M.J. Rose

Sur le papier , le projet était prometteur, alléchant... Pensez donc : réunir 22 auteurs de Policiers/thrillers, leur proposer d'écrire en duo, une nouvelle , en y incorporant au moins un, de leurs personnages récurrents. Chacun devant composer avec l'univers de l'autre. Parfois les personnages n'habitant pas la même ville, il a fallu ruser, imaginer un prétexte qui tienne la route...

Sur les 22 auteurs réunis, J'en connaissais 11. (Et vraiment sur le bout des doigts : 3 ). Aussi quand j'ai vu l' association Ian Rankin/Peter James, je buvais du petit lait...

Mais j'ai été déçue, le format "nouvelle" a fait que je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, je l'ai trouvée pâle par rapport à ce que ces deux auteurs sont capables de faire habituellement, chacun de leur côté...

D'ailleurs , je me suis copieusement ennuyée pour beaucoup.

Seuls Dennis Lehane /Michael Connely , puis Raymond Khoury et Linwood Barclay ont su m'alpaguer. Et leur façon de faire était identique : une petite phrase un peu décalée, balancée l'air de rien au début, un milieu avec du suspens, et en chute finale, une réplique qui claque et qui fait sourire, destinée à boucler l'histoire...

Oui, vraiment, ces quatre là ont "fait le job", comme on dit...

Reste que les droits de ce livre seront reversés à l' ITW (association des auteurs de thrillers) , qui , ainsi, pourra promouvoir de jeunes talents. Alors merci aux "vieux" talents de s'être prêtés à cet exercice pour que de jeunes écrivains puissent un jour devenir de vieux talents ...

Ayant lu toutes les aventures de Cotton Malone parues en français à ce jour, je prends beaucoup de plaisir à découvrir celles de Cassiopée Vitt qui sont traduites dernièrement.



Steve Berry les co-écrit avec M.J Rose et on adopte un format très court, moins de 200 p. en général, tout en gardant le sel des aventures de Cotton Malone : de l'action et de l'Histoire.



Le format court fait que l'action est encore plus rapprochée sans pour autant être un problème. Peut-être n'avons-nous pas les derniers chapitres haletants, comme dans l'autre série, mais ici nous allons à l'essentiel avec une héroïne que j'apprécie beaucoup en terme de caractère. Indépendante, fougueuse, passionnée mais aussi très sensible, Cassiopée Vitt aime l'histoire et l'art. L'enquête ici nous emmène vers la recherche de tableaux de maître qui lui auraient été volés. Je trouve que le résumé en dit déjà trop et c'est bien dommage.



J'ai trouvé l'histoire très entraînante, ne me suis pas ennuyée une seconde et ai été émue par le dénouement de cette histoire.

Grande fan des aventures de Cotton Malone ( même si les dernières sont tout de même un cran en dessous des premières), il ne m'a pas fallu longtemps pour résister à l'appel de ce spin off : focal sur les aventures de Cassiopée Vitt!



Petite recherche : il semblerait que ce soit la 3e aventure écrite. Cherche Midi, si vous m'entendez, pouvez-vous traduire les quatre autres?



C'est un format nouvelle. Aussi, faut-il s'attendre à une histoire courte. Steve Berry et M.J. Rose reprennent les mêmes procédés qu'utilisés pour les aventures de Cotton Malone : un lien très fort avec le passé, des chapitres courts qui alternent entre les différents protagonistes. Ainsi, l'action est toujours menée tambour battant mais... ça va peut-être un chouïa rapidement. Si bien que ceux qui souhaitent une bonne immersion dans le passé, ca peut aller, mais ceux qui veulent une authentique chasse au trésor haletante, là il faudra repasser.



L'histoire remet à l'honneur l'Occitanie, terre des Cathares. Il m'en fallait pas plus pour me séduire : conflits religieux à l'époque médiévale sur fond d'ésotérisme. J'ai appris beaucoup sur le catharisme, une religion que je trouve du reste très intéressante. Le cadre choisi à savoir l'Occitanie ajoute un certain charme.



Donc, au final, si on prend en compte que c'est une nouvelle et non un roman, c'est un type d'aventure séduisant.

