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Critiques de Liliane Funcken (33)
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L'uniforme et les armes des soldats des Eta..

De la guerre d'Indépendance aux guerres indiennes, les uniformes et matériels des Etats-Unis: tome 2, la cavalerie et l'artillerie.



Ouvrage mêlant planches de dessins - qui ont un peu mal vieillies - et explications historiques, il s'adresse aux passionnés du genre!

Où l'on apprend de multiples anecdotes sur les débuts assez laborieux de l'armée américaines et ses spécificités concernant ses tenues et son armement. Pour les curieux en la matière, s'y trouvent plein de pépites liées à la petite histoire des uniformes !
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Lieutenant Burton, tome 2

On retrouve le Lieutenant Burton dans 6 courtes aventures très imprégnées de la culture western de l'époque (années 60). Les clins d'oeil sont nombreux vers les stars de l'époque (Jerry Spring, notamment).



32 pages de chouettes aventures très cliché, assez convenues, avec un héros comme on les aimait à l'époque. le Lieutenant Burton lit Senèque, il est fin stratège, il boxe avec classe (mais gagne), il a de l'humour, il est diplomate, il s'entend bien avec les Indiens, et il a un 6è sens pour déceler les fauteurs de troubles et les méchants avant qu'ils ne commettent leurs actes délictueux. Et quand il désobéit, c'est pour la bonne cause... Il a même une influence positive sur le Sergent Kinsley, qui est plus détendu, assertif, proactif, meilleur tireur, etc. Les titres de ces courtes histoires sont révélateurs, mais "Sérénade en colt majeur" reste mon préféré.



Niveau dessin, c'est nickel. On ne présente plus Liliane et Fred Funcken.
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Lieutenant Burton, tome 1

Dans la constellation des héros western de BD, on risque fort de ne pas citer le Lieutenant Burton, accolé du Sergent Kinsley, créés sous la plume d'un duo mythique de la BD belge: Liliane et Fred Funcken. Ce couple a bercé mon adolescence avec leurs tomes sur les uniformes. J'étais raide dingue de leurs anthologies. Ce tome sur le lieutenant Burton, reprenant 7 histoires de 4 pages, est une compilation par les éditions Hibou (collection Traits pour Traits) de planches parues dans le magazine Tintin dans les années 60. L'album en lui-même date de 2011.



Les histoires sont simples. Elles frisent parfois la caricature. Mais elles sont bon enfant, et sans trop de prétention. Elles présentent un lieutenant Burton super-héros. Il est beau, habile, fin tireur, séducteur, toujours propre sur lui, soucieux de justice, empathique, amical, jovial, etc. Assez stéréotypé, même pour l'époque. Rappelons que Jerry Spring existe depuis plusieurs années. D'ailleurs, le lieutenant Burton va bouger entre Goldhill et Jerrysville... Quand on considère que Golden Creek est le premier tome des aventures de Jerry Spring, faut-il y voir un hasard ou un hommage...?



On pourra amèrement regretter qu'aucun commentaire, aucune information, aucun témoignage ou recadrage ne vient nourrir la soif de connaissance du lecteur, interloqué (on le serait à moins) par cette BD aux qualités techniques évidentes. Les éditions Hibou auraient pu faire un effort et apporter un peu de contenu à ce tome. L. & F. Funcken sont morts respectivement en 2015 et 2013, sans doute n'étaient-ils plus à même d'être interviewés pour cette compilation.
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Le Croissant et la Croix : Les croisades de..

On est ici dans le classicisme pur de la bd franco-belge réaliste tant au niveau du récit que du dessin. Récit historique sans surprise mais avec une maîtrise du dessin dans certaines cases, notamment dans les scènes d'assaut, à faire pâlir de jeunes dessinateurs moins classiques certes mais aussi moins talentueux.
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L'uniforme et les armes des soldats du XIXe..

Un premier volume sur les différents uniformes portés par les soldats lors du 19e siècle. Mais vu la richesse militaire de cette période, je pense qu'il y en aura d'autres, et même plus encore ...



