Lucy Maud Montgomery

Dans ce second tome nous suivons Anne de ses 16 ans à ses 18 ans. Pendant ces deux années, elle commence son métier d'enseignante dans la petite école d'Avonlea, elle fait la rencontre de nouvelles personnes, et elle prend en charge, avec Marilla, des jumeaux.

C'est toujours un grand plaisir de suivre les aventures de notre Anne si attachante. Maintenant elle est mature et beaucoup plus posée, mais cela n'empêche pas de prendre du plaisir à suivre ses réflexions, sa vision des choses et son envie d'aider les autres.

On fait la rencontre de plusieurs nouveaux personnages, chacun intéressant à sa manière et qui aura un rôle différent auprès d'Anne.

Dans ce troisième tome, nous retrouvons Anne à l'université de Redmond où elle y étudie les arts et la littérature. Il est intéressant de voir l'organisation de sa vie dans une plus grande ville, ainsi que ses retours réguliers à Avonlea auprès des siens. C'est aussi le tome des premiers émois amoureux, pour ses amies et pour elle, entrainant un certain nombre de questions aussi imaginatives que concrètes. Les trois années y passent finalement très vite, autant que les pages qui défilent tant on est happé par la plume de l'autrice.

En effet, celle-ci a une écriture vraiment charmante, faite de descriptions magnifiques et de dialogues savoureux dans lesquels on découvre les préoccupations de l'époque. Il est intéressant de voir que les femmes y ont aussi une place de choix même si les anciennes générations ne semblent pas ouvertes à tous les changements. En tout cas, les personnages sont aussi attachants les uns que les autres et l'on a envie de les suivre encore pour un petit moment même si certains drames viennent assombrir parfois le tableau.

Une saga tout à fait formidable dont on comprend aisément qu'elle est traversé le temps.

Vivement la suite.

Après les évènements tragiques de la fin du premier tome, Anne revoit ses plans et décide de rester à Avonlea pour aider Marilla. Du haut de ses 17 ans, elle prend alors la place d'institutrice de l'école afin de former les jeunes gens du village. Elle reste ainsi auprès de ses amis et de sa famille qui en a bien besoin avec l'arrivée de Davy et Dora, de jeunes jumeaux cousins de Marilla dont la mère est décédée.

Entre ses obligations et ses attentes, il reste à Anne un espace d'imagination qui n'appartient qu'à elle et lui permet de continuer à s'extasier devant les paysages de son environnement et les aléas de la vie.

Lucy Maud Montgormery réussit à nous entrainer dans la vie quotidienne de son héroïne avec magie et talent. De nouveaux personnages font leur apparition, de nouvelles amitiés se créent et une certaine tension monte quant au futur de la jeune femme.

La qualité de l'édition est à noter car l'autrice fait beaucoup de références à des textes bibliques (reflétant ainsi son époque) ainsi qu'à des textes classiques comme Shakespeare et celles-ci sont systématiquement mentionnées en bas de page.

J'ai adoré découvrir ce nouveau volume de la vie d'Anne, qui loin d'être trépidante, montre une succession de moments fugaces qui font finalement le sel de la vie.

Déjà, petit mot sur les couvertures de la saga qui sont absolument splendides.

J'ai découvert Anne Shirley grâce à l'incroyable série "Anne with an e" sortie sur netflix. Ce fut un gros coup de coeur, et surtout une grande tristesse quand j'ai appris que Netflix ne proposerait pas la suite des aventures de notre jeune Anne. Alors certes, il y a une fin, mais bien loin d'être suffisante.

C'était donc l'occasion de lire la saga afin d'en savoir plus sur la suite de la vie de notre héroïne. Mon avis serait indéniablement influencé par la série télévisée.



Le gros point fort de cette saga, qui fait qu'elle a connu un aussi grand succès, c'est la protagoniste. Anne est une jeune fille tellement attachante, solaire et amusante. J'ai adoré suivre ses aventures et mésaventures. Elle est d'une grande intelligence, curiosité et avec une imagination débordante qui fait que tout est sujet à s'évader dans ses pensées. C'est aussi une grande bavarde : 60% du livre ne doit correspondre qu'à de longues tirades et monologues de notre héroïne. Et puis surtout, elle est totalement mélodramatique en passant de l'extase au désespoir en quelques minutes. Anne est tellement originale et amusante à suivre. Pour le coup, je m'y suis vraiment retrouvée par rapport à la série, on sent que le personnage télévisé suit totalement la création originale de Lucy Maud Montgomery.

