Lucy Maud Montgomery

Suite à mon immense coup de cœur pour la pétillante et attachante Anne, j’étais plus que joie à l’annonce de la parution de l’autre série phare de Lucie Maud Montgomery. Néanmoins et au vu des similitudes, j’avoue avoir eu quelques craintes au commencement de ma lecture mais cela était sans compter sur le talent et la poésie de notre romancière.



En effet et il serait mentir d’affirmer ne pas avoir comparé les deux œuvres au préambule de ma découverte. Des similitudes élogieuses qui ont fini par se dissiper tant les deux héroïnes sont tout aussi différemment que justement et profondément construites. Si mon attachement envers Emily m’a semblé moins spontané et immédiat qu’avec Anne, j’ai tourné la dernière page de ce premier volet le cœur rempli et débordant d’empathie et de sympathie pour notre jeune orpheline. À l’inverse et aussi spontanée qu’intrépide notre jeune enfant fera bien tourné des têtes face à tant de force de caractère et de convictions. Un entêtement qui sera vu d’un mauvais œil en sa période où les mœurs étaient bien plus prononcées et dictées par la voix de Dieu. Mieux encore et adorant les œuvres épistolaires, j’ai été plus que sensible lors de l’écriture des lettres d’Emily adressées à son défunt père.



Des écritures des plus vivantes et éblouissantes qui soit et qui m’auront bien souvent serré le cœur. En ce sens, la plume de Lucy Maud Montgomery se révèle toujours aussi délicate et aérienne et son ouvrage brille à nouveau par la mélancolie qui l’habite et qui caractérise parfaitement le style de cette dernière. En véritable amoureuse des mots, cette dernière n’a cessé de guérir ses maux à travers ses textes et cela se ressent davantage cette fois-ci. La dimension assez pieuse d’Emily de New Moon renforce la mélodie de son texte et j’ai été des plus sensible au flots de sentiments déversé par la romancière. Il faut dire qu’Emily vivra bien des aventures et autres tumultes dans ce véritable roman d’apprentissage ou l’écriture et les arts ainsi que l’amitié et la solidarité seront de rigueur. Ainsi, j’ai adoré la suivre dans sa nouvelle destinée et dans son développement, synonyme d’apprivoisement. Cette dernière verra ses repères bousculés à la mort tragique de son père et suite à l’accueil dans sa nouvelle famille dont les membres se révèlent aussi attachants que révoltants par moments et trouvera refuse dans son imagination des plus fertile et un brin débordante.



Ainsi et qu’il s’agisse de Lucy Maud Montgomery ou d’Emily, chacune de ces femmes dévoileront de forts et puissants sentiments qui sont parvenus à me faire traverser bien des émotions et si je n’ai ressenti le même coup de cœur que j’ai eu à la rencontre d’Anne, notre nouvelle orpheline n’en reste pas moins éblouissante et pertinente à découvrir. La poésie et la mélancolie demeurent aussi vives et pures que précédemment et j’ai déjà hâte de retrouver ce nouvel espace où les merveilles de l’enfance ne cessent de fleurir.
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Emily a cette sincérité et cette innocence qu'ont les enfants, dans ses faits et dans ses propos. Elle rêve de devenir poétesse mais ce n'est pas du goût de sa tante qui l'a pris sous son aile.



Elle va garder sa détermination qui la caractérise tant et son avis bien tranché sur la vie.



L'imagination poétique de ce roman enchante le lecteur du début à la fin quel que soit son âge.

''Anne...Rilla d'Ingleside''est un très bon roman un peu plus dramatique que les autres livres de la saga, car il se passe entre 1914 et 1918. Le seul défaut que je lui trouve, c'est qu'il y a des conversations ennuyantes. J'avoue que je les ai lus en diagonale, parfois. À part ça, je l'ai ADORÉ!!!!!!
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Je dois l'avouer, ce tome-là m'a déçue. Même si j'ai compris à travers la narration épistolaire que ce livre serait différent, j'ai apprécié la première partie telle qu'elle était, retrouvant le personnage d'Anne que j'aime tant. Mais les deux autres parties ont eu du mal à garder mon intérêt. J'ai lu un commentaire disant qu'Anne peinait à être sur le devant de scène dans sa propre histoire et c'est vraiment ce que j'ai ressenti. Ce tome introduit et raconte l'histoire de beaucoup de personnages, peut-être trop et surtout, beaucoup d'entre eux se ressemblaient.