Je ne connais pas du tout les auteurs mais la couverture et son résumé m’ont convaincue. Je sais maintenant que le résumé en dit même beaucoup trop !

Moins de 200 pages et une histoire qui va très vite.

Les auteurs font comme si nous connaissions déjà l’héroïne et son compagnon (quasi inexistant ici) issus d’autres romans mais ne nécessitant pas un ordre précis, en tout cas j’espère.

C’est un mélange d’Histoire et de polar, tout ce que j’aime.



Cassiopeia Vitt est l’unique héritière d’une belle collection de 15 tableaux de maîtres, exposés dans la maison familiale à Tossa de Mar en Espagne. Elle décide de s’en séparer et fait venir un ami pour l’expertise. Surprise ! il ne reste que 15 copies.

Elle va, bien évidemment, remonter la piste des toiles et du passé de son père pour nous plonger dans les conséquences du trafic d’art des nazis durant et après la seconde guerre mondiale.



J’ai aimé l’écriture très fluide. Le fait qu’il y ait une impression de vitesse, mais la fin va tout aussi vite et même trop. C’est le seul bémol pour moi.

Je pense que les auteurs auraient pu s’appesantir un peu plus. Ils ont choisi de le faire en fin de roman, une fois l’histoire terminée.

J’ai apprécié connaître Tossa de Mar et l’Andorre pour m’imaginer plus facilement dans les rues décrites.



Belle découverte. Je vais donc voir si je peux trouver d’autres romans de ces auteurs.

Addictif et excellent .

Au delà des 11 nouvelles qui composent cet ouvrage , ce livre permet de découvrir des auteurs et des personnages récurents.

J'ai trouvé que ce n'était pas une anthologie de plus ,mais une vraie mine d'informations pour les amateurs de thrillers.

Une initiative de l'ITW, l'association internationale des auteurs de thrillers. Sur le modèle d'autres associations d'écrivains, l'ITW s'est créée avec des règles spécifiques. Les adhérents ne payent pas de cotisations mais contribuent à des recueils de nouvelles dont les droits vont à l'association qui peut ainsi agir pour le bénéfice de ses adhérents et aider de jeunes talents.

Toujours à la recherche d'idées nouvelles et iconoclastes, l'association a promu cette idée de batailles d'auteurs via leurs héros ou personnages cultes.

On trouve dans ce recueil des trésors d'imagination pour faire se rencontrer des personnages qui ne se seraient jamais rencontrés dans la vraie vie ou du moins dans l'environnement que leur auteur leur autorise. Harry Bosch d'habitude cantonné à LA par Michael Connelly se déplace à Boston et rencontre Patrick Kenzie le privé de Dennis Lehanne

"Patrick composa le 911, mais avant d'appuyer sur le bouton « Appel », il tendit la main à Bosch. 

— Si jamais je viens à L.A. 

Bosch lui serra la main. 

— Marrant. Je ne vous imagine pas à L.A. 

— Et je ne vous imagine pas ailleurs que là-bas, répondit Patrick. Pourtant, vous êtes ici. Prenez soin de vous, Harry. 

— Vous aussi. Et merci… pour ça, dit Bosch en posant les yeux sur Paisley, qui allait au minimum finir aux soins intensifs."

Dans ces combats singuliers, les auteurs se lachent et font dire ou faire à leur héros des choses qu'ils n'auraient jamais imaginé dans une histoire type ou la routine est souvent primordiale pour l'histoire.

Dans chacune de ces histoires les personnages prennent un coup de jeune et jouent les iconoclastes pour notre plus grand plaisir.

Du concentré, loin des histoires parfois convenues qui lassent le lecteur ou du moins ne le surprennent plus.

Pareil pour Roy Grace et John Rebus de James et Rankin, l'Ecossais et l'Anglais se retrouvent autour d'un meurtre vieux de 50 ans :

"Roy Grace l'approuva d'un signe de tête. 

Ils venaient de villes différentes, de cultures différentes, et ils étaient de générations différentes, mais il savait qu'il partageait au moins une chose avec John Rebus – le plaisir toujours renouvelé de clore une affaire."

On se prend au jeu surtout quand les détectives décident de s'affranchir des règles qu'ils sont supposés respecter.