Pareil au niveau des personnages secondaires mais tout aussi importants : Matthew, Marilla, Diana, Gilbert, et les autres sont présents et aussi attachants que dans la série. Suivre la vie de tous ces personnages à Avonlea est un régal.



Là où j'ai été un peu frustrée, c'est la rapidité à laquelle s'écoule le temps dans ce premier tome. Nous suivons Anne de ses 11 à ses 16 ans, ce qui fait une grosse partie de sa vie en moins de 400 pages. Et j'ai trouvé cela frustrant parce que j'aurais voulu la suivre plus longtemps dans sa jeunesse, où elle a plus ce comportement excentrique et est plus sujette aux bêtises, que plus tard où elle s'assagit.

De plus, le fait de ne suivre qu'Anne m'a aussi laissée sur ma faim. Mais ça, c'est la faute à la série qui m'a fait espérer pouvoir suivre aussi les histoires individuelles de Diana, Gilbert, les Cuthbert, alors qu'ici on ne les connaît qu'à partir du point de vue d'Anne. J'avais un peu espoir qu'on aurait les réponses qu'on a pas eu à cause de la fin prématurée de la série télévisée, malheureusement, ce ne sera pas le cas.



Ce fut donc une lecture toute douce, agréable et amusante, suivant les aventures de cette attachante Anne. J'ai hâte de découvrir ce qu'elle va devenir dans les prochains tomes !

Après Anne de Green Gables, d’Avonlea et de Redmond, c’est le quatrième volume des aventures d’Anne Shirley ! Nouvelle traduction du livre précédemment publié sous le titre Anne de Windy Poplars.



J’ai trouvé un peu moins de magie et de poésie, plus de sentiments, de nostalgie, d’intimité mais c’est toujours aussi délicieux. Ce volume en partie épistolaire est moins volubile que les précédents mais Anne est une jeune adulte à présent… Séparée pendant trois ans de son fiancé Gilbert (grand absent de ce quatrième tome), je suis impatiente de découvrir sa vie de femme mariée.  

Comme pour le premier tome, j'ai vraiment apprécié lire la suite des aventures d'Anne Shirley. J'ai eu l'impression de m'évader : à une autre époque, dans une autre partie du monde, avec des personnages qui sont drôles, gentils, charmants. J'aime beaucoup me plonger dans cette petite ville à l'atmosphère simple.



Anne a grandi, mais comme elle n'a pas pu aller à l'université, elle est devenue institutrice à Avonlea et ses élèves l'adorent. Elle a de temps en temps des discussions sur ses choix d'éducation avec ses camarades, qui sont comme elle, instituteurs.



Bien qu'elle soit plus responsable, dans sa vie privée, sa maladresse lui joue encore des tours, ce qui donne lieu à des scènes souvent drôles.



Les nouveaux personnages secondaires (Paul, Miss Lavendar, Davy) sont amusants, touchants et je me suis dit qu'Anne était vraiment bien entourée. Davy, l'un des jumeaux dont Anne et Marilla doivent s'occuper, est un petit garçon turbulent et vif, mais extrêmement drôle !



La fin est douce, peut-être un peu précipitée, mais elle ouvre de nouvelles possibilités pour Anne.



C'était vraiment le livre qu'il me fallait fin février : un roman simple et fluide à lire, rafraîchissant, et qui m'a apporté douceur et sérénité.




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Après la mort de son père adoré, Emily Byrd Starr doit quitter sa maison et son univers pour rejoindre une famille qu'elle ne connait pas, les Murray, dans leur demeure de New Moon. Emily est une fillette curieuse et libre, qui dit ce qu'elle pense et ne maîtrise guère les codes et les bonnes manières de sa nouvelle famille...