J'ai apprécié ce tome malgré tout pour la découverte d'une Anne plus mature mais qui ne perd rien d'elle-même, et aussi pour Rebecca Dew et la petite Elisabeth auxquelles je suis très attachée. Mais quant à Gilbert, son absence de l'histoire me désole vraiment. J'ai toujours eu ce sentiment dans les premiers tomes et j'espérais que cela s'arrange au fil des tomes, mais il a cruellement manqué dans celui-ci.



Aussi, je garde espoir pour le prochain, mais j'essaye de me préparer à l'idée que cette merveilleuse relation que j'aime tant n'ait pas autant de place que je le souhaiterais...

Un de mes tomes préférés, sans aucun doute !



Ayant découvert Anne à travers la série, je désirais lire les romans pour aller un peu plus loin dans ma rencontre du personnage, tout en découvrant la suite de ses aventures. Et jusqu'ici, si les deux premiers tomes véhiculent vraiment cette ambiance et cet amour particulier de la vie que j'aime tant, il me manquait un petit quelque chose pour m'attacher à ce format-là.



Le troisième tome est donc venu me sauver avec, non seulement une première "suite" des aventures d'Anne, mais également avec un approfondissement des personnages. Ils grandissent, rencontrent des épreuves difficiles ou d'autres plus agréables. J'ai été surprise plus d'une fois par la tournure des choses et puis j'ai un véritable attachement envers Anne, à laquelle je m'identifie tellement.



Je n'ai pas vu ce tome passer, il me tard alors de lire la suite.



Et puis... comment pourrait-il en être autrement avec un dernier chapitre pareil ? ^^

J'écris cet avis un peu dans le désordre, puisque j'ai déjà pu lire la suite et que le troisième tome fut un joli coup de cœur.



Ce deuxième tome m'aurait donc peut-être un peu déçue si je ne savais pas à quoi m'attendre, mais dans le cas où j'ai posé mes attentes sur le côté avant de commencé, j'ai pu apprécié cette lecture en retrouvant Anne et son entrée dans le monde des adultes. Il se passait donc peut-être moins de choses à mon goût (j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux jumeaux !), mais l'histoire d'un nouveau personnage, que dis-je, d'une nouvelle âme sœur d'Anne, a su faire de ce tome un petit quelque chose de spécial !



Ce n'est donc pas mon tome préféré, mais il aura su me toucher malgré tout et Anne restera toujours un personnage cher à mon cœur !

J'ai découvert Anne à travers la série qui a été un véritable coup de cœur. Et si j'hésitais à me lancer dans les livres, de peur de ne pas accrocher avec l'écriture, les sublimes éditions de Monsieur Toussant Louverture ne pouvaient que me donner le courage de découvrir l'histoire d'origine. C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé le personnage d'Anne, égal à elle-même et que j'aime toujours autant. Ce tome, couvrant les trois saisons, ne m'a donc pas laissé de surprises (même si je ne pouvais certainement pas m'attendre à une telle fin !), mais cela ne m'a jamais gâché la lecture puisque l'écriture de Lucy Maud Montgomery est vraiment agréable.



Et puis toute l'imagination d'Anne et sa façon de voir la vie combleraient n'importe quelle vie routinière, c'est bien pour cela que son arrivée à Green Gables a changé plus d'une personne.



C'est donc une série de livres qui commence petit à petit à se faire une place dans ma bibliothèque, une histoire qui devient importante et qui, je l'espère, ne cessera de grandir dans mon cœur !

Alors on va se quitter comme ça ? Après quatre années à accompagner mes joies et mes peines, l'armistice sonnera la fin de cette aventure commune. Anne, ses amis, sa famille, ses voisins, ses chemins scintillants et ses nuits étoilées me laissent là, à la fin d'un tome crépusculaire.

