Mademoiselle Caroline

J’ai apprécié le fait d’en savoir plus sur le syndrome d’Asperger par le biais de situations qui se veulent banales. La BD « la différence invisible » porte son nom du fait que chez les femmes les symptômes traditionnels de l’autisme se cachent plutôt bien. J’ai appris par ailleurs qu’il y avait un centre spécialisé dans la détection de l’autisme, qui était très prisé et que c’était très long d’y accéder et d’avoir un retour.

Dans ce roman graphique autobiographique mademoiselle Caroline nous raconte sa plongée à trois reprises dans le gouffre de la dépression, grâce à des carnets dans lequel elle avait noté toutes ses impressions.



Un très beau témoignage sur une maladie dont on parle peu et dont on a honte, souvent.



Un témoignage également sur toutes les conséquences que peux avoir cette maladie sur l'entourage et sur le parcours du combattant pour en sortir.



Bref un livre à mettre entre toutes les mains

J'ai tout simplement adoré cette BD de Mademoiselle Caroline, que j'aime déjà beaucoup en temps normal. Et là, je l'aime encore plus, car j'ai pu m'identifier à ce qu'elle a vécu, et mettre des mots et des images sur ce par quoi elle, moi et tant d'autres sommes passés. Elle dessine et écrit en toute transparence ce qu'est la dépression, cette maladie si difficile à soigner et encore trop méconnue et pointée du doigt. C'est courageux d'oser se livrer comme ça, et d'ailleurs on devrait tous pouvoir le faire sans avoir honte, car oui, ce n'est pas de notre faute. Merci Caroline d'avoir su mettre en lumière tout ça !

Une BD complémentaire de «ma vie de bébé» mais plus vaste puisque cette dernière s’arrêtait à l’âge de trois ans. Nous retrouvons donc ici des généralités sur la psychologie des jeunes enfants et quelques éléments redondants avec «ma vie de bébé». Mais surtout malgré des redites, des choses essentielles à connaître pour les parents afin d’être le plus bienveillant possible envers sa progéniture. Vraiment je pense que ces BD sont d’utilité publique et devraient être offertes à tous les parents.

Une petite BD qui se lit très vite et qui nous décoche pas mal de sourires ! Je me suis reconnue dans beaucoup de situations, et ça fait du bien car on se sent moins seule ! J'aime le trait de Mademoiselle Caroline, c'est frais et coloré. Idée de cadeau à offrir à de futures mamans .

Un très joli témoignage de Julie Dachez, et surtout très intéressant, accompagné des dessins tout en légèreté de Mademoiselle Caroline.

Julie est décalée, mais juste un peu. Pas assez pour être en marge de la société, la preuve : elle est vive, intelligente, elle travaille, vit en couple, bref elle est intégrée socialement. Juste un peu décalée. Alors quand le diagnostic arrive, ça remet plein de choses sur la table, et ça autorise aussi à s'accepter.

Un beau témoignage 💙

C’est le premier livre que j’achète de l’auteure. BD chère (20 €) pour le contenu (lu en une heure). Les émotions de l’enfant en bas âge sont bien illustrées. C’est le seul point positif du livre. Celui-ci manque de conseils pour aider les parents à faire face aux émotions de l’enfant ou pour aider l’enfant à faire face à ses propres émotions. Le but du livre n’était peut être pas d’aller jusque là. Bien dommage vu le prix. Sans compter la présence de certains dessins qui n’apportent rien de plus au sujet du livre. D’autres ouvrages traitant du même sujet sont mieux enrichis.

Anna Roy, sage-femme que j'apprécie pour ses prises de paroles, notamment dans l'émission "les maternelles".



Mademoiselle Caroline, il me semble la suivre depuis ses débuts, d'abord au travers de son blog puis sur Instagram, j'aime beaucoup son travail, notamment ses précédents albums "La différence invisible", "À volonté : Tu t'es vue quand tu manges ?". En allant voir sa fiche sur Babelio, je me rends compte qu'elle a écrit ou collaboré sur 31 albums, j'ai encore des choses à découvrir!



