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Critiques de Magazine Short Edition (56)
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SHORT n°17

Ceci n'est pas une critique, ni même un avis. Encore moins une incitation. Tout au plus une présentation, à peine une information…



En effet, je serais bien en peine d'émettre un quelconque avis car je deviendrais fatalement juge et partie, ce que je ne veux à aucun prix. Ce recueil est donc composé de sept nouvelles, dont l'une écrite par moi. Vous y trouvez aussi cinq BD courtes, huit poèmes et sept textes très, très courts. Tous sont passés au crible du site Short-édition.



Je ne suis déontologiquement pas en position de vous en dire davantage sur le contenu des textes. Le mieux, comme à chaque fois, sera toujours de vous en faire votre propre opinion par vous-même. Vous pouvez bien sûr le lire sous forme papier, le télécharger sur tous vos bidules numériques (liseuses, tablettes, téléphones, thermomètres, brosses à dents, vibromasseuses, tourne-broches électriques, etc.) mais aussi, pour ceux qui ont des hérissons dans le porte-monnaie, vous pouvez même le lire gratos sur le site Short édition. C'est juste qu'il faudra cliquer sur plusieurs fenêtres pour avoir l'équivalent.



Bon, vous pourrez pas dire que j'ai fait de la trop bonne pub ou que j'ai essayé de le faire mousser plus que ça. Ça vaut ce que ça vaut, ni plus ni moins et d'ailleurs, nous, les auteurs, on ne touchera rien de plus que vous l'achetiez ou non donc faut vraiment pas vous sentir obligés, même à titre humanitaire, ce serait une bêtise. Faut le lire, que si vraiment, vraiment, au fond de vous-même, vous en ressentez l'envie. Et le reste, vous savez ce que j'en pense…
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SHORT n°19

Je remercie Babelio et Short Edition de m'avoir permis de lire le numéro 19 de la revue "SHORT".



Je connaissais "Short"via les fameuses bornes d'histoires courtes déployées dans les gares et certains lieux publics. Cet éditeur privilégie les histoires courtes et permet donc de mettre en lumière des écrivains occasionnels ou en devenir.



La revue "Short" donne également la parole à des poètes et aussi à des dessinateurs. C'est ce choix éditorialiste de mêler la littérature à la poésie et la littérature à la BD, qui fait de "Short" un OVNI dans l'offre littéraire actuelle.



J'ai entre les mains le numéro 19. Il s'agit du numéro spécial "Hiver" (une publication tous les 3 mois qui colle avec les saisons). La qualité de l'impression et du papier est très bonne mais le prix (12 euros) peut refroidir les nouveaux lecteurs. Heureusement, en parallèle, l'éditeur propose sur son site la version numérique du magazine pour un prix très abordable (2,49 euros).



Ce numéro met à l'honneur les lauréats du grand prix Hiver 2017. On retrouve au total 27 histoires classées par thématiques (nouvelles, BD courtes, poèmes et la catégorie très très courts). L'éditeur indique par un code couleur ainsi qu'une moyenne de minutes, le temps qu'il faudra pour lire l'une ou l'autre des histoires suivant la catégorie.



A noter que les histoires sont également répertoriées par thématique principale (ex : amitié, désespoir, suspense...). Ainsi, le lecteur pourra suivant son humeur du moment ou suivant son intérêt choisir l'histoire qui lui convient.



Si vous êtes comme moi, frustré de devoir fermer votre livre ou de mettre en veille votre liseuse au milieu d'un chapitre passionnant car votre bus est arrivé à destination par exemple; Avec "Short", fini la frustration... Il vous suffit de choisir votre histoire selon sa longueur et de la lire tranquillement. Même en deux minutes chrono, l'évasion est garantie et le plaisir bien au rendez-vous !



Pour plus d'informations, et afin de découvrir la communauté des lecteurs / auteurs d'histoires courtes, rendez vous sur le site http://short-edition.com
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Short ! Collection Été 2013 (# 5)

shortEdition a dévoilé une fois de plus, avec succès, des talents jusqu'à là restés à l'ombre (à une exception près *). Et comme dans le recueil précédent, le plaisir de se laisser surprendre était le même...des surprises que je me réservais aux moments idoines (pause-café, "petit noir" dans une main, Short #5 dans l'autre, sur un banc au soleil)...ou aux instants plus indus (un petit "short" avant un rendez-vous, enchaîné sur un autre...je suis arrivée en retard...).

C'est ainsi que je me suis laissée aller à des...



Rêveries avec les POÈMES comme celui des "Routes de soie" d'Olivier Delage ou...à l'amusement des mots qui claquent dans "La Traque de Jack" de Véronique Desboeufs...claques à plaquer sur "La Moustique" d'Helene Juillé...



Sourires encore avec les STRIPS, illustrant des expressions : "La tête dans ..." De Mademoiselle Sheena ou "Violence gratuite" de Tom As (d'un humeur de chien, je vous assure !). Tristesse ressentie pour ce SDF dans "L'homme des bois" de Gregory Aubert... L'ironie du principe de Peter (patron potentat versus employé imbécilisé) dans "Pixeleaks" de Vannara.



L'autre moitié de cette compilation est constituée d'une quinzaine de NOUVELLES dont certaines ont, évidemment, ma préférence. Trop nombreuses pour les détailler toutes, je ne mentionne ici que celles qui "résonnent" encore...

> "Et si je me faisais un cadeau ?" de Monique Pallatier : une vie de dur labeur agricole dans la montagne n'a jamais fait de cadeaux à cette mère et sa fille, déjà âgées, alors la possibilité de s'offrir quelque chose définit l'inestimable valeur du bonheur...

> "Connexion" de François Dubos : la perversion et le vice des autres peuvent être sacrément payants, or, mieux vaut se méfier des fantasmes dévorants.