Puisque j'ai toujours préféré le coucher du soleil à la lumière du matin, je préfère qu'on se quitte entre chien et loup, avec la promesse d'une douce nuit.

C'est Rilla, encore une enfant, presque une jeune fille, qui clôt l'histoire. Rilla, la plus susceptible de la fratrie, un peu égoïste aussi, aux inquiétudes bien puériles, qui se trouve confrontée à la guerre. Il est loin du Canada le front de 14, mais parce que cette guerre est mondiale, elle n'épargnera personne. Pas même Ingleside.

Il fait bien sombre quand les garçons partent. Et même un bébé de guerre porteur de mille espoirs ne peut empêcher les larmes de couler. Les leurs. Les miennes.

Quatre ans de lecture où j'ai ri autant que j'ai pleuré. Et des phrases soulignées pour éviter que la gorge se serre.

Ici, difficile de ne pas réagir à la plainte déchirante de Lundi, le chien qui refuse de quitter le quai de la gare avant le retour de ses maîtres. Aux lettres des soldats. Mais aussi aux analyses géopolitiques de Susan. Irrésistibles, dans leur genre.



N'aimant pas beaucoup les adieux, on va préférer un au-revoir, puisque les Chroniques d'Avonlea nous attendent @b.a.books @manonlit_et_vadrouilleaussi

@chroniquesessentielles et moi. Mais ça ne sera pas vraiment pareil. Mais cette aventure fut belle, et il est grand temps de remercier @monsieurtoussaintlouverture pour cette série aussi scintillante que son héroïne. A la fin de l'ouvrage il est écrit qu'il "compte 384 pages et mesure 130 mm de largeur sur 195 mm de hauteur, et réenchante même le plus désenchanté des mondes." Je ne vois pas de meilleure conclusion.

L'écriture de ce troisième tome est moins subtile et se transforme en récit plus traditionnel d'une vie. C'est comme si, en faisant de son héroïne une adulte, l'autrice perdait aussi de la fantaisie et de la liberté de l'enfance. Cela transforme un peu le regard porté sur cette histoire, même si les personnages restent attachants et qu'on aime suivre les péripéties de leurs vies devenues responsables mais, hélas, tellement prévisibles.

❤️ Coup de cœur ❤️



Lire Lucy Maud Montgomery c’est l’assurance de passer des heures délicieuses. Ses romans sont toujours plein de poésie, de tendresse, d’émotions.



Lucy Maud Montgomery me fait du bien à l’âme, elle me redonne foi en l’humanité. Et accessoirement l’envie de m’installer sur l’île du Prince Édouard…



Si j’adore Anne, je suis tombée follement amoureuse d’Emily. Cette petite orpheline, tisseuse de mots, qui échoue à New Moon dans une famille qu’elle ne connaît pas, a ravi mon cœur.

Emily c’est un peu la rencontre d’Anne de Green Gables, la petite princesse Sara et Tom Sawyer.

Cette enfant est délicieuse. J’ai ri et j’ai pleuré. Je me suis promenée sur les chemins d’hier, aujourd’hui et demain. J’ai voulu faire la connaissance du prêtre, de l’instituteur, d’Ilse, Perry, Teddy, Laura et tous les autres…



Ce livre est un véritable bonbon. Il trône près des tomes d’Anne et je sais que, sur cette étagère, je trouverai toujours un refuge, une petite bulle de tendresse.



J’ai tellement hâte de retrouver Emily en juin pour son Ascension !

Quel bonheur d’avoir découvert cette autrice grâce aux merveilles éditées par Monsieur Toussaint Louverture !



À découvrir de toute urgence !!!
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Un véritable coup de coeur pour cette série de livres 💞 !

Les personnages sont très attachants et l'écriture de l'autrice est à la fois simple et profonde. Les descriptions nous font voyager dans le petit monde d'Anne, une jeune fille pleine d'imagination et très sensible, qui nous donne envie d'aimer les choses simples de la vie.

