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Citations de Lorraine Letournel Laloue (32)


L'amour n'a pas de couleur, pas d'âge, pas de genre ! Il remue les tripes et le cœur. Il nous prend en otage pour le plus beau des voyages
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Tous ces politiques abusent de leur pouvoir et se croient au-dessus des lois, ils imaginent qu’ils sont intouchables, ils profitent de leur immunité et prennent toutes les libertés. Un jour, tout cela changera
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Sa jambe droite est maculée de sang, le tissu de son pyjama est déchiqueté, je vois les os ressortir de son genou et la peau, arrachée presque délibérément, pourrait-on croire, tomber en lambeaux autour de cette terrible entaille. Je m’assieds sur mon lit de fortune et me contorsionne dans tous les sens en grimaçant devant ces terribles images, mais je ne veux pas rater une miette de cet horrible spectacle.
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Avant de m'endormir définitivement, il me montre la fameuse photo où Camille et moi faisions ce que ces dégénérés appellent de la propagande. C'est une belle image que je peux visualiser et ancrer dans mon âme avant de m'éteindre à jamais, celle de Camille et moi en train de nous embrasser à l'aéroport.
Notre amour est aussi sincère que les autres, nous ne sommes coupables de rien, juste d'être heureux….la différence inquiète, apeure, terrorise…..ma différence j'ai aimé la vivre à tes côtés……...
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C'est quoi le problème d'aimer ? L'amour n'a pas de couleur, pas d'âge, pas de genre! Il remue les tripes et le cœur. Il nous prend en otage pour le plus beau des voyages
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Il l’a toujours dit à ses proches : si un jour il doit se trouver dans un état de souffrance physique ou psychique constante et insupportable, il souhaite être euthanasié. Pourquoi laisser endurer à un être humain un lent trépas alors que nous sommes plus cléments envers les animaux et ne leur imposons pas ce sort ? Pourquoi ne pas offrir la délivrance de l’âme quand la souffrance s’immisce de façon incontrôlable dans notre chair, nos veines et notre esprit ?
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Mais vivre, c'est quoi? Ici, vivre, c'est subir.
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Mon cœur s’emballe. J’essaie de me souvenir. Je suis en vacances avec Camille en Russie, pour un circuit à travers le pays. Camille, c’est « ma moitié » et « ma moitié », elle déteste son prénom par-dessus tout, alors je lui ai trouvé ce petit surnom un peu stupide, surtout aux yeux de nos potes et de notre entourage…
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J’observe autour de moi, la pièce n’est guère plus grande qu’une chambre d’hôtel miteux, je découvre une couchette de fortune, les murs sont gris de crasse, des insectes en tout genre se baladent au sol et l’odeur qui emplit cet endroit est ignoble. Des relents d’urines et d’excréments qui semblent sortir tout droit d’un seau posé dans un coin de la cellule me donnent la nausée.
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J’ouvre péniblement les yeux. Une douleur fulgurante envahit mon crâne, je porte les mains à cette blessure qui électrise mon cerveau et je sens un liquide chaud les recouvrir. Du sang. J’ai peur. Je me demande l’heure qu’il peut être, je cherche mon portable, mes poches sont vides, je n’ai même plus mon portefeuille.
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J’essaie de le repousser avec mes mains couvertes de mon propre sang. Mais l’homme a le dessus, je n’ai aucune chance de le dominer. Il me fixe avec haine, m’ordonne de me taire, me lâche sans délicatesse et me crache au visage avant de jeter un tas de vêtements à mes pieds. Il me fait comprendre que je dois les enfiler, me séparer de ce que je porte, et il attend.
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Ses mains larges comme des battoirs me saisissent par le cou, me soulèvent du sol et me cognent contre le mur, ce qui amplifie la douleur, déjà lancinante, dans ma tête. Ses doigts enserrent ma gorge et je cherche ma respiration, je me sens suffoquer et me débats comme je peux. Il me beugle des phrases que je ne comprends pas.