Intelligente, impertinente et dotée d'une imagination merveilleuse, c'est un peu le pendant sombre d'Anne de Green Gables, la célèbre héroïne si optimiste et enthousiaste de Lucy Maud Montgomery. Emily aime écrire, car alors elle fait disparaître tous les chagrins, elle ne sait pas faire autrement alors que c'est un exutoire très mal vu... et dangereux s'il vient à tomber entre les mauvaises mains.



L'auteure dresse le portrait d'une enfant intéressante qui ne laisse pas les gens indifférents, déterminée à devenir écrivaine, évoluant dans un univers qui ressemble à un cocon, un peu naïf et enfantin, parfois grave et moins lumineux que celui d'Anne, néanmoins une fois qu'on s'y est bien installé on s'y sent bien.

Ce livre était tout simplement magnifique ! La plume de l'auteur m'a énormément plu, sa façon de manier les mots pour en faire qu'elle que chose de poétique et de romanesque.

Je ne regrette pas du tout d'avoir commencé cette saga j'ai hâte de lire les prochains tomes qui, je l'espère, seront tout aussi sublime que celui-ci !

Je mentionne une petite pointe de regret concernant ce sixième tome : Anne n'est quasiment pas présente. Nous suivons maintenant la vie de ses enfants. Si je cherche un message entre les lignes, j'ai l'impression que maintenant qu'Anne est devenue mère, elle se met à rêver pas procuration à travers ses enfants. Si le livre est gai, le message vehiculé est mélancolique.

On retrouve Anne qui est devenue la maitresse d'école de Avonléa.

Elle est toujours aussi passionnée, rêveuse, mélancolique, imaginative, amoureuse de la vie malgré ce qui peut lui arriver.



Dans ce deuxième tome, Anne a grandit, se développe, devient une femme. Elle aide beaucoup à la ferme, surtout quand de nouveaux orphelins arrivent.

Elle aime son métier d'institutrice mais passe beaucoup de temps avec ses ami(e)s, les gens du village et la nature

Anne, quand elle débarque à green gables, est une orpheline de 11 ans mais quand elle arrive Marilla et son frère Matthew s'attendent à accueillir un garçon. Matthew se laisse vite attendrir par cette jolie pipelette rousse.

Mais elle est surtout maladroite et il lui arrive plein d'aventures, sans oublier son imagination débordante.

Je me suis complétement plongée dans ce premier tome. Anne, dans un premier temps, m'énervait à force de parler tout le temps mais au fur et à mesure on s'attache à ce personnage rêveur et poétique.

Malgré leur côté paysan bourru, on s'attache aux habitants de green gables

Cinquième roman de la série, "La maison de rêve" m'a séduite.

Une fois de plus, l'auteur à coups de petites touches, de petits bonheurs, de grands chagrins, de légères pensées ou de grands cas de conscience à écrit un roman délicat.

Les détails terre à terre, sordides et nauséabonds sont absents, les cigognes apportent les bébés, les douleurs sont tues...

Les romans de L. M. MONTGOMERY évoquent pour moi un service à thé de porcelaine délicate et finement décorée, un napperon de dentelle ou un bouquet de fleurs des champs discrètes et finement parfumées.

Cela change et ça fait du bien.

Un tome bien triste qui m'a beaucoup émue.



L'histoire de la famille Blythe rejoint la grande histoire avec le déclenchement de la première guerre mondiale. Et l'insouciance de la Vallée arc-en-ciel disparaît avec l'engagement des jeunes hommes qui partent sur le front. Les mères, soeurs, amies cachent leur détresse en restant fortes et en s'engageant dans des actions caritatives et la vie de tous les habitants de Glen St-Mary oscillent entre attente, angoisse et espoir.



Rilla, la dernière enfant d'Anne et Gilbert, est l'héroïne de ce tome. On la voit évoluer et gagner en maturité au fil du roman. Sa personnalité attachante rappelle celle de sa mère tout en étant différente.



Bien que j'apprécie le personnage de Susan, je trouve qu'elle prend un peu trop de place dans les dialogues au détriment d'Anne et de Gilbert qui ne font que des apparitions (même s'ils sont présents dans la pièce, ils n'apparaissent pas forcément dans les dialogues) et c'est un peu frustrant.