Ça y est, j’ai enfin fait la rencontre d'Anne et de son univers enchanteur !



Anne, c’est un peu un mélange entre Fifi Brindacier, les malheurs de Sophie et les quatre filles du Dr March. Avec son visage pâle constellé de tâches de son, ses deux tresses rousses et ses grands yeux pétillants, Anne est un joyeux cocktail qui vous réchauffe le cœur tout en le faisant chavirer. Dans ce premier opus, on va suivre ses aventures de ses onze ans jusqu’à ses seize ans.



Anne Shirley, ou Anne de Green Gables, ou encore Anne avec un “e”, comme elle se plaît à le préciser, est une fillette véritablement attachante ! Spontanée, authentique, vive et à l’imagination débordante, Anne n’a cessé de me ravir durant toute ma lecture. Quel plaisir immense que de suivre son quotidien, son arrivée dans un foyer aimant (bien que maladroit mais si touchant), sa joie de vivre et son don pour faire de chaque journée une expérience unique. Ce regard romantique et grave qu’elle porte sur le monde du haut de son jeune âge, son sens sans pareil pour le drame et cet art pour s’attirer toute sorte d’ennuis, ne vous laisseront pas de marbre. Anne, et les situations dans lesquelles elle se retrouve, m’ont fait franchement sourire à plusieurs reprises. Mais son coeur pur et sa bienveillance lui attireront également la sympathie de tous, même des plus retors…



Bref, ce roman se dévore. Les saisons alternent, rythmées par la campagne canadienne et ses paysages dont j’ai adoré les descriptions. Anne est sensible, et l’on s’émerveille avec elle de la beauté de la nature alentour, ressentant les brises printanières comme les neiges mordantes et le doux clapotis de l’eau. C’est un récit dépaysant, immersif et vivant où le lecteur s’immisce dans la vie de ce village comme s’il était l’un de ses habitants. C’est frais et pétillant mais également dur et triste par moment. Bref, c’est une palette d’émotions.



J’ai adoré ce récit et j’ai hâte de me retrouver à nouveau aux côtés d’Anne afin de suivre son évolution, de voir les choix qu’elle fera et les chemins qu’elle empruntera !



Challenge Multi-Défis 2024

Voilà une lecture magnifique que je vous conseille tellement !



C’est un roman tout doux et poétique ou l’on découvre les personnages les plus attachants qui soient. Il n’y a pas d’intrigue à proprement parler mais Lucy Maud Montgomery a manifestement un don pour écrire la vie quotidienne et pourtant palpitante à Avonlea.

Anne est un né petite fille incroyable : passionnée, vive, curieuse, intelligente et pleine d’entrain et Lucy Maud Montgomery nous fait vraiment ressentir tout cela. On la regarde grandir avec nostalgie, c’est merveilleux. Ses monologues sont aussi tout simplement incroyables, c’est ce qui m’a fait tomber amoureuse de ce livre.

Il existe 8 autres romans de cette série, en comptant une sorte de recueil de nouvelles d’Avonlea.

Et l’édition de Monsieur Toussaint Louverture est tout simplement magnifique. Les couvertures sont splendides, les pages de gardes sont en papier brillant et le papier en lui-même est super agréable.

Nous suivons ici Rilla, la dernière fille d'Anne.

J'avoue avoir bien apprécié suivre un seul personnage, contrairement au tome précédent (La Vallée arc-en-ciel). Evidemment, Rilla n'est pas Anne et je n'ai pas retrouvé en elle ce que j'adore chez sa maman.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce tome, c'est que l'histoire se déroule entre 1914 et 1918, pendant la première guerre mondiale donc. Nous découvrons le point de vue du Canada sur ces évènements. C'est la première fois que je lis un roman écrit de ce point de vue. J'ai trouvé cela très intéressant et enrichissant. Triste aussi, il faut bien le dire. C'est peut-être le plus triste de tous les tomes...

Malgré ces évènements traumatisants, la lecture était plaisante. J'aime le style de l'autrice, bien que désuet.

