Ce matin-là, alors qu'elle petit-déjeune, Ella reçoit un message de sa meilleure amie, Leslie, l'avertissant que si elle décide de sécher les cours aujourd'hui, elle se jette par la fenêtre. Mais, aujourd'hui, on est jeudi. Et pour rien au monde, l'adolescente ne louperait le premier cours de la journée puisque c'est le seul qu'elle a en commun avec Madeleine. Une jeune fille qu'elle observe en cachette, qui la fait craquer depuis des mois et qu'elle n'ose pas aborder. Aussi Leslie se moque-t-elle gentiment d'elle. Même si les deux amies ne sont pas officiellement invitées à une soirée, elles décident de s'incruster en apportant quelque chose à boire. Le soir même, alors que Ella se sert à boire, elle se fait bousculer par... Madeleine ! Mal à l'aise et empêtrée, elle compte bien se rattraper plus tard. Malheureusement, ayant un peu trop bu, elle se sent mal et alors qu'elle cherche, en vain, les toilettes, elle finit par vomir dans un placard où sont entassés de très beaux objets. Le lendemain, elle se réveille mal en point et découvre, avec surprise, toutes ces choses sur son lit. Une surprise en entrainant une autre, Madeleine sonne à sa porte...
Si Ella n'a jamais avoué à Madeleine qu'elle était amoureuse d'elle, leurs chemins vont tout de même se croiser au détour d'une soirée qui va apporter son lot de surprises. Pétillantes, drôles, touchantes, sincères, les deux jeunes filles vont tomber amoureuses très vite. Leur histoire est tout simplement attendrissante mais en même temps incertaine, chacune devant composer avec les failles et les blessures de l'autre. S'adressant à un public adolescent, cet album graphique, original et plein de vie, traite, avec intelligence et justesse, divers thèmes tels que l'homosexualité, l'amitié, le harcèlement, le mal-être, le pardon et, sujet plutôt rare, la cleptomanie. Graphiquement, les illustrations de Lucie Bryon sont empreintes de douceurs. La mise en scène est soignée, le trait expressif et le noir et blanc, réhaussé de parme, saumon ou de bleu, original. Des illustrations à mi-chemin entre le manga et la bd américaine.
Un album à la fois tendre et pétillant...
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La cleptomanie est un sujet peu traité en littérature. Ce qui fait l'originalité de cette BD. Pas évident de comprendre, au début, que cette jeune fille est homosexuelle. Elles ont des visages façon manga et ressemblent à des fillettes qui fument et boivent alors que c'est l'année du bac.
Avis mitigé. J'en ai aimé l'histoire et la colorisation mais j'ai été déstabilisée par la vulgarité de certains dialogues et ces visages déformés.
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Des personnages absolument insupportables, insipides et stupides, des dialogues d’une indigence colossale, une histoire sans intérêt. Je vous le dirais franchement, je fais une critique dure en ayant sauté des pages, mais je n’ai pas la prétention d’être objectif, le constat est clair : j’ai vraiment détesté cette lecture.
Les jeunes, les fêtes, les relations homosexuelles entre jeunes filles, un trait inspiré du manga, on utilise tous les critères de la mode, c’est tapageur et rien de plus. J’avais cru que le graphisme me plairait, la couverture m’a attiré, avec un bel équilibre de couleurs suaves et douces. à l’intérieur, il y a de belles audaces d’utilisation de la bichromie, les mises en page possèdent une certaine dynamique, mais mon plaisir n’ira pas plus loin.
L’homosexualité ne me choque absolument pas, il y a d’ailleurs de très bonnes bandes dessinée sur le sujet, le problème, c’est plutôt de prétendre que ça va mettre du piment dans une romance complètement creuse. Il se serait agit d’une relation hétérosexuelle, on n’aurait jamais entendu parler de cette bande dessinée, même pas sûr qu’un éditeur s’y serait intéressé, c’est un peu prendre en otage le phénomène de l’homosexualité féminine pour obtenir le succès.
Elles ont l’air de petites filles alors qu’elle fument elle boivent, elles ont des relations sexuelles, j’ai toujours un peu de mal avec cette manière de rajeunir les personnages, ça donne un aspect malsain à l’histoire et moi en lisant ça, je suis un peu mal à l’aise. J’ai l'air d'un vieux pervers à lire cette bande dessinée qui semble me dire casse-toi de là vieux con… Et ce que je fais. c’est juste une histoire de pétasses insupportables, avec des dialogues insipides (non, c’est encore pire que ça), des objectifs creux, et au bout de 20 pages, je n’en peux déjà plus. Il y a deux cent pages comme ça, j’ai sauté des paragraphes, j’ai rien compris, et je n’ai pas envie de faire plus d’efforts.