Au dessin, même si je ne pense pas qu'on puisse mettre cet ouvrage dans la Bande Dessinée, Liliane et Fred Funcken qu'on ne présente plus quand il est question de dessiner un costume militaire.



Un très bel ouvrage pour celles et ceux que ces uniformes intéressent.
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Uniformes et armes : Guerre 1914-1918, tome 2

Très bel ouvrage, le second, sur les différents uniformes portés par les belligérants de la première guerre mondiale.



Au dessin, même si je ne pense pas qu'on puisse mettre cet ouvrage dans la Bande Dessinée, Liliane et Fred Funcken qu'on ne présente plus quand il est question de dessiner un costume militaire.



Un très bel ouvrage pour celles et ceux que ces uniformes intéressent.
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Uniformes et armes : Guerre 1914-1918, tome 1

Très bel ouvrage sur les différents uniformes portés par les belligérants de la première guerre mondiale. Un premier volume, suivit d'un second...



Au dessin, même si je ne pense pas qu'on puisse mettre cet ouvrage dans la Bande Dessinée, Liliane et Fred Funcken qu'on ne présente plus quand il est question de dessiner un costume militaire.



Un très bel ouvrage pour celles et ceux que ces uniformes intéressent.
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L'uniforme et les armes des soldats des Eta..

Très bel ouvrage, le 2e, sur les différents costumes utilisés dans l'Histoire des conflits américains.



Au dessin, même si je ne pense pas qu'on puisse mettre cet ouvrage dans la Bande Dessinée, Liliane et Fred Funcken qu'on ne présente plus quand il est question de dessiner un costume militaire.



Un très bel ouvrage pour celles et ceux que ces uniformes intéressent.
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L'uniforme et les armes des soldats des Eta..

Très bel ouvrage sur les différents costumes utilisés dans l'Histoire des conflits américains.



Au dessin, même si je ne pense pas qu'on puisse mettre cet ouvrage dans la Bande Dessinée, Liliane et Fred Funcken qu'on ne présente plus quand il est question de dessiner un costume militaire.



Un très bel ouvrage pour celles et ceux que ces uniformes intéressent.
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Harald le Viking - Intégrale 01

J'ai déjà tout dit ici :

https://www.babelio.com/livres/Funcken-Integrale-Harald-le-Viking-tome-0-Integrale-Ha/665170/critiques/1620127



Là je commente plus que je ne critique : cette intégrale n'en est pas vraiment une puisqu'elle ne regroupe que les deux premières aventure du héros aux cheveux rouges, et même pas dans leur version complète en plus ! Donc à éviter : si on veut (re)découvrir cette série, il vaut privilégier la dernière édition chez le Lombard...
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Harald le Viking - Intégrale

