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Citations de Liv Fox (69)


" Il n'allait quand même pas se jeter dans le lac comme ça ! Et si quelqu'un le voyait ? Que faisait-il de l'étiquette ? Des règles de bonne conduite et du décorum ? Non, il devait avoir perdu l'esprit."
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« Un cauchemar ambulant, voilà comment Charles aurait pu qualifier sa vie depuis que Lady Heathfield et ses amis avaient investi Clarencroft. »
Page 49
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La vie avait continuellement été douce entre ces murs. Certes, cette dernière n’était pas aussi divertissante qu’au cœur de la capitale, la compagnie n’y était pas aussi distinguée, et la société bien moins élégante, mais Clarencroft avait toujours été un lieu calme, serein, paisible. Pour Charles, c’était son foyer, son chez-lui, un lieu qui le berçait de sa familiarité et de ses souvenirs.
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Elle s’était toujours sentie bien entre ces murs, entourée de si nombreux bons souvenirs. Il ne suffisait que d’un sourire de Charles pour que son bonheur soit complet.
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L’idée qu’il puisse se réjouir lui aussi de cette proposition de mariage lui faisait chaud au cœur, mais elle n’était pas dupe. Avec les années, il pouvait avoir oublié leurs jeux et l’avoir effacée de sa mémoire et de son cœur. Sa réputation à Londres était celle d’un homme respectable, d’un gentleman charmant mais qui n’était pas reconnu pour être un séducteur. Ce détail rassurait Lady Heathfield, mais les hommes avaient toujours la possibilité d’entretenir de nombreuses relations, chastes et moins chastes, sans que la société n’en eût vent.
Charles avait dû côtoyer beaucoup de femmes, de très belles femmes pendant toutes ces années dont le souvenir ne laisserait aucune chance à Selina en comparaison. En homme expérimenté, il devait avoir affiné son goût des femmes, et il y avait par conséquent de grandes chances qu’elle ne fasse pas le poids face à quelconque rivale.
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Depuis l’enfance, sa relation avec Charles avait toujours été jalonnée de rires. Elle l’adulait à l’époque et était certaine qu’elle continuerait à l’apprécier maintenant qu’ils étaient adultes. Leur entente avait toujours été teintée d’une chamaillerie amicale qu’ils avaient tous les deux adoré envenimer au gré de leurs frasques et le bonheur de revoir celui qui avait ravi son cœur voilà longtemps déjà envoûtait Selina.
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La simple idée de revoir Charles remplissait son ventre de milliers de papillons agités. Elle ne l’avait pas recroisé depuis des années maintenant, mais il restait à ses yeux le meilleur ami qu’elle ait jamais eu. Elle avait depuis fait la connaissance de nombreuses compagnes qui partageaient, outre sa condition de femme, une même appétence pour les bals et la danse, mais personne n’était jamais arrivé à remplacer Charles dans son statut de meilleur ami.
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S’il y avait, sur Terre, une seule femme qu’il n’épouserait jamais, c’était bien Selina Heathfield. Jamais une femme aussi mauvaise et vile ne porterait son titre, son nom et ses héritiers, jamais. C’était une promesse qu’il s’était faite des années plus tôt, et il comptait bien la tenir ! Si son oncle souhaitait tant que cela à faire d’elle une Whitley, il n’avait qu’à l’épouser lui-même.
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Le simple fait de penser à la demoiselle avait pour effet de l’agacer au plus haut point et de le faire grincer des dents.
Lady Selina Heathfield.
Secouant la tête, il ramassa la lettre sur son bureau avant de la lire à nouveau et de se laisser submerger par une nouvelle envolée colérique.

 
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Lady Selina Heathfield, la jeune femme choisie pour lui par son oncle… La demoiselle qui avait partagé ses jeux étant enfant et qu’il avait toujours abhorrée aussi puissamment qu’irrémédiablement… Il n’y avait qu’une Lady Selina Heathfield…
Rien n’aurait pu être pire, pensa Charles.
De toutes les femmes que son oncle aurait été en mesure de considérer pour lui, jamais aucun nom n’aurait pu déclencher en lui une si terrible vague de colère.