Il y a beaucoup de passages très émouvants (le chapitre 22 ! et le chien Lundi) mais malgré le côté plus sombre et dramatique, il y a toujours cette touche d'humour et cette façon de voir la beauté dans les moindres petites choses de la vie.



Une belle lecture !

Quel plaisir à chaque tome de retrouver Anne !

Sa joie de vivre et sa façon de voir les choses !

Et puis on ne va pas se mentir, ces couvertures sont magnifiques 😍



Réconfortant et apaisant.

Voilà les sentiments que nous donne ce roman.



Un petit coup de cœur pour le moment où elle retourne là où elle est née.

Et qu’elle va dans la maison où habitent ses parents.

Un passage très touchant !

Et l’on peut imaginer que pour une orpheline qui n’a pas connu ses parents, cela doit faire quelque chose de se rendre là où ils ont vécu, d’entendre parler d’eux, de lire des lettres qu’ils se sont adressés.

On sait maintenant d’où Anne tient son côté si romantique !



Petit bémol avec ce tome, même si j’adore la plume et la douceur qui émane de cet histoire.

Je trouve qu’il s’y passe assez peu de choses dans ce tome.



Je me plongerais avec grand plaisir dans les prochains tomes !
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Emily de New Moon ?

"Depuis ma première découverte d'Anne, j'avais également envie de partir à la rencontre d'Emily et une jolie édition anglaise dort dans mes wishlists depuis des années. Mais la nouvelle traduction de Monsieur Toussaint Louverture enrobée d'un si bel écrin est une proposition qui ne peut pas se refuser."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Emily vient de perdre son papa qu'elle aimait plus que tout et avec qui elle vivait seule. C'est maintenant la famille de sa mère, qu'elle ne connaît pas du tout, qui va devoir s'occuper d'elle mais lequel de ces orgueilleux Murray en aura donc la charge..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"J'ai beaucoup aimé ma lecture. Soyons honnêtes, c'est très similaire à Anne. Si vous aimez l'une, vous aimerez l'autre. On y retrouve tout ce qui fait le charme des précédents romans de Lucy Maud Montgomery : une plume magnifique qui nous entraîne dans son univers poétique, une petite fille au caractère bien trempé, un bel environnement et une palette de personnages qui évolueront au fil des pages. J'ai trouvé le début et la mise en place un petit peu longue mais la deuxième partie du roman s'accélère et se dévore. Peut-être aussi que les tracasseries de petites filles ne sont pas les sujets qui me passionnent le plus, ça reste un roman pour enfant après tout, mais je suis sûre que plus je suivrai Emily dans ses aventures, plus je l'aimerai, c'est en tous cas ce qui s'était passé avec Anne, dont le premier tome n'est pas mon préféré. "



Et comment cela s'est-il fini ?

"La fin est très émouvante, j'ai peut-être même versé une petite larme. Décidément, je deviens sentimentale avec les années. J'ai déjà hâte de retrouver Emily, New Moon et tous ses habitants, et de la voir grandir et mûrir chaque jour un peu plus."
Lien : http://booksaremywonderland...

Bon. J’avoue, je suis un peu déçue par ce premier tome. J’ai même mis un peu de temps à le terminer si je veux totalement être honnête.



D’abord, j’ai trouvé la première partie du livre très sombre et un tantinet morbide malgré la merveilleuse plume douce et poétique de l’autrice. Heureusement, ça au moins, ça ne s’est pas perdu ! En vrai, j’ai souvent eu le cafard pendant ma lecture.



Ensuite, parlons un peu d’Emily. J’ai eu du mal à m’attacher à elle au début et contrairement à beaucoup, je ne trouve pas du tout qu’elle ressemble à Anne ! Rien que physiquement, elles ne sont pas semblables et de caractère non plus d’ailleurs. J’ai trouvé Emily beaucoup plus mélancolique, dramatique et orgueilleuse avec un côté parfois sombre et morbide s’imaginant souvent morte ou en train de mourir ou encore en train de « tuer » quelqu’un. Elle est aussi très brutale dans ses actions et dans la gestion de ses émotions. Une vraie petite tempête à elle toute seule !



