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3.08/5 (sur 64 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Glasgow , le 01/02/1965
Biographie :

Louise Welsh est une écrivaine, auteure de roman policier.

Elle s'inscrit à l'Université de Glasgow, où elle obtient avec mention une maîtrise ès arts. Pendant huit ans, elle tient ensuite une librairie de livres d’occasion et de livres anciens, mais retourne finalement suivre des cours de création littéraire à l'Université de Glasgow, puis obtient une maîtrise en Lettres de l'Université de Strathclyde, en 2000.

Elle est par la suite chargée de cours en création littéraire à l'Université de Glasgow.

Elle amorce sa carrière d'écrivain en 2002 avec l'"Impasse de la perversion" (The Cutting Room), nominé pour le Prix Orange pour la fiction en 2003 et lauréat du CWA New Blood Dagger du Crime Writers’Association.

Traduite dans plus de vingt langues, elle est l’auteur de plusieurs best-sellers et a reçu le prix du Crime Writers’Association Creasey Dagger et le Saltire First Book Award. Elle écrit également pour le théâtre, la radio et l’opéra.

Elle vit avec l’écrivaine écossaise Zoë Strachan à Glasgow.

Twitter : https://twitter.com/louisewelsh00

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Hear What Inspired Louise Welsh and Michael Robotham to Become Crime Writers - Banff Centre for Arts and Creativity (2016-03)


Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Sur un des murs du fond [de l'Eglise], Saint George terrassait un dragon, sa lance lui transperçant la poitrine, le sang rouge coulant sur le ventre écailleux. Si l'on était capable de croire en Dieu, ce n'était sûrement pas difficile de croire aux dragons. Pourquoi ne parvenait-elle pas à faire comprendre au prêtre qu'il restait des monstres à combattre ? [Elle] se força à prendre une voix docile.
« L'Eglise catholique est devenue synonyme de pédophilie. Aidez à restaurer la confiance que les gens avaient en elle en sauvant une jeune fille exploitée. »
[Le prêtre] mesurait une bonne tête de plus qu'elle, mais il recula d'un pas.
« L'Eglise est en train de changer. Nous reconnaissons qu'il s'y produit des abus, et nous essayons de régler le problème.
- Est-ce la raison pour laquelle le père Engler a été envoyé en Italie ?
- Il était vieux. Il était temps pour lui de prendre sa retraite.
- Saint-Sébastien [Berlin] est très fréquentée par les prostituées.
- Notre Sauveur était l'ami de tous les opprimés.
- J'ai entendu dire que le père Engler n'était pas vraiment un ami. Les jeunes femmes qui venaient ici en quête de réconfort spirituel y trouvaient quelqu'un prêt à abuser d'elles. »
Le [prêtre] fit un autre pas en arrière. Encore un et il se retrouverait acculé à l'autel.
« Le plus beau trophée que le diable peut remporter est l'âme d'un homme bon.
- Alors, les femmes avec qui il avait eu des rapports sexuels n'étaient que des instruments de Satan ?
- Le père Engler était vieux et faible. J'allume un cierge pour lui tous les jours. (...) »
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Elle marcha jusqu'à la chambre qu'elle considérait déjà comme celle de l'enfant, puis contempla l'immeuble abandonné [en face]. Un volet bougea à l'une des fenêtres du deuxième étage, battant d'avant en arrière dans le vent, aussi complice que le clin d'oeil d'un vieux débauché. Un vol de pigeons entra par une fenêtre sans vitre, dans un paradis de rats et de fientes, supposa-t-elle. Les choses revenaient tellement vite à leur état naturel lorsqu'elles étaient livrées à elles-mêmes. Les gens aussi, si l'on n'y prenait pas garde.
(p. 22)
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« Ma mère a perdu toute la douceur qu'elle avait pendant la guerre. » Elle baissa la voix pour murmurer : « Les Russes l'ont eue.
- Ça a dû être terrible.
- Pire que vous ne pourriez l'imaginer. Je la trouvais méchante, ma mère était une femme méchante, mais je ne lui en ai jamais voulu. Je m'en suis voulu de rester cachée sous ces sacs alors que j'aurais dû bondir pour étrangler un Russe.
- Vous aviez quel âge ?
- Dix ans.
- Vous étiez trop petite pour étrangler un Russe.
- Il faut être grande comment pour tuer un homme qui fait du mal à sa mère ?
- Plus grande que vous ne l'étiez, Frau Becker. »
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« Qu'est-ce qui vous plaît dans cette ville ? »
Jane répéta une description qu'elle avait entendu Petra [sa compagne allemande] servir à ses amis londoniens.
« C'est un endroit culturel, mais pas élitiste.
- Non, répondit-il en riant comme si elle avait dit quelque chose d'amusant. Ce n'est pas un endroit élitiste, c'est sûr. »
Jane se demanda s'il n'était pas un peu ivre et si Petra les avait installés l'un à côté de l'autre parce que le risque qu'il puisse la vexer n'avait aucune importance.
« J'aime le fait que Berlin ait conscience de son histoire. C'est comme si plusieurs villes parallèles existaient au même endroit au même moment. »
- Oui. » Sa voix était légèrement trop forte. « Les étrangers sont toujours fascinés par notre histoire. »
(p. 111)
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« Elle aime bien se pomponner.
- Elle s'habille comme une pute. Bon, elle ne porte pas les mêmes vêtements. » Elle désigna son [propre] haut ajusté, bien échancré pour révéler la courbe de ses seins, et fronça les sourcils de la même façon qu'une caissière de supermarché pourrait le faire en regardant l'uniforme peu flatteur qu'elle est obligée de porter. « Mais je crois qu'elle aimerait bien. Son maquillage, ses talons hauts qu'elle adore ; ce sont des choses que porterait une prostituée.
- Beaucoup de filles s'habillent comme ça.
- C'est nous qui lançons la mode. » Maria rit, gonflant la poitrine comme une pute de comédie. « Nous [les prostituées], les blacks, et les gays. »
(p. 165)
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C’était le genre de journée qui rappelait à Jane son enfance, un morne dimanche de novembre qui emmitouflait les gens dans leur manteau et poussait les pieds à presser l’allure.
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J'ai toujours trouvé marrant que les types avec des cicatrices aient une réputation de durs. C'est ceux qui les ont balafrés dont on devrait se méfier, non ?
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On devrait enlever le nom des auteurs de tous les livres et laisser les œuvres s'imposer ou sombrer en fonction de leur seul mérite.
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C'était le milieu de la nuit et tout le monde à part elle était couché.

