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Critiques de Lincoln Child (1619)
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Tempête blanche

Preston et Child, c'est un peu ma madeleine de Proust à moi en matière de thriller.

Et comme j'adore les madeleines, j'y reviens assez régulièrement.



Encore un récit parfaitement calibré.

Comme chacun le sait, enfin devrait le savoir, Corrie Swanson est la petite protégée de Pendergast, héros récurrent de cette franchise enthousiasmante.

La gamine, un brin étourdie, ne manquera pas de se mettre dans de beaux draps et ce malgré le caractère huppé de Roaring Fork où elle séjourne, station chicos du Colorado.

Dans Colorado, justement, y a radeau. Pas de hasard. Souquez ferme moussaillonne, la liberté et la survie sont à ce prix.



Habile mélange de légende locale, d'entre-soi friqué à la charité plutôt bien ordonnée et de criminel pyromane ne comptant pas ses heures de chauffe, Tempête Blanche se veut tout sauf linéaire, jouant ainsi sur moult tableaux sans jamais se départir de son but premier, dépayser et divertir en foutant un tant soit peu les jetons, ce qu'il réussit parfaitement.

De l'audace à revendre et c'est avec une hardiesse des plus agréablement surprenantes que nos deux compères, heureux géniteurs d'Aloysius Pendergast, sorte de Sherlock Holmes des temps modernes, ne manqueront pas de saluer comme il se doit le maître, Conan Doyle, en l'intégrant idéalement au contexte cauchemardesque omniprésent.



Palpitante et documentée, cette Tempête Blanche pourrait bien vous occasionner des nuits tout aussi immaculées.
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R pour Revanche

Seulement 70 pages sur 380 sont consacrées à la revanche de Gideon Crew contre celui qui avait fait assassiner son père vingt ans plus tôt alors que Gideon n'avait que douze ans. Dommage, car cette partie, qui donne son titre au livre, est tout à fait réussie, contenant tous les bons ingrédients du suspense et de l'action. Peut-être que l'allonger l'aurait vidée de sa substance, il me semble que des développements supplémentaires auraient été les bienvenus, quitte à les intégrer à la suite. Plus facile à dire qu'à écrire, en tout cas ce roman mérite le détour ne serait-ce que pour cette brève première partie.



La suite est riche en action, en suspense, en événements, ce qui correspond au savoir-faire des deux auteurs. J'ai quand même trouvé que les choses et leurs conséquences s'imbriquaient trop facilement pour le héros dont la mission est souvent facilitée au bon moment par des interventions extérieures qui l'aident, voire le sauvent.



Gideon est à la recherche d'un objet mystérieux caché par un chinois en fuite de son pays, objet qui détruirait toute l'importance des énergies fossiles. Il n'est pas le seul dans cette démarche qui ne va cesser de se compliquer jusqu'au dénouement plutôt bien amené.



Mais les personnages restent pour la plupart assez fades, hormis Gideon qui prend marques de sa future dimension développée dans les tomes à venir. Qu'il soit aidé, un peu, beaucoup, passionnément, il reste l'homme à abattre pour ses adversaires et ses interlocuteurs, y compris le fameux Pélican, sont bien dans l'ombre par rapport à lui. Je n'ai pas trouvé de personnage dominant, capable de produire un charisme comparable à celui du héros qui n'est pas encore à son apogée dans ce premier opus de la série.



Cela est donc vite lu et peut donc constituer une détente pour une soirée, sans en attendre plus.
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Face à face

Sur le papier , le projet était prometteur, alléchant... Pensez donc : réunir 22 auteurs de Policiers/thrillers, leur proposer d'écrire en duo, une nouvelle , en y incorporant au moins un, de leurs personnages récurrents. Chacun devant composer avec l'univers de l'autre. Parfois les personnages n'habitant pas la même ville, il a fallu ruser, imaginer un prétexte qui tienne la route...

Sur les 22 auteurs réunis, J'en connaissais 11. (Et vraiment sur le bout des doigts : 3 ). Aussi quand j'ai vu l' association Ian Rankin/Peter James, je buvais du petit lait...

Mais j'ai été déçue, le format "nouvelle" a fait que je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, je l'ai trouvée pâle par rapport à ce que ces deux auteurs sont capables de faire habituellement, chacun de leur côté...

D'ailleurs , je me suis copieusement ennuyée pour beaucoup.

Seuls Dennis Lehane /Michael Connely , puis Raymond Khoury et Linwood Barclay ont su m'alpaguer. Et leur façon de faire était identique : une petite phrase un peu décalée, balancée l'air de rien au début, un milieu avec du suspens, et en chute finale, une réplique qui claque et qui fait sourire, destinée à boucler l'histoire...

Oui, vraiment, ces quatre là ont "fait le job", comme on dit...

Reste que les droits de ce livre seront reversés à l' ITW (association des auteurs de thrillers) , qui , ainsi, pourra promouvoir de jeunes talents. Alors merci aux "vieux" talents de s'être prêtés à cet exercice pour que de jeunes écrivains puissent un jour devenir de vieux talents ...
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Cauchemar génétique

Très belle rencontre et perspective de nombreuses heures de plaisir à venir , et tout ça grâce au pique-nique Babelio et aux échanges qu’il implique. Nous avons en effet et entre autre parlé de Preston et Child.