Ce que je déplore, par contre, c'est la place d'Anne dans l'histoire. Elle est présente, mais est complètement insipide. Je ne retrouve plus du tout la personnalité que j'ai tant aimée. On sent qu'elle tient un rôle secondaire et ne sert qu'à donner la réplique aux autres personnages. C'est dommage.

A part cela, j'ai trouvé ce récit très chouette.

Après la fin d’Anne de Green Gable, je me suis retrouvée un peu orpheline de cette plume, cet univers, cette ambiance. Quel bonheur alors fut l’annonce de son éditeur français de poursuivre l’aventure avec l’autre saga a succès de l’autrice, celle qu’elle trouve la plus proche d’elle. ❤



Anne, je l’ai découverte grâce à la série télé mais du coup, je ne pouvais m’empêcher de comparer les deux et parfois au détriment du roman tant j’avais eu un coup de coeur pour la première version. Emily je ne la connaissais pas avant, c’est donc une toute autre expérience ici et j’ai adoré celle-ci !



J’ai à nouveau été émerveillée par la plume de l’autrice qui est d’une tendresse et d’une richesse tout en restant parfaitement accessible, chaleureuse et humaine. Je me suis vraiment sentie transportée dans cette petite ville de New Moon aux allures de Walnut Grove, aux côtés de la belle et libre Emily, qui a elle aussi un bel imaginaire, comme Anne, mais qui est plus terre à terre et peut-être plus touchante du coup pour moi, car plus proche. J’ai eu des étoiles pleins les yeux tout au long de ma lecture et ce malgré le caractère bien plus âpre et moins fantasque de l’histoire.



Emily, prend place juste après la fin d’Anne dans la bibliographie de l’autrice. Écrite entre 1923 et 1927, c’est la seule autre saga de l’autrice et elle y reprend un peu le même schéma que dans la précédente qui a fait son succès. C’est à nouveau une orpheline qui se retrouve à vivre dans une famille atypique qui ne veut pas forcément d’elle et qui va devoir surmonter cet obstacle pour rester elle-même et être heureuse. La comparaison s’arrête là.



Là où Anne était merveilleusement fantasque et originale, Emily est plus réaliste. Elle est tout juste orpheline au début de l’histoire, mais c’est depuis toujours une écrivaine en herbe. D’abord de poésie, elle s’exerce depuis peu sur des textes romanesques, plutôt merveilleux, dont l’autrice nous fait profiter et suivre le parcours de cette future écrivaine, c’est un peu suivre Lucy Maud Montgomery. On sent qu’elle a ici mis beaucoup d’elle-même, ce qui nous touche. J’ai été frappée en tout cas pour ma part par sa passion des mots, son besoin inarrêtable et vital d’écrire, mais aussi par la jeune poésie et la fougue des mots qu’elle couche sur le papier. Pour autant, on ne nous cache pas que ce n’est pas un génie. Elle se fait parfois rabrouer. Ses écrits ne touchent pas tout le monde. Heureusement une rencontre survit à la fin du tome qui va donner une autre tournure à ceux-ci. Magique ❤



En plus, l’histoire ne se cantonne pas à cela. Ce premier tome des aventures d’Emily est celui de la rencontre avec New Moon, sa nouvelle famille et les familles qui vivent là. Emily est « adoptée » par une tante pas des plus aimable qui a beaucoup de mal à baisser sa garde, un schéma classique mais que l’autrice pousse loin ici dans l’âpreté vis-à-vis de cette enfant qui n’est qu’amour et ne demande rien. Elle nous fait également le portrait d’une famille compliquée et fantasque à sa manière dans la façon dont les liens se sont distendus et les clans formés. Emily peine à trouver sa place ou plutôt on ne lui en laisse que peu. Cela devrait être triste mais pas sous la plume de l’autrice qui en fait une force pour notre héroïne, un moteur même, et ce jusqu’à sa superbe rencontre avec Tordo ❤ C’est également la rencontre d’Emily avec sa nouvelle vie, une vie d’écolière, faite d’amitiés et inimitiés que l’autrice croquera doublement au travers de ses propres mots et ceux d’Emily, ce qui a une saveur toute particulière. J’avais vraiment l’impression d’être parfois aux côtés de Laura Ingalls face à Nellie Oleson avec ses soeurs et amies à ses côtés. On a les mêmes relations entre enfants décrites, les mêmes professeurs revêches ou inspirants, les mêmes scénettes dans et en dehors de l’école, les mêmes relations aux garçons, etc.



