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Citations de Maja Lunde (104)


L'abeille meurt quand ses ailes sont usées, déchiquetées par trop de battements, comme les voiles du hollandais volant. Alors qu'elle prend son envol, gorgée de nectar et de pollen, ses ailes, sans prévenir, refusent de la porter. Elle ne retourne jamais à la ruche, mais s'écrase au sol avec son butin. Si les abeilles étaient douées de sentiments humains, sans doute éprouveraient-elles à ce moment-là un bonheur sans mélange : la satisfaction d'entrer au royaume des cieux en ayant accompli leur devoir d'abeille, en ayant fourni pour ce faire des efforts gigantesques compte tenu de la petitesse de leur corps.
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Les hommes s'étaient mis eux-mêmes dans le pétrin, constatait Thomas, amusé. Alors que la production d'électricité issue des centrales à charbon avait participé au réchauffement climatique et à la pénurie d'eau, nous avions maintenant besoin de plus de courant encore pour produire de l'eau potable.
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Nous ne sommes rien sans passion.
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- Saviez-vous que la première référence au café apparaît dans une histoire éthiopienne vieille de mille cinq cents ans ? demanda Rick. (..)
- Eh oui. Un jour un berger a constaté que se chèvres avaient un comportement étrange depuis qu'elles avaient mangé des baies rouges. Elles ne dormaient plus. Il alla voir un moine. (...) le moine luttait pour ne pas s'endormir pendant la prière. Il décida donc de mettre ces baies dans de l'eau bouillante puis de la boire. Et voilà ! Le café était né.
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(...) l'éducation : sans elle, nous ne sommes rien. Sans elle, nous sommes des animaux.
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Quand on est seul avec un enfant, on est pas deux mais un être humain et demi.
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Les sept filles me donnaient la migraine. Elles ne cessaient de crier, brailler, s'agiter, pleurnicher, glousser, cavaler, tousser, renifler et surtout jacasser...
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Tous ceux qui élèvent des abeilles le savaient : ce n'était pas le miel qui rapportait gros. C'était la pollinisation. Sans les abeilles, il n'y avait pas d'agriculture possible. Des hectares et des hectares d'amandiers ou de myrtilliers ne valaient rien si les abeilles ne butinaient pas leurs fleurs. Elles pouvaient parcourir plusieurs kilomètres par jour. Ce qui représentait des milliers de fleurs. Sans abeilles, les fleurs se révélaient aussi vaines que les participantes à un concours de Miss. Leur beauté s'évanouissaient avec le temps et elles mouraient sans donner le moindre fruit.
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La vie, c'est l'eau, la vie , c'était l'eau. Où que je pose mon regard, il y avait de l'eau. Elle tombait du ciel en flocons de neige ou gouttes de pluie, elle abreuvait les petits lacs de montagnes, elle reposait sous forme de glace sur Blåfonna, elle roulait sur les versants abrupts des collines, formait des milliers de ruisseaux qui donnaient naissance à la rivière Breio, elle s'étirait au pied du village le long du fjord qui, vers l'Ouest, devenait océan. Mon monde était fait d'eau.
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Rien n’est plus laid que la beauté perdue.
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L'étalon semble ivre de désir, gonflé d'un instinct qui le rend imprévisible, qui le rend fou. En tant qu'être humain, je ne ressentirai jamais une telle pulsion.
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Nike et Puma, comme les chaussures de sport. L'idée venait d'Anne, c'est elle qui baptisait tous nos animaux. Elle leur donnait des noms d'objets d'autrefois, des vêtements, des engins électroniques, des montres et autres voitures qui n'existaient plus.
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On ne doit pas se fier à ses souvenirs, je le sais, ils sont aussi fluctuants qu'une fable.
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Mon père devait avoir une échéance, un article à écrire : il était sur la terrasse, penché sur son clavier, il aimait s'installer là pour travailler au grand air. J'étais jalouse de sa machine, de ce qu'il produisait grâce à cet instrument, tous ces mots, ces phrases qui se déroulaient sur le papier, le tempo de ses doigts qui frappaient les touches, les lettres qui rebondissaient sur la feuille. Je ma suis faufilée sur ses genoux en disant que j'avais envie d'écrire, moi aussi.
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Tous les glaciers fondent, je le sais, mais le voir de ses yeux ce n'est pas pareil. Je reste immobile, agitée par ma seule respiration. Blåfonna est toujours là, bien que différent. Quand j'étais petite, il descendait quasiment jusqu'au précipice où s'engouffraient les cascades, là où l'eau et la glace s'entremêlaient. Désormais, l'amas bleu s'étend haut sur la montagne, loin du précipice, à une centaine de mètres, peut-être même deux cents. Il s'est retiré, comme pour échapper aux humains.
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Je n'avais rien en commun avec ces hommes épuisés en tenue de travail, les traits épais, la peau tannée par le soleil, qui s'exprimaient avec des mots simples. Mais à présent, je voyais l'être humain en chacun d'entre eux, l'être humain brisé par une catastrophe plus grande que lui. Chaque témoignage me bouleversait.
(p 326)
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Dans ces occasions, je n'avais pas d'autre choix que de l'attraper et de l'immobiliