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Citations de Madison Smartt Bell (30)


Tot ou tard toutes les vilenies que nous avons commises se dressent sur notre chemin, nous accusent en hurlant et nous crachent leur poison au visage. On peut éviter un certain nombre de désagréments mais on n' échappe pas à cette rencontre terrifiante entre celui qu'on pourrait être et celui qu'on est réellement.
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La montée soudaine de la peur : je la sentais palpiter, comme une grenouille dans ma gorge, ou une mite battant des ailes.
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Comme mon cœur a chanté quand les tours sont tombées ! Une telle poussée de force pure, se tordant, se désagrégeant, s'épanouissant en ce gigantesque astre de ruines avant de jeter au sol toute sa substance... Ces escarbilles semblables à des moucherons qui tournoyaient tout autour s'avéraient être des mortels jaillissant des flammes. Drapés dans le linceul de leurs cris, ils descendaient. Si j'avais su que la mort pouvait en détruire un tel nombre !... en l’espace d’un instant.
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D’autres nuits, il n’y avait pas de lune. Les cités et les villes, toutes lointaines, étaient encore impuissantes à teinter le dôme céleste du reflet de leur lumière dilapidée. Sans lune, la couleur de la nuit était celle d’un riche velours noir, comme si on était plongé dans du chocolat, ou au cœur d’un sombre flot de sang coulant dans une veine profonde.
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J’ai marché dans le désert jusqu’à ce que le monde commence à s’incurver, jusqu’à ce que les lumières de Boulder City s’affaissent derrière la ligne d’horizon. On ne peut jamais échapper complètement à la pollution visuelle de toutes ces villes, mais à l’endroit où je m’étais arrêtée, les étoiles brillaient davantage. Et, de nouveau, une nuit sans lune.
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"Tu as l'air ennuyée", a-t-il dit, en tendant la main. Voilà pourquoi je ne lui ai pas ri au nez. Tu as des ennuis ? était la question classique pour draguer un fugueur ou une fugueuse, mais la variante, ici, avait un sens. Une façon de dire que je n'étais pas dans les ennuis mais que les ennuis étaient en moi.
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On ne joue jamais aussi bien que chez soi dans le placard.. C’est quand on veut sortir de ce placard qu’on risque d’avoir un problème.
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On est censés retrouver tous ceux à qui on a fait du mal et reconnaître ce qu’on leur a fait.
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Le Paradis est ici, pas sur Pluton ! Il n’est écrit nulle part dans les Écritures que le Paradis se trouve dans la nuit froide de l’univers ! Non, les âmes des élus sont ici parmi nous. Tout comme celles des damnés ! Et l’Enfer aussi est ici, ici même, là où nous le créons !…
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D’une certaine façon, ces gens étaient eux-mêmes des requins, même s’ils souffraient eux aussi quelque part – les requins se dévorent entre eux aussi vite qu’ils dévorent n’importe quoi d’autre, dès qu’ils saignent dans l’eau.
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Quant aux gens que je ne connaissais pas mais que je croisais dans la rue, sur la plage ou au Black Cat entre les sessions, ma foi, je pouvais toujours considérer qu’ils me voyaient comme quelqu’un qui avait subi des blessures. Quand on n’a jamais été soi-même esquinté de cette façon, on peut avoir toutes sortes de réactions instinctives. Par exemple, éprouver de la sympathie, parfois beaucoup, mais en même temps ne pas vouloir que cette personne s’approche avec ses traces de sang – on ne tient pas à être présent au cas où le prédateur reviendrait.
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Elle n’avait pas de maquillage visible, ni de bijoux, et le minimum de vêtements autorisé pour sortir dans la rue. Toujours un short délavé, noir, bleu ou vieux rose, coupé dans un jean en grosse toile, porté avec un t-shirt, un haut de maillot ou une chemise dont elle nouait les pans sous ses seins. Les shorts étaient de véritables œuvres d’art, habilement usés aux bons endroits, avec çà et là des parties où ne restait qu’une trame de fils horizontaux qui s’écartaient quand elle se penchait ou s’étirait pour vous offrir de jolis aperçus sur sa chair bronzée et rebondie.
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Quand un groupe se monte trop la tête tout le monde finit par détester tout le monde.
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Les meilleures choses ont une fin.
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Les filles seules cherchaient l’amour plus désespérément que jamais.
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Quand on a une vie de famille satisfaisante, on reste chez soi pendant cette période pour accrocher des chaussettes et des étoiles dans l’arbre plutôt que de traîner au Black Cat.
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Le fait d’être resté quelque temps éloigné me faisait prendre le rythme avec plus de douceur, de netteté et de plaisir.
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Quand on soulève un serpent par le milieu du corps, il cherche instinctivement à se balancer plutôt qu’à vous attaquer.
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Deux choses à la fois, c’était trop pour moi, et j’ai perdu le fil, je n’ai plus entendu la progression, j’ai atterri sur la mauvaise note et je n’ai pas pu rattraper le riff. Je n’arrivais plus à le jouer.
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[...] Toussaint said a silent prayer of thanks to Jesus, that god who softened the hearts of white people. Sometimes softened them.
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