Au milieu des années 1950 les lecteurs et lectrices du Journal de Tintin avaient réclamé une série sur les Vikings, et l'éditeur Raymond Leblanc la leur a offerte en confiant le projet à Liliane et Fred Funcken : le succès est immense et immédiat temps du côté du lectorat du côté de la critique, sans doute parce qu'il s'agit de la première série du magazine qui ressemble à autre chose qu'à du Hergé... En effet cela ressemble beaucoup plus aux comics vintage de King Features Syndicate qu'à "Tintin" et "Blake et Mortimer" : on retrouve les sensations de "Jungle Jim", "The Phantom", "Mandrake the Magician", pour se retrouver quelque part entre le "Flash Gordon" d'Alex Raymond et le "Prince Valiant" d'Hal Forster ! Mieux on a sous les yeux un pulp d'aventure de qualité qui privilégié la diversité à la répétitivité, donc beaucoup plus proche d'un roman feuilleton dixneuvièmiste que d'un d'un comic strip trépidant certes mais épuisant à la longue en mettant en scène un twist, un danger mortel, une résolution et/ou un cliffhanger à chaque page... On aurait pu et on aurait dû avoir une série culte comme "Alix", "Vasco" et tant d'autres : oui mais non, la série s'est espacée, puis étiolée avant de disparaître corps et âme ! Les auteurs plus pompiers de service que bankables avaient déclaré avoir fait le tour du sujet, mais il faut plutôt miser sur une politique éditoriale courtermiste de plus en plus pesante car déjà que les épisodes perdaient en qualité et en intérêt en passant de 60 à 30 pages, qu'est-ce que cela aurait été avec des épisodes de 20 ou 10 pages voir moins ??? Les éditeurs veulent des épisodes bouche-trou qu'on peut caser n'importe où et non des feuilleton à suivre qui leur demanderait de travailler un peu la politique et la continuité de leurs productions (et aujourd'hui à la télévision on a des producteurs qui veulent des machins qu'on peut bazarder n'importe quand, et non des feuilletons dont il faut respecter l'ordre de parution car c'est trop compliqué pour eux). Et il faudrait aussi parler de la simplification de la narration et de l'édulcoration des thématiques dans un série déjà joliment naïve vue qu'elle respecte les codes des films hollywoodiens de l'Âge d'Or, dont on reconnaît les acteurs sous les traits de tel ou tel personnages...





L'Île de la brume :

https://www.babelio.com/livres/Funcken-Harald-le-viking-tome-1--Lile-de-la-brume/401659/critiques/1610400



La Lueur verte :

https://www.babelio.com/livres/Funcken-La-lueur-verte-Harald-le-viking/637289/critiques/1611754



L'Escadre rouge :

https://www.babelio.com/livres/Funcken-Harald-le-viking-lescadre-rouge/807013/critiques/1612090



L'Escale de la peur :

https://www.babelio.com/livres/Funcken-Harald-le-viking-Lescale-de-la-peur-/807017/critiques/1612908



"Le Fils de Thorolf" est une aventure d'Harald le Viking en 6 pages scénarisée par Jacques Acar et dessinée par les époux Funcken parue en Belgique en juillet 1966 et en France en septembre 1966. Un usurpateur se fait passer pour Bard le neveu disparu d'un chef viking, et en tant que son héritier retrouvé met la région en coupe réglée jsuqu' retour d'Harald ami d'enfance du disparu qui démasque vite la supercherie. Mais le crevard demande le jugement des dieux, qui prend la forme d'une course de navire auquel de laquelle il compte bien tricher pour gagner et de se débarrasser des empêcheurs de tourner en rond !



"Pour un peu de cuivre" est une aventure d'Harald le Viking en 7 pages scénarisée et dessinée par les époux Funcken parue en septembre 1967. La Team Harald fait escale dans une colonie minière et sont accusé de son attaque par les autorités locales. La Team Harald parvient à s'enfuir, avant de revenir libérer leurs accusateurs capturés par les véritables responsables de l'attaque.



"L’Étonnant exploit des vikings" est un récit pédagogique écrit et dessiné par les époux Funcken et paru en Belgique en mai 1958 et en France en juin 1958. Il raconte la découverte de l'Amérique par Leif l'heureux fils d'Erik le Rouge, en prenant à témoin la Pierre de Kensington (un artefact dont aujourd'hui on ne peut établir ni l'authenticité ni la fausseté)





Les éditions Le Lombard ont réalisé un travail de qualité avec cette véritable intégrale qui regroupe tout que les époux Funcken ont réalisé sur le personnage, avec un beau livre-objet débutant par un dossier d'un peu moins de 20 pages écrit par le connaisseur Jacques Pessis.
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Harald le viking, tome 4 : L'escale de la p..

"L'Escale de la peur", 4e aventure d'Harald le Viking, a été publié en Belgique entre août et septembre 1962, et en France entre septembre et décembre 1962.