Paul Madriani est le protagoniste de douze romans de Steve Martini, ancien journaliste et avocat californien. Linda Fairstein, de son côté, a été procureure pendant trente ans avant de diriger l'Unité des crimes sexuels du Parquet de Manhattan. La procureure Alexandra Cooper est sa création.

Ces défenseursdu droit et de la procédure décident de passer outre les règles pour coincer e coupable qui s'est joué d'eux :

"Rashid parcourut en vitesse les manchettes en tentant d'absorber le choc. Il eut une montée d'adrénaline en réalisant le sort qui l'attendait au vu des mots qu'il avait sous les yeux : « contrefaçons », « dictateur nord-coréen », « acheteurs crédules », « escroquerie », « meurtre », mais tout cela n'était déjà plus son souci. Car à cet instant, l'homme qui se faisait appeler Samir Rashid comprit que jamais il ne quitterait la Corée du Nord en vie. 

La justice peut prendre bien des formes, même les plus inattendues."



11 histoires qui se lisent comme du petit lait !

Je vais m'intéresser de plus près aux recueils publiés par l'ITW, un moyen de découvrir de nouveaux auteurs mais aussi de découvrir les faces cachées d'auteurs connus et respectés.

Merci David Baldacci.
Lien : https://camalonga.wordpress...

Après Cotton Malone, héros récurrent des romans de Steve Berry, l’auteur nous propose une série autour de Cassiopée Vitt, comparse et compagne de Malone. Tout au long de cette nouvelle, nous suivrons la riche héritière de Carcassonne à Montségur, en passant par Toulouse. Marque de fabrique de l’auteur, l’Histoire sera au rendez-vous, avec une immersion en terre cathare où énigmes et trahisons seront de mises.

Oui, comme toujours c’est bien documenté, effectivement on reconnaît le style de l’auteur même dans cet ouvrage à quatre mains, oui il y a les ingrédients habituels qui ont fait le succès de la série… Mais ça s’arrête là.

L'intrigue est nettement moins complexe, les rebondissements plus évidents et le rythme décousu ; autant d’écueils sûrement dus au choix d’un format plus court.

Le roman/nouvelle se lira d’une traite, sans enthousiasme, et se refermera tout aussi rapidement, laissant le lecteur finalement heureux que la lecture n’ait pas duré plus longtemps.

Forcément, la première question que se poseront les fans des aventures de Cotton Malone sera : « Mais s’agit-il d’une aventure de Cotton Malone vécue par Cassiopée Vitt ? ». Là, la réponse est simple : non, ce n’est pas du Steve Berry féminisé, et cela se voit dès que l’on a l’objet entre les mains. Le texte est plus court que ce à quoi Steve Berry nous a habitué avec Cotton.



Cela doit-il pour autant les décourager ? Non, du moment qu’ils savent à quoi s’attendre. L’intrigue est moins complexe. Et, surtout, elle s’appuie moins intimement sur l’histoire que l’on en a l’habitude avec les aventures de Cotton Malone. Ici, l’Histoire – il n’est pas utile, j’imagine, de préciser que c’est en particulier l’histoire des cathares qui est ici reprise – donne un cadre, mais l’intrigue se déroule essentiellement dans le présent.



Pas besoin, dès lors, de la postface que j’attends toujours avec impatience à la fin d’un livre avec Cotton Malone, ce chapitre dans lequel Steve Berry détaille ce que la vérité historique est, et ce qu’il a romancé, et dans lequel il démêle le connu de l’inventé.



Le livre ici est plus court – 200 pages -, et il se lit très vite, parce que c’est efficace et haletant. Sans spoiler, on peut dire que l’intrigue tourne autour de sujets modernes. Et même si l’on peut deviner assez rapidement l’un des enjeux de l’histoire, cela ne gâche pas la lecture, qui joue davantage sur le rythme que sur la complexité et l’imbrication des indices.



L’ensemble constitue donc un très agréable moment de lecture. Il me semble avoir vu que la série consacrée à Cassiopée Vitt compte déjà cinq épisodes ; celui-ci, a priori le premier traduit en français, est en réalité le troisième. La seule chose que je peux souhaiter, éventuellement, c’est que les épisodes suivants gagnent en complexité : le personnage de Cassiopée Vitt le mérite amplement…
Lien : https://ogrimoire.com/2021/1..

