Loreleï Karol

Opération 'troc' dans la forêt de Charles P. !

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En scène, deux de mes idoles des contes traditionnels : le Chaperon rouge et le loup, croqués par la talentueuse Claude K. Dubois, et une histoire d'échange scolaire (remember, les correspondants anglais en classe de 4e ♥)... Bref, ça s'annonçait bien. Mon panier sous le bras, j'en sautillais à travers la médiathèque en me léchant les babines sous cape (rouge).

Le début est réjouissant. Une école de Chaperons et une de mini-loups organisent un échange : chaque élève va séjourner durant cinq jours dans la famille de son correspondant. On suit les aventures du loupiot Maxime et de la fillette Lison grâce aux lettres qu'ils envoient chaque jour à leurs parents respectifs.

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L'idée est géniale, d'autant que les auteurs se réfèrent à d'autres contes.

Les aventures sont plutôt amusantes, surtout du côté de Lison, en visite chez les loups (dentiste, coiffeur...).

Mais cela devient long, répétitif, donc lassant.

Les albums reprenant/détournant des contes suivent généralement le schéma de ceux-ci : une histoire en trois temps.

Mais cet ouvrage est un roman, peut-être fallait-il un texte plus long ?

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Quoi qu'il en soit, les dessins sont délicieux (Lison, p. 28 :-D), et les thèmes de la différence et de la cohabitation sont abordés intelligemment : tolérer, accueillir, s'adapter, respecter, etc. l'autre - celui qui nous effraie, ou celui qu'on juge inférieur.

Les manèges font partie du quotidien et de l’imaginaire des enfants, c’est un lieu de rêve et un lieu de désir pour eux, et pourtant je les ai rarement vu utilisés comme ressort scénaristique, ce qui est fort dommage. Heureusement le jeune duo Loreleï Karol et Jérémy Pailler viennent corriger cela.



En dehors du thème, c’est la présence de Jérémy Pailler aux dessins qui m’a vraiment donné envie de découvrir cette belle aventure, car j’ai en tête ses albums des années précédentes qui avaient été de véritables enchantements : La fougère et le bambou en tête mais également Le pays du grand ciel. Je suis donc ravie qu’il vienne poser ses pinceaux sur les mots émouvants de Loreleï Karol.



Dans une ambiance très rétro et un brin mélancolique, celle-ci propose de nous conter le périple d’animaux d’un vieux manège en bois qui souhaitent voir la mer et connaître la liberté. Une histoire somme toute banale dans les récits pour la jeunesse mais où le caractère des personnages donne une teinte nouvelle à ce voyage.



J’ai ainsi été autant charmée par les textes qui se veulent simples mais savent être poétiques que par les dessins qui l’accompagnent qui ont une superbe palette de couleur rappelant l’univers du cirque et des forains avec ses rouges profonds, ses blancs un peu cassé et ce vert anglais. Il se dégage une douceur empreinte de mélancolie de cette histoire à cause de ces personnages d’un autre temps et de leur apparence figée dans le temps malgré les aléas du temps qui passe sur eux. Cela a un charme certain.



L’histoire est en plein terriblement touchante et rappelle donc bien des histoires de bandes d’amis qui se lancent sur les routes pour un voyage plein de surprises, d’inattendu et de promesses. Elle enchante autant qu’elle fait frémir. Elle se partage entre moments de jeux et de camaraderies et moments plus dramatiques et durs où les héros ont de vraies épreuves à surmonter pour atteindre leur rêve, un rêve qui n’est pas le bout du chemin, loin de là. Et les tableaux de Jérémy Pailler sont une nouvelle fois superbe, rendant hommage aussi bien au côté « jouets pour enfants » des héros mais également aux paysages et saisons traversés. Il y a du Carlo Collodi là-dedans !



Histoire aussi belle que dure, aussi entraînante que mélancolique, qui parlera aux grands comme aux petits et qui comble un vide éditorial : la mise en scène des manèges comme objet littéraire et pas seulement décor. C’est émouvant, poétique et terriblement beau sous le trait très rétro de Jérémy Pailler qui sait mettre en image les mots touchants de Loreleï Karol avec ce périple mêlant rêve et amitié.
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Coup de cœur



J’ai tellement ri avec ce petit roman épistolaire ! C’est aussi adorable qu’hilarant.