J’ai adoré le thème de l’intrigue, suffisamment pointu pour permettre de ne pas faire repérer d’incongruité, suffisamment actuel pour rendre le frisson plus intense et parfaitement construit pour créer, surtout dans la deuxième partie, un suspens torride.



La thématique principale tourne autour de manipulations génétiques, dans un laboratoire privé, isolé dans le désert de Jornada, où l’on travaille sur un virus grippal, histoire de le désactiver pour l’insérer à terme dans les cellules germinales du génome humain (un vaccin définitif et transmis ainsi de génération en génération). Seulement voilà , malgré les procédures habituelles, ce virus semble se renforcer avec les manipulations et les chimpanzés qui en font les frais, meurent par explosion de leur crâne sous la pression créée par un oedème cérébral brutal et majeur! (pas trop possible mais bon….) Et bien entendu, le truc est extrêmement contagieux (une pandémie est si vite arrivée).

Au grand dam de Guy Carson, sûr de sa méthodologie . Et au lieu de se poser des questions sur son embauche pour remplacer un chercheur devenu fou, il persiste et signe : « y a quelque chose qui cloche là-dedans , j’y retourne immédiatement ! »



Derrière tout ça, bien sûr , des enjeux financiers et des tractations secrètes se trament.. Ça devient vite complexe et délétère et on en redemande.

La deuxième partie débute quand tout est en place, et c’est alors un morceau de bravoure dans le domaine du suspens . J’ai dû lutter pour ne pas entrouvrir les dernières pages afin de savoir ce qu étaient devenus les malheureux personnages en proie à l’imagination fertile des auteurs.

C’est aussi dans cette partie que se déroule une rencontre extraordinaire en réalité virtuelle, qui vous perd dans ses profondeurs.



Recherche scientifique, éthique, enjeux économiques, tout est abordé, avec rigueur et sérieux.

On a même le droit à une petite histoire romantique (encore que le lieu et les circonstances soient très particulières).







L’essayer , c’est l’adopter, c’est parti pour un CDI avec Preston et Child!


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Relic (Superstition)

Je suis ravie d'avoir enfin pris le temps d'ouvrir ce livre et découvert la plume de ce duo d'auteurs.

Relic est le premier livre où nous rencontrons l'agent du FBI Pendergast.

Des recherches archéologiques, le musée le plus grand du monde, une exposition inédite mais maudite, des assassinats plus que sanglants ? Je dis oui, j'achète !

Ayant grandie dans un musée, quel bonheur pour moi de me perdre dans les couloirs et sous-sols du Muséum d'Histoire naturelle de New-York.

Le livre prend place au milieu des années 1990 ce qui est très rafraîchissant. Pas de téléphone portable, uniquement des radios qui fonctionnent quand elles sont décidées.

Une nouvelle exposition, pièce maîtresse de la campagne de communication du musée, doit ouvrir ses portes dans les prochains jours. Mais des meurtres sauvages, d'enfants comme d'adultes ont lieu dans les murs.

D'un côté, les enquêteurs, la police de New-York, le FBI avec un agent venu de Louisiane, certains scientifiques et chercheurs du musée,tous plein de bonne volonté pour mettre fin à ces massacres.

De l'autre côté, la direction du musée, les décisionnaires, les gros sous qui n'ont que faire de quelques morts semés sur le chemin de la gloire.

L'opposition constante des grands patrons mènera le musée dans ses plus sombres confins.

Mais que chasse-t-on ? Un homme, un animal, un monstre ?

Un début un peu difficile, beaucoup de personnages à situer. Mais une fois lancé, ce livre est un rouleur compresseur avec son intrigue palpitante et son suspense haletant.

Je ne verrai plus les musées comme avant et je lirai avec plaisir la suite des aventures de l'agent Pendergast.



Connaissez-vous ces auteurs ? Leurs livres ?
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Fièvre mutante

De découvrir que Pendergast fut marié.

A une femme qui devait être ascendant scoumoune dans le trigone de la guigne puisqu'elle se fit salement dévorer par un lion lors d'un safari africain.

Pendergast en revint, des souvenirs plein la tête, mais étonnamment chafouin pour un gars autorisé à faire ses valoches en pleine pandémie.

Le temps a passé.

Les blessures presque cicatrisé.

La voie de la guérison déjà bien entamée.

Oui...mais non.

Car découvrir, plus d'une décennie après les faits, que votre dulcinée fut finalement assassinée aurait tendance à titiller le côté sombre de l'ami Pendergast.



Je kiffe la franchise Pendergast.

Attaquer une nouvelle trilogie est toujours un moment particulier que l'on anticipe comme un triple shoot d'endorphines.

Ça sentait l'open bar à plein nez.

Pourtant, Fièvre mutante ne me l'aura pas donné.

Rarement dépassé le 38.1



Je déteste enfiler des perles.

C'est ici le sentiment que j'ai eu puisque l'enquête se sera bornée à un jeu de piste sans fin, jeu de piste systématiquement alimenté par le dernier protagoniste rencontré.

