Citations de Lynne Matson (184)
C'est la vérité qui me rendra libre.
L'obscurité devenait plus forte, se nourrissait d'elle-même, tirait son pouvoir d'un endroit que je ne pouvais pas voir, que je n'ai pas osé regarder.
Alors que le nouveau mâle s'approchait vivement de la guerrière, l'île observa sa posture. La vraie, mais aussi celle qu'il essayait de montrer. La guerrière, Carmen, se tenait prête. Elle observait, elle aussi. Elle était le trophée de l'île. Lui, son jouet. On allait enfin pouvoir s'amuser.
Je n'attendais rien. C'est pour ça qu'on appelle ça un cadeau. On l'offre sans rien espérer en retour.
Tu es à moi, avait susurré Nil d'une voix glaciale. Jusqu'à ce que je choisisse de te laisser partir.
[... Tu sais qui c'est, mon père ? C'est George O'Whirley, des entreprises O'Whirley, une des cinq cents plus grandes fortunes des Etats-Unis. C'est une entreprise de transports. S'il y a un moyen de me sortir d'ici, mon père va le trouver. Et il a pas fait fortune en chantant Kumbaya comme un blaireau. ... ]
- J'en ai rien à foutre de qui est ton père ...
Je m'étais dit que j'arrangerais les choses plus tard, que je me laissais le temps de décompresser, que je lui laissais le temps de changer d'avis.
Mais il n'y avait pas eu de plus tard. Les regrets étaient des salauds. Et je vivais avec depuis ce jour-là.
La chance, c'est quelque chose de personnel. On a tous la nôtre, même si elle revêt parfois l'apparence de la malchance. Ça fait partie de nous et ça nous suit où qu'on aille. Même sur Nil. La chance pouvait tourner, car comme le disait ma mamie, la chance, c'est un état d'esprit.
En priant pour voir midi à notre porte, ou notre porte à midi
J'ai souri, toujours aussi impressionné par cette fille qui m'avait fait me sentir plus vivant que je ne le croyais possible, en particulier dans un endroit où la mort était reine.
Voilà, c'est ça, l'île de Nil. une beauté à ne pas en croire ses yeux, jusqu'à ce qu'on voie à travers ce qu'elle est vraiment.
C’était le jeu favori de Nil. Nous torturer l’esprit.
- Les singes. Ils peuvent être dangereux.
- Comme la plupart des animaux.
Je l'ai regardé, et j'ai inclus les humains dans sa remarque.
On me manipulait comme si j'étais de la porcelaine fragile. Ils ne savaient pas que j'étais déjà en miettes.
-Est ce que tu sait quel jour on est ? Elle a demandé en enroulant ses bras autour de mon cou.
Le fait de chercher la date avais comme un arrière goût de Nil.
-Le 5 janvier ?
Charley a secoué la tête en riant.
-C'est le jour 1. C'est NÔTRE jour 1
Commence par réfléchir, tu paniqueras plus tard.
Fais attention, Skye. Et fais attention à ce que tu souhaites. Certains vœux pourraient se réaliser, et ça ne se passera pas comme tu le crois.
Peut-être que Nil était la cour de récréation du diable, ou bien le terrain d’essai du paradis. Ou encore les deux. Ou rien du tout. Personne n’en avait la moindre idée.
- Je suis contente que tu n'aies pas pris la porte aujourd'hui. Que tu ne sois pas parti. Je sais que c'est égoïste, que je ne devrais pas être contente du tout. Et je sais que tu pourrais très bien être parti demain. Mais je suis vraiment,vraiment heureuse que tu sois là.
Demain, ce n'est garanti pour personne, mais sur Nil, on en a un nombre fini, et parfois, il ne se montre même pas.