Les écoles Charles Perrault et La Fontaine ont décidé de mettre en place un échange scolaire afin que leurs élèves apprennent à mieux se connaître et se respecter.

En conséquence, Maxime part une semaine chez les Chaperon pendant que Lison sera hébergée chez les Loup.

Le séjour risque de ne pas être de tout repos, pour les uns comme pour les autres…



Tout est une réussite dans ce roman !

Déjà, proposer un roman épistolaire aux nouveaux lecteurs, je trouve ça extra.

Le récit en devient très dynamique, alternant les journées de Lison Chaperon et Maxime Loup.



Et bien évidemment mélanger des êtres que tout oppose ça donne des situations cocasses.



C’est drôle à chaque page, c’est bourré de références aux contes traditionnels et les illustrations sont absolument à croquer !

Les pages ont défilé à une vitesse folle tant on a envie de savoir comment va se passer la journée suivante pour nos deux petits écoliers.



Chacun des protagonistes a fait preuve d’une belle ouverture d’esprit et, qui sait, peut-être retrouverons-nous ces deux-là dans de nouvelles aventures ?



Si vous cherchez un petit roman à découvrir dès 7 ans (seul et avant en lecture par l’adulte car théâtralisée la lecture n’en est que plus délicieuse) qui vous fera mourir de rire, n’hésitez pas.

L’échange scolaire de L. karol illustré par Claude K. Dubois est un régal !
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Dans ce roman évoquant la crise économique, le chômage et la pauvreté, il y a un ton humoristique et beaucoup de bonne humeur qui encouragent à rester positifs malgré les circonstances. Le petit groupe que Jeanne et ses ami·es constituent est très complice et déborde de bonne humeur. Surtout, il y a une solidarité entre eux qui fait que lorsque l'une va mal, les autres réagissent aussitôt.



J'ai trouvé dommage que l'autrice mette autant de temps à exposer la situation précaire de la jeune Lou-Ann qui est pourtant une évidence ("Le salon était vide [de meubles]", "On n'a plus rien, papa et maman sont au RSA"). Ce qui est intéressant, c'est l'idée qui va germer dans l'esprit des adolescents pour venir en aide à leur copine sans lui faire la charité ("Trop honte de demander"). Le roman bouscule par ailleurs des idées reçues sur les chômeurs, parfois injustement perçus comme "des fainéants et des profiteurs".



L'esprit d'initiative de Jeanne & cie les embarquent dans un projet d'économie solidaire (un échange de vêtements, puis d'objets divers) auquel vont adhérer leurs professeurs (pour une fois qu'ils ont un bon rôle!). L'entraide va vite devenir virale car "Lou-Ann n'est pas la seule dont les parents ont de gros soucis d'argent": dans cette région désertée par les entreprises (qui préfèrent délocaliser en Pologne où la main d'œuvre est moins chère...), c'est toute une population qui est durement touchée par la pauvreté.



L'histoire pourrait sembler idéalement optimiste. En réalité, la solution trouvée est tout à fait réalisable avec un peu d'organisation et de disponibilité. Le roman délivre un joli message, donnant envie de lutter contre la fatalité. Malgré tout il m'a semblé un peu ennuyeux et les nombreuses citations littéraires lancées par le jeune Manoa peuvent rebuter les lecteurs.
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Ce roman jeunesse aborde un sujet sensible : la paupérisation des familles dans les régions où le travail vient à manquer. Derrière les volets clos, on ignore les drames qui se jouent. La fierté des adultes les empêchent d’avouer qu’ils sont démunis et de demander pour eux les aides qu’ils donnaient généreusement aux autres il y a encore quelques mois. Et ce sont les enfants qui pâtissent, vivant dans l’inquiétude, les tensions et la peur du lendemain.

Mais dans cette ville du Nord, quatre amis vont affronter la réalité en face et proposer de l’aide sans que personne ne se sente redevable ou ne perde la face.