Si l'interaction entre Pendergast, D'Agosta et Hayward fonctionne parfaitement, le récit, tirant parfois en longueur, aura oscillé entre impatience d'une jeunesse que je ne suis plus et moments d'anthologie.

Spéciale dédicace à la scène des marais que j'aurais ardemment souhaité voir faire des petiots.



Mais cela reste un très honnête moment de lecture car les deux duettistes que sont Preston et Child semblent avoir banni de leur vocabulaire le mot médiocrité et en cela, je les en remercie.

M'en vais me taper une p'tite vengeance à froid histoire d'infirmer un premier ressenti légèrement déceptif.
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Le Cabinet du Dr Leng

Et je découvre enfin Pendergast qui faisait office d'Arlésienne. J'ai apprécié le personnage bien qu'il soit en retrait dans cet opus.

N'ayant pas lue la première partie, pour l'instant, je vais essayer de ne rien dévoiler.

Il y est question d'une machine à remonter le temps qui permet de voyager dans un univers parallèle et de passer de 1880 à nos jours.

Si Coldmoon enquête sur un double meurtre.

D'Agosta mis dans la confidence par Pendergast va lui apporter son soutien.

Quant à Constance, elle se livre à une course contre la montre pour réunir sa famille et si possible éliminer l'horrible Docteur Leng.

L'histoire est passionnante malgré quelques longueurs. le point fort est l'atmosphère New-Yorkaise du dix-neuvième siècle.

Les derniers rebondissements et l'arrivée de Pendergast et son accolyte donne du rythme à un final haletant avec l'arrivée d'un personnage récurrent.

Bien évidemment j'ai hâte de lire la suite et peut-être serais-je plus volubile.

En tout cas cette rencontre est une réussite !

Merci aux Editions L'Archipel

#lecabinetdudrlengPendergast #NetGalleyFrance

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Labyrinthe fatal

Ah ce cher inspecteur Pendergast !



Il s'agit là de la quatorzième aventure de l'agent du FBI le plus classe que je connaisse. Je n'ai jamais pu résister à sa blondeur presque blanche et à son accoutrement gothique et au fil du temps j'ai dévoré les treize tomes précédents ! Entre Pendergast et moi, c'est une histoire qui remonte …



Evidemment, il est atteint du même syndrome que Martine (qui apprécie souvent de se balader à la ferme, à la mer, au zoo, à apprendre à nager ou encore à prendre le train) pour captiver ses lecteurs. En effet, après Pendergast à New- York (Relic), Pendergast chez les bouseux (Les Croassements de la Nuit), Pendergast fait le tour du monde (Croisière Maudite) ou encore Pendergast fait du ski (Tempête Blanche), voilà notre ami dans une bien fâcheuse posture !



Je me moque surtout de moi ici en fait car malgré la redondance, je goûte toujours avec le même plaisir à ces aventures. le personnage de Pendergast est tellement fort que le retrouver est un plaisir à chaque fois même si j'ai pris un sacré retard dans le rythme des éditions françaises ! Mélange d'Indiana Jones gothique et de James Bond, ce personnage est un incontournable de ma bibliothèque ! Cet épisode nous offre un nouveau pan de l'arbre généalogique haut en couleurs de mon héros fétiche…



Le fait de lire la série dans l'ordre permet d'autant plus d'apprécier le devenir des personnages secondaires que l'on croise d'un livre à l'autre. Preston & Child aiment à créer de nombreux mystères d'un livre à l'autre sans parfois les dévoiler, rendant le lecteur complétement accro.



Preston & Child connaissent la recette et nous la serve encore une fois avec brio. Un petit régal d'aventure, d'humour pince sans rire et de retournements de situations et une fin sur les chapeaux de roue…



A découvrir si vous ne connaissez pas !


Lien : https://labibliothequedejuju..
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Nuit sans fin

17 ème opus des enquêtes d'Aloysius Pendergast … mais une première pour moi !

Le duo Preston & Child sait y faire, c'est évident tant l'intrigue coule avec fluidité, sans temps mort, avec de multiples fausses pistes de qualité.

Là où ce polar se distingue des autres, c'est par la présence de son enquêteur vedette : l'agent spécial du FBI, ledit Aloysius Pendergats. Très spécial en effet, quasi anachronique entre Sherlock Holmes et Rouletabille. Charismatique, cérébral, érudit, faisant montre d'une culture du discernement par déduction et fulgurance. Excentrique à l'anglaise par dessus cela puisqu'il circule dans une Rolls conduite par son mystérieux acolyte Proctor.

Cette personnalité atypique fonctionne parfaitement avec son ami D'Agosta, archétype du lieutenant du NYPD, homme d'action pragmatique très terre-à-terre. J'ai tellement apprécié Aloysius que j'ai regretté de le voir survoler la première partie de l'enquête, comme si elle ne l'intéressait pas … alors que tout de même, des cadavres de riches New-Yorkais sont retrouvés décapités après une mise à mort et une traque des proies à chaque fois fort spectaculaires !

Mais ouf, on le retrouve pleinement dans le final haletant en mode course-poursuite, au prise avec un serial-killer à l'intelligence aiguisée et à la personnalité complexe, un adversaire à sa hauteur. J'avoue m'être faite bien balader quant à la révélation de son identité.