> "Regards croisés" d'Elodie Torrente : quand un métro en croise un autre, il arrive qu'on capte, dans cet instant fugace, l'image d'une personne qui fait naître un désir amoureux immédiat. Si alors, on cède à la pulsion d'une poursuite...?

> "À trois jours près" de Bernard Thomasson * : on peut essayer de compter sur le fait que le temps, cette horloge des vies humaines, est prévisible... l'avenir, en avance ou en retard, aura toujours le dernier mot !

> "Léon" de Michèle Thibaudin... est mon coup-de-cœur : dans une société totalitaire, coupée du monde, l'amitié indéfectible de deux garçons va permettre à l'un deux de s'accrocher à l'idée de la liberté. Ce joli texte, néanmoins dur, mais à la narration sobre et fluide met aussi l'accent sur la force d'esprit qu'on peut puiser dans les livres et dans l'écriture.



Et donc...un autre florilège de "Short Shots" qui a mis dans le mille !



...il me reste à remercier M., une Babelionienne, qui m'a permis la lecture de ces agréables intermèdes...
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SHORT ! collection Printemps 2013 (# 4)

Ce florilège d'une trentaine de "Short stories", poèmes et quelques strips "est tombé à pic" dans une période de déménagement. Un petit livre qui par sa légèreté et son format se laissait facilement trimbaler entre un appartement à vider et un autre à remplir. Une pause café sur les cartons à déballer avec une "lichette" de (mon) choix, permettait de me détendre.

Je remercie Babelio (dans le cadre de Mass critiques) et ShortEdition pour ce recueil qui a parfaitement su remplir son rôle ; s'abandonner, en quelques minutes ou un quart d'heure de lecture, à un court instant..."ailleurs".





J'ai toujours apprécié les nouvelles...ces mondes et univers "raccourcis" qui permettent des découvertes sans cesse renouvelées. Bien sûr, notre vécu, notre sensibilité, notre intérêt...nous poussent à préférer une histoire plutôt qu'une autre... C'est pourquoi je retiendrai, et pour longtemps encore, le récit de la petite "Hermine" de Sandra Bartmann (impossible d'y rester indifférent).

"Un homme bien regardant" de Bruno Pradel (quand la pilosité féminine excessive ne sied pas à l'œil) m'a amusé par sa chute.

"Vacuité" de Brigitte Prados est un très beau texte sur une mère esseulée.

Agnès Aubert développe dans "Les Vieux Noctambules" une pensée bien (trop ?) utopique, mais on veut (!) croire à ces petits bonheurs possibles des vies finissantes.

J'ai été bluffé par la nouvelle noire "C'est trop tard" de Simon Bouly, qui se termine de façon insoupçonnable !

"Merde, mon bus" de Reine Gauthier raconte une de ces rencontres dont la vie nous gâte parfois...

...Oui ! Assurément des belles découvertes...





La cantilène des mots de la poésie ne m'enchante que rarement, mais j'ai bien apprécié l'ironie mordante ("pissotière" plutôt) de "La fierté du village" de Dyonisos, ainsi que "Fusibles" de Florent Jaga, poème dans lequel "le pétage de plombs" est évident. J'ai également été sensible à l'érotisme juste effleuré dans "La Douce Heure" d'Alain Mezaiti.





Toutefois, mon coup de cœur de ce "Short" - printemps 2013, va au strip "Louise" de Geronimo, en six vignettes sans texte. (J'y suis revenue à chaque fois que j'ai ouvert le livre)...on aperçoit les deux mains d'un jeune homme qui a écrit "Louise"...il se penche sur son cahier, regarde ce prénom, levé les yeux, et....

Le dessin au stylo bic très précis exprime parfaitement ce qui passe par la tête du personnage qu'on observe.





Au final ; des "Short Shots"...qui ont atteint leur cible !
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Short 18

Je volète d'historiette en historiette, évoluant d'un monde à un autre, d'une étoile à une autre, comme un conteur qui viendrait, le soir, au coin de l'âtre, une nuit d'hiver, nous conter des histoir(iettes).



Je volète d'un univers à l'autre, me retrouvant projeté dans une superbe nouvelle romancée (Loin du Camino de Santiago), pour la page suivante, me retrouver en plein polar (Le Sac), et la fois d'après, dans le futur (Le hors-la-loi du temps), et celle d'après, en pleine préhistoire (Gèorth le dernier néandertalien). Pour la page d'après, me retrouver « sur le Banc » et en plein « Délirium ». Savoureux. Emouvant aussi comme « Lettre à David Bowie » et le poème « Calcul Mental », triste comme « le grand passage », « Entre les gouttes » ou encore « le veuf » et « Rapport de couple ».



Voilà pour quelques-unes de ces pépites, que j'ai pris plaisir à découvrir. Et que l'on peut lire, sans aucun soucis, dans le plus grand désordre, ou pas.



Un bon petit moment de lecture sympathique que ces 27 « Short » histoires qui peuvent se lire facilement « entre deux portes », lorsque le temps manque.



Je tiens à remercier Short Edition et notamment Fanny, pour l'envoi de ce livre et toute l'équipe de Babelio pour m'avoir permis cette découverte lors de la dernière masse critique.