Pour l'album "Année Zéro", je suis à deux doigts de crier au plagiat.

Car bien que je ne sois pas sage-femme, Madeleine, c'est moi.



Comment les autrices ont-elles su? Elles décrivent si bien ce que j'ai vécu durant ma première grossesse, le post partum, les remarques de l'entourage, les conseils non sollicités, le jugement de nos parents, le sentiment que mon corps ne m'appartenait plus, de ne plus me reconnaître, de prendre une grosse claque, et surtout cette fatiiiiiigue!!



ça fait tellement du bien de lire une histoire qui nous ressemble. Avec une héroïne lambda, qui est fatiguée, cernée, qui parfois a envie de tout rejetter.



Merci pour ce regard en miroir, je me suis sentie moins seule. Merci de ne pas nous avoir montré une fausse perfection, inatteignable, qui n'existe pas.



Bravo pour cet album, que je recommande. J'aurais vraiment aimé l'avoir sous la main lors de ma première grossesse, je pense que j'aurais pu prendre un peu de recul (enfin... peut-être que non, mais ça m'aurait fait du bien!)

Je termine cette BD pleine d’émotions.



J’ai trouvé la vie et le quotidien de Marguerite complètement bouleversant.

Cette jeune femme se trouve différente.

Elle a l’impression d’être incomprise, de ne pas être entendue.

Elle subit ses angoisses, ce qui la handicape et lui fait subir un mal-être constant.



Un jour, alors qu’elle se documente, elle comprend. Le diagnostic tombe, il est là, sous ses yeux, elle est autiste Asperger.

C’est une renaissance, une délivrance, elle se comprend mieux, à présent, ce qui lui enlève un poids énorme.



Cet album, écrit par Julie Dachez, atteinte du syndrome d’Asperger, nous partage son histoire, sensible, émouvante.

Ce syndrome est une forme d’autisme qui n’est pas visible, qui passe totalement inaperçu, mais qui est pourtant reconnu.



J’ai également adoré les illustrations. Le jeu de couleur est génial ! Il permet de mieux cerner ce qui handicape Marguerite, à partir de quel moment elle se sent revivre. Les différents cadres m’ont semblé vraiment bien réalisés et très intelligents.



Une belle découverte !

Si vous êtes partisan de l'éducation positive, ce livre est pour vous. Du point de vue du style, la bd est bien écrite et se lit facilement. Par contre, sur le fond, il n'y a pas de place au débat : la philosophie présentée est jeune et basée sur la science alors que l'autre est arriérée, dépassée et repose sur des préjugés. Plusieurs fois, l'autrice fait référence à des études scientifiques sans mettre de détails sur celles-ci, c'est dommage.

Le rugby est à l'honneur avec une héroïne qui s'épanouie enfin grâce à ce sport, mais aussi avec le soutien de ses amies (joueuses ou pas).

Le thème des relations toxiques est également abordé et même si le personnage de Greg est révoltant cela permet de faire passer des messages forts.

L'histoire est pleine de peps et j'ai passé un excellent moment de lecture.

C'est un très joli ouvrage qui a le mérite de sensibiliser à l'autisme. Alors que la BD dénonce le manque de diagnostic en France et de connaissances aussi sur l'autisme. Dans cette BD, on découvre Marguerite qui a 27 ans, n'est pas diagnostiquée et qui a des difficultés dans sa vie quotidienne : dans son couple, son quotidien banal, son travail. On découvre à quel point cela lui demande de l'énergie, une adaptation de tous les instants. On découvre peu à peu les symptômes de cette dernière comme la difficulté à être dans un environnement trop bruyant, trop animé. On découvre son mal-être, car en ne se sachant pas autiste, elle se pense étrange et problématique, ce qui n'est pas le cas.



Quand enfin, elle peut mettre un mot sur sa "particularité" alors tout devient plus clair, plus lumineux. Son mal-être n'a plus de raison d'être puisque cela s'explique.