Un autre petit plus du roman est son décor new-yorkais, comme un huis-clos dans une ambiance pré-apocalyptique sur fonds de lutte des classes, une façon de dénoncer les inégalités qui se creusent dans Big Apple. Autant de crimes horribles en si peu de temps mettent la ville en effervescence. Et si ces riches et pourris tués exterminés sonnés le glas de notre société non moins corrompue ? Comme un signal. Comme Si New-Yok devenait la Florence de 1498, le personnage du néo Savonarole , prêchant pour la purification par le feu expiatoire de tous les objets qui nous aliènent dans notre société moderne, est réussi mais aurait pu être plus exploré et exploité pour encore plus de saveur.

Bref, un polar de facture conventionnelle, très efficace, difficile à lâcher avec un enquêteur qui sort du lot.



Livre offert par la maison d'éditions Archipel suspense
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Tombes oubliées

Clive Benton, historien de son état, s’est introduit par effraction dans la « Maison Donner » qui doit être démolie, à la recherché d’un carnet relatant une expédition qui s’est mal terminée en 1847, car l’un des protagonistes, Wolfinger, avait emporté un trésor constitué de pièces d’or dont la valeur actuelle serait évaluée à 20 millions de dollars.



Benton arrive à mettre la main sur le carnet qui appartenait à Tamzene Donner, partie avec son époux George et leurs cinq filles. Sur ce carnet elle avait noté tous les renseignements qu’elle avait pu récolter sur le Campement perdu, entre autres…



Les pionniers étaient, à peu près, au nombre de quatre-vingt-dix, et parmi eux des enfants. Cette expédition a été tragique car bloqués dans le blizzard après s’être séparé en trois groupes, le troisième groupe s’est perdu. On dénombre de nombreux morts, ceux qui ne sont pas morts de faim ou de froid en ont été réduits au cannibalisme et sont devenus fous. Le trésor quant à lui a disparu. A-t-il vraiment existé ou est-ce un mythe ?



Deux campements ont été retrouvés et fouillés par les archéologues mais le troisième, celui qui nous occupe dans cette histoire était resté un mystère et surnommé « le Campement perdu »



Après avoir réussi à mettre la main sur le carnet, Clive Benton entre en contact avec Nora Kelly qui travaille pour l’Institut archéologique de Santa Fé sous la direction de Jill Fugit, qui n’intéresse surtout à la gestion économique de l’institut (économies et fouilles, cela ne va pas forcément bien ensemble !)



En même temps, un homme chargé de déterrer un corps clandestinement se fait assassiner, un autre à Paris et une série de meurtres (ou disparitions bizarres) frappe mystérieusement une famille dont un ancêtre a participé à la fameuse expédition. C’est une jeune policière, Corrie Swanson, fraichement émoulue du FBI se voit confier l’enquête dans une équipe sexiste…



Sous la direction de Nora, les fouilles commencent, des corps de personnes ayant participé à la fameuse expédition, sont mis à jour. Mais, si tout se passe bien dans les fouilles, des évènements bizarres se produisent, sous fond de légendes, de fantômes, telle la légende sur une petite fille morte à l’époque et dont on a coupé la jambe pour la manger ce qui donne lieu à moultes récits la montrant en train de circuler dans la forêt en boitant… Les esprits sont là ?



J’ai planté le décor et bien sûr, on va voir débarquer notre jeune flic, car il se passe des choses étranges, un des participants a fait une chute dans un ravin alors qu’il avait quitté le camp, pour donner une sépulture décente, notamment à la petite fille … Alors qui est honnête, qui trahit, dans cette expédition ? quels sont les intérêts de chacun alors que le trésor commence à hanter les esprits, susciter des convoitises ?



J’ai bien aimé ce roman, m’immerger dans la forêt dans la difficulté de vivre dans la Sierra Nevada, se déplaçant à cheval, se levant tôt pour fouiller le sol à la recherche d’ossements. Je me suis prise pour Indiana Jones, je le reconnais et j’ai participé activement aux fouilles comme à l’enquête… Archéologue est un métier qui m’aurait bien plu aussi, alors chaque fois qu’on parle de tombes anciennes, ou de manuscrits, ou de préhistoire j’enfile ma panoplie et je me glisse dans l’équipement d’Indiana Jones ou Bones, ou autrefois dans celui de lord Carnarvon sur le site de Toutankhamon etc. etc.



Bref, j’ai adoré! cette lecture a été jouissive pour plein de raisons. Le mélange recherche archéologique et enquête policière est équilibré, des rebondissements nous guettent, tout en surfant sur l’histoire de la Sierra Nevada et des pionniers qui n’hésitaient pas à se lancer dans l’aventure, conquête de l’Ouest, ruée vers l’or et il faut bien reconnaître que Nora et Corrie ont des personnalités bien affirmées et sont attachantes. Tout comme Maggie, la cuisinière en chef de l’équipe qui mitonne ses petits plats en racontant les légendes.



La manière dont Cora prend soin des os qu’elle trouve, notamment la boîte crânienne, la nettoyant avec délicatesse et respect est touchante. Et il faut reconnaître que les scènes évoquant le cannibalisme ne soulèvent ni nausée ni terreur.