Harald est secrètement missionné par Elge le roi de Norvège son suzerain et souverain pour amener un trésor de roi à Wilfried le roi des Bataves. Celui-ci suscite bien des convoitises et après avoir échappé à un cachalot et des naufrageurs, Harald et Ragnard partent en chassent des voleurs dirigés par le dénommé Erik le Borgne qui leur ont dérobé l'objet de leur mission, avant d'être confronté à leur fourbe commanditaire...

Après quelques péripéties maritimes, l'essentiel du récit est donc une course-poursuite où l'astuce des héros et la ruse des vilains sont mises à rude épreuve. C'est simple mais efficace, c'est linéaire mais bien fichu car une fois de plus j'ai retrouvé tout le charme vintage des aventures hollywoodiennes de l'Âge d'Or et des comics pulpiens de King Features Syndicate, mieux j'ai retrouvé tous les codes du cape et épée et de la Sword & Sorcery que j'aime tant : Ave Res Adventura ! Malheureusement c'est encore un récit en 30 pages et non 60 pages donc cela manque de transitions et d'explications (pourquoi Elge recherche-t-il l'alliance de Wilfried ? qui est le grand méchant et que voulait-il ?), et on sent bien que l'éditeur veut faire rentrer scénaristiquement et graphiquement la série dans le moule de l'École de Bruxelles, alors que le succès de la série venait du fait qu'elle sortait des sentiers battus par les auteurs de l'École de Bruxelles ! du coup on perd peu ou prou la magie et le souffle épique des deux premières aventures d'Harald le Viking, et techniquement j'ai même eu l'impression que ce récit du début des années 1960 allait contre le cours du temps en faisant presque plus anciens que ceux de la fin des années 1930...
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Harald le viking, tome 3 : L'escadre rouge

"L'Escadre rouge", 3e aventure d'Harald le Viking, a été publié en Belgique entre novembre 1961 et février 1962, et en France entre février et avril 1962.

La tempête fait rage sur les côtes du royaume de Halmar (le Danemark peut-être ?), et l'escadre rouge envoyé par le roi Elge de Norvège est là pour prendre d'assaut une cité portuaire... Sauf que le très compétent Harald est constamment là pour sauver la mise à son supérieur hiérarchique, le très incompétent Rolf qui ne lui en ait aucunement reconnaissant, bien au contraire il fait tout pour provoquer sa perte (un archétype de crevard comme les néoconservateurs et les ultralibéraux d'aujourd'hui les aiment tant donc MDM). Le vassal est honneur, loyauté et générosité, et fait tout pour la paix, le suzerain est ambition, cupidité et félonie, et fait tout pour la guerre... L'affrontement entre les deux hommes est inévitable !

4 années se sont écoulées depuis la dernière aventure d'Harald le Viking, et on sent fortement et négativement les changements de ligne éditoriale... Le récit passe de 60 à 30 pages, et on a une 1ère partie où dans une unité de lieu, de temps, et d'action on multiplie les rebondissement pulpiens et hollywoodiens, et une 2e partie truffée d'ellipses et de raccourcis où on passe d'une situation à une autre sans aucune transition (si on était resté sur 60 pages cela aurait été beaucoup mieux, mais les éditeurs voulaient imposer pour des raisons que la raison ignore le format 30 pages). La série avait la charmante naïveté vintage des œuvres d'antan, mais ici le manichéisme met la suspension d'incrédulité à rude épreuve : comment le roi Elge peut-il dégrader Harald le champion parmi les champions qui a fait ses preuves dans les épisodes précédents pour promouvoir les équivalents du Teigneux et du Nabot de la saga "Il était une fois" qui en plus veulent clairement devenir calife à la place du calife ? Et sur la forme on garde le pire et on vire le meilleur : on garde le narrateur omniscient qui ne sert à rien, on garde la colorisation aléatoire des phylactères qui ne sert à rien, on rajeunit inutilement le héros, on rajoute inutilement des caricatures cartoonesques pour amener des péripéties de pacotille, on adopte la lettrine typique et obligatoire de l’École de Bruxelles qui ne colle pas du tout à l'ambiance swashbuckling viking, on castre le découpage en multipliant les gros plans et on diminuant les arrières plans, et en multipliant les petites cases au détriment des grandes cases on perd le dynamisme et le souffle épique des épisodes précédents... Dernier reproche : non, le feu ne brûle pas la pierre !!! (la ville est incendiée OK, mais les murailles en pierre sont rasées jusqu'aux fondations...)
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Harald le viking, tome 2 : La lueur verte

