Celui qui accepte sa Destinée est guidé ; celui la refuse est traîné.
(au mariage avec Roxane).
Je l'avais trouvé garçon d'Hephaïstion, et avec moi il avait voulu être un homme. J'y avais mis ma fierté. Et maintenant, je l'avais donné à une femme. J'étais assis dans la chaleur des torches, goûtant la mort et souriant aux autres, comme je l'avais appris à douze ans.
p. 243
Le cheval sentit la charge légère sur son dos ; sa résolution ferme comme un roc ; la clémence de ses mains invincibles, la patience de son inébranlable volonté. Cette nature, il la connaissait bien, c'était la sienne. Transfigurée jusqu'à devenir divine. Aucun homme n'avait pu le maîtriser ; mais il irait avec le dieu.
p. 227, domptage du cheval Bucéphale ("Tête-de-boeuf").
As she told me later, she stood at first in the doorway of the Myrtle House, for fear of the dark within. When the levin-light lit heaven, she saw Troizen over the water, and the boat already far away; when it ceased her eyes were dulled with it and she saw nothing. Presently came a great clap close at hand, the sound and the flash together; and there before her, on the rocky slab outside the porch, all gleaming and glittering in a clear blue light, stood a kingly naked man, with dripping hair and beard and a ribbon of seaweed on his shoulder. What with her awe of the place, and her being overwrought, and the old woman’s tales upon the way, she did not doubt the Lord Poseidon himself had come to claim her. The next flash showed her to your father sunk on her knees, her arms crossed on her bosom, waiting the pleasure of the god. So he lifted her up, and kissed her, and told her who he was. Presently in the house she covered him, with her foxskin cloak; and that was your beginning.
- Maintenant, dit-il, nous allons pouvoir lire des vers grecs.
C'était étrange après le perse ; un langage plus sobre dans une forme plus stricte, mais qui livrait ses trésors avec le temps. Quand je lus pour la première fois la scène de l'entrée d'Hippolyte, offrant ses fleurs de la montagne à la pure déesse qu'il était seul à voir, mes larmes jaillirent. Phliostratos, un peu gauche, me tapota la main, croyant que je pleurais pour ma vie passée - et, qui sait ? peut-être même pour la présente.
Chap. 19.
A part cette unique visite sous la tente d'Arrybas, Bagoas s'était fait invisible. Le jour, il chevauchait au sien du flot toujours renouvelé des spectateurs. La nuit, il dormait avec les soldats perses qui formaient l'arrière-garde. Ils savaient tous qui il était, et nul ne venait le déranger. Il gardait sa foi envers son seigneur, comme doit le faire un vrai adepte de Mithra. Ils respectaient son pieux pèlerinage sans se poser plus de questions.
(Suivant le trajet du char funéraire d'Alexandre, p.246)