La couverture du livre a attiré mon regard immédiatement, et il m’est alors devenu impossible de passer mon chemin!



C’est la première fois que je lis un roman de Preston & Child, et il s’agit d’une nouvelle série, dans laquelle des protagonistes ont déjà participé aux séries précédentes, mais ne pas avoir lu les romans en question n’est pas gênant, les auteurs fournissant les détails importants. Par contre, j’ai une furieuse envie de lire d’autres romans de ces deux auteurs. Ma PAL en gémit d’avance et menace de se mettre en grève….



Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l’Archipel qui m’ont permis de découvrir ce roman passionnant que j’ai lu avec avidité, goulûment accompagnée de mon mug de thé ou de mes galettes végétariennes (clin d’œil au cannibalisme) et de m’immerger dans l’univers de ces deux auteurs que j’ai hâte de retrouver, et vu le contexte anxiogène actuel, couvre-feu confinement et autres joyeusetés, je vais faire des provisions pour soutenir un siège, notamment la trilogie des aventures de l’inspecteur Pendergast pour commencer… Et sur ce bon appétit !



#TombesOubliées #NetGalleyFrance
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Le Dard du scorpion

Un corps momifié a été découvert dans une ville fantôme du Nouveau-Mexique, et il s’agit de déterminer son identité, à quand remonte la mort et si le décès est de cause naturelle ou criminelle. Chose surprenante, on a découvert près de lui une croix en or sertie de pierres précieuses.



Corrie Swanson, agent du FBI, affectée à Albuquerque, un peu sur la touche depuis sa dernière enquête, est chargée par son supérieur, l’agent Morwood, de résoudre ce qu’on pourrait appeler un Cold Case (je préfère les mots français mais il faut reconnaître que c’est beaucoup plus joli et mystérieux en anglais, mais nos amis Canadiens vont sûrement trouver un terme adapté).



Le corps a été découvert par un délinquant, Pick Rivers, qui était occupé à déterrer des restes humains lorsqu’il a été surpris par le shérif Homère Watts, et appréhendé après un échange de coup de feu. Rivers reste muet comme une carpe pendant l’interrogatoire. Agissait-il de son propre chef ou travaillait-il pour quelqu’un ?



Corrie décide d’aller demander l’aide du professeur Nora Kelly, archéologue réputée, qui est en train de faire des fouilles sur un chantier important. Nora rechigne car son chantier va prendre du retard et aussi parce que l’Institut a été « remanié », l’ancienne directrice ayant commis des « infractions ». Et voilà notre duo de « Tombes oubliées » qui se reforme, sans enthousiasme au départ.



Il s’avère que la croix date du XVIIe siècle et qu’elle a une très grande valeur (déjà, elle est alléchante sur la couverture du livre !) et l’enquête commence. Les agents du FBI se comportent de façon machiste, avec Corrie, avec des réflexions sexistes sur son travail autant que son jeune âge et sa morphologie.



Les auteurs nous emmènent aussi sur les colons espagnols, la christianisation, la construction d’églises sur les sites sacrés des Indiens, les Pueblos, la fièvre de l’or et la légende du trésor enfoui quelque part dans cette région. Mais, il est difficile de mener une enquête lorsque l’on a l’armée sur le dos, avec un général trop poli pour être honnête…



J’ai adoré retrouvé ce tandem Corrie-Nora et découvrir le Nouveau-Mexique et son histoire, les zones d’accès difficile,malgré jeep et autre 4 x 4, les méfaits de la colonisation les massacres commis au nom de Dieu, et cette fièvre de l’or qui s’empare des Blancs, les poussant à faire n’importe quoi pour s’enrichir.



Le roman démarre lentement, on ne sait pas trop bien où l’on va car les auteurs tiennent à nous maintenir en haleine, et à nous faire réfléchir également, mais progressivement le rythme s’accélère et il m’est devenu impossible de le lâcher. Je lui dois une nuit peu reposante car je voulais absolument le terminer !



Une anecdote drôle au passage : l’origine du mot Scotch



« A l’époque de la mise au point de ce produit, seuls les bords étaient adhésifs. Un plaisantin a remarqué que cette radinerie était digne des Écossais, conformément à un stéréotype courant, et le nom Scotch est resté. »



Depuis quelques années, je m’intéresse de plus près à la littérature américaine que j’avais un peu snobée pour les mêmes raisons, alors je rattrape le temps perdu, d’où le puits sans fond qu’est devenue ma PAL.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions l’archipel qui ont accepté de me confier ce roman dont j’ai retrouvé les auteurs avec infiniment de plaisir. J’attends de pied ferme la prochaine enquête de ce duo et j’ai également envie de lire les autres livres du duo Preston-Child, et faire la connaissance de l’inspecteur Aloysius Pendergast..



#LEDARDDUSCORPION #NetGalleyFrance
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Le Dard du scorpion

Quelques indices avant que vous ne meniez l'enquête.

Avec le dard du scorpion, l'action se passe dans le désert des Pueblos, une ville fantôme et une base militaire américaine interdite au public.

Il s'agit d'un polar mené tambour battant par deux jeunes héroïnes . C'est la deuxième fois qu'elles résolvent un meurtre voir plusieurs. Toutes deux sont passionnées, courageuses et font preuve de caractère, Corrie travaille pour le FBI et Nora est archéologue . Vient le shérif Watts qui verra cette mission lui permettre de réaliser un rêve d'enfant.