Au milieu des années 1950 les lecteurs et lectrices du Journal de Tintin avaient réclamé une série sur les Vikings, et l'éditeur Raymond Leblanc la leur a offerte en confiant le projet à Liliane et Fred Funcken : le succès est immense et immédiat temps du côté du lectorat du côté de la critique, sans doute parce qu'il s'agit de la première série du magazine qui ressemble à autre chose qu'à du Hergé... En effet cela ressemble beaucoup plus aux comics vintage de King Features Syndicate qu'à "Tintin" et "Blake et Mortimer" : on retrouve les sensations de "Jungle Jim", "The Phantom", "Mandrake the Magician", pour se retrouver quelque part entre le "Flash Gordon" d'Alex Raymond et le "Prince Valiant" d'Hal Forster ! Mieux on a sous les yeux un pulp d'aventure de qualité qui privilégié la diversité à la répétitivité, donc beaucoup plus proche d'un roman feuilleton dixneuvièmiste que d'un d'un comic strip trépidant certes mais épuisant à la longue en mettant en scène un twist, un danger mortel, une résolution et/ou un cliffhanger à chaque page... On aurait pu et on aurait dû avoir une série culte comme "Alix", "Vasco" et tant d'autres : oui mais non, j'en parlerai pour l'intégrale !



"La Lueur verte", 2e aventure d'Harald le Viking, a été publié en Belgique entre juillet et 1957 et mai 1958, et en France entre septembre 1957 et juin 1958. Nous sommes dans la suite directe de "L'Île de brume", et nous y retrouvons Harald, le brave Ragnard et le bon Tuskarora qui reçoivent honneurs et richesses de la part de la suzerain et et souverain Elge de Norvège. On confie en fief au héros aux cheveux rouges le terres conquises par Sigurd en Écosse ainsi qu'un anneau orné d'une pierre rare qui lui aurait appartenu. Mais il est immédiatement victime d'une tentative d'assassinat de la part d'un terroriste scot qui dénonce son complice qui a tenté de le faire définitivement taire avant de prendre la poudre d'escampette : le Conseiller Ogir !



Les auteurs nous offrent 60 pages de cape et épée assez pour ne pas dire très enlevées : c'est truffé de traques, de cavales et de courses poursuites, sur fond de tensions entre colons scandinaves et autochtones scots qui s'accusent mutuellement d'avoir envoyé une créature monstrueuse semer la ruine et la désolation dans leur communauté alors que tous sont victimes des déprédations du gouverneur Haquin Hardrade et d'une société secrète fanatisée par un maître anonyme. Et il y a aussi le mystère de la grotte à la lueur verte qui sembler faire disparaître ses visiteurs, y compris les compagnons d'Harald, le secret du trésor de Sigurd, ainsi que des passages secrets en veux-tu en voilà... Pour ne rien gâcher la Team Harald s'agrandit du dernier des Glernochy en quête de vengeance : encore un personnage secondaire très cool et très fun ! Mais c'est quand même beaucoup voire beaucoup trop : tout cela aurait pu être développé et être approfondi (aurait dû ?), néanmoins à aucun moment je n'ai repéré ces incohérences qui mettent la suspension d'incrédulité à rude épreuve ! Autres point négatifs la coloration aléatoire des caractères qui s'avère aussi pénible que dans les premiers des "Tours de Bois-Maury" d'Hermann (sans parler de cet horripilant narrateur omniscient, mais j'en ai déjà pas mal parlé dans la critique du tome précédent), et le fait qu'en raison de la perte des films originaux en noir et blanc l'éditeur n'a pu que rééditer des scans des pages parues dans l'hebdomadaire retravaillés par ordinateur : on sent malheureusement la différence de qualité visuelle..
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Harald le viking, tome 1 : L'île de la brume

