Citations de M. E. Thomas (90)
Ils m'ont beaucoup appris. À me protéger des émotions d'autrui, à en limiter les effets, à devenir autosuffisante.
Ils m'ont enseigné que l'amour est tout sauf sûr. Aussi. Je n'ai jamais compté dessus.
Les sociopathes ne sont pas des fanatiques - nous nous fichons éperdument de soutenir d'autres causes que la nôtre.
Je me suis rendu compte que, toute ma vie, j'avais essayé de ressembler aux caméléons qui figuraient dans l'encyclopédie des petits reptiles de mon enfance.
« La vérité est que des tas d’êtres humains sont des ordures .Pas la peine d’êt Sociopathe pour ça.Et tous les sociopathes ne sont pas des ordures . »
A présent que je sais canaliser mes inclinations sur des chemins utiles, je suis une meneuse de troupes-née qui connaît réussite et exploits professionnels grâce à mes tendances sociopathes.
J'ai été l'enfant du milieu d'une famille aussi perturbée que celle des Tenenbaum dans le film du même nom, avec un père violent et humiliant, et une mère indifférente et hystérique parfois.
Tant qu'on est dans la solitude, on l'endure ; quand elle a cessé un moment puis qu'elle réapparaît, elle est encore plus atroce.
J'irais jusqu'à dire, puisque nous autres sociopathes sommes étrangers à la morale émotionnelle, nous sommes libres d'être plus rationnels et tolérants.
Dans son ouvrage Brève Introduction à la psychologie criminelle, le professeur de psychologie de l'université de Huddersfield, David Canter, prévient que "nous devons éviter le piège de croire que ces diagnostics sont autre chose que des descriptions sommaires des sujets étudiés" et souligne le danger de "jugements moraux qui passent pour des explications médicales".
... être tout simplement consciencieux peut faire toute la différence entre un sociopathe qui s'en sort et un autre qui tombe dans la criminalité.
... "les talents même qui rendent le psychopathe tellement déplaisant (et quelquefois criminel) dans la société sont susceptibles de faciliter une carrière dans les affaires". On peut toujours critiquer le grand capital, mais c'est le système que la société s'est choisi et dans lequel les sociopathes excellent.
Même sans code religieux ou éthique, les sociopathes de haut niveau finissent par apprendre qu'ils peuvent utiliser leur pouvoir pour faire le bien. Connaissant les faiblesses d'autrui, ils ont le choix de les exploiter pour être bénéfiques plutôt que destructeurs.
... les recherches scientifiques ont prouvé que les sociopathes sont particulièrement peu sensibles aux conséquences négatives. Les promesses de punition à la maison ou à l'école n'ont représenté à mes yeux qu'un défi m'incitant à trouver une solution pour éviter les retombées de ce que j'avais de toute façon décidé de faire. Je ne redoutais pas le châtiment, je le considérais juste comme un obstacle à contourner.
De récentes estimations du taux de récidive montrent que les sociopathes ont tendance à rechuter en gros deux fois plus que les autres prisonniers non sociopathes, voire trois fois plus dans le domaine des crimes violents. Même les Yorubas ou les Inuits estimaient que ces individus asociaux ne pouvaient être changés. La seule solution était de les neutraliser ou de les marginaliser.
Si nous ignorons où la psychopathie s'enracine, nous savons en revanche qu'il n'existe pas de médication, non que nous autres les sociopathes en désirions particulièrement une [...].
Nous savons grâce à des études menées sur des jumeaux, que les spécificités des sociopathes reposent en grande partie sur un composant génétique ; nous savons aussi que les sociopathes ont des cerveaux différents du reste de la population. Mais ces particularités n'expliquent pas qu'ils agissent d'une manière qui leur est typique. Elle pourrait au contraire affecter leur circuits cérébraux. De la même façon, ce n'est pas parce que le cerveau d'un sociopathe est différent qu'il est à l'origine du trouble. Cela pourrait, d'après Hare, être "un effet secondaire de quelque facteur environnemental ou génétique communément observé parmi les psychopathes.
Ne vous méprenez pas. J'ai toujours adoré les films prônant l'autodéfense et la justice, mais je suis souvent du côté du méchant. C'est la société qui catalogue le subversif en criminel ou en révolutionnaire, pas le sociopathe. Il a rarement besoin de se raconter des salades destinées à justifier moralement ses actes pour se lancer dans ses superbes crimes violents et complexes. Je sais ne pas être la seule à aimer les méchants. Pour nous, ils incarnent la liberté.
... le vrai problème n'était pas d'amener les personnes normales à croire que nous sommes meilleurs qu'elles ne l'estiment, mais de les convaincre qu'elles-mêmes sont pires que ce qu'elles croient. Il semble que la plupart des gens partent du principe qu'ils sont la minorité normale au lieu de voir qu'ils sont peut-être un peu "dérangés" aussi comme ils le pensent de la majorité.
La vérité est que des tas d'^tres humains sont des ordures. Pas la peine d'être sociopathe pour ça. Et tous les sociopathes ne sont pas des ordures.
... les sociopathes sont nécessaires à la société à cause de l'originalité de leur pensée. J'aime l'ingéniosité, c'est sans doute ce que j'admire le plus chez les humains.