Dans ce livre au format nouvelle... Steve Berry et M.J. Rose, nous entraînent sur les traces des cathares.



De nos jours dans le sud de la France, Cassiopée Vitt, la compagne iconique de Cotton Malone, ancienne tueuse à gage reconvertie dans l'archéologie, s'est lancée comme défi de restaurer un château du XIIe siècle, en utilisant uniquement les techniques et les outils de l'époque. Lors des travaux de restauration, Vitt et Viktor, , découvrent une mystérieuse boîte... un coffret en or, avec une croix de Toulouse sur le dessous. Et à l'intérieur un livre datant du XIIIe, XIVe siècle..



Vous l'aurez compris, une fois n'est pas coutume, Cassiopée Vitt occupe le devant de la scène. Une histoire agréable, sur un sujet passionnant, dans laquelle les auteurs entraînent le lecteur dans un voyage en terre occitane. Le rythme est présent, mais le manque de complexité de l'énigme m'a laissé un peu sur ma faim....une sensation de « Manuscrit inachevé ! »



Toutefois, le rendez-vous est pris avec le deuxième opus « Le Musée secret » prévue en octobre prochain, que je lirai avec grand intérêt, mais avec de grandes attentes !

Quelle bonne idée de réunir des écrivains célèbres de romans policiers qui en duo réunissent leur héros récurent dans un recueil de nouvelles.

Cela commence plutôt bien avec celle co-écrite par deux pointures : Michael Connelly et Dennis Lehane .

Si celle du duo Linwood Barclay/Raymond Khoury est également très réussie cela n'est malheureusement pas le cas de toutes (.Certaines sont même carrément ennuyeuses) .

Les droits de ce livre étant versés à une association qui aide les jeunes auteurs on ne peut que saluer cette initiative .

Cela permet en outre de découvrir quelques auteurs et leur personnage fétiche .

Tout à la fois roman policier, aux nuances de thriller et roman historique par ce que l’on apprend sur le devenir des œuvres d’art spoliées aux juifs pendant la seconde guerre mondiale, ce roman est particulièrement attrayant par bien des thèmes qu’il aborde. Ses protagonistes évoluant dans le monde des milliardaires, le lecteur est amusé par ces gens nantis et hypercultivés pour lesquels l’argent coule à flot et qui ont un rapport au monde bien décalé du commun des mortels...des avocats attitrés et des relations dans les hautes sphères du monde de l’art, qui prennent aussi un jet privé comme on prend sa voiture, un train ou un autocar dans la vie réelle de tout un chacun. Le suspense est savamment distillé et l’action évolue entre la France, l’Espagne et la principauté d’Andorre pour se terminer tambours battant en plein Paris. Lorsque l’on approche du dénouement final, il devient impossible de lâcher le livre tant l’emprise et la force du suspense deviennent magnétiques, jusqu’à cette chute vertigineuse d’un point de vue émotionnel, dans laquelle tous les morceaux et les doutes éparpillés au fil des chapitres se rassemblent et deviennent cohérent en une apothéose finale qui vous fait applaudir par l’esprit. Le final est sensationnel et son intérêt historique est prenant et vous serre le cœur avec au final cette courte et édifiante note des auteurs qui rend ce petit roman inoubliable et le pose comme une référence du genre (le policier historique, d'un genre réaliste). Vraiment une très belle réussite qui ravira tous les amateurs d’art et d’histoire.

On pense à des séries TV telles que « L’amour du risque » ou plus récemment « L’art du crime », mais c’est bien meilleur ! Tout ça pour dire aussi que j’aurais hâte de voir ce court roman adapté au cinéma, car avec un bon réalisateur ce serait à mon sens une réussite avec un final digne d’un très grand succès public : érudition, distraction, et émotion réunis dans un si petit format, vraiment Bravo.

Ce petit livre inhabituellement court, écrit par Steve Berry avec M.J. Rose, est bien suffisant sur le plan historique, concernant le plan humain il aurait pu être développé, même si on comprend bien l'histoire.

J'aime beaucoup le personnage de Cotton Malone, présent dans de nombreux romans de l'auteur, mais aussi celui de Cassiopée Vitt, j'ai donc passé un agréable moment.