Au milieu des années 1950 les lecteurs et lectrices du Journal de Tintin avaient réclamé une série sur les Vikings, et l'éditeur Raymond Leblanc la leur a offerte en confiant le projet à Liliane et Fred Funcken : le succès est immense et immédiat temps du côté du lectorat du côté de la critique, sans doute parce qu'il s'agit de la première série du magazine qui ressemble à autre chose qu'à du Hergé... En effet cela ressemble beaucoup plus aux comics vintage de King Features Syndicate qu'à "Tintin" et "Blake et Mortimer" : on retrouve les sensations de "Jungle Jim", "The Phantom", "Mandrake the Magician", pour se retrouver quelque part entre le "Flash Gordon" d'Alex Raymond et le "Prince Valiant" d'Hal Forster ! Mieux on a sous les yeux un pulp d'aventure de qualité qui privilégié la diversité à la répétitivité, donc beaucoup plus proche d'un roman feuilleton dixneuvièmiste que d'un d'un comic strip trépidant certes mais épuisant à la longue en mettant en scène un twist, un danger mortel, une résolution et/ou un cliffhanger à chaque page... On aurait pu et on aurait dû avoir une série culte comme "Alix", "Vasco" et tant d'autres : oui mais non, j'en parlerai pour l'intégrale !



"L'Île de la brume", 1ère aventure d'Harald le Viking, a été publié en Belgique entre juillet et 1956 et janvier 1957, et en France entre août 1956 et févier 1957. Nous y découvrons le meilleur champion du roi Elge de Norvège, mis en difficulté par son frère Thorer amoureux de la nièce de Vigda, roi suédois ennemi de son suzerain et souverain, et par le champion Snorri rival jaloux de son efficacité et de sa notoriété. Victime d'un complot, il est arrêté par son propre équipage et passe au jugement devant le Grand Ting et la peine de mort est commuée en bannissement grâce à sa victoire au jugement d'Odin. C'est ainsi qu'il part vers l'Amérique avec ses hommes repentis et repentants...

Aventures maritimes, aventures terrestres, aventures spéléologiques, fondation d'une colonie, gestion économique, guerre contre les Amérindiens Mohawks, alliance avec les Amérindiens Iroquois, retour au pays où l'union entre Visages Pâles et Peau Rouge l'emporte sur les forces obscures de la crevardise grâce au retour du frère prodigue : pendant 60 pages c'est rythmé et c'est varié ! Mais à un moment j'ai failli me fâcher : après un Gambit de Dieu, trope issu de la culture colonialiste, on oppose Blancs civilisés, pacifistes, courageux, industrieux et modestes à des colorés barbares, bellicistes, lâches, paresseux et orgueilleux... Oui mais non, car ensuite on développe l'amitié entre Harald le héros viking et Tuskarora son frère de sang iroquois : entre les succès de la saga Winnetou en livres et le succès de la saga Winnetou en films, et alors que la saga Winnetou en BD faisait un carton en Europe de l'Est, les auteurs se sont rappelés au bon souvenir du « bon sauvage »... Ouf, l'honneur est sauf ! ^^