Un roman à l’écriture simple mais percutante, un rythme soutenu et dynamique pour parler d’un sujet hélas d’actualité. Pas de pathos, rien de larmoyant, le ton est plutôt humoristique entre les ados et donne envie de lire. De plus, c’est un récit mobilisateur.



Un bon roman à proposer dès 11 ans.

L'histoire de ce roman est enthousiasmante puisqu'elle montre des 6e qui montent un projet solidaire pour aider leurs amis, puis les autres collégiens.

Et ces petits collégiens ont de l'idée et de la motivation, et la chance d'être épaulés par des adultes bienveillants (ce n'est pas un récit dont les adultes sont absents, ce qui change...).

Le cadre de départ n'est pas des plus réjouissants : une usine qui ferme dans une région pas dynamique pour un sou ( "la diagonale du vide"). Mais le récit est rythmé, bien écrit. A lire !

Un roman court, facile à lire avec une écriture simple et un rythme soutenu qui se lit d'une traite ! Les chapitres sont courts, ponctués de citations littéraires et d'humour; les personnages sont plein de vie.

L'histoire de déroule dans la "diagonale du vide", une région où le chômage sévit et où de nombreuses familles vivent dans la pauvreté, où les collégiens de 11 ans savent ce que signifie RSA, compter chaque euro dépensé...et où il n'y a pas vraiment d'activités, de loisirs pour se distraire.

Alors quand une camarade tombe malade parce qu'elle n'a plus de blouson, qu'elle se blesse en sport parce que ses chaussures sont trop petites, ses amis ont une belle et généreuse idée : organiser du troc au collège !

Un roman sur l'amitié, la solidarité qui redonne espoir face à la misère.

Voilà ce que j'appelle un excellent petit roman ! Un format agréable, une lecture d'une heure, de l'humour à revendre et une histoire qui vous fait passer des larmes aux rires... Tout est savamment dosé, l'écriture est sensible, délicate et pudique au regard du sujet proposé. C'est rythmé, truffé de références littéraires bien trouvées, sans misérabilisme et ça vous donne envie de soulever des montagnes... Il paraît que le bonheur ne se trouve pas en lingot, mais en petite monnaie et ce roman montre à quel point les petites initiatives peuvent être salvatrices et redonner le sourire aux plus démunis. Ce petit roman social est criant de vérité, bien amené, renouvelle le genre proposé aux ados et surtout, surtout, met en valeur les actions astucieuses que des collégiens emphatiques et bienveillants peuvent mettre en place. Vraiment un roman très réussi à lire et à offrir sans aucune hésitation... Bravo !
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Incontournable Août 2021





Lison est une chaperonne rouge qui va échanger sa famille avec celle de Maxime le louveteau. Durant quelques jours, ils vivront le quotidien d'une autre communauté, avec leurs moeurs, leur régime alimentaire, leurs codes sociaux et , bien sur, leurs activités, dans la famille de l'autre.





Ce petit album, devenu roman débutant grâce à la collection Passerelle des éditions Mijade, est, à l'instar de ses frères de collection, un vrai régal. C'est également l'un des trop rares romans de ce niveau sous forme épistolaire, c'est à dire un livre où des lettres constituent le récit. Un choix très intéressant puisque nous sommes donc directement dans leur regard et leur psyché. Ils partagent avec nous leur perceptions et leurs constats, c'est très immersif. Et ô combien touchant.





Fait cocasse, leurs écoles portent des noms de sommités en matière de contes et fables: L'école Charles Perrault et l'école Lafontaine.





Vous trouverez en outre des images au dessin sketchy, aux coloris pâles, très en phase avec le récit, signé Claude K.Dubois, qui a un talent certain pour les dessins doux.





Véritable ode au partage culturel, "L'échange scolaire" illustre avec humour et douceur l'importance de porter son regard au-delà du terrain connu, pour s'ouvrir aux autres et, qui sait, faire de belles rencontres?





Pour un lectorat à partir de la troisième année primaire (7-8 ans) environ.

Avec Adieu Carrousel, Loreleï Karol au scénario et Jérémy Pailler aux illustrations nous racontent le périple de trois amis épris de liberté et d’aventure.