L'histoire des Cathares, maintes fois traitée, l'est ici de façon intéressante et la fiction s'y mêle agréablement.

Il regroupe en un seul volume 23 écrivains criminels dans 11 histoires mettant en scène les personnages de leurs séries.

Ainsi, par exemple, Jack Reacher de Lee Child rencontre Nick Heller de Joseph Finder dans un bar de Boston; Glen Garber, de Linwood Barclay, accompagne Sean Reilly de Raymond Khoury; et Lucas Davenport de John Sandford se rend à Manhatten pour faire équipe avec Lincoln Rhyme de Jeffrey Deaver dans la recherche d'un tueur en série.

Certaines histoires sont mieux que d'autres.Si vous aimez les thrillers et les nouvelles, vous devriez aimer ce livre.

Bon l'arrivée de ce livre dans ma PAL aura été un peu particulière... En fait, il y a plusieurs années, je l'ai trouvé pour une bouchée de pain sur un étalage dans un magasin. Intriguée par sa couverture et surtout par son résumé, je me suis dit que je ne perdais pas grand chose à le prendre. Seulement voilà, ayant lu quelques polars version Harlequin après coup, j'ai de moins en moins eu envie de le lire, un peu inquiète à l'idée que tout ne tourne qu'autour de la romance comme dans ces derniers. C'est donc pour un challenge que je le sors enfin de ma PAL et devinez quoi? J'ai été vraiment surprise... et en bien!



Oui cela reste un roman de la gamme Harlequin, donc romance il y a... Mais heureusement elle prend très peu de place et n'intervient que vers la fin du roman, ne le "gâchant" pas compolètement. Mais fait incroyable et bienheureux pour moi, la partie thriller est aussi glauque qu'un roman plus classique du genre et elle est vraiment bien menée! C'est là qu'a été ma plus belle surprise en somme, car oui je l'ai dévoré et j'ai plongé tête baissée dans cette histoire.



Mais attention, ne vous fiez pas à la maison d'édition, car ce roman est à déconseiller absolument aux âmes sensibles. Les scènes de crimes sont glauques et le psychopathe de service ne laisse rien au hasard. C'est bien ce qui m'a plu dans cette histoire, car l'enquête est passionnante et notre héroïne est un personnage vraiment intéressant à suivre de part sa profession et sa quête de vérité. Toutefois quelques longueurs sont à relever, mais rien de bien dramatique, et la romance m'a un peu fait lever les yeux au ciel. Pour le reste, je me suis régalée et j'aime ce genre de belle surprise.



En bref, voilà un livre pour lequel je craignais le pire et qui finalement s'avère être une superbe découverte, bien glauque et bien sombre. Je suis ravie d'avoir sauté le pas et je ne peux que vous conseiller de plonger dans ce thriller passionnant.

Et ben franchement, ce livre ne m'a pas emportée. J'ai lu ce roman facilement mais sans beaucoup de passion ce qui est un comble pour un roman dit "érotique". Car il y a très peu d'érotisme. Le peu qu'il contient concerne les fantasmes et histoires que Marlowe écrits pour d'autres. Ca reste soft et peu intéressant. Je ne suis pas sure qu'une lettre de ce style m'aurait fait beaucoup d'effet...



Il reste l'histoire personnelle de Marlowe, sa rencontre avec Gideon qui lui demande d'écrire cinq histoires érotiques centrées sur les cinq sens.

Marlowe cache dans son passé sentimental, un homme qui lui a fait beaucoup de torts et qui l'a rendue très frileuse à l'idée de s'ouvrir aux autres.

Elle va devoir apprendre à se libérer de son passé et à refaire confiance. Cette partie était un peu plus intéressante.



En conclusion, une romance dite "érotique" mais qui, pour moi, ne remplit pas sa part du contrat. Les personnages ne sont pas assez développés à mon goût. On l'aura compris, ce livre ne restera pas dans ma mémoire. Dommage, le titre m'avait emballée...

