Citations de Lucile Paul-Chevance (12)
Un jour peut-être, tu apprendras à voir la vie autour de toi. Un jour où tu seras vaincu, éreinté et démuni. Un jour où tu auras épuisé toutes tes ressources, où tu seras au bout de tes forces et que tu ne sauras plus quoi faire, seulement à ce moment là, tu apprendras peut-être à voir. L'homme a souvent besoin de désespoir et de détresse pour abandonner ce qu'il connaît, ouvrir les yeux et regarder ailleurs.
- Maman, la nuit, on part quelque part ?
- Bien sûr, mon chéri, on va dans le monde des rêves et de la poésie.
- Pourquoi on revient ?
- Parce qu'il faut bien vivre.
- Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas vivre tous les jours dans le monde des
rêves et de la poésie ?
- Parce que ce n'est pas le même monde.
Partager un bien le divise. Partager une connaissance la multiplie.....
Si tu ressasses ta faim ou ta fatigue, tu seras la faim ou la fatigue. En revanche, si tu es profondément dans la joie ou la gratitude pour quelque chose que tu n'as pas encore, tu le feras venir à toi.
Nassim s’arrêta et posa une main apaisante sur le dos de l’animal épuisé. Il était lui-même étourdi de fatigue, mais une clarté douce et sereine émanait de son visage sali de poussière.
Il ne faut pas empêcher les enfants d’aller voir le ciel et les étoiles, ça leur ferme le monde.
Si je partage avec toi ma connaissance, je m’enrichis.
Parce que enseigner permet d’apprendre, de préciser sa pensée.
Elle l’avait habitué à des ébats pudiques, rapidement satisfaits, toutes lumières éteintes. Elle semblait y prendre du plaisir, mais il n’en avait jamais été certain. C’étaient des choses dont on ne parlait pas. Lorsqu’elle le bascula sur le lit et s’empala sur lui sans aucun ménagement, il n’était plus en état de s’interroger.
Chaque fois qu’il ouvrait la bouche, Chirine y mettait sa langue. Elle le dénuda avec impatience et sans ménagement, le caressa, le lécha, lui pinça les fesses, prit son sexe dans sa bouche pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient. Elle lui chuchota des mots inaudibles mais excitants.
Quand la vie lui semblait compliquée ou hostile, il n’avait qu’à repérer l’endroit où sa mère se trouvait dans la maison, accourir et tendre les bras. Elle comprenait tout de suite, sans poser de question,s, l’attrapait et le serrait contre sa poitrine. Dans ses moments de grandes inquiétudes, l’enfant ouvrait la tunique et collait sa joue contre la peau chaude. C’était encore mieux ainsi.
. La peur, il connaissait. Il avait appris à la circonvenir, à la dépasser, à en faire une amie et une force. La peur, sa grande amie, était là. Elle était venue à son secours, elle lui apportait soutien et courage. De toute façon, il sentait qu’il ne pouvait pas repartir ; il savait que sa prochaine étape de vie était là, dans cette ville crasseuse, surpeuplée, bruyante de désirs illogiques et impossibles à rassasier.
Notre tête demande quelque chose, notre cœur autre chose et notre corps est conditionné par des limitations dont nous ne sommes même pas conscients.
On médite quand on est à l’intérieur de soi. Quand on ressent dedans. Quand on pense, on est dehors.