Ton frère est loin d'être un imbécile. Il se sent méprisé par tout le monde, surtout par toi, et il souffre comme une bête parce qu'il a un coeur trop grand pour sa poitrine.
Quand il nous a tourné le dos, le maillot de bain m'a laissé deviner un cul pommelé, serré, bougeant sous le nylon bleu avec un petit quelque chose qui évoquait une certaine timidité.
C’est alors que, cherchant à toute vitesse un refuge intérieur, j’ai brusquement su, terrorisé, qu’il n’y avait plus aucun endroit où revenir, où me protéger, où me sentir en sécurité. Le passé avait cessé d’exister, il ne restait plus le moindre pont vers la période des cours particuliers, de la piscine, des examens. La Bérézina n’avait jamais existé et nous, nous étions deux autres personnes.