J’ai aussi eu beaucoup de mal avec les passages où Emily écrit des lettres à son papa. Au début, c’est truffé de fautes d’orthographe. Alors oui, ça rend la chose très réaliste car Emily n’a que onze ans à ce moment mais ça rend la lecture pénible pour mes yeux !



Enfin, certaines rencontres et certains passages sont assez choquants. Un homme qui fait de rentre dedans à une enfant ?! Je préfère ne pas en parler…



Je vais tout de même lire la suite parce que la fin se termine sur une note plutôt positive qui nous donne vraiment envie de connaître l’évolution d’Emily. Je suis curieuse de voir ce que l’adolescence va donner sur elle !

Un pur délice ! Emily est bien la petite cousine d'Anne de Green Gables, sans aucun doute.

Alors qu'Anne m'est familière depuis mon enfance, je ne fais la connaissance d'Emily que maintenant, grâce à cette magnifique édition de Monsieur Toussaint Louverture.



Grâce à l'inimitable plume de Lucy Maud Montgomery, nous retrouvons cet endroit isolé du monde qu'est l'île du Prince Édouard au début du XXeme siècle. Comme Anne, Émily a un rapport au monde unique et merveilleux, et une faculté à voir les choses au-delà de leur apparence : un regard de poète.

Et ça tombe bien, parce que notre orpheline est justement persuadée d'être une grande poétesse !

Ce talent va l'aider à se faire à son nouvel environnement : New Moon.



Une lecture qui régénère, avec un côté enfantin grâce à ses personnages qui ne sont jamais complètement mauvais, et surtout qui veulent toujours bien faire.

Un point en plus pour Tante Nancy que j'ai beaucoup aimée, avec son cynisme - elle se traite elle-même de "vieille démone sans scrupule".

J'ai hâte de le faire lire à mes enfants.



Vivement le mois de juin pour la suite !

C'est après avoir dévoré la série tv Anne with an e que j'ai eu envie de lire la série de romans de Lucy Maud Montgomery.

En plus, cette superbe édition chez Monsieur Toussaint Louverture me faisait de l’œil depuis longtemps. La couverture est magnifique tout comme la qualité du papier. C'est un régal à avoir entre les mains.

Concernant l'histoire en elle-même, la série tv a pris des libertés dans l'organisation des évènements et j'ai donc du apprivoiser la chronologie originale. J'ai cependant retrouvé avec plaisir les personnages attachants de Matthew, Marilla et Anne. Leur relation se construit petit à petit et l'on découvre les forces et les faiblesses de chacun dans chaque nouveau chapitre. Ceux-ci sont construits comme autant de morceaux de quotidien que l'on découvre au fur et à mesure. On ne peut pas dire qu'il y ai des grands rebondissements ou un fil conducteur mais l'ensemble forme un tout très agréable, cohérent et plein d'enthousiasme . L'arrivée de cette jeune fille vient perturber la vie d'une famille, d'un village et de tous ceux qui y vivent tant elle a une imagination débordante et une fâcheuse tendance à l'imprudence et aux bêtises.

La fin m'a laissé sans voix tant je ne m'y attendais pas et j'ai hâte de voir ce que réserve la suite de la vie de la jeune Anne maintenant qu'elle a finit l'école.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome de la saga Emily.

Si vous appréciez la saga "Anne de Green Gables", vous aimerez forcément ce roman. Globalement, nous retrouvons les mêmes éléments que dans la série Anne. Les personnes sont semblables, l'atmosphère des lieux également. Disons que l'autrice ne se renouvelle pas du tout.

Emily est différente d'Anne, mais elles ont tout de même énormément de similitudes. Emily écrit de la poésie, donne des noms aux arbres, parle de manière métaphorique, dit ce qu'elle pense. Elle a 11 ans au début de la l'histoire et 13 à la fin.

Par contre, deux petites choses m'ont quand même pas mal choquée dans ce roman et je suis étonnée de ne voir cela mentionné nulle part.