Cette BD montre, d'une façon très simple, en prenant le temps du développement l'importance du diagnostic pour la personne elle-même, mais aussi son entourage, le combat encore à faire pour que l'autisme et son spectre, ses symptômes soient plus connus de tous.

Le graphisme est simple, bien choisi et moderne. J'ai aimé que la palette du début, noir et rouge se colore de plus en plus à force que Marguerite se découvre.



Bravo pour ce joli ouvrage et à lire absolument pour découvrir d'une façon pertinente l'autisme.

Cette bande dessinée peut être une introduction facile pour les personnes n'ayant aucune connaissance de l'autisme, anciennement le syndrome d'asperger. Comme œuvre littéraire, en revanche, j'ai trouvé que tout avance lentement avec pas grand-chose d'intéressant et beaucoup de répétitions. Le point de vue de l'auteur d'être contente d'être asperger explique le ton militant.

Une BD sur le monde du rugby, la confiance en soi, le courage et la force de changer.

Une BD où se mêlent des filles de tous horizons, la bande des "looseuses", des "grosses", des "barbies"...



Je suis du sud-ouest et je déteste le rugby, c'est ironique, mais cette BD m'a bien plu même si j'ai préféré Chute libre.

Lu en 2016 (l'année de parution de l'album). J'avais été conquise par cette lecture, autant par le fond que par la forme...

Basée sur une histoire réelle, c'est un témoignage de courage, d'acceptation de soi et , surtout, celle d'une identité propre. C'est aussi un plaidoyer pour toutes ces personnes, enfants, ados, adultes, bizarres au regard des autres, car la différence dérange et fait peur. Pourtant "des" Marguerite, il en existe certainement autour de vous...

J’ai adoré aussi bien le fond que la forme de ce roman graphique. J’ai appris une multitude d’informations sur l’autisme asperger à travers le quotidien de l’héroïne. Je comprends beaucoup mieux les différentes facettes de ce fonctionnement singulier grâce aux explications délivrées à la fois de manière claire et ludique. Je salue aussi le travail réalisé par l’illustratrice. Les dessins servent bien le propos, rendent parfaitement les émotions comme par exemple les situations angoissantes. Je conseille fortement ce récit super didactique !

Dans sa bande dessinée poignante, Mademoiselle Caroline nous livre un récit autobiographique bouleversant. Après la naissance de son enfant, elle se retrouve plongée dans les abysses de la dépression post-partum. Avec une sincérité désarmante, elle nous raconte son combat contre cette maladie insidieuse, partageant ses moments de désespoir, ses petites victoires et sa lente progression vers la guérison.



Un récit instructif et émouvant

Caroline décrit avec justesse les symptômes de la dépression, l'angoisse, la solitude et le sentiment d'échec qui l'ont submergée. Elle nous fait vivre ses consultations médicales, ses séances de psychothérapie et ses recherches incessantes pour trouver un soulagement. Son récit est à la fois instructif et émouvant, nous permettant de mieux comprendre cette maladie complexe et souvent méconnue.



L'écriture de Caroline est simple et directe, mais elle sait aussi se montrer poétique et touchante. Son trait minimaliste, presque enfantin, retranscrit à merveille les émotions ressenties et donne une force supplémentaire à son histoire.



"Devenir mère : un voyage vers la lumière après la dépression post-partum" est bien plus qu'une simple bande dessinée. C'est un message d'espoir pour toutes les femmes qui souffrent en silence. En brisant le tabou autour de la dépression post-partum, Caroline encourage les autres à se battre et à ne jamais abandonner.



Un récit qui ne vous laissera pas indifférent

Que vous soyez parent, professionnel de la santé mentale ou simplement touché par la thématique de la maternité, cette bande dessinée est un véritable cadeau. C'est un récit bouleversant et inspirant qui vous accompagnera longtemps après l'avoir refermée.

