Citations de Louison Nielman (141)
-Désolée, Aurian... Je dois y aller...
-Déjà ? C'est dommage, on était bien là, tous les deux , non ? murmure-t-il sur un ton déçu
-Je sais pas... Enfin, si...mais...balbutie-t-elle, baissant la tête, embarrassée, le poids de ses quatorze ans pesant sur ses petites épaules.
Tina
de toute façon nous ne voulons jamais le corps que l'on a
Ma Lolo chérie, quoi que tu laisses transparaitre, reste digne, intègre, n'oublie pas ta valeur et ce que tu incarnes. Laisse couler sur toi les regards qui soulignent tes atouts comme tes manques. Suis ton bonhomme de chemin. La personne que tu es sait qu'elle na rien à prouver aux autres, qu'elle fait de son mieux. Toi seule sais ce que tu vaux.
P.166
Sois vraie, Manon, ne te laisse pas embarquer dans cette image de la fille blonde et sexy, tu as d'autres choses à montrer !
Pardonnera, pardonnera pas ? Elle
ne sait pas . Son cœur penche vers un infirme « peut-être »
, sa tête lui souffle un « non » ferme. Il reprise comme
sur une chaussette bien trouée à qui on essaie tant bien que mal de
faire gagner quelques semaines. Elle le laisse dérouler le fil qui
pourrait réparer , mais n’absorbe plus vraiment. Pourront-ils
reconstruire ou restera t-i quelque part l’empreinte de cette
intimité violée ?
Le
doute enrobe Aurian , le dévore , il n’écoute plus le prof .
Apolline bluffe-t-elle ? Qu’est ce
qu’il risque ? Et son premier pote qui a envoyé la photo ?
Lui aussi , il a déconné : sans lui, il n’en serait pas là.
Les minutes se déroulent lentement , l’étau se resserre. Va-t-il
devoir en informer ses parents ? Il a dû minimiser pour se
voiler la face. Un élan de lucidité l’inquiète. Tout se
bouscule les heures à venir vont être sombres.
p. 125
Citation choisie par Zendaya
Gabrielle est une jeune fille qui la boxe et le rugby. Nouvelle, elle commence à comprendre que certains garçons, notamment Maël, lancent des remarques sexistes à toutes les filles. Gabrielle n'est pas décidée à se laisser faire !
Le début du petit quelque chose qui va s'enlever.
LSL_95
Gabrielle pose tranquillement la pointe de son pied sur le lacet de Maël qui traîne L’enchaînement parfait pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Le jeune homme trébuche, son assiette finit sa course au sol, sous un tonnerre d'applaudissements et on > général. Voilà, Maël, le populaire, détrôné par une élève parachutée ici depuis peu !
Pas du tout habitué à être la risée de tous, les yeux de Maël lancent des éclairs vers Gabrielle.
-Ben alors, môman a pas bien fait les lacets ce matin, ironise-t-elle.
Citation collectionné par Chanèle
Citation (page 58) :
« L’engrenage, la perte de contrôle, le ballet des doigts sur le tactile : le privé a basculé en mode public et ils ont partagé la photo d’une fille nue. Tout lui échappe ! Il vient, sans le savoir, de briser quelque chose de précieux. Ils se replongent dans leur bière délicieuse, affalés sur les canapés, sans se douter du cataclysme qui va tout précipiter sur son passage ».
J'ai bien aimé ce livre, je trouve le sujet intéressant, la féminité est un sujet pas souvent abordé, bien que le sexisme soit une forme de discrimination assez répandue. J'ai adoré le moment où Gabrielle découvre comment est réellement Maël, qu'il se cache derrière une fausse personnalité. Mais surtout ce que j'ai apprécié c'est le caractère dur de Gabrielle, elle ne se laisse jamais humilier. S.M.L
j'ai bien aimer le livre car gabrielle ce laisse pas faire par mael sur ces remarques sexisiste qu'il fait a toute les filles.
gabrielle aime la boxe et le rugby
L'autre jour à la piscine, il t'a balancé que tu ne risquais pas de couler avec tes beaux flotteurs et tu as souris !
J'avais mal pour toi, Manon. Tu donnes du grain à moudre à ce macho, je ne comprends pas, tout ça pour être dans leur clan ? Sois vrai Manon, ne te laisse pas embarquer dans cette image de la fille blonde et sexy, tu as d'autres choses à montrer !
"Un amour, un vrai, celui qui s'offre à l'autre tel qu'il est, dans ses forces et ses faiblesses. Un amour, un vrai, celui qui efface les différences, les préjugés."
Sachez que si vous brisez le silence, vous ne serez pas seuls.
J'ai porté plainte, si tu me harcèles de phrases obscènes encore une fois, je te rajoute à la déposition, capito ?
J’ te connais, car vous, les femmes êtes toutes les memes
"ne t'envole pas, cette branche ne va pas casser, elle peut supporter ce poids aussi lourd soit-il."
Ses parents l’épaulent, la rassurent, sa mère la serre encore très fort contre elle. Elle sent bon le démaquillant, le même depuis des années, celui qu’Apolline aimait tant quand elle était plus petite. Cette étreinte régressive l’inonde de réconfort et de compassion.
Elle rétrécit, comme si chaque commentaire venait grignoter un morceau de son intégrité. Elle est comme en dehors d’elle, en pièces détachées.
L’heure de se préparer pour le collège arrive. Au collège? Et si là aussi, des élèves avaient reçu le contenu partagé? Elle serait nue au collège… Nue partout, sans retenue. Terrassée par cette réalité, nulle part à l’abri, en exposition totale; elle aimerait être un cafard, rêvant de rester plongée dans le noir, recroquevillée contre son matelas, son support rassurant.