé de Walt Disney prend des éléments des différentes histoires d'Alice pour les mélanger dans leur dessin animé, que j'ai trouvé assez fidèle à l'univers d'Alice.



Ce que j'adore dans ce livre ? Pour commencer la naïveté incroyable d'Alice. Elle est naïve vraiment, petite fille gentille dans un monde qu'elle ne connait pas mais qui ne lui parait pas anormale. D'un coté elle cherche la normalité d'un autre elle se plait dans ce monde. Elle peut devenir énervante par son insouciance mais cela passe assez vite.



Ensuite, les personnages loufoques pour la plupart sortis d'expressions anglaises. Le chapelier fou dont l'horloge est bloquée à l'heure du thé, le lièvre de mars qui l'accompagne, la baronne dont le bébé devient un cochon, le chat qui sourit et apprécie les énigmes, des créatures hybrides comme le mélange entre un veau et une tortue (si je m'en rappelle bien) sont autant de personnages qui agrémentent les aventures d'Alice et font dévorer le livre.



J'aime aussi énormément les reflexions parfois sans réel rapport avec les évènements que se font Alice (voir citation, attention en anglais).



En conclusion, un de mes livres préféré (surtout la traversée du miroir) pour sa folie, ses jeux de mots bien recherchés (que je n'ai compris en anglais que grâce aux explications lors de la lecture e français) et des personnages décalés.



Enfin, je n'aime pas que lorsque l'on parle de l'univers d'Alice on me rabatte les oreilles avec les rumeurs sur Lewis Caroll, évitez donc ce stéréotype, sauf si il est réellement constructif dans une reflexion.
Lien : http://lalynx.over-blog.com/..
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Alice au pays des merveilles

Charles Dogdson, le mathématicien, le savant qui a produit (entre autres) "Les limites de la quadrature du cercle" a t il traversé le miroir pour devenir l'écrivain-poète Lewis Caroll auteur d' Alice aux pays des merveilles " ? Passionné de logique, comment ce célibataire endurci, pouvait il charmer de ses contes les petites filles modèles? Etait il fou ou pédophile?

Non, rien de tout ça, son attirance pour les fillettes et notament la petite Alice Liddel, son inspiratrice, est restée du domaine platonique.

Parce qu'il était l'ami des enfants et était, lui même, un éternel enfant, il s'était construit son propre monde avec ses repères propres.

Et cette histoire qui parait simpliste au prime abord, celle d'une petite fille modèle qui s'ennuie, alors que sa soeur lit, voit passer un lapin aux yeux roses, en redingote rouge qui regarde sa montre en criant qu'il est en retard, qui le suit dans son terrier pour de folles aventures, cette histoire est en fait régie par des lois mathématiques chères au bon prof de maths.

Catapulté dans le monde du bizarre et de l'absurde, le lecteur perd lui aussi la notion de temps. Tout se dérègle,dans ce lieu d'excés.La logique s'abandonne au profit de la folie.Nous voilà perdus aux côtés d'Alice au coeur de l'incohérence.

Elle n'est pas Ada, car ses cheveux sont bouclés.

Elle n'est pas Mabel, car elle sait plein de choses.

Mais qui est elle vraiment, ainsi que le lui demande la chenille?

Et puis en qui avoir confiance, sûrement pas en l'espace puisque le chat apparait et disparait tour à tour? Est ce pareil de l'autre côté du miroir ou y est on déjà? Sans doute puisque la princesse est une femme-enfant, courtoise, attentive et patiente, les fleurs parlent, les pièces d'échec vivent, les animaux ont leur propre logique.

Et si l'autre côté du miroir, l'inconscient du mathématicien s'appelait poésie, cette partie de l'enfance qui se terre au fond de chaque être comme un lapin aux yeux roses en redingote rouge qui se presse pour ne pas rater son propre rendez vous?
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Alice au pays des merveilles

Une fois encore, tout est prétexte à Lewis Carroll pour donner libre cours à son imagination ; le postulat n’est qu’une vague excuse pour nous emmener à la découverte de ce monde farfelu où la logique déraille. On sera dès lors confronté à moult phénomènes défiant le bon sens, comme des fleurs qui parlent, des articles de magasin qui s’enfuient ou encore un œuf gigantesque, et la liste est loin d’être exhaustive ; ceci n’est qu’un vulgaire catalogue réduit du non-sens mirliflore qui s’étale dans ce livre. De cet absurde souffle un vent de fraîcheur réconfortant, les trouvailles sont si simples qu’elles nous enveloppent dans un cocon enfantin et naïf qu’on ne quitte qu’au réveil d’Alice.