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Une jolie épouse à la fortune irréelle… Voilà qui semblait trop beau pour être vrai ! Mais quand on connaissait son oncle, toujours à tout questionner et à ne croire que ce qu’il voyait, pouvait-on vraiment douter ?
Tout de même, Charles avait des soupçons sur la véracité des éléments avancés. Une telle jeune femme, si elle existait réellement, devait avoir des dizaines voire des centaines de prétendants à ses pieds, tous plus prêts les uns que les autres à la combler d’attentions et de compliments.
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Les mariages arrangés n’étaient pas le premier exemple de félicité domestique qui lui venait à l’esprit, mais il devait bien le reconnaitre, ce type d’union convenait à son rang et à ses prétentions.
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Tout avait été si heureux quand sa mère vivait encore, si coloré et teinté d’une délicate odeur de rose fraichement coupée. Après le décès de la Comtesse, son père n’avait pas réussi à faire perdurer cette joie de vivre qui avait déserté les murs : c’était trop tard. Il avait bien essayé d’égayer le moral de Charles en l’emmenant à des réunions réservées aux hommes du monde, en lui faisant découvrir les paris hippiques et en lui partageant sa passion pour les chevaux, mais ce vide à la mort de sa mère n’avait jamais été comblé par quoi que ce soit, quels qu’aient pu être les hobbies qu’il avait tenté d’adopter.
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Malgré tout ce qu’on entendait sur l’amour, sur les frasques du Prince régent, sur les scandales de la société londonienne, sur le terrible sort du Comte de Broadshire, abandonné le cœur brisé la veille de son mariage par sa jeune fiancée disparue avec un homme moins fortuné, Charles se disait que, peut-être, il y avait dans les anciennes légendes romanesques un fond de vérité et de vrais sentiments qu’il pourrait peut-être lui aussi trouver en ce bas monde.  
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Il voulait quelqu’un de vrai, une jeune femme intelligente, riche ou non, mais qui pourrait tenir son domaine et s’occuper du personnel de maison. Une femme au caractère affirmé et qui ait une véritable personnalité, qui sorte du lot, qui attire son regard pour les bonnes raisons. Qu’elle soit belle serait un luxe, s’était-il dit, mais s’il devait rêver à l’épouse parfaite, cette dernière devrait posséder bien des qualités, trop peut-être pour un seul être.
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Une jeune femme qui disposerait d’un caractère doux, mais également affuté, quelqu’un avec qui discuter ne se révélerait pas une corvée pour le reste de ma vie…
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Elle était jolie, oui, c’était vrai, mais elle n’avait rien de particulier. Aucun charme, aucune grâce à part celle enseignée dans les écoles pour jeunes filles. Sa démarche avait de l’allure, mais tous ses gestes semblaient calculés, comme si elle craignait de faire un faux pas, de montrer ce qu’elle était vraiment sous ce masque de bienséance…
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Il n’avait pas mis longtemps à comprendre que le but des plus âgés de ses amis était bel et bien de le voir développer quelques sentiments à l’endroit de la demoiselle. Miss Brightons était jolie, belle peut-être même, ses remarquables boucles blondes coquettement arrangées sur son front et sa coiffure impeccable comme celle de tant d’autres jeunes femmes de la haute société. Elle était un bon parti, une fille de Lord, descendante d’une famille d’aristocrates fortunés… Oui, il ne faisait aucun doute que jeter son dévolu sur elle aurait été un choix intéressant.
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Des branches de houx et de gui suspendues aux lustres inviteraient bientôt les hommes à combler d'attention les femmes de leur choix et de délicieuses odeurs de fleur d'oranger côtoieraient d'ici peu celle de la cannelle.
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Comme j’ai aimé cette sensation. Savoir que, de toutes les filles qui existent, c’est moi qui captivais l’attention de l’homme le plus important au monde. Mais j’avais probablement tort. Après tout, il l’a dit lui-même, nous ne sommes pas de la même sorte. Il serait stupide de penser que j’aie pu marquer ses esprits simplement parce qu’il m’a embrassé. Il est le Roi, il doit embrasser des dizaines de jeunes femmes chaque nuit et faire l’amour à un plus grand nombre encore.
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