Harald aux cheveux rouges est un action man classique pour ne pas dire archétypal de la culture populaire de la la 1ère moitié du XXe siècle, donc droit et honnête, courageux et musculeux, intelligent mais pas cérébral, rusé mais pas fourbe (il est amusant de voir la ressemblance avec Kirk Douglas, alors que celui-ci allait incarner quelques années plus tard Einar dans le film "Les Vikings" de Richard Fleisher ^^). Les dessins réalistes et le découpage dynamique sont donc plus proches des blockbusters américains de l'époque que de l'École de Bruxelles (le style Hergé) ou de l'École de Marcinelle (le style Franquin), le tout dans une ambiance très hollywoodienne qui ne peut qu'enchanter un enfant de la Dernière Séance comme moi... Les époux Funcken avait la côte auprès des pédagogues pour le sérieux de leur production, d'ailleurs ils sont aussi connu pour les albums sur les costumes historiques (ils complétaient l'immense documentation prêtée par Hergé par des heures et des heures de recherche en bibliothèque), mais on n'échappe pas toutefois au gimmick du casque à cornes ! Alors certes, il reste cet horripilant narrateur omniscient qui décrit et commente peu ou prou ce qui nous est montré (et ce parfois de manière totalement superfétatoire, genre mentionner le temps qui s'écoule entre chaque case !) : c'est très pénible, surtout avec ses phylactères qui changent de couleurs comme de chemises, et ce même si j'ai bien senti qu'on essayait de limiter la casse à ce niveau-là. Les kikous railleront rétrospectivement donc anachroniquement des auteurs passéistes enfermés dans un monde de narration à chier, les vrais connaisseurs qui auront lu les interviews des auteurs concernés savent qu'il s'agit d'un cahier des charges imposé par des éditeurs venu du monde de la littérature et très mal à l'aise avec les médias de masse (et longtemps persuadés que pour faire une bande il suffisait de reprendre les méthodes du cinéma muet, alors que les auteurs avaient compris que pour faire une bd il suffisait de rependre les méthodes du cinéma parlant, car oh oui les plupart des bds feraient de bons films ^^)
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Le Croissant et la Croix : Les croisades de..

Longtemps, l'Histoire, en bande-dessinée, n'a eu qu'un nom et deux prénoms : Funcken, Liliane et Fred.

Mais que serait le genre sans un récit écrit de main de maître ?

Et, là, c'est Yves Duval qui s'y colle ...

Cet album, paru en 1985, est extrait de la collection "histoires de l'Histoire" des éditions, ô combien mythiques, du Lombard.

Il s'ouvre sur un arbre généalogique :

Au printemps 1096, le jeune Foulques de Saint-Preux fait une mauvaise chute de cheval.

En échange de sa guérison, son père fait voeu de mettre ses armes au service de Dieu et de répondre à l'appel lancé par le pape Urbain II afin de délivrer le saint-sépulcre.

Mais à peine son père parti, le jeune homme, encore fragile, se joint à la croisade des gueux emmenées par le chevalier bourguignon Gauthier-sans-Avoir ...

A travers l'histoire d'une famille imaginaire au nom prédestiné, les Saint-Preux, Yves Duval fait le récit des croisades, de la première jusqu'aux deux dernières, les sept et huitième.

Ce récit, rapide et captivant, est mis en valeur, rehaussé par le trait des crayons de Liliane et Fred Funcken.

Le tracé est caractéristique, à la fois réaliste et épique.

Il est bien connu des amateurs du journal de Tintin dont il a orné les plus belles années.

Quel ancien lecteur n'a pas vibré aux aventures du Chevalier Blanc, du Capitan, d'Harald le viking, de Jack Burton, de doc Silver et du lieutenant Burton.

Mais surtout Liliane et Fred Funcken ont écrit et illustré, ont même été l'âme, pourrait-on presque ajouter, des fameuses histoires complètes en quatre pages qui, balayant plusieurs millénaires, ont fait plus, dans le journal des jeunes de 7 à 77 ans, pour l'apprentissage de l'Histoire que toute l'Éducation Nationale réunie !

Ceci étant dit sans vouloir, bien sûr, froisser ce noble et grand ministère qui s'échine à extirper notre société du marasme dans laquelle la cupidité de certains et l'ignorance de leurs victimes veulent la plonger ...

Mais revenons à nos moutons !

Cet album est fait d'une bande-dessinée exigeante, intelligente et soignée.

Et même si elle ne manque pas d'être imprégnée quelque peu de naïveté, et d'un certain manichéisme, elle reste encore aujourd'hui un classique du genre que l'on retrouve avec toujours autant de plaisir ...