Le personnage d’Alice évolue également. Si l’on retrouve la gamine du volet précédent, elle semble avoir (très) légèrement mûri tout en conservant son âme d’enfant. Ce changement semble trahir avant tout le comportement de muse de Carroll, qui, ne l’oublions pas, a grandi entre les aventures du pays des merveilles et celles-ci. Elle expérimente ainsi la frustration, à de nombreuses reprises, et ne réagit plus si sottement qu’auparavant, ce qui ne manquera pas d’en réconforter plus d’un. Le personnage d’Alice est aussi une invitation à la rêverie, à l’exploration de territoires inconnus, c’est d’elle que naît le désir d’évasion, c’est elle qui insistera pour continuer ce voyage absurde en dépit des obstacles. Dès l’entame, avant même de traverser le miroir, on voit Alice inventer des histoires abracadabrantes en compagnie de ses chats, l’enfant est le siège de la rêverie et, contrairement à ce qu’opposera plus tard la Reine Rouge, les enfants ne sont pas faits pour « raconter des choses » [sensées], ce livre en est bien la preuve.
Lien : http://foudre-olympienne.ove..
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Alice au pays des merveilles

Tout le monde connaît cette histoire et ses personnages, mais combien d'entre vous ont-ils réellement lu ce livre ?? Qui d'entre vous ne connaît que l'histoire raconté dans le Walt Disney ?? Presque tout le monde... Et c'est un peu triste, car le livre recelle d'autre histoire dont le dessin-animé ne parle pas, comme l'histoire de la duchesse, de sa cuisinière et du bébé. Oh, non !! Rassurez-vous je ne jette pas du tout la pierre aux Disney, puisque celui-ci fait parti de mes préférés, je dis juste qu'il faudrait penser un peu à lire le livre !! Car en effet, dans le dessin animé, les réalisateurs se sont donnés pas mal de liberté et ont rajouté dans leur version, des passages qui se trouvent dans la "suite", c'est à dire dans "De l'autre côté du miroir".

DONC A LIRE DE TOUTE URGENCE !!! L'illogisme de l'histoire, les enigmes laissées au détour des pages par son auteur, la franchise de la jeune Alice, la cruauté de la reine de coeur ... Un pur bonheur à chaque page !
Lien : http://dev0reuse-de-livre.ha..
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Alice au pays des merveilles

J'ai profité des nombreux avis positifs sur ce roman pour m'y plonger. J'avoue ne pas être une fan du dessin animé de Walt Disney. Depuis toute petite, je n'ai jamais accroché les contes qui jouaient sur l'absurde. Or, c'est bien cela l'essence même d'Alice au pays des merveilles : l'absurde. Le merveilleux tend vers l'absurde et fait tanguer le lecteur en permanence entre émerveillement et peur. Les dialogues, les déplacements, les lieux et les personnages croisés, tout est illogisme. Lewis Carroll s'amuse à brouiller les perceptions du lecteur : la réalité devient ennuyeuse et le pays des merveilles est un monde déroutant et dépaysant, coloré, vif, proche du surréalisme. La logique devient la folie, l'absurdité la norme. Pour moi, ça fait de ce monde un monde plus proche du cauchemar que de l'enchantement...
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Les Chats : À travers 17 textes cultes comm..

Les Chats de Sylvain Trias, lu par Simon Jeannin, VOolume, 2023



Les éditions VOolume propose, avec cette anthologie composée et commentée par Sylvain Trias, une balade littéraire divertissante et instructive à travers des textes ou extraits consacrés au chat dans tous ses états.