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Short, n°15

J'ai un problème avec le concept Short, concept qui n'est carrément pas explicité en quatrième de couverture. J'ai dû aller à la pêche aux infos sur le site pour comprendre comment le tout fonctionnait. Short, c'est, en gros, un fanzine issu d'un site web. Les auteurs sont des internautes qui postent leurs œuvres (nouvelles, poèmes, BD en format strip), et ce qui leur vaut d'être publiés dans la revue, ce sont, en gros, les votes des autres internautes. Bien. Sauf que Short ne revendique absolument pas ce statut amateur et laisse planer le flou. Et puis à 12€ le numéro, ça fait cher le fanzine, on pense donc avoir affaire à une revue un peu pro. Bref, Short nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Ce qui me dérange beaucoup, c'est que sous couvert de revue "communautaire" (ce qui ne veut rien dire), on fait bosser les gens gratos. Pas de politique éditoriale (ou si peu), personne pour suivre le travail des auteurs. On va quand même pas payer des gens pour faire un travail d'éditeur, hein. Quant aux auteurs, si l'un d'eux a la chance de gagner le Grand Prix je-ne-sais-plus-quoi, il a l'insigne honneur de se voir remercier avec une donation de 100€ (les autres gagnants ont encore moins). Bref, c'est une sorte de concours. Pas de contrat pour les auteurs publiés, donc : on va quand même pas payer des gens qui écrivent, hein. La cerise sur le gâteau, c'est que Short exploite les espoirs de nombreuses personnes qui écrivent en dilettantes et qui aimeraient être publiées un jour, en leur laissant vaguement espérer qu'elles seront remarquées grâce à la revue. Ce qui n'arrivera pas, malheureusement (être édité, on sait bien que c'est très très très dur).



Côté contenu, je ne vais pas m'acharner sur les auteurs, mais je dois bien avouer que je n'ai pas été très enthousiasmée par ma lecture. Les BD ne sont vraiment pas terribles, si je mets à part le kafkaïen"Nuit noire" d'Aliocha Porta, chez qui on sent pourtant un peu trop (beaucoup trop) les influences. Sortent du lot "Gugusse" de Dany Mangion, dans les nouvelles, ainsi que "Quand la neige fond..." de Rouge-cœur, pour sa jolie fin et malgré ses nombreux défauts. Et je retiens "Histoires de mots" de Lulla Bell, aux accents un peu macabres, parmi les poèmes. Le reste n'est pas honteux, mais loin d'être bon. C'est terriblement peu original, les chutes censées se révéler des twists sont affreusement prévisibles. Je sais bien qu'écrire un récit avec une bonne chute, c'est pas si facile... Mais bon, si j’achète une revue 12€ (mince, c'est cher, quand même!), j'ai envie d'y trouver autre chose que ce que j'ai déjà lu 300 000 fois... en moins bien.



En plus, le truc que j'adore, c'est que Short nous prend pour des gros débiles en nous donnant le genre de la nouvelle, du poème ou de la BD avec une petite pastille affichant "Romance", "Suspens", "Admiration" (le truc qui veut rien dire), "Jalousie (je savais pas que c'était un genre littéraire), vu qu'apparemment, on est trop cons pour comprendre tout seuls la thématique abordée. Ajoutons à tout cela le classement des œuvres en couverture par temps de lecture (de 6 à 20 mn, de 1 à 3 mn, etc.). Eh oui, lecteurs et lectrices, pensez bien à chronométrer le temps que vous consacrez à vos lectures ; on ne sait jamais, vous pourriez TROP lire !!! Mais Short est là pour mettre bon ordre dans tout ça, car Short pense à votre place (quand Short ne fait pas faire son boulot par des internautes). Elle est pas belle, la vie, avec Short ?!
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SHORT ! collection Hiver 2013 (# 3)

D’abord en tout premier, j’adresse mes remerciements pour masse critique et short-edition pour ce cadeau. Présenter ces textes ou nouvelles plutôt courtes, traitant d’un panel diversifié de genres, policier, moderne, érotique, poétique, tranche de vie, entrecoupées de quelques histoires dessinées humoristiques dans un livre vraiment sympa, souple, cartonné, blanc crème, au toucher vraiment agréable… ( Si si on n’en parle jamais assez qu’un livre papier est infiniment agréable…. ) est une réussite. J’aurai bien fait l’inventaire des textes mais quelqu’un d’autre s’y est attelé dans une autre critique et l'a bien fait, alors autant me taire.

La force de ce livre est que chaque texte ne suit aucune directive éditoriale. Ca se voit comme un nez de clown au milieu du visage. C’est fait avec un esprit libre, dégagé de toute influence marketing ou intellectuelle. Certes les textes ne se valent pas, il n’ y en a pas de toujours très bon, ou de forcément bien écrit. Mais globalement, le livre apporte une vraie douceur, un bien plaisant moment doux de lecture que je recommande.

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Short, n°16

Une nouvelle c'est un monde en condensé.

C'est distrayant et très diverse. Et puis ce qui est bien avec la nouvelle, c'est que si ça ne plait pas, c'est vite terminé.

Short n° 16, Lauréats printemps 2016, (l'éditeur communautaire de la littérature courte, à retrouver en ligne) nous offre l'opportunité de déguster quelques nouvelles, saupoudrées de petits morceaux de BD, et agrémentées de quelques poèmes (de l'alexandrin au slam) ainsi que de textes "très très courts".

Ce petit livret ne contient donc pas moins de 7 nouvelles de qualité. J'en retiendrai particulièrement trois : Année zéro de Donald Ghautier - L'enfant qui pleure de Gilles Bonnet - Le Nombril du monde de Marie-Hélène Martens.

Les petits morceaux de BD ne sont pas vraiment notables, mis à part peut-être celles de Didier_C "Rencontres", dont le dessin se démarque nettement des autres, et de Clément Paris "La troisième armée", ce dernier pour son humour noir très prometteur.

Les très très courts sont très très inégaux et ... courts. Je retiendrai "Inky" de Rafistoleuse, et "Vol de nuit" de Ki Mandias, pour leur fantaisie noire.

Les poèmes, j'y suis un peu hérmétique, je retiendrai cependant : Monsieur Noir d'Elmorabethi et Pris de court de Frank Escoubès.

En tout cas j'ai passé d'agréables moments de lectures en compagnie de tous ces petits univers différents, créés par des gens comme vous et moi (enfin, surtout nous les Babéliotes, qu'on connait hardis et curieux de tout, sachant être spectateurs autant qu'acteurs de la création artistique.... ;).

Je remercie Babelio, et les éditions Shortédition pour ce livret choisi dans le cadre de Masse critique.