Lorsque Watts arrête un suspect et découvre un squelette momifié, il est loin de se douter de la complexité de l'enquête.

Une affaire qui va révéler l'histoire d'un trésor perdu, mais aussi une affaire de trafic d'antiquité, avec un général de la base de White Sands suspect, quelques morts qui s'ajoutent et un duel.

Ma première lecture d'un Preston&Child mais pas la dernière. J'ai beaucoup aimé le contexte historique, les anecdotes et les personnages. Je pense que vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Merci aux éditions L'Archipel

#Le dard du scorpion#NetGalleyFrance

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La bête d'Alaska

Merci Babelio, merci Masse Critique, merci Ombres Noires !





Au vu du pitch (endroit isolé et inquiétant, combo scientifiques + journalistes + militaires, et mystérieuse créature ^^), je m'attendais à une Série B fantastico horrifique de 3e partie de soirée (d'ailleurs c'est pour cela que je l'avais sélectionné parmi les autres livres proposés par l'opération ^^). Donc je n'ai été ni surpris ni déçu du contenu car aucun cliché du genre ne nous est épargné : le beau gosse au lourd passé, la belle gosse demoiselle en détresse mais pas trop quand même, les scientifiques geeks qui veulent découvrir le pourquoi du comment, les bidasses persuadés que « si ça peut saigner on peut le tuer » (remember "Predator"), les pseudo baroudeurs ravis de vivre une grande aventure dont évidemment ils ne sortiront pas vivants, le vieux sage indigène qui sait et qui veut avertir les hommes civilisés de leur folie, l'intriguant blanc qui sait lui aussi mais qui ne dira rien à ses confrères WASP car il a d'autres objectifs en tête que la survie de ses compagnons… et l'arme secrète retrouvée juste à temps pour affronter la créature, ainsi que la grosse exploz finale ^^

Ah ça on est proche du nanar avec des explications scientifiques qui séparément sont déjà assez fumées, mais qui réunies mettent carrément la suspension d'incrédulité à rude épreuve : un refroidissement climatique instantané, un être vivant surgelé en état de vie suspendue, une glace de type inconnu qui fond en dessous de 0°C, l'Effet Callisto qui génère une créature échappant totalement aux lois de l'évolution… On se dit tout du long qu'une créature alien aurait été beaucoup plus simple, et effectivement à la fin on nous explique que SPOILER !



Après les reprises de "Relic" / "Superstition" sont de bonne guerre, mais force est de constater que la créature ressemble assez voire très fortement, parfois jusque dans les situations mises en scènes, avec celle du film "Outlander" sorti un an avant ce livre…



Le truc qui fait vraiment la différence avec le roman de gare, c'est le dézingage en bonnes et dues formes de la caste médiatique car les geeks (les têtes) et les bidasses (les jambes) doivent faire front commun contre les Ken / Barbie info issus de la Rupert Murdoch Academy persuadés que puisqu'ils déforment la réalité à longueur de temps ils n'y sont pas soumis ! Parmi les nombreuses victimes de la créature, nous retrouvons donc la diva narcissique, la secrétaire corvéable à merci, le réalisateur mégalomane, l'agent juridique qui se prend pour un ponte de la CIA, les assistants divers et variés ravis de se situer au-dessus du commun des mortels, mais aussi les caméramens snipers, les employés syndiqués qui rouspètent en permanence et les employés non syndiqués forcément exploités… Si l'auteur a dézingué avec la même férocité les grenouilles de bénitier yankee, je comprends mieux pourquoi les milieux christianistes lui en veulent autant ! ^^





L'écriture est dans le plus pur style des ateliers d'écritures américains. C'est efficace et sans fioriture, fluide car facile et rapide à lire, limite page turner avec un bon ratio dialogue / description / introspection, mais terriblement impersonnel pour ne pas dire interchangeable…

Le livre-objet est assez réussi, du coup l'illustration de couverture moyennasse et la grosse faute de typographie dans le titre font quand même mauvais genre (ben oui, quand le titre commence par un déterminant le mot suivant doit débuter par une majuscule : SVP soyez professionnels messieurs les professionnels ^^)
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Rivière maudite

Il me semble que Preston et Child ont quelque peu sombré dans la facilité et ont eu du mal à extraire leurs héros de cette rivière maudite.



En effet, sur environ 440 pages, seulement une centaine d'action et de suspense pour quasiment 300 de remplissage même si quelques bons moments émaillent l'histoire.



Elle démarre gentiment celle-ci avec un chercheur de coquillages qui va récolter un pied tranché dans sa chaussure. Pendergast vient donc "jeter un oeil" et il va quand même perdre un peu les pédales, à défaut du pied, mais il est passé à deux doigts , ou plutôt deux orteils, de l'amputation. Ses réparties sont toujours excellentes et son langage châtié fait fureur auprès des autres protagonistes.



L'inspecteur Coldmoon est vraiment très bon, fin limier, dévoué à Pendergast et très habile dans ses investigations.