Premièrement, le personnage de Dean, alias Tordo. On en parle de son discours très limite ? Clairement, il fait du rentre-dedans à Emily qui n'a que 12 ans alors qu'il en a plus de 30 ! J'ai souligné 3 passages vraiment peu délicats et choquants.

Deuxièmement, la mère de Teddy. La femme est tellement atteinte psychologiquement qu'elle va jusqu'à noyer les chats de son fils car elle a le sentiment que son fils les préfère à elle. Ce qui me gêne, c'est que ces faits choquants sont mentionnés, mais pas dénoncés. Je trouve ça très limite.

A part ça, j'ai aimé l'histoire et je me suis sentie bien dans ce livre. Je lirai la suite sans aucun doute.

J’ai adoré ce dernier tome des aventures d’Anne Shirley et sa famille ! Pourtant, en voyant que ce livre était consacré à la benjamine de la fratrie, j’ai eu un peu d’appréhension, ne l’appréciant pas forcément. Il faut dire que Rilla est assez superficielle et frivole depuis le début. Au final, elle est devenue l’un de mes personnages préférés !



On suit son parcours initiatique avec beaucoup de plaisir et d’attention tant la jeune fille gagne en maturité et en intensité au fil du récit. Je l’ai trouvée très touchante et attachante, parfois maladroite mais c’est pour mieux nous rappeler le tempérament de sa mère 😊



Anne et Gilbert ont une petite place dans cette histoire, mais elle n’est pas de moindre importance. J’ai eu de la peine pour eux, qui vont voir l’innocence de leurs enfants sacrifiée lors de la première guerre mondiale, apportant des nuages sombres dans leur vie. Ce dernier tome est assez triste puisque la guerre et ses effets sont au cœur du récit, avec les nouvelles qui pouvaient parvenir aux gens à cette époque, leurs craintes, leurs espoirs, leur colère, leurs désillusions, mais aussi leur force et leur solidarité.



Une intrigue concernant le chien de la famille m’a interpellée car elle m’a rappelée une histoire bien connue. Après avoir fait des recherches, on peut dire que Lucy Maud Montgomery était visionnaire ! Je n’en dirai pas plus mais ça m’a touchée…



D’ailleurs, l’autrice donne à certains de ses personnages un côté un peu prophétique. Je n’adhère pas forcément à cela mais ça a le mérite d’apporter au récit une certaine originalité. L’histoire est donc plutôt sombre et je tournais les pages fébrilement pour savoir ce qu’il allait arriver à ces personnages que j’affectionne depuis le début de cette saga ou ceux qui sont arrivés en cours de route, une pointe de nostalgie m’étreignant à chaque fois qu’Anne ou Gilbert prenaient la parole… J’ai eu les larmes aux yeux à certains passages, d’autres m’ont fait rire ou sourire. J’aime beaucoup Susan, fidèle et attachante domestique qui fait partie de la famille Blythe depuis tant d’années ; j’aime le petit Bruce Meredith tellement attentionné ; Walter est terriblement touchant avec ses peurs légitimes… Et puis, comme dit plus haut, j’ai beaucoup aimé Rilla !



Ce dernier tome peut étonner pour son ambiance qui détonne avec le reste de la saga, et j’avoue avoir été surprise qu’il couvre toute la première guerre mondiale, mais au final il s’avère que cela a été un coup de coeur. Malgré la noirceur, l’autrice montre qu’il y a toujours de la lumière, ce en quoi je crois fermement depuis toujours. Ses personnages attachants apportent la douceur et l’humanité que j’aime dans cette saga, et même si les voir traverser ces moments terribles m’a fait peine, j’ai été captivée par leur parcours et leur courage au quotidien, reflet de ce que nombre de gens ont traversé à cette période terrible de l’Histoire.



Merci aux éditions Monsieur Toussaint Louverture pour avoir fait renaître cette saga dans de si beaux écrins et une traduction si soignée ! J’ai hâte de retrouver la plume de Lucy Maud Montgomery dans les Chroniques d’Avonlea, mais aussi dans son autre saga mise en lumière dernièrement par Monsieur Toussaint Louverture : Emily de New Moon !
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