Note : on peut consulter le site Shortédition, mais aussi y poster des écrits, en proposer également pour participer au concours permanent d'écriture de courts, et pourquoi pas, peut-être sera-ce vous que l'on lira dans un prochain numéro ?

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SHORT ! collection Hiver 2013 (# 3)

J'ai eu la chance de pouvoir recevoir la 3ème (si j'ai bien compris) édition de "Short !" qui regroupe des nouvelles, des "mini" BD, des poèmes mais ayant tous la particularité d'être "court", en 2 et 10 min de lecture selon les textes et/ou BD / Poèmes.



Le format, j'avoue m'a d'abord interloquée, non que ce soit le fait que les auteurs sont quasi voir pas du tout connu, mais plutôt par le montage un peu hétéroclite de l'ouvrage.



1ère nouvelle, je me laisse guidée, à la deuxième, je suis enthousiasmée, le poème, qui vient en 3ème, me fait penser aux élucubrations de mon cher et tendre quand il est de bonne humeur, ou même fatigué, allez savoir, il est un peu comme ce poème, ordonné / désordonné, à vous de voir (pour le poème, mon cher et tendre reste à moi seule ;-) )



La 4ème nouvelle m'a laissée un goût amer. C'est très bien écrit, rien à redire sur le fond, mais quelque chose en moi n’adhérais pas. Ce sont des choses qui arrivent, peut être aimerez-vous plus que moi. Encore une fois, je le dis, c'est très bien écrit mais je n'ai pas été "touchée".



La BD qui suivait, m'a fait hurler de rire, en si peu de cases, tout était dit :)



La "Chute" de Laurent Jaga est sûrement l'une de mes nouvelles préférées du cette édition de "Short! " : pas besoin de tomber de haut pour monter les échelons ;-)



Le poème qui suivait ne m'a pas touchée non plus et pourtant j'aime la poésie.... pas sur les même ondes, mais qui sait, avec vous ?



Reset, m'a beaucoup interpellée, je ne peux pas vraiment vous dire pourquoi, mais si vous êtes fans de jeux vidéos, vous comprendrez le "truc" :)



La mini BD suivante, le "deuxième trou du cul" m'a littéralement fait hurlé de rire, j'en remercie son auteur : Fleur de Mamoot, faut continuer, y'a du potentiel ! :)



"La mélodie" a cette chose dérangeante parce que l'on croit connaître la fin avant la fin, et .... il se peut qu'on ai raison. J'ai eu raison, mais la façon d'écrire et de décrire l'ont emporté sur "le fil cousu de fil blanc", encore une fois beaucoup de potentiel, merci à John-Henry pour cette nouvelle, j'espère que vous l'apprécierez autant que moi.



La poésie suivante, décidément, je dois avoir un problème avec les poésies contemporaines, pourtant j'en ai écris mais là, je laisse au lecteur l'appréciation de cette œuvre. Car il est dit que la beauté est dans l’œil de celui qui lit (ok, j'ai adapté, mais je trouve ça tout aussi juste que pour la peinture ou la nature).



Pour la nouvelle suivante, je ne vous dirais qu'une chose, je n'aime pas le café au goût amer, mais j'ai beaucoup aimé cette nouvelle ;-)



Les deux textes suivants m'ont laissée un peu "froide", je ne sais pas, je ne suis pas rentrée ni dans le poème, ni dans la nouvelle qui suivait, désolée, mais cela ne veut nullement dire que c'était "nul", juste cela ne me convenait pas à titre personnel.

En dehors de ça, l'écriture est très bien faite, d'un point de vue technique, d'autant que je puisse en juger.



Par contre, le poème suivant "Haut les culs", absolument génial, ouf, je ne suis pas hermétique à la poésie ;-)



Quant à la BD sur le téléphone portable.... ça me rappelle des gens que je croise souvent dans les transports en commun. Mais ont-ils seulement conscience de ce que "représente" leur téléphone in fine ?



Et puis moi qui n'aime pas les maths, j'ai beaucoup aimé Mathématiques d'Héléna D.

Ok, j'ai du le lire 2 ou 3 fois pour être sûre de bien comprendre mais les maths et moi, on a jamais été copain, surtout dans ce cadre là... à vous d'aller lire pour savoir si vos calculs sont justes ou non :)



Pour ce qui est de rêver, les histoires de mon compagnons sont parfois vraiment hors du commun. Et peut être est-ce cette expérience là qui m'a fait complètement apprécier ce poème qui ce cache sous un peu de prose, en tout cas, de la poésie, dite, "Moderne", il m'a fallu un peu de temps et une deuxième lecture, mais une fois le concept du texte intégré, c'est un vrai régal. Un conseil, ne pas s'arrêter au premier, ni même second degré, laissez votre imagination se laisser porter par le texte.



La BD suivante, je ne m'attendais pas à la chute... j'espère que vous non plus et que vous aurez, à tout le moins le sourire aux lèvres à la fin de cette page... ou comme moi, un bon fou rire :)



Par contre, la nouvelle sur la "Robe du Poirier", rien à faire. Désolée, mais ce texte ne m'a rien inspiré, ni en mal ni en bien.

Les goûts et les couleurs.... et pourtant j'aime bien la poire !



De même les deux textes suivants m'ont presque donner envie de lâcher "l'affaire"... mais comme il s'agit d'auteurs divers (ou d'hiver ?) j'ai continué, après tout ma lecture touchait à sa fin, trop proche, j'en aurai quand même voulu plus.



Jour de Septembre, je la dédicace à mon amoureux, merci à Marianne Brandy, je n'ai vraiment pas vu venir la fin, j'espère que vous autres futurs lecteurs, non plus :)



Les textes suivants, m'ont juste donner envie d'en lire plus.



Jeunes auteurs ou simplement amateurs, franchement cette édition donne sa chance à tous et c'est très appréciable par les temps qui courts, J'ai passé une bonne heure et demie à apprécier (ou moins) cet ouvrage, et je vous le recommande fortement.