Non, pas tout le monde. Des voix filtraient à travers le mur. Même si son allemand avait été meilleur, elles auraient été trop faibles pour lui permettre de distinguer les mots, mais Jane percevait de la colère dans leurs salves crépitantes. Les disputes tardives, alimentées par l'alcool, étaient toujours les pires. Elle se détourna, prête à regagner la chaleur du lit, mais le bruit d'un objet qui se fracassait dans l'appartement d'à côté l'arrêta net. Sa main chercha le bord du lavabo, la porcelaine solide un réconfort contre sa peau. La voix la plus forte s'éleva, dure et masculine, comme si le fracas avait été un prélude à son crescendo. Jane crut percevoir des sanglots sous les cris. Était-ce un enfant qui pleurait?
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L’eau chaude coulait encore, et de la vapeur commençait à voiler les miroirs. Elle se lava le visage, puis coupa l’eau et s’observa dans la glace embuée. Prenait-elle des joues ? Elle se pinça la peau et hoqueta en voyant bouger un reflet du coin de l’œil ; c’était stupide de se faire peur toute seule. Maintenant que l’eau avait cessé de couler, Jane prenait conscience du silence. C’était le milieu de la nuit et tout le monde à part elle était couché.

Non, pas tout le monde. Des voix filtraient à travers le mur. Même si son allemand avait été meilleur, elles auraient été trop faibles pour lui permettre de distinguer les mots, mais Jane percevait de la colère dans leurs salves crépitantes. Les disputes tardives, alimentées par l’alcool, étaient toujours les pires. Elle se détourna, prête à regagner la chaleur du lit, mais le bruit d’un objet qui se fracassait dans l’appartement d’à côté l’arrêta net. Sa main chercha le bord du lavabo, la porcelaine solide un réconfort contre sa peau. La voix la plus forte s’éleva, dure et masculine, comme si le fracas avait été un prélude à son crescendo. Jane crut percevoir des sanglots sous les cris. Était-ce un enfant qui pleurait ?
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