Lucy Maud Montgomery a réussi l’exploit de me faire revivre la superbe expérience faite avec Anne dans une seconde saga, sorte de variation plus ancrée dans le réel mais toute aussi poétique et émouvante, où avec les mêmes ingrédients, elle invente une recette différente qui me plaît tout autant. J’ai adoré Anne, je vais adoré Emily. Elle m’a déjà conquise par sa force de caractère et son amour des mots pour surmonter les maux de sa famille. C’est une charmante aventure jeunesse à la mode de La Petite maison dans la prairie qu’il ne faut pas laisser passer si on aime ce type de décor. Ce fut gentiment, âprement, enchanteur.
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Après la saga autour du personnage de Anne Shirley, Lucy Maud Montgomery repart "de zéro" avec une nouvelle héroïne du nom d'Emily Bird Starr. Elle aussi est une petite fille quand commence le récit et l'on va bien sûr la voir grandir au travers de diverses épreuves ou petits moments de vie qui construisent toute existence.



Emily a autant de caractère que Anne mais une personnalité différente. Elle est certes tout aussi curieuse mais moins bavarde et surtout elle sait très vite que son âme et ses besoins s'expriment au travers de l'écriture et plus particulièrement de la poésie. Ce penchant se heurtera très vite à l'implacable jugement d'adultes malheureusement en phase, pour la plupart, avec leur époque, qui veut que les femmes ne doivent pas nécessairement travailler, ou alors dans des domaines bien précis comme l'enseignement en école publique.



Heureusement la jeune fille, on l'a dit, a un caractère bien affirmé et surtout comprend très vite que ce besoin d'écrire lui permet d'outrepasser ses démons (on sent fréquemment une once de désir de mort dans certains de ses propos ou pensées) et les vicissitudes de la vie. Comme le décès de son papa, qui la voit contrainte d'aller vivre dans la famille de sa maman, décédée elle aussi quelques années auparavant. Elle est recueillie, après tirage au sort (sic) par sa tante Elizabeth chez qui vit aussi sa tante Laura et son cousin Jimmy.



Cette tante acariâtre ne va pas lui faire mener une vie facile mais comme pour Anne, l'attachement va venir progressivement. Emily est bien trop portée sur l'onirisme pour plaire à la pragmatique vieille fille mais cette fièvre poétique va un jour amener à résoudre un mystère qui va finir de convaincre les gens autour d'elle qu'elle n'est une si vilaine petite fille.



Ce premier livre a certes des relents de Anne de Green Gables, des répétitions dans la structure ou les thèmes abordés, mais c'est malgré tout un nouveau personnage attachant et peut-être même plus supportable qu'a crée l'autrice canadienne. Une fillette à la destinée certes contrariée, mais qui semble quand même tracée pour devenir écrivaine ; qui s'égaie dans la solitude mais sait se faire des amis et accepter leurs défauts, qui lutte contre les injustices qu'elle est amenée à subir, et qui grandit tout simplement.

J'ai tout simplement été embarquée dans cette folle aventure avec cette non mois folle mais attachante Anne 💖



Lire ce livre c'est redécouvrir la vie et ses petits bonheurs, c'est à nouveau s'enthousiasmer face au ciel bleu, aux couleurs des fleurs et aux milles et une choses qui, quand on y fait attention, peuvent changer notre quotidien et nous faire nous sentir heureux ☀️



J'ai pu vivre une expérience hors du commun car j'ai lu ce livre sur la plage dans un cadre idyllique et cela a également ajouté à mon engouement hors norme pour cette saga ✨ Anne est un personnage extravertie, douce, ingénieuse et curieuse. C'est un personnage qui sort du commun et qui brille par sa présence ☀️ Pour moi elle a tout du personnage solaire auquel on s'attache malgré ses petits défauts. Sa gentillesse va également lui jouer des tours et j'ai aimé rire également des situations de quiproquo notamment avec les Cuthbert !