Ce que j'ai apprécié, peut être l’apprécierez-vous moins, et plus ce que j'ai moins aimé, mais une chose ne peut être retiré de l'ouvrage : il y en a pour tous les goûts !



Bonne lecture ! :)
Lien : http://geekette69.over-blog...
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Short, n°15

Je ne connaissais pas Short jusqu'à présent, mais l'idée de pouvoir lire des textes courts ou des petites BD m'attirait : l'idéal pour quelqu'un comme moi qui lit plutôt lentement. J'imaginais quelque chose proche des revues américaines qui publient des nouvelles de jeunes auteurs. Mais ici on n'a que des textes d'amateurs qui ont posté sur le site de Short et pour qui les internautes ont voté. Si ce n'est pas franchement mauvais, ce n'est jamais bon ni original. Toutes les nouvelles et les BD sont téléphonées, ce n'est que du déjà vu, du déjà lu. Rien de ce que j'ai lu dans ce numéro ne m'a accroché, même pas un tout petit peu. Je me suis ennuyé de bout en bout. Je ne vois pas l'intérêt de payer 12€ pour lire des choses qu'on a déjà lues mille fois et mon expérience avec Short s'arrêtera là.
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Short 9

Quand Babelio propose une opération Masse Critique, je coche souvent plusieurs ouvrages parmi lesquels se trouvent celui que j'espère recevoir plus que tout, et un dernier de la classe.



SHORT numéro 9 était mon dernier de la classe. J'ai un faible pour les bonnes et belles revues, mais celle-ci ne m'attirait pas particulièrement. Pourtant ma curiosité étant ce qu'elle est, j'avais coché. J'ai reçu un mail m'informant que c'est elle qui s'incrusterait dans ma boîte aux lettres (et non l'album de Plonk et Replonk tant espéré - sans rancune ami Babelio). Je m'attendais à un gros modèle, lourd. Je savais qu'il s'agissait de textes courts, mais va savoir pourquoi, j'avais des préjugés.

J'ai eu la surprise et le bonheur de recevoir un ouvrage léger, d'un format très pratique (pas loin du A5), aéré, une police qui rend la lecture souple, un sens à trouver selon la nature des textes, le tout donnant forme à un mélange savoureux de nouvelles (drôles, policières, érotiques), de textes poétiques et de courtes Bandes Dessinées. Tout est minuté pour te faciliter la vie: 3 minutes avant de descendre du bus, hop, p.63, un quart d'heure avant d'éteindre raisonnablement la lumière: p.123...J'ai dit dans l'allégresse et dans les transports, c'est pas pour rien.



Il y a autre chose: un site (clic) et une appli extraordinairement adaptée à tous ces petits moments pendant lesquels tu aimerais bien lire (avec les yeux ou les oreilles), mais soit tu n'as pas de livre sous la main, soit pas assez de temps pour t'y plonger.

En bref, SHORT est une revue qui mérite le détour, sans perdre de temps.



Sache aussi que les éditions SHORT proposent de nombreux concours d'écriture...à bon entendeur!
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Short n°6

Un grand merci à Babelio et son opération Masse Critique pour la découverte de ce Short 06.

Short, je connaissais l'application, qui permet de réaliser de jolies découvertes de lectures très rapidement, idéal pour les moments d'attente ...

Je découvre à présent l'existence du recueil. Short 06 regroupe 32 nouvelles, poèmes, très très courts et BD courtes.

La couverture est attrayante et colorée, le format idéal pour passer dans un sac, la typographie est agréable, le papier utilisé de bonne qualité.

Ce recueil nous permet de découvrir les lauréats de l'automne 2013, et notamment Sous-sol la nouvelle de Clément Bénech, auteur de l'Ete slovène.

Chaque œuvre est intéressante, une fois que l'on a adopté le principe du "court" ( déstabilisant parfois pour les nouveaux dans ce genre).

Mes préférés sont Matière sombre de Stéphane Giraud et Il n'est jamais trop tard de Valentine Magnée. Les BD m'ont plu, pourtant je ne suis pas adepte.

Mon seul regret est le sentiment en fermant le recueil d'une grande morosité, tristesse, alors que l'édito nous promet "32 occasions de vous évader, de sourire et de rêver à chaque petit moment du quotidien". Peut-être n'aurais-je pas du le lire en deux ou trois séances, mais garder une histoire pour chaque "attente"...
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Court mais bon !

J’avais déjà eu vent de la petite maison ShortEdition il y a quelques mois mais ne m’étais jamais penchée davantage sur le sujet. C’est donc avec beaucoup de curiosité et un grand plaisir que j’ai découvert que la maison publiait des revues (Court mais bon ! étant le dernier numéro) et était en plus basée à Grenoble !

Si la couverture m’a laissée un peu sceptique (bien qu’elle attire l’œil sur les présentoirs, je n’en doute pas !), je suis très agréablement surprise par la diversité et la qualité des textes et planches proposés. Avec son concept entièrement basé sur la brièveté (les différents travaux proposés sont à picorer dans les transports en commun, dans la file d’attente à la Poste, entre deux clients au bureau…), ShortEdition est une structure à suivre, à n’en pas douter !



Ce numéro comporte 31 nouvelles et courtes BD de 26 auteurs différents, tous vivants dans la région Rhône Alpes. D’abord publiés sur le site, les histoires ont subi le vote du public et voilà les 31 qui ont reçu l’accueil le plus enthousiaste de la part des internautes.

Si je n’ai pas été séduite par tous les textes et planches proposés, je ressors de ma lecture avec une impression plus que positive. Il y en a pour tous les goûts : de l’humour, du polar, des faits de société, du carrément glauque, du léger ou de la gravité…



Je retiens surtout la première nouvelle (qui n’excède pas les cinq pages) - Un homme bien regardant - signée Bruno Pradal, qui ouvre le bal avec beaucoup d’humour et de finesse. Une histoire de pilosité encombrante qui gâche la vie d’une jeune femme. Excellente chute !