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J’entends des clefs tourner dans la serrure, et je n’ai le temps de penser à rien, de ne rien espérer, de ne rien voir venir. Une silhouette massive entre dans la pièce, sa musculature est impressionnante, une longue barbe masque en partie les traits de son visage carré et son crâne est rasé.
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L’individu s’impatiente, il se met à taper du pied. J’accélère le mouvement, autant que possible. Je suis en caleçon et me baisse pour prendre mes nouveaux habits, rêches, puants, recouverts de crasse et de sang séché. Je les rejette avec dégoût, je veux demander des explications à celui qui attend toujours devant moi. Mais son air de mépris m’en dissuade.
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Je vérifie instinctivement ce qu’il désigne et je vois des lettres suivies de chiffres. HS 7244. L’homme pose son index dessus, une fois de plus, et me dit :
— Toi, toi être ça.
Je le fixe, interdit, et le vois me tourner le dos en riant aussi fort qu’il peut. J’analyse tout autour de moi et revendique, entre deux sanglots, plus pour moi-même que par esprit de contradiction :
— Je suis Marius, Marius… Pas une série de numéros, ni un matricule. C’est une erreur… Je ne suis coupable de rien.
Puis, dans un chuchotement, un monologue suppliant, je poursuis ma litanie.
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Je suis recroquevillé dans un coin de la pièce, celui à l’opposé du seau dans lequel je suis censé me soulager, là où un mince filet de lumière me relie à l’extérieur. L’odeur de mes nouveaux vêtements me donne des haut-le-cœur, et des dizaines de questions s’amassent dans ma tête meurtrie. Où suis-je ? De quoi m’accuse-t-on ? Qui est ce mec venu me martyriser gratuitement ?
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On me bouscule pour que j’avance au fond de ce bouge et je tombe durement. Je ne vois pas de pommeau de douche, la salle de bains doit être dans une pièce adjacente… L’homme me mime de me dévêtir et je comprends que je dois vite obéir. Je me dépêche alors et repose mes haillons avec précipitation. Je suis nu, à nouveau, et je me sens vulnérable
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Une salle, blanche, d’un vieux blanc, crasseux, une fois de plus. Du carrelage sur le sol et les murs. Je remarque dans un coin de la pièce un carreau de faïence ébréché, et il y a des fissures au plafond, qui menace de s’effondrer à tout moment.
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Une main me saisit par les cheveux, m’oblige à me mettre à genoux et à pencher ma tête en arrière. J’entends alors le bruit caractéristique d’une tondeuse : mes cheveux vont être rasés. La panique me foudroie le cœur, je ne capte plus rien. Mes si beaux cheveux, ceux que Camille adorait toucher et tourner entre ses longs doigts manucurés ! On me tond avec brutalité. Je hurle au moment où la machine passe sur ma blessure, la douleur est atroce, insoutenable. J’ai l’impression qu’on me creuse le crâne sans anesthésie, d’être l’acteur d’un de ces films d’horreur qui me font flipper tant les protagonistes interprètent si bien la souffrance. Je vois les mèches tomber les unes après les autres sur le sol en faïence au rythme des sanglots qui me saisissent. Les images atroces de cet endroit vont, je le sais, marquer mon esprit à jamais…
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Je viens d’être parachuté dans l’antichambre de l’enfer, dans un laboratoire morbide. Je ne comprends pas pourquoi je suis ici, ni pourquoi je subis tout ça, pourquoi on m’humilie. Le ciel me tombe sur la tête, tout tourne autour de moi, comme dans un manège à sensations. Hagard, je laisse tomber les feuilles à mes pieds. Je sens une main qui m’agrippe par le col et me traîne avec dureté. Pris d’une peur inqualifiable, je me pisse dessus avant de perdre connaissance tout en espérant ne pas avoir à repasser à la douche.
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