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Une histoire qui ne présente pas un grand intérêt, des scènes traitées avec une rapidité excessive et des dessins sans saveur : ce ne fut clairement pas une belle découverte.
Le seul point intéressant est la relation entre les deux héroïnes, qui auraient mérité d'être creusée davantage que par le traitement des objets volés.
Cocher des cases c'est déjà difficile au boulot alors si en plus elles empiètent sur l'un de mes terrains préférés...
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L’école n’est pas la tasse de thé d’Ella, mais aujourd’hui, c’est jeudi et c’est le seul cours qu’elle a en commun avec Madeleine, qu’elle observe en douce depuis plusieurs mois avec les yeux pétillants d’amour. Alors quand sa meilleure amie, Leslie, lui envoie un sms pour qu’elle se bouge plus vite que ça, elle accourt. Ce serait dommage de rater le seul moment où son chemin croise véritablement celui de Madeleine. Va-t-elle oser lui parler un jour ? Il est possible que la vie lui donne un petit coup de pouce.
Dans la vie d’Ella, il y a évidemment Leslie, le studio où elle vit seule depuis que ses parents ont été mutés à l’étranger et les soirées. Et c’est justement pendant une de ces soirées que sa vie va prendre un nouveau tournant. Avec sa meilleure amie, elles décident de s’incruster un soir, enfin le mot est fort puisque ramener de l’alcool semble synonyme d’invitation. Ella profite plus que de raison et sans savoir comment, se réveille le lendemain dans son lit. Le retour a dû être difficile ! Le plus étonnant est qu’autour d’elle se trouvent des objets dont elle n’a pas connaissance. Elle comprend alors qu’alcoolisée, elle a commis un vol lors de la soirée. Horreur ! Tentée de rendre les biens à la personne concernée, elle se rend compte qu’elle ne sait même pas chez qui se déroulait la soirée, ça promet.
« Voleuse » nous emmène dans une histoire drôle et attendrissante. J’y ai découvert une jolie rencontre qui bouscule le cœur, de l’amitié authentique et sans faille et une intrigue que j’ai suivie avec le sourire. Comme la vie est douce lorsque l’on est accepté simplement pour ce que l’on est, même si pour y arriver, on passe parfois par un tout petit mensonge. Bien qu’un mensonge confronté à un mensonge, ça peut donner une touchante vérité. Je vous laisse le découvrir avec ce roman graphique tout en tendresse.
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Un titre en un mot avec 2 jeunes femmes en couverture. Je me suis laissée emporter dans l'histoire de cette jeune fêtarde populaire qu'est Ella. Celle-ci se pame devant Madeleine, la discrète fille à lunettes à l'amphi mais ne lui a jamais adressé la parole. Le scénario se lit, je ne dis pas le contraire mais les personnages sont d'un cliché et les actions, très/trop prévisibles ! Je ne vais pas en garder un souvenir incroyable.. et graphiquement, je me demande encore pourquoi Ella a des oreilles rondes simiesques.
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Voleuse ou voleuses ?
Après une soirée bien arrosée chez un mystérieux inconnu, Ella se réveille dans sa chambre entourée d'objets qui ne lui appartiennent pas. Assez luxueux, elle est prise de panique, surtout lorsque Madeleine, la fille sur laquelle elle fantasme depuis des mois vient frapper à sa porte pour lui dire qu'elle s'est faite cambrioler.
Une histoire qui va conduire les deux jeunes filles sur un terrain sablonneux, rendre les objets "volés" et surmonter une vilaine habitude : la kleptomanie.
Si j'ai beaucoup aimé l'histoire d'Ella et Madeleine, deux antagonistes qui finissent par se rapprocher et s'amadouer, j'ai été beaucoup moins enthousiaste par les innombrables restitutions. Ça manquait de sentiments à mon sens. Et j'aurai préféré d'autres péripéties. Il n'en reste pas moins que le graphisme est prenant, coloré et vif.
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J'ai eu un peu de mal au début avec le style d'illustration, mais ensuite, j'ai bien accroché à cette histoire d'amour adolescent mâtinée de cleptomanie. J'adore les amours adolescentes ! Ya de l'humour, c'est rythmé et il y a de belles trouvailles dans l'utilisation de la couleur. Plutôt pour un public adolescent ou pour des adultes nostalgiques de leur propre adolescence.
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. TENDRE.
Voici un roman graphique inattendu. Je n'aime pas trop lire les 4e de couverture et autres résumés. J'adore découvrir l'histoire à travers les pages. Je trouve la surprise plus sympa.
Et ce fut tout à fait le cas ici. J'ai déjà été très sensible aux illustrations pétillantes et colorées. Il y a un petit côté sépia très rétro que j'ai beaucoup apprécié. Au delà des images, j'ai eu un réel coup de coeur pour les personnages.