En filigrane, un journaliste, Roger Smithback, fait plutôt bien son job, il est téméraire mais imaginatif pour se tirer de situations désespérées. Un acteur que j'ai trouvé plutôt sympathique.



Et puis la belle et mystérieuse Constance, qui doit flirter avec les 130 ans tout en en paraissant 25, enfin déniaisée, mais toujours affublée de tenues désuètes, comme son langage. Elle va, pour une fois, influer efficacement et courageusement sur le dénouement, vêtue d'un legging mouillé et boueux, de quoi faire prendre leur pied aux lecteurs cérébraux.



Une belle finale, classique chez ces deux auteurs, les méchants sont tués, les gentils sauvés, même si certains y laissent quelques plumes, voire même quelques pieds.



Donc, une bonne impression grâce aux péripéties finales, mais il fallait quand même ronger son pied avant l'apothéose classique de Preston et Child.
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Relic (Superstition)

Mon premier Preston&Child, ça se fête non ?



Je lorgnais sur les aventures de Pendergast depuis un moment, je suis donc ravi d'avoir fait la connaissance de cette ... chose, digne du Predator, rôdant dans les ombres du plus prestigieux musée du monde (ou l'un des plus prestigieux, je ne suis pas expert sur la question).



J'ai beaucoup apprécié l'histoire de cette expédition en Amazonie dont les membres ne sont jamais revenus, mais qui ont malgré tout réussi à ramener quelque chose à New York. Le récit qui en découle flirte entre Polar et Fantastique, qu'une touche scientifique parvient tout à fait à crédibiliser.



Nous entrons alors dans l'un de mes domaines de prédilection : rendre le surnaturel plausible. C'est ce que je préfère !



Toutefois, tout n'aura pas été un long fleuve tranquille : j'ai trouvé le récit parfois mou du genou. Les scientifiques sont certes sympathiques mais d'un ennui ... En revanche, la seconde moitié du roman est une vraie dynamite. On sent que la situation va totalement échapper aux personnages et on se languit déjà des conséquences. Il devient alors difficile de lâcher le livre même quand il se fait tard, ça m'a valu de rater mon réveil le lendemain. BRAVO !



La grande force du roman est Pendergast lui-même. Encore heureux ceci dit, vu tous les romans qui lui sont consacrés. Il se dégage du personnage quelque chose de détonant, le feu brûle en lui sous une carapace glacée. Toutes ses apparitions sont à mon sens une réussite, j'aurais seulement préféré le voir un peu plus, son intronisation a été un peu tardive à mon goût.



Les dernières pages laissent un sentiment étrange. Je ne m'attendais pas à ressentir de la pitié, et pourtant ...
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Le grenier des enfers

Seconde aventure-enquête d'Aloysius Pendergast et suite directe du premier. Bien que ne se déroulant pas en huis-clos nous retrouvons les mêmes personnages principaux qui vont se retrouver confronter à leurs cauchemars, une fois de plus !



Deux corps décapités sont retrouvés dans le Cloaca, ancien affluent de l'Hudson River dans Manhattan et transformé en cloaque ! L'un des corps est celui de la fille d'une grande famille New Yorkaise ; l'autre est déformé par des excroissances osseuses. Cette découverte amène les “héros” du premier livre à se retrouver pour déterminer qui, comment et pourquoi !



Central Park et particulièrement ses sous-sols transformés en ghetto pour les sans-abris, va être le cadre d'horreurs et d'angoisses pour le lecteur ! Claustrophobes s'abstenir sauf si vous avez apprécié l'ambiance de l'univers Metro de Dmitri Gloukhovski !



Laehb80 et moi nous sommes mutuellement motivées pour stresser en coeur 😁 ! C'est agréable quand une lecture commune mène aux mêmes réactions !



Preston et Child savent écrire des histoires tordues avec beaucoup d'événements en parallèle qui finissent en apothéose ! Pendergast est le personnage principal et récurent mais les satellites ne sont pas de moindre importance et je trouve que ça donne un équilibre à l'histoire.



A suivre !



Challenge MULTI-DEFIS 2021

Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge PAVES 2021
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Le piège de l'architecte

Cette lecture était prévue commune avec Laehb80 pour le mois de juillet. Entre voyage et soucis nous l’avons lu en décalé mais même sans avoir échangé nous sommes d’accord sur la qualité de ce thriller et avec cette impression de retrouver l’écriture que nous aimons !



Un île au trésor sur la côte du Maine, ancien repaire de pirates où Ned Lerouge aurait enfoui son butin 3 siècle plus tôt. Un architecte lui aurait créé un piège dans un puits afin qu’il soit le seul à pouvoir le récupérer.



Depuis le 18ème siècle nombreux ont été les chercheurs qui ont perdu leur fortune ou leur vie et la dernière mort recensé est celle du frère du propriétaire actuel pendant leur jeunesse.



Il se laisse convaincre d’entreprendre des recherches avec des moyens jamais mis en œuvre à ce jour par un directeur de société spécialisée avec l’espoir de retrouver le corps de son frère.



C’est une histoire relativement lente car il y a une grosse part de travaux, difficiles, sur le site mais aussi de recherches et de décryptages de documents ancien. Comme à chaque fois qu’Histoire et technologie apparaissent dans un livre du duo, on se rend compte que beaucoup de recherches préalables ont été réalisées afin de coller au mieux à la réalité !