Un café au goût amer (par Régine Raymond-Garcia), bien qu’assez peu surprenante dans le fond, reste bien menée et sort du lot puisqu’est tournée vers le polar (une histoire de meurtres dans un petit village).

Veranda m’a séduite avec ses deux textes - Encore un p’tit mois et Tango-Charly - qui, dans des registres différents, reviennent sur deux évènements fréquents dans nos vies. J’ai particulièrement apprécié la chute du premier, que je n’avais pas vu venir !

Pour terminer avec les mots, je retiens le poème Les verrues plantaires persistantes de Bernadette Soupirail signé Mégadingue qui, par son fond bourré d’humour, me réconcilierait presque avec la forme rimée !



Bien d’autres nouvelles (parfois micro, n’excédant jamais la dizaine de pages) cohabitent dans cette revue, de l’histoire dramatique de la petite fille battue, à La confession d’une môme du 21e siècle en passant par le mal-être d’un ancien soldat aujourd’hui dans un fauteuil roulant… les auteurs diffèrent mais la contemporanéité des faits de société semble primer : les enfants battus, les jeunes qui tombent dans la drogue, le racisme, l’adultère… de quoi sourire parfois et souvent réfléchir, entre deux arrêts de bus.

Finalement, du côté des textes « purs », ceux qui m’ont le moins charmée sont les poèmes, au nombre de quatre (à part Les verrues plantaires…). La qualité n’est pas en cause, je suis seulement moins réceptive à cette forme.



Du côté des courtes BD (présentes à onze reprises dans le recueil), je n’ai eu aucune mauvaise surprise mais retiens tout particulièrement les trois planches de Debyloo pour lesquelles j’ai eu un petit coup de cœur. A chaque fois on suit un petit pirate dans une nouvelle aventure, sur son île ou non. Simple (quasiment aucune bulle) mais carrément efficace !

J’ai également bien apprécié la tranche de vie en trois planches offerte par Murielle Piccoli (Ma petite obsession). Peut-être un peu plus féminine dans le thème, mais tout aussi efficace. Attention, cependant, entre le bas de la deuxième planche et le haut de la troisième, une vignette apparaît en double.

Les autres BD, sur des thèmes et dans des styles différents, m’ont également séduite, mais je ne peux toutes les citer. Petit clin d’œil, malgré tout, au style épuré d’Andrew De Vitis avec son musicien dans Fable comix !



De la diversité au niveau du format (nouvelles plus ou moins longues, BD courtes et poèmes) mais également dans le fond (de la gravité à la légèreté il n’y a qu’un pas !), je suis sûre que tout le monde y trouvera son compte.

A noter que les planches de BD sont en couleur et qu’à part la répétition d’une vignette dans l’une d’elle, je n’ai noté aucune coquille ! Le format de la revue est idéal (un peu plus petit que les formats YA) et celle-ci, très souple, permet un confort de lecture évident (sans oublier qu’ainsi, la tranche ne se plie pas lorsque vous tournez les pages).

Je pense que vous pouvez jeter un œil sur le site pour vous faire une idée des histoires proposées… et si vous voulez sauter le pas, vous pouvez soit vous offrir un numéro unique, soit vous abonner à l’année (quatre numéros).
Lien : http://bazardelalitterature...
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Short 13

Je n’avais jamais eu l’occasion d’en lire un et je trouve le concept plutôt pas mal à plusieurs titres. D’une cela permet de faire connaître des plumes inconnues et de deux je trouve sympa qu’une estimation du temps de lecture soit indiqué cela permet de lire ce qui correspond le mieux au temps dont on dispose pour la lecture. Le choix des textes est assez diversifié ce qui permettra de séduire le plus grand nombre, il y en a pour tout les goûts et tout les styles.



Ce recueil m’a permis de m’aérer et de découvrir de nouvelles plumes et même si j’en ai préféré certaines le niveau est bon. Je n’en ai détesté aucune.



Une idée sympa et un bon moment de détente.



VERDICT

Ravira les amateurs de découvertes et les lecteurs cherchant de quoi se détendre avec des textes courts. A découvrir
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Short 13

Je n’avais jamais eu l’occasion d’en lire un et je trouve le concept plutôt pas mal à plusieurs titres. D’une cela permet de faire connaître des plumes inconnues et de deux je trouve sympa qu’une estimation du temps de lecture soit indiqué cela permet de lire ce qui correspond le mieux au temps dont on dispose pour la lecture. Le choix des textes est assez diversifié ce qui permettra de séduire le plus grand nombre, il y en a pour tout les goûts et tout les styles.



Ce recueil m’a permis de m’aérer et de découvrir de nouvelles plumes et même si j’en ai préféré certaines le niveau est bon. Je n’en ai détesté aucune.



Une idée sympa et un bon moment de détente.



VERDICT

Ravira les amateurs de découvertes et les lecteurs cherchant de quoi se détendre avec des textes courts. A découvrir
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Short 9

Tout d'abord merci à babelio, et aux shortédition de m'avoir fait découvrir cette petite perle grasse aux masses critiques.



Donc nous avons ici un recueil de nouvelle, BD, poème, plus ou moins courts dans plein de sujet différents, écrit par tout un chacun (je me retrouve presque dans les défit écriture Babelio qui existaient à une époque)

Enfin bon, toutes ne sont pas excellentes il est vrai, mais dans l'ensemble ce recueil ce lit avec plaisir, en fonction on rie, on s'émeut... sans jamais se lasser puisque il n'y a pas plus de 5/6 pages par textes, donc pas d'ennuis possible se qui donne envie d'aller au bouts, et de découvrir les autres recueils de la même édition.



Pour tout amateur de lecture amateurs et courte n'hésiter pas, c'est une petite perle au milieu d'un océan de banalité, et la fraicheur par ce temps fait du bien.