Le roman est centré sur la vie d'Ella et de ses proches. Elle est vive et créative. On la suit au quotidien et voit naitre ses sentiments pour Madeleine. C'est fort et touchant. Les premiers émois de ses deux lycéennes sont sincères et attendrissants. Très vite on aperçoit quelles sont liées par un secret des plus original.
Ça se lit très bien. Les pages se tournent sans qu'on s'en aperçoive. Un vrai délice.
Les sujets évoqués sont forts et d'actualité : le mal être, le regard des autres, les premiers sentiments, l'homosexualité. Et c'est abordé avec douceur et bienveillance.
C'est une très jolie découverte que je dois à la masse critique @babelio_ et aux éditions Sarbacane que je remercie
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Ella se réveille un matin avec la gueule de bois et plein d'objets autour d'elle dont elle ne connaît pas l'origine. Elle a passé la soirée de la veille chez Madeleine , une fille dont elle est amoureuse. Madeleine lui apprend que sa maison a été cambriolé lors de cette soirée ...
Voilà le point de départ de cette jolie bande dessinée.
L'histoire est sympathique, les personnages sont bien campés et il est agréable de passer ce moment de lecture avec elles.
Le graphisme, par contre, ne m'a pas emballé plus que ça. Je n'ai pas trop adhéré. Mais comme le dit si bien ma copine Valérie, il ne faut pas s'arrêter aux dessins dans une bande dessinée. Et elle a entièrement raison. Je serai passée à côté de celle ci qui mérite d'être lu.
Merci Lucie Bryon.
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Je dois bien l'avouer, je n'étais pas franchement emballée par les dessins lorsque j'ai feuilleté pour la première fois ce one shot. Pourtant, une fois débuté, je reconnais l'avoir lu d'une traite. L'intrigue est originale grâce aux personnages atypiques qu'elle met en scène. L'histoire d'amour qui s'entremêle à l'intrigue principale ne m'a pas emballée plus que ça. Je pense que cela tient surtout au fait que, de manière générale, je ne me suis pas du tout identifiée aux personnages de la BD. Langage fleuri, soirées alcoolisées... Ce one shot donne à voir une adolescence dans laquelle je ne me reconnais pas. J'ai beaucoup plus été captivée par l'histoire du vol et des objets trouvés par l'héroïne.
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C'est le grand jour, Ben et Capucine se préparent pour la grande course aérienne de Torteville ! Cette année, c'est Ben qui est l'aéromécano du Redoutable, le vaisseau de lord Moustache. Il a mis au point un piston à charbonbon qui devrait leur assurer la victoire. Sauf que Ben reçoit une lettre de menace lui demandant de renoncer à la course. Et voilà Capucine et son équipe du Club des Enfants capables à la recherche du "menaceur" ou de la "menaceuse". Suspens garanti !!
Voilà une enquête bien sympathique pour les jeunes lecteurs. Les dessins fourmillent de petits détails que les enfants aimeront découvrir et redécouvrir.
J'ai beaucoup aimé la poubelle automatique et les poissons à plumes.
J'ai aussi apprécié les inventions de vocabulaire que l'on devrait retrouver dans les prochains épisodes. Cela crée une complicité avec le lecteur.
On se croirait dans une maison de poupées !
Merci à Babelio et BD Kids pour cette découverte d'une nouvelle série.
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Dans cette histoire, on rencontre Ella, lycéenne fêtarde sous le charme de la belle Madeleine. Un jour, elle osera l’aborder. Et ce jour arrive plus vite que prévu ! Suite à une soirée bien arrosée, Ella se réveille et c’est le black-out total. Problème : elle a volé des objets plutôt luxueux dans la demeure où avait lieu la soirée... pas le temps de réfléchir que Madeleine se pointe chez elle. Mais que s’est-il passé ?
Cette bande dessinée, c’est un petit bijou, un petit coup de cœur. Ella est un personnage pétillant et bienveillant ; Madeleine est atypique et attachante ; Leslie (la meilleure amie d’Ella) est loyale, amusante et sincère. J’ai totalement accroché à cette histoire, à l’amour, à l’amitié qui en ressort. En 200 pages, Lucie Bryon aborde de nombreux sujets : l’homosexualité, l’amour, l’amitié, la cleptomanie, la relation enfant/parents...
Le tout évidemment illustré magnifiquement ; un dessin que j’adooooore, assez doux, plutôt rond, à mi-chemin entre le manga et la bande dessinée. Les illustrations sont majoritairement en noir et blanc avec aplats de couleurs : tantôt beige, tantôt saumon, tantôt bleu selon les lieux. Je suis très très fan de ce style, qui dessert vraiment très bien l’histoire, à mon sens !
Je vous recommande vraiment cette bande dessinée dont le thème et le dessin sortent de l’ordinaire !
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