Comme dans les livres de Pendergast, ce que l’on pourrait prendre pour du fantastique s’avère être quelque chose de réelle mais complexe ! J’aime beaucoup cette manière de manipuler les lecteurs qui ne savent plus où se trouve la solution !



Encore une bonne lecture.



Challenge 50 Objets 2022/2023

Challenge Mauvais Genre 2022

Challenge Pavés 2022
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Rivière maudite

Si on retrouve notre inspecteur aux manières atypiques avec le flegme qui le caractérise, le personnage de son acolyte, qui fait son apparition dans Offrande funèbre, Coldmoon s’épaissit et devient plus intéressant dans ses prises de position ainsi que son caractère.



Constance, que je découvre, n’est pas en reste et semble avoir une personnalité peu commune, mais pour cela, il va falloir que je lise les précédents opus.



La plume demeure agréable, précise et je dirais un brin plus visuelle dans cet opus, ce qui nous plonge plus facilement dans l’intrigue.



Même si j’ai été déstabilisée d’y trouver plus d’action digne des séries policières, j’ai apprécié cette parenthèse, où Constance est digne de Wonder Woman qui ne recule devant aucune difficulté… Les descriptions la mettant en scène, sont très visuelles et on imagine facilement cette attitude badasse que les auteurs ont voulu lui donner.



L’enquête n’est pas en reste, avec cette centaine de pieds qui vient s’échouer sur l’une des plus belles îles de Floride.



Je dois dire que j’ai apprécié la tournure qu’elle prenait et que je lui ai trouvé un réalisme et une actualité dérangeante et pourtant bien réelle. Il y a une résonance toute particulière avec l’actualité des Etats-Unis, sur le rapport aux migrants, notamment sur la considération que les politiques a pour eux, surtout si on a en tête ces images d’enfants enfermés dans ce qui ressemble à des cages… On retrouve, ces images chocs, avec des adultes, mais avec une « utilisation » de ces migrants à des fins, digne de la guerre froide, dont des personnages secondaires sont imprégnés, le tout facilement transposable dans la réalité… C’est peut-être tordu, mais d’un réalisme saisissant et cela fait froid dans le dos…



Dix-neuvième enquête mettant en scène Pendergast et je dois dire que celle-ci est d’un cran au-dessus de celles que j’ai pu lire, et cela, pour mon plus grand plaisir. J’aime les intrigues à la matriochka où les intrigues sont imbriquées les unes aux autres, allant de la plus flagrante à la plus complexe, qui demande plus de réflexion que la première. Les auteurs ne se contentent pas d’une intrigue simple, puisqu’elle est beaucoup plus ambitieuse qu’il n’y parait. Une fois résolu un élément, un autre pointe le bout de son nez et nous voilà reparti pour trouver le secret que cette maudite rivière a recraché…
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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R pour Revanche

Un thriller d'espionnage bourré d'action dans lequel on fait connaissance avec Gideon Crew qui, après avoir vengé la mort de son pere, est embrigadé par un énigmatique personnage afin de subtiliser a un savant chinois un document qui pourrait avoir son importance pour le devenir de notre monde.



Gideon, ex-cambrioleur, scientifique et futur espion (?) a été doté par les auteurs non seulement d'un passé trouble mais également d'un funeste avenir puisqu'il apprend, juste avant sa mission, qu'il est atteint d'un mal incurable. Ce lascar d'une bonne trentaine d'années dispose d'un sacré culot. Et pour ce comédien dans l'âme qui sait si aisément se glisser dans d'autres personnages quand la situation l'exige, aussi menteur que entourloupeur, on ressent pourtant immédiatement une grande sympathie.



Ce n'est pas tant l'histoire avec ses multiples rebondissements, amoncellement de cadavres et à l'intrigue somme toute assez classique qui m'a tenue en haleine, que les manigances et agissements de Gideon... La question "Mais qu'est-ce qu'il va encore pouvoir inventer pour avancer dans cette chasse casse-tête ?" me faisait rapidement tourner les pages.

Quelques grosses ficelles font qu'on n'y croit pas toujours, mais j'avais envie d'une bonne lecture divertissante et sur cette tirée-là, Gideon fut un excellent compagnon
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Le grenier des enfers

Ce tome est la suite directe de Relic, le premier tome faisant apparaître l'inspecteur Pendergast. J'avais bien aimé ce premier opus, mais moins pour cette suite. On retrouve à peu près la même chose et je me suis finalement vite lassée. Pendergast n'est pas beaucoup plus présent que dans Relic, les égouts ont remplacé les sous-sols du musée, donc on est toujours sous terre, et on traque toujours des trucs bizarres.

Trop d'égouts, pas assez de lumière, à un moment j'ai décroché au milieu de tous ces personnages que je n'ai pas réussi à me représenter correctement.

Ça reste un thriller correct qui trouve son public. C'est dynamique, ça bouge et la lecture n'a pas été non plus désagréable. Mais l'intrigue n'étant pas tellement à mon goût et surtout répétitive par rapport au tome précédent.

Je me laisserai probablement tenter par la suite, juste pour voir si j'accroche plus avec une autre histoire.
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