L’histoire de Blanche la jument, Hathi l’éléphant et Hélix l’escargot est attendrissante et originale. La thématique du manège n’est pas souvent exploitée et c’est bien dommage, Loreleï Karol a bien eu raison de l’utiliser et de nous entrainer dans son sillage.



Nos trois héros de bois larguent donc les amarres et s’en vont parcourir villes et campagnes pour réaliser leur rêve : voir l’écume de l’océan.



Le voyage est difficile car lorsque l’on a tourné toute sa vie, marcher droit se révèle pour le moins compliqué. Et leur chemin sera semé d’embuches, mais ils trouveront aussi des alliés sur leurs routes car les animaux, même si ils sont d’espèces différentes et de chair et d’os, vont aider leurs comparses de bois.

Le récit est ni trop long, ni trop court, il charrie une bonne dose de nostalgie avec le manège et ses animaux rétros. L’autrice ajoute même une petite touche de surnaturel lorsque la jument, l’éléphant et l’escargot prennent vie pour explorer le monde.



Les illustrations très réussies de Jérémy Pailler nous plongent avec brio dans cet univers rétro, enfantin et poétique voulu par l’autrice. Son choix de couleurs douces et lumineuses, ses paysages emplis de verdure ou de neige, puis l’océan, sont la cerise sur le gâteau de cet album merveilleux.



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L'aventure onirique des animaux du carrousel qui un matin décident de s'échapper pour aller voir la mer. Un voyage à travers les forêts et les villages pour atteindre un but, la liberté.

Un album plein de fantasy pour faire rêver les enfants avec de sublimes illustrations, dont certaines qui mériteraient d'être encadrées.

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Romain Lapin et Edgar Renard deviennent amis après que Romain ait emménagé dans le coin. Aussitôt pris par les jeux qu'ils partagent ils n'écoutent que d'une oreille les avertissements de leurs parents respectifs. ces derniers ne souhaitent pas que Romain et Edgar soient amis, c'est impensable!!

Pourtant la différence ne leurs pose pas de problème à eux, pourtant un muret est construit puis devient un mur jusqu'à la séparation. Les deux familles déménagent pour être sûre que ces deux là ne se voient plus.



Quelle tristesse de les voir ainsi déchirés et de vois aussi mes deux petits bouts qui ne comprennent pas pourquoi les deux amis ne peuvent pas jouer ensemble, et commence à détester ces parents incapables de voir la joie et le bonheur qui unies les deux amis.

Mais la fin nous réserve une belle surprise qu'il serait dommage de dévoiler, elle m'a fait sourire et hurler de joie mes deux petits lecteurs. Une belle lecture et des illustrations douces.

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🐺👧 Dans le cadre d’un échange scolaire, la famille Chaperon envoie sa fille, Lison, dans la famille Loup, et inversement… Dépaysement garanti pour les deux héros de cette histoire ! Durant leur séjour, Maxime, le jeune louveteau, et Lison Chaperon envoient des lettres à leurs parents respectifs pour leur raconter leur quotidien – un quotidien bien différent de ce qu’ils ont l’habitude de vivre chez eux !



👧🐺 Consignant l’ensemble de cette correspondance, ce petit roman est un condensé d’humour à déguster comme une gourmandise sucrée au moment du goûter. Un plaisir qui se partage avec délectation ! L’autrice s’y amuse et c’est communicatif !



Dès les premières pages, le petit lecteur est embarqué dans cet imaginaire – une histoire singulière qui ne manque pas de situations cocasses et… de mordant 😉 Il a énormément plu à ma 7 ans et c’est peu dire…



Cette tranche d’humour revisite également certains contes traditionnels, nous offre quelques dialogues percutants et quelques jeux de mots divertissants.



Les illustrations de Claude K. Dubois donnent littéralement vie à cette histoire. Elles répondent parfaitement aux mots. C’est vraiment très agréable à regarder !



En abordant les thèmes de l’amitié, des différences et de l’autonomie, le texte invite également à la réflexion.
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J’ai un gros faible pour les contes détournés. J’adore les décalages induits par l’exercice, sentir que les auteur.e.s s’en donnent à coeur joie avec les classiques intemporels… Ici, une écriture très fine s’allie à des illustrations à la fois délicates et tordantes. Entre Lison Chaperon et sa surprenante capacité d’adaptation et Maxime Loup et son scepticisme à mourir de rire, vous ne saurez choisir ! Pour ma part, j’ai envie de les prendre tous les deux avec moi pour une soirée feu de camp.