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Chevalier blanc : Le serment de l'archer

le chevalier blanc redresseur des torts et

sauver des opprimés, créé

il y a plus de quarante ans

pour le journal tintin,,a

longtemps incarne l, idéal

chevaleresque comme

Ivanhoé ou Bayard.

une bonne bande dessinée

pour toute la famille.

il y a du Zorro et des trois

mousquetaires, a découvrir pour les plus

jeunes et pour les autres

a redécouvrir , et pourquoi pas a retrouver leurs

souvenirs de lecture.👍

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Doc Silver : La Fièvre des sables

Près de la frontière mexicaine, en Arizona, se dresse la sihouette de fort Tucson, le sinistre pénitencier où quelques uns des plus grands noms de l'histoire criminelle finissent leur lamentable carrière.

De fort Tucson, on ne s'évade pas !

Le docteur Gary Silver y retrouve le professeur Label.

L'enjeu de leur rencontre est de taille :

le professeur a réussi à isoler le virus de la fameuse et mortelle fièvre des sables contre laquelle jusque-là la science était restée impuissante.

Les deux scientifiques vont s'atteler à préparer un vaccin ...

"La fièvre des sables" est la deuxième aventure de Doc Silver.

Elle a d'abord été publiée, en 1967, dans les pages du journal de Tintin avant de devenir, en 1968, un album du Lombard dans la la collection de "la Jeune Europe".

Le scénario est signé Yves Duval.

Les dessins sont réalisés par Liliane et Fred Funcken ...

Petersen s'est évadé.

A côté de lui, les autres détenus sont des anges.

Mais il ne se doute pas, qu'après s'être battu avec Silver dans le laboratoire, il transporte désormais la mort avec lui !

Doc Silver va se lancer à sa poursuite ...

De facture très classique, ce western est une véritable réussite.

Le récit est prenant, intelligent et crédible.

Le dessin, marqué par le style du talentueux couple Funcken, est comme toujours très soigné.

"La fièvre des sables" est certainement, des cinq albums de la série, celui que je préfère.

Il est une des fleurons de la collection du Lombard.

Et, ne semblant pas avoir vieilli, c'est toujours avec autant de plaisir, qu'il se redécouvre aujourd'hui ...

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Le Chevalier Blanc, tome 11 : L'héritier de l..

cette histoire mêle avec savoir faire aventures,suspense et émotion.
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Les aventures de Jack Diamond : Ombres sur ..

Une bande d'hommes masqués s'attaque aux troupeaux de buffles et Jack Diamond est chargé d'éclaircir l'affaire...

Depuis huit mois, le Wyoming est le théâtre d'agressions répétées contre des convois de bétail. La méthode employée atteste que tous ces forfaits sont l'oeuvre d'une seule et même bande !

En compagnie de Bill Oakie et de Mark, Jack Diamond se rend à la résidence d'été du gouverneur où il vient d'être convoqué.

Une heure plus tard, il galope vers Savageton.

Il devra s'y faire passer pour Jack Pelzer, un repris de justice recherché pour vol à main armée et dès son arrivée, le shériff l'arrêtera et le coffrera dans la même cellule que Jim Laramie, l'homme à la balafre.

Il lui restera ensuite à s'évader en compagnie de Laramie et à s'introduire dans la bande des voleurs de bétail....

Fred et Liliane Funcken ont écrit et dessiné quelques autres westerns dont les superbes séries "Doc Silver" et "le lieutenant Burton".

Toujours dans un style réaliste mais jamais dénué d'humour, s'inspirant de divers périodes de l'Histoire, ils ont réalisé aussi plusieurs autres séries prestigieuses de bande-dessinée - "Le Capitan", "Harald le viking", "le chevalier blanc" -, réalisant même quelques récits des "belles histoires de l'Oncle Paul" pour le journal Spirou.

"Ombres sur la piste" est le troisième album des aventures de Jack Diamond.

C'est un bon western, classique et soigné
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