Sa différence et ses difficultés à s'intégrer vont vite être dépassée par sa joie de vivre et sa bonté sans faille ✨ Bref c'est une véritable bulle de savon au milieu d'un ciel terne ou un arc-en-ciel après un orage 🌈



Anne est sans doute l'enfant que j'aurais aimé être si j'avais été moins timide ☺️

Un enchantement !

De Lucy-Maud Montgomery, je ne connais depuis l'enfance que la saga de cette chère Anne et ses Pignons Verts, et plus récemment Emily.

Quelle ne fut pas ma surprise en réalisant que cette autrice, l'une de mes préférées, avait écrit bien d'autres choses ! (Et quelle honte pour moi d'avoir attendu si longtemps pour me pencher sur le reste de son œuvre)



Un enchantement, disais-je donc. Si on retrouve dans ces pages le talent indéniable de LM Montgomery pour décrire la nature, on y trouve aussi beaucoup plus d'humour que dans les deux séries citées plus haut.



Pourtant l'histoire ne part pas dans cette direction : Valancy fête son 29e anniversaire. Une vieille fille, qui vit toujours chez sa mère ! À sa grande honte, ainsi que celle de la famille entière, le très honorable clan Stirling, qui ne perd pas une occasion pour le lui rappeler. Valancy vivote doucement à l'ombre de sa maman.

Mais un jour, elle apprend par le docteur qu'un souci cardiaque ne lui laisse plus qu'un an à vivre...



Ce roman se détache nettement des autres. De part sa "modernité" d'un côté : on y voit des voitures !

De plus, je n'ai pas accroché immédiatement avec l'héroïne. Valancy tarde un peu à se révéler, même si son château bleu (château de mes rêves en français) m'a immédiatement parlé. Son évolution n'en est que plus édifiante ensuite.



C'est un magnifique conte sur le bonheur !

Et toujours cette poésie...

La relation Anne/Gilbert a été le point fort de ce tome. J'ai toujours du mal à me détacher de la série, surtout vis-à-vis de la relation Marilla/Matthew/Anne, mais les nouvelles relations d'Anne avec ses amies m'ont beaucoup plus intéressée par rapport au second tome avec les jumeaux. J'ai toujours du mal à m'attacher à eux, mais vu qu'ils sont moins présents, cela m'allait très bien.

Quel plaisir de découvrir cette nouvelle héroïne, Emily, et de retrouver la plume enchanteresse de Lucy Maud Montgomery. Dans les méandres des collines verdoyantes de l’île du Prince, nous voilà entraînés dans un monde où l’imagination est reine, où les mots dansent sur la page telles des fées égarées.



Emily, bien différente d’Anne, est une âme tout aussi éclatante, vibrante de passions et de rêves. Son esprit vif et sa sensibilité exquise tissent une toile d’émotions captivantes, nous invitant à plonger au cœur de ses pensées les plus intimes.



À travers chaque ligne, Lucy Maud Montgomery peint un tableau vibrant de l’amour de l’écriture, de la poésie et de l’imaginaire. Chaque mot, chaque phrase est un écho de son propre amour pour les mots, résonnant avec une douce mélodie qui ensorcèle l’âme du lecteur.



Emily de New Moon est bien plus qu’un simple récit ; c’est une symphonie de mots, une ode à la beauté de l’âme humaine et à la puissance de l’imagination. À travers ses pages, nous sommes transportés dans un univers où chaque rêve est possible, où chaque mot est une invitation à l’émerveillement.



Je ne cache pas mon plaisir d’avoir parcouru chaque page de ce livre enchanteur, et je le recommande à tous ceux qui désirent s’évader dans un monde où l’imagination règne en maître.