Donc merci.
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SHORT ! collection Hiver 2013 (# 3)

Court mais Bon de la couverture à la quatrième de couverture….



Ayant fait partie du jury de la ShortEdition Matinale du mois d’Octobre en 2012, dans la catégorie nouvelles, que j’ai été heureuse de pouvoir tenir il y a 4 jours le livre entre mes mains. Bien sûr, les textes déjà lus sur le site de la shortEdition en direct sont biens, mais la dimension papier donne tout son charme encore plus à ces texte de tous genres, de tous styles, drôles, dramatiques, mélancoliques, touchants, émouvants pour certains et les dessins de qualités et d’un style excentrique parfois mais délirant et réaliste.



Commençons par la couverture qui été un peu fade dans le numéro précèdent, je trouve que si l’on se penche bien, on y voit un arbre avec un tronc ?, un lapin tout en haut, une tête de loup un peu plus bas et notre imaginaire fait ce qu’il veut de cette couverture qui tente à ouvrir le livre. C’est ce que nous attendions. Car tout commence par-là, l’attrait de l’œil.

La première page autre que l’illustration qui donne son petit goût artistique, est simple. Le logo présent, les quatre couleurs des catégories aussi et l’éternel « short » blanc et pas orange mais cela ne dénote pas.



Allez, j’ouvre le livre… A l’intérieur, une présentation soft, clair, pas chargée en écriture. Le sommaire est simple et bien présenté.

La lecture commence….Mais comment on nous dit trois mois de lecture sur la première page mais non, ce n’est pas vrai 10/20 minutes par textes et sur certains j’y reviens tellement un mot, une rime, une phrase entière m’entraîne dans mes pensées.

Je relis et relis cet ouvrage qui n’est autre q’un superbe livre regroupant des textes et dessins d’écrivains en herbes ou plus affirmés, n’est-ce-pas Elodie Torrente ?



Que du bonheur de pouvoir lire un recueil dans lequel il n’y a que des œuvres imprimées et choisies avec soin. Il y en a tellement sur le site….Voilà les meilleur(e)s parmi d’autres meilleur(e)s….



En fait, ce petit livre de 139 pages, c’est du court mais c’est du bon !



ET c’est bien le meilleur du court….

Merci.

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SHORT N°20

Je vais commencer par une critique générale puis par quelques phrases pour les histoires.



Le format est bon, j’ai picoré les histoires pendant ma pause déjeuner, les récits courts permettent de se lire n’importe où et n’importe quand, un livre nomade à emporter avec soi.

D’après le catalogue c’est un trimestriel et il y a, du moins dans ce numéro 20, assez d’histoires pour tenir un mois, ça laisse la place pour d’autres lectures et pour occuper les petits creux dans la journée. Une attention particulière, le genre est précisé en haut de page. Une bonne idée, bien réalisée.



Petite précision, j’ai reçu ce numéro grâce à la Masse critique donc j’en profite pour remercier l’éditeur Short édition et Babelio pour ce beau cadeau.



Passons aux critiques individuelles et commençons par « Maison à vendre » de Christiane Tuffery.

Une histoire d’amour dans la pudeur, ça m’a fait penser à « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » d’Anna Gavalda. Cet amour naissant au hasard d’une rencontre.

Moi qui n’aime pas les romances, j’apprécie ce genre de nouvelles, l’histoire prend son temps mais elle reste courte et ici, la suite est laissée à l’imagination du lecteur. C’est beau.



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« Entrelacs » de Didier Benini.

Tisser un poème avec quelques fils de lignes,

Au chaud sous une c(h)ouette histoire.



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« Route » de K. N. Bolt.

Une légende urbaine, c’est ce que je cherche le plus dans les nouvelles, ce type d’histoires un peu fantastiques mais que l’on pourrait tous vivre. C’est très bien écrit, j’ai été happé par le récit du début à la fin, avec quelques frissons également. J’en redemande ! C’est clairement un coup de cœur.



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« Prédictions » de Philippe de la Fuente.

Un petit dessin humoristique, ça m’a fait rire, c’est le principal.



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« La nostalgie de l’esthéticienne » de Josefina Baquela.

La sensibilité autour du cancer et la philosophie du sourire dans les moments difficiles. Moralité, apprendre à profiter des petits moments de bonheur. Une initiation au relativisme.

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« Dans un tableau d’Hiroshige » de Bernard Paris.

Quand on a trouvé son maître, il est difficile de voir les autres. L’auteur a trouvé le sien et nous le partage dans ce beau poème.



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« Vertigo » de Samuel Lhâa.

Une courte nouvelle mêlant philosophie et poésie de la vie. C’est la plus belle description du métier de laveur de vitres que j’ai lu…. C’est vrai que c’est la seule mais, l’auteur vend du rêve !



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« Profite de ce que tu as » de Bill Schim.

Une morale qu’on oublie parfosi en grandissant et dans un monde de surconsommation. Tu as des vieilles chaussures ? Mais tu peux marcher alors profite de ce que tu as comme le dit le titre de cette BD.



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« L’Homme qui ne finissait pas ses » de WiiKend.

C’est assez drôle à lire et assez triste pour ce personnage incapable de finir quoi que ce soit sauf.



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« Marguerite » de Florence Kercorb.

Une douce rencontre mise en forme. Cette poésie me touche moins, c’est souvent le cas dans les recueils de nouvelles, quelques textes me lassent moins de traces que d’autres.



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« Majeure ! » de Francine Lambert.

L’histoire ne me plaisait pas vraiment au début. Les récits d’amour m’intéressent rarement, le préfère les vivre.

La dernière phrase change tout le sens de la nouvelle et je ne l’avais pas vu venir, donc au final, ça passe.



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« J’aime travailler la nuit » de Matheo de Bruvisso.

J’aime aussi travailler la nuit, l’ambiance n’est pas la même et me semble plus inspirante également.



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« Raoul & Claude. Réflexion… » de Poucha.

