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Citations de Lolita Pille (340)


La propriété est à l'origine de l'inégalité parmi les hommes. Nous ne nous en plaignons pas.
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Celui-ci, je l avais nommé Bubble gum parce que tout y semblait creux, rose et gluant : decors, propos, sentiments, les personnages eux mêmes, moi compris, étaient creux, roses et gluants, au bord de l éclatement, et ce derrière quoi ils courraient, la sacro-sainte reconnaissance, la sacro-sainte célébrité, était devenue, a l époque où le non-film était supposé se dérouler, aussi creuse, rose, banale et brève qu une pauvre petite bulle de chewing-gum qui finissait inéluctablement par vous exploser a la gueule.
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Nous sommes rentrés pour démarrer cette promo et Mano s'y croyait à mort. Elle sy croyait à mort quand elle traversait Paris et qu'elle voyait sa gueule en 6 par 6 absolument partout, elle s'y croyait à mort pendant les interviews, elle virait ses attachés de presse, elle envoyait promener les types qui lui demandaient des autographes dans la rue, elle se sentait tellement unique, tellement privilégiée, elle avait l'impression d'être dans le secret de l'origine du monde, elle jubilait tout en faisant mine de se plaindre d'être trop exposée, son ego n'avait plus de limite.
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Ce que je peux sortie comme conneries, et en plus à Mirko, qui les retient contre moi, comme un bon flic californien.
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Chapitre 13 : « l’Humanité souffre. Et je souffre avec elle. » p156
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Je préfère mourir de ta main que vivre sans toi… Et franchement, ma poule, tu m’enlèves un grand poids.
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Alfredo ne sait plus pleurer. Parce que pleurer ça soulage, et qu'il ne veut pas être soulagé.
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vous ne pouvez faire que ça, attendre. Cesser d'attendre, ça voudrait dire que c'est fini.
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se coucher tard, tout ce monde, cette sensation de brûlure à la poitrine, les jambes cassées. J'ai du mal à respirer.
Je n'ai envie de rien, je ne sais pas quoi faire, je ne veux pas dormir, je ne veux pas rester éveillée. Je n'ai pas faim. Je ne veux pas être seule, je ne veux voir personne. J'ai l'impression d'être en sursis.
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Tu sais ma poule, dire des idioties dans ce monde où tout le monde réfléchit profondément, c’est le seul moyen de prouver que l’on a une pensée libre et indépendante.
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Tout ce temps, tous ces visages, tous ces cris de jouissance, ces étreintes sans âme au petit matin, quand la nuit n'est plus, le jour n'est pas encore, ton orgasme prend fin, et tes yeux se dessillent, ta chambre n'est qu'un bordel, Baudelaire est mort et, dans tes bras, il n'y a qu'une putain …
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Je crois que notre laideur n’était qu’un mot : le nom que les garçons donnaient à l’amour du latin ou des maths dans nos cœurs de filles. Je crois qu’ils l’ont créée. Il leur a suffi de la nommer pour qu’elle soit. Oui, comme un sortilège. Notre tort a été de les écouter.
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Elle était de ces êtres qui emprisonnent un mal que l’alcool libère. Régina avait une de ces grandes natures qui éclosent où elles veulent, indifférentes aux hiérarchies de la société. À quinze ans, elle avait résolu de vivre selon ses propres lois. C’est elle qui m’a trouvée.
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La science prétend que les êtres humains issus de la reproduction sexuée sont uniques, des individus. Cette allégation vacille dans des résidences comme la mienne – surtout dans le parking, où mon père planquait ses motos anglaises.
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Je n’aurais pas poussé jusque-là la duplicité envers père et mère, même pas pour aller en boîte, traîner dehors, sentir la rue, même pas pour rejoindre les gars les plus désirables ou les filles les plus fascinantes. J’aurais peut-être dû le faire, laisser à mon père et ma mère un pantin plus travaillé, plus ressemblant, sous la couette d’enfant de ma chambre encore d’enfant.
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Quand la discorde est dans ton foyer, la rue te paraît pleine d’amour.
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Jamais d’insultes, ni de coups. Rien qu’une discorde sourde, quotidienne, irrémédiable. L’évier était toujours au milieu. Le conflit avait pour centre le point d’eau, comme au Sahel.
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L’injustice, pour beaucoup d’entre nous, autant qu’être battues, c’est d’être incomprises.Mon père m’avait donné un vrai coup de poing et j’en ai retiré la connaissance vibrante, dans les os, intérieure, de ce geste épique. J’ai cru que mon nez avait éclaté. J’avais mordu des enfants et réciproquement quand j’étais très petite, je me battais, la violence ne m’était pas étrangère.
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À vingt-sept ans, je me cloître et m’impose toutes les ascèses. J’expie la violence des autres. Je m’ôte du monde, confiant au temps et à l’oubli le soin de laver mon nom. Je ne veux plus qu’écrire. Pendant sept ans, j’écris, me bunkerise, me lacère… et je deviens poète. La servante humble et dangereuse : l’interprète aux aguets du murmure des dieux. J’ai écrit, j’ai créé, j’ai combattu, j’ai risqué.
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Ce n’est pas qu’on vivait mal, on
habitait Paris, on écumait les bars. On ramassait les miettes, les miettes nous
suffisaient. On était le clair-obscur, pas complètement in, pas complètement
out, pas assez out pour que ça ne nous gâche pas la vie. On était Tantale, on
crevait de soif dans un bain d’eau fraîche.
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