Mon premier livre érotique, youhouu, j'en rougis encore *-* j'ai découvert avec ce livre que les mots pouvaient faire plus d'effet que les images :p

Toujours aussi sympathique de retrouver cet auteur mais là, pas le temps en de trop longues digressions historiques, on se contente de l’essentiel et on en profite pour en apprendre surtout sur la vie de Cassiopee Vitt !!

A lire surtout si vous connaissez déjà bien les personnages récurrents de l’auteur.

On pense un bon moment mais trop court

Courte nouvelle avec à sa tête Cassiopée Vitt que l'on retrouve habituellement chez Steve Berry. Cette femme a pour projet la restauration de son château, quand ses ouvriers découvrent une boite avec différents sigles faisant penser à un trésor Cathare. S'ensuit la quête d'un lieu mystère où la vérité permettrait d'éclaircir les nombreuses ombres de cette religion.

Une histoire vite bâclée, sans grand intérêt, on retrouve les codes d'écriture de Steve Berry, dans un thème moins recherché avec des personnages sans grande importance.

Très emballée par le synopsis du livre, j'ai été ravie de le découvrir à l'occasion d'une opération Masse critique proposée par Babelio.

Le musée secret est un livre qui parle d'art, de la seconde guerre mondiale, de la spoliation des œuvres d'art aux juifs par les nazis, et de la mémoire du passé, d'une nation et d'un peuple.

Sur le papier donc, une oeuvre passionnante qui mérite le détour, à coup sûr.

J'ai malheureusement été déçue par la lecture de ce livre. En effet, si l'écriture est plutôt agréable et de qualité, j'ai trouvé le livre assez pauvre sur le fond, de sorte que je n'ai pas appris autant qu'espéré. Le scénario manque de souffle et la quête du personnage principal, pourtant attachant, sonne un peu creuse.

Je reste au final sur ma faim malgré un sujet aussi prometteur.

Les éditions Le Cherche Midi m'ont offert ce livre grâce à l'opération Masse Critique de Babelio du mois d'octobre et je les en remercie vivement.



Avocat, Steve Berry est aussi un auteur américain de romans policiers/thriller historique. Il vit aux États-Unis, dans l’État de Géorgie. Ses romans, traduits dans plus de vingt langues, figurent sur la liste des best-sellers dès leur parution aux États-Unis. M. J. Rose est l'auteure de douze romans, dont Le Cercle écarlate et La Cinquième Victime.



Installée dans le Sud de la France, Cassiopeia Vitt a décidé de se séparer d'une partie de son héritage : quinze tableaux de maîtres acquis par son père dans les plus respectables galeries d'art parisiennes après la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu'elle arrive dans sa maison de famille de Tossa de Mar, une surprise de taille l'attend : les prétendus chefs-d'œuvre se révèlent être des copies.

Sauf erreur de ma part il s'agit du quatrième livre de la série Cassiopeia Vitt , il a été écrit par Steve Berry et M.J. Rose.

Une belle enquête sur fond de devoir de mémoire. On y apprend pas mal de faits liés à l'histoire peu glorieuse de notre pays pendant l'occupation, même si certains de nos parents ou grands parents ont faits actes de résistance avec leurs faibles moyens ( hommages à ma grand mère Emilienne et mon grand père Joseph)

L'auteur rappelle que 76000 Juifs dont plus de 11000 enfants ont été déportés par les nazis avec l’aide du gouvernement de Vichy et arrachés à la vie. 25% de la population juive en France fut victime de la Shoah. Ce rappel me paraît bien utile dans la période actuelle. Il ne faut pas oublier.

C'est une intrigue de moins de 200 pages, idéale par exemple prendre du bon temps une belle après-midi d'automne derrière une baie vitrée éclairée par le soleil ou bien lors d'un trajet en TGV Paris Montpellier ou bien Paris Marseille.

Un livre qui propose une enquête s'appuyant sur des faits historiques : agréable à lire, intéressant. Un bon bouquin !

Si je pouvais me permettre.... je signalerai une erreur à l'auteur. On ne déguste pas l'aligot avec un vin blanc moelleux mais plutôt avec un vin blanc sec. En effet ,l'aligot se marie parfaitement avec du vin blanc sec plutôt « jeune » comme un bon L'Etoile blanc, un Côtes du Jura blanc, un Arbois blanc ou encore un Côtes d'Auvergne blanc.