Une blague en BD, je ne suis pas client de ce genre d’humour.



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« Eclairages » de Alice Didier.

Encore une fois, je n’accroche pas vraiment aux histoires d’amour donc j’ai eu beaucoup de mal à apprécier cette nouvelle.



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« Dorian Blake » de Bruno Teyrac.

Un portrait ténébreux d’un homme qui l’est encore plus. Dorian Blake avait tout de l’homme parfait et une nouvelle fois, la dernière phrase change le sens du texte. J’ai préféré celui-ci.



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« Conversation protocolaire sur le virtuel » de SakimaRomane.

C’est particulier car il s’agit de l’histoire d’une rencontre sur un site de jeu mais en langage soutenu.

Je suis un peu partagé mais je crois que j’aime bien, et ça me parle car j’ai aussi fait de belles rencontres sur des jeux, au point de passer d’un ami virtuel à la réalité (bisou à lui).



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« La Traînée de la colline » de Thierry Covolo.

Un peu de Carrie (S. King) se retrouve dans Trish. Une gamine qui se découvre et fini traumatisée à causer des adultes et leurs tabous.

Enfin leurs tabous… elle aime simplement rire avec les garçons, ce qui a l’air d’être vu comme un crime très grave dans le milieu puritain extrême dans lequel elle vit.

Enfin puritain… un peu moins après quelques lignes, les pires sont ceux qui le cache le mieux.



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« Chat Gueverra » de Arnault Ferret.

C’est très drôle cette inversion des rôles humain/chat. Même si j’avais parfois l’impression que c’était mon chat qui était le maître de la maison, ça n’a jamais été à ce point. Heureusement pour moi, il est resté le mimi à son pépère.



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« Deux oiseaux » de Chablik.

C’est magnifique.

Ce destin de deux oiseaux qui pourraient être humains.



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« Bien fait ! » de Jean-Jacques Michelet.

Ce n’est pas trop ce que j’ai l’habitude de lire, j’ai moyennement aimé l’histoire en elle-même passe mais j’ai eu du mal avec ce personnage irascible.



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« La fleur de cerisier » de Lucie M. Ponroy.

Une autre belle histoire, une fleur de cerisier qui agit comme un battement d’aile de papillon, créant un ouragan d’espoir dans le cœur de Germain après ce drame. J’ai beaucoup aimé.



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« Merlin » de Kimos.

Autant j’aime bien les dessins, autant la chute (sans mauvais jeu de mot), je n’ai pas aimé. C’est n’est tout simplement pas mon humour.



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« Post Mortem » de Arnaud Dupin.

Une rupture ça blesse mais ça fait des jolis poèmes, j’aime bien et c’est très imagé.



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« La minute enchantée » de Christine Borie.

Une nouvelle fois la phrase finale donne le ton de la nouvelle, mais ici c’est une note joyeuse que prend le sens du récit. J’ai aimé, c’est un beau message sur l’héritage de l’amour de la lecture et le fait de savoir savourer le moment présent.



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« Pas aujourd’hui » de Camille Vinassac.

Un poème, une rupture un peu moins marquante pour moi.



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« Ex tenebris lux » de Valérie Labrune.

Assez philosophique, ça me plaît. Le regard intérieur à chacun et à l’humanité face à son côté obscure, à devoir trouver la lumière, c’était très intéressant.



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« L’Eveil » de Bertrand.

Le titre résonne bien avec la nouvelle d’avant. Je ne suis pas sûr d’en saisir tous les sens, simplement que l’homme créé le robot à son image comme Dieu l’a fait, et qu’il y a une forme de toute puissance dans le fait de faire un tel robot.



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« La Fille du roi et l’arbre qui pleure » de Frédéric Barrault.

On termine avec une nouvelle triste mais que j’ai adoré, déjà parce que j’aime la culture amérindienne, même si là, ça se fini mal.
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SHORT N°20

La revue Short propose des lectures courtes. Je ne savais pas trop par où commencer ma lecture, mais très vite cette revue, le numéro 20 - Printemps 2017, m'a accompagnée partout. Quand on a quelques minutes devant soi et qu'on n'a pas envie de se replonger dans notre lecture en cours parce qu'on va devoir en sortir très vite, Short est là! Des BD qui m'ont donné à réfléchir, Profite de ce que tu as, d'autres qui m'ont fait rire, Je te laisse réfléchir, des poèmes sensibles et touchants, Post mortem, ... Bref, un recueil qui se laisse découvrir, parcourir partout et à tout moment!



Une belle découverte!
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Short - La revue numéro 14

Cela fait quelques temps que la curiosité me pousse à cocher cette revue lors des opérations Masse critique. Et bingo, je peux enfin vous faire part de mes impressions.



Tout d'abord, le concept même qui m'a attiré aux premiers abords est aussi ce qu'y m'a séduite par la suite. Recueillir plusieurs histoires courtes permet de faire un ouvrage varié qui m'a occupé pendant mes longs trajets en train.

Petit plus non négligeable : le format est tout à fait adapté à mon sac à main.

Aller op je l'embarque!



En ce qui concerne le contenu, il y a forcément du bons et du moins bons mais tout le monde peut y trouver son compte. Je me suis pour ma part jeté sur les BD (étant moi même illustratrice, le contenu visuel attire mon petit oeil!)

Ensuite je me suis surprise à lire les poèmes. N'étant pas une adepte du genre en règle général, j'ai pourtant apprécié ma lecture.



Les nouvelles m'ont en revanche moins plu. Je pense que je ne suis tout simplement pas habituée à ce format.



Autre point positif : le temps approximatif de lecture est indiqué pour chaque oeuvre. Bonne idée !



Je suis donc contente de ma découverte !Même si je ne pense pas lire tous les numéros, je m'y pencherais dessus de temps en temps !



(N'hésitez surtout pas à aller visiter le site internet qui est drôlement sympa !)
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