Coup de coeur bande dessinée 2024.

Voilà une histoire qui mêle avec intelligence tous les thèmes à la mode. Généralement, lorsque j'écris cela, ce n'est pas très bon signe, cela signifie grosses ficelles ou propagande larvée, parfois les deux mon capitaine...

Ici, j'ai souri et froncé les sourcils à la mesure et à la démesure...

L'héroïne, surnommée Malou, est éminemment sympathique, suscitant aussitôt l'adhésion du lecteur (moi) à l'histoire. Tout est simultanément romanesque et vrai dans ses rapports au travail, à la famille, aux amies…

On peut qualifier cette bande dessinée de féministe car elle met en avant des préoccupations liées aux femmes, mais on pourrait tout aussi bien avancer qu'elle est simplement humaniste, à condition que le genre féminin appartienne à l'humanité, ce que beaucoup d'hommes en situation de domination, économique, sociale, politique, religieuse ou culturelle semblent feindre d'oublier.

Pour donner un sens à sa vie, cette jeune femme universelle va pratiquer un sport qui rompt avec les représentations masculines traditionnelles : le rugby !

L'auteure analyse avec humour ce que cette décision et cette pratique impliquent au quotidien dans le reste de sa vie d'avant… On appréciera les faiblesses de cette Marie-Louise qui n'est pas une superhéroïne et se débat tant bien que mal entre désirs d'indépendance et réalité d'appartenance à un milieu. C'est diablement bien rendu.

Graphiquement, c'est très bien vu, remarquable même avec ces planches constellées des cris, paroles, exclamations des différents personnages. Aidés par les couleurs des polices de caractère, on cherche dans ce fouillis qui dit quoi, et c'est jubilatoire. Quant au style tout en rondeurs, en traits simplifiés, il atteint son but : nous faire partager les émotions des unes et des autres. J'utilise ici le féminin car une équipe de rugby, c'est quinze joueuses et un coach. De plus, le personnage masculin le plus présent, le petit ami de l'héroïne, est une vraie tête à claque qu'on a constamment envie de cogner (le pacifisme a ses limites ! )…

Pour résumer, une bande dessinée que tous ceux ayant des femmes dans leur entourage devraient se procurer, offrir, prêter…

Essai transformé pour Mademoiselle Caroline avec cette ode à la liberté.
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..

J'aime beaucoup l'autrice Mademoiselle Caroline, alors j'avais très envie de découvrir son nouveau titre, sur le thème du rugby (mais pas que). Si vous la connaissez un peu, vous savez qu'elle est passionnée de rugby, alors forcément, on se dit que l'autrice sait de quoi elle parle.



On suit donc Malou, qui va se mettre au rugby un peu par hasard et qui, contre toute attente, va adorer ce nouveau sport.



Mais surtout, c'est une histoire sur la condition féminine. Malou est oppressée de partout : son chef la harcèle, ses parents veulent absolument qu'elle tombe enceinte, et son conjoint n'est pas très sympathique, c'est le moins qu'on puisse dire ! Le rugby est ici présenté comme une sorte de libération. Ca aurait pu être n'importe quel autre sport, mais c'est accentué par le fait qu'il s'agisse d'un sport "d'homme". Elle va enfin oser s'affirmer et malgré tous les obstacles, s'épanouir dans ce sport et dans sa vie personnelle.



J'ai beaucoup aimé cette bande-dessinée, parfois c'est assez difficile (surtout dans les relations entre Malou et son conjoint) mais je l'ai trouvée très bien dosée et assez réaliste. J'ai bien aimé le clin d'œil quand l'autrice se dessine elle-même dans l'équipe de rugby.



A travers les différentes filles de l'équipe, et aussi les copines de Malou, c'est l'ensemble de la société qui est un peu analysée. On peut avoir l'impression de lire un récit assez léger (accentué par l'apparente simplicité des dessins) mais c'est beaucoup plus profond que ça en a l'air.



A lire et à proposer dans les CDI de lycée !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..