Une histoire amusante d'amitié entre un lapin et un renard.



C'est une histoire drôle et qui ne ma,que pas d'ironie. Romain, le lapin, et Edgar, le renard, sont amis, mais cela ne plait pas à leurs parents. Ces derniers vont ériger un mur pour les séparer, mais les deux copains vont faire preuve d'ingéniosité.



C'est un récit sur une amitié forte et indestructible. J'ai beaucoup aimé la façon où le renard et le lapin vont détourner le mur et l'interdit de jouer ensemble. Cet obstacle va leur servir de force pour cette nouvelle aventure et cette nouvelle façon de s'amuser.



Les illustrations sont très colorées et modernes. C'est un vrai plaisir à les regarder, tout au long de la lecture.



En bref: Un album sur une belle amitié et surtout celle qui dure malgré les obstacles. C'est vraiment un très bel album avec un beau message.
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Un livre qui mêle la rêverie et l’envie de liberté et de voyage. Ces animaux qui appartiennent au carrousel, que nous connaissons tous et qui reste un symbole de l’enfance, vont s’enfuir et partir vers la liberté. C’est un voyage superbe à suivre à la fois pour son histoire, mais surtout pour les très très belles illustrations. Le format permet de les découvrir facilement et de pouvoir admirer les aquarelles et le grain du papier.



C’est une superbe aventure, rythmé par l’humour.
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"Dans le cadre du programme "Découvrons-nous, faisons la paix", (...) chaque famille Loup échangera son louveteau avec une famille chaperon durant une semaine."



A travers ce roman court sous forme d'échange de lettres, nous embarque dans le quotidien des personnages du conte "Le petit chaperon rouge". Lison Chaperon et Maxime Loup découvrent leurs nouvelles familles. S'ils les trouvent bizarres au premier abord, ils s'intègrent rapidement. Chacun ressortira transformé de cette découverte de l'autre. Avec humour et clins d'œil tout au long de l'histoire, Claude K. Dubois illustre tout en douceur ce conte détourné.



Thèmes : conte détourné, humour, découverte de l'autre, stéréotypes, roman épistolaire

... J'ai dévoré ce roman original au sujet tabou mais tellement ancré dans notre quotidien. Il mérite d'être découvert par un très large public ! Il est accessible dès 11 ans alors n'hésitez plus pour vous lancer dans l'aventure aux côtés de Jeanne qui a le cerveau en ébullition pour aider ses copains de classe !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

C’est un roman jeunesse tel qu’on les aime. Il est dynamique, traite d’une problématique qui nous touche tous (de près ou de loin), apporte des solutions réalistes et provoque l’envie de faire bouger les choses. Bref, c’est une lecture gagnante… avec des personnages adolescents attachants. On aurait envie de proposer à Jeanne et ses trois amis de faire une descente dans notre ville pour dépoussiérer un peu les habitudes et le train-train. A conseiller !
Lien : https://branchesculture.com/..

Que se passerait-il si un chaperon rouge se retrouvait chez les loups et un loup chez les chaperons ? Tadadam...



Qui sera le dernier survivant ?



Cette adaptation est vraiment drôle! On suit deux enfants, un de chaque famille, qui écrivent une lettre à leurs parents tous les soirs pour leur expliquer leur journée. Franchement c'est un peu un Roméo et Juliette version de l'amitié sauf, que étrangement, ça se finit bien !



Ils s'adaptent, apprennent à découvrir les coutumes de l'autre et au final à s'apprécier.



J'ai trouvé qu'il y avait plein de messages d'amour, d'acceptation de l'autre et des différences semés au fil des pages. Chacun découvre que les différences de l'autre sont aussi une force. C'est bien écrit et c'est super chouette d'avoir le point de vue des deux protagonistes en alternance. J'ai également beaucoup apprécier les illustrations qui sont toutes douces et illustrent parfaitement les moments forts de chaque lettre.