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3.72/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1981
Biographie :

Ancienne conceptrice-rédactrice, Madeleine de Place travaille aujourd'hui comme Responsable Communication.

Pendant plus de treize ans, elle a publié des chroniques sur son blog Placedelamadeleine. "Petites misères d’une (presque) trentenaire" est paru en 2016.

Elle est auteure, avec son mari, l'illustrateur Alexandre Varga, d'un premier recueil de chroniques humoristiques, "Vie de mère", sorti en février 2019 aux Éditions de l’Opportun.

Madeleine de Place a publié son premier roman, "Dis, quand reviendras-tu ?" en avril 2019 aux Éditions de la Martinière.

son site : http://www.madeleinedeplace.com/

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
// SECOUERPOPOLEMPLOI

[..] jusqu'à preuve du contraire, je n'ai jamais rencontré personne qui ait trouvé un job grâce à Pôle emploi .
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C’est idiot, j’ai peur de sortir. J’appréhende ce qui va se passer une fois que j’aurai franchi le seuil de cette porte. Je serai obligée de dire à Gabriel que j’attends un bébé. Son bébé. Comment va-t-il réagir ? Je croyais que la naissance de Clara, il y a près de trois ans, allait le rendre fou de joie. Ça n’a pas été le cas. Alors un autre enfant…
C’est étrange. Je vais avoir un bébé avec un homme que je connais depuis toujours, celui qui partage ma vie depuis des années, le père de ma fille. Cet homme qui ne me regarde plus, ne m’embrasse plus, dort sur le canapé et ne me touche pas.
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Avec Gabriel, les choses sont ainsi : c'est lui qui décide quand il vient et quand il repart. Il entre dans votre vie, vous bouleverse avec ses yeux indéfinissables et disparaît, laissant derrière lui un vide immense. Gabriel ne se laisse pas aimer. Il est insaisissable et libre. C'est à prendre ou à laisser.
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"En fait c'est toi qui ne comprend pas pourquoi il pleure. Laisse-moi te dire un secret : il pleure, parce que souvent les bébés, ça pleure. Comme ça, sans raison. Alors, arrête de croire que tu es une mauvaise mère. "
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J’ai connu le grand amour, celui qui nous prend aux tripes, vous fait battre le cœur tellement fort que vous avez l’impression qu’il va sortir de votre poitrine. Celui qui vous empêche de dormir, de penser, de travailler, de vivre. Celui qui hante vos jours et vos nuits. Celui qui vous fait si mal et en même temps vous rend tellement vivante. J’ai connu le grand amour et je donnerais tout pour ne jamais revivre ça. Parfois, j’aimerais revenir en arrière pour changer l’histoire et ne plus ressentir cette douleur atroce avec laquelle je vis depuis des années.
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J’ai regardé Papa qui fixait ses chaussures. Il s’est levé et s’est avancé vers moi, la tête baissée. On était là, face à face, sans rien dire. J’ai cru qu’il allait parler… et rien. Pas un mot, pas un sourire, pas un regard. Je sentais les larmes qui montaient. J’avais envie de lui crier que j’étais toujours son petit potager et que je ne voulais pas qu’il me laisse ici toute seule, que je n’avais rien fait de mal, mais aucun son n’est sorti de ma gorge. Puis il m’a serrée dans ses bras. Tellement fort que j’ai cru qu’il allait me casser le dos. Il m’a embrassée maladroitement sur le haut du crâne et il est parti très vite. C’était il y a un peu plus de trois mois ; il me semble que ça fait un siècle.
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Du haut de ses seize ans, elle en savait bien plus que moi sur les choses de la vie. Et surtout sur les garçons… Elle, son bébé, elle l’avait fait avec son amoureux, François, un jeune homme de vingt ans dont elle gardait la photo cachée sous son matelas, dans un petit cadre en forme de cœur. Elle répétait sans cesse que François était son âme sœur, que dès l’arrivée de son enfant il viendrait la chercher et ils se marieraient et vivraient dans une jolie petite maison avec un jardin et une tonnelle. Chaque semaine, elle lui envoyait des lettres enflammées dans lesquelles elle l’appelait « mon Chéri » et lui racontait toutes les choses merveilleuses qu’ils feraient lorsqu’ils seraient à nouveau réunis.
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Gabriel était reparti , sans un mot. Gabriel qui disparaît. Gabriel qui reviendrait peut-être. Ou peut-être pas. Mais cette fois, j’étais bien décidée à ne plus l’attendre. Nous nous reverrions, qu il le veuille ou non.
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Aujourd’hui, j’ai fêté mes quatre-vingt-treize ans. Enfin, « fêté », c’est un bien grand mot, je ne vois pas vraiment quel intérêt il y a à célébrer le temps qui passe et l’avancée inexorable vers une mort certaine.
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D’habitude, j’essaie d’expliquer aux mères qu’il y a d’autres solutions, qu’on peut les aider de différentes façons en gardant le bébé pendant plusieurs mois, là, mais évidemment, c’était particulier. Alors j’ai fermé ma grande bouche. Qu’est-ce que ça m’a fait mal ! J’ai sorti le formulaire et j’ai commencé à le remplir. J’ai quand même demandé s’ils souhaitaient qu’on mette l’identité de Louise dans le dossier, au cas où. La mère a été catégorique : « Pas question qu’il y ait la moindre trace de cette naissance. Elle n’aura jamais existé, point barre. »
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