Si j’ai toujours un peu de mal avec la nouvelle d’Edgar Allan Poe, « Le Chat noir », particulièrement gore, j’ai retrouvé avec plaisir les extraits du Chat Botté de Charles Perrault, d’Alice aux pays des merveilles de Lewis Carrol, des fables de La Fontaine, du Roman de Renart, des poèmes de Baudelaire ou Verlaine, etc…

Je connaissais, en effet, quelques-unes de ces évocations félines, mais je reconnais avoir découvert « L’Épitaphe d’un chat » de Du Bellay, l’amour de Montaigne pour sa chatte, les écrits de François-Auguste de Paradis de Moncrif, de Champfleury, d’Hyppolite de Taine ou de Jules Renard, le conte fantastique d’Alexandre Dumas ou encore « Le Chat qui s’en va tout seul » de Rudyard Kipling…

Pour n’en citer que quelques-uns…



J’ai apprécié cette audio-lecture, bien servi par son narrateur, contextualisée et hiérarchisée par Sylvain Trias. Le chat est décrit comme un bel animal indépendant, tantôt méprisé, tantôt admiré, dont la félinité prend des allures diaboliques, sensuelles ou féminines…

Mon seul reproche et pas des moindres : aucune plume féminine n’y est citée ! Si c’est volontaire, qu’on m’explique pourquoi… Si c’est un oubli, il est impardonnable. Je pense à Colette, à Béatrix Beck, Doris Lessing, Annie Duperey, Anne Hébert… Je pense aussi avoir la réponse à mon interrogation : en effet, il est question dans ce recueil de « textes culte de la littérature classique » et je ne parviens à citer que des autrices du XXème siècle, sans doute pas considérées comme telles…



Une anthologie qui me laisse donc un peu sur ma faim.



#Leschats #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Alice au pays des merveilles

c’est un nouveau livre lu pour le collège,un grand classique n’est-ce pas, et ben ce n’est pas un coup de cœur.

j’avoue j’ai pas trop accroché car j’avais déjà vu le film/dessin-animé et je savais donc de quoi parler l’histoire donc pour moi ce livre n’a pas été une grande découverte.



donc normalement tout le monde ou presque connaît l’histoire d’alice qui voit un lapin blanc qui parle à lui même (+qui a une montre et des habits) donc alice intriguer le suit et tombe dans un terrier de se retrouve dans un monde totalement différent du sien…



je ne vais pas tout raconter, je vous laisse le lire !

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Alice au pays des merveilles

Quelle chance tout en gardant la maitrise de soi de pouvoir contempler le temps d’un songe de fin d’après midi, l’apparition d’un félin microcosmique dont l'unique particule se déplaçant d'un endroit à un autre à l'aide d'un tunnel quantique, duplique un rictus festif dont l'apparence sécurisante déclenche en parallèle une perception angoissante.



Une nouvelle dimension déroulant ses arcanes déstabilisants à une jeune fille réfléchie, entreprenante et déterminée ne lâchant rien, dont la curiosité alimentée sans cesse par des images nouvelles, ne demande qu’à se répandre davantage tout le long d’une configuration, n’offrant qu’une énergie surprenante et dématérialisée.



Libre d'incorporer sa mixture incohérente dans l'intégralité de ses délires simultanés bien au delà de notre réalité et de la récurrence de ses concepts.



Ce monde n’est pas fou, il est neuf libre de se vautrer dans son désordre permanent.



Une aubaine non négligeable de s’assumer tel qu’on le souhaite sans crainte ni honte de se sentir dévalorisé, par le verdict intérieur d’une lucidité que l’on ne possède pas.



Alice est la pour analyser, apprendre et fusionner tous ses acquis dans toutes ces situations nouvelles ne fonctionnant uniquement que par leurs incohérences.



L'unification temporaire et tant convoitée entre un microcosme souterrain déconstruit et un macrocosme terrestre structuré par son éthique.



L’infiniment petit et l’infiniment grand. Le délire et l’ordonnancement.



L’incohérence et son recadrage réunis le temps d’une visite intemporelle.

Gremlins et Gizmo sur une même fréquence dans des images décousues n'adoptant aucune logique, servant de réflexion initiatrice et intensive à un esprit endormi ayant l'immense privilège de visiter la vacuité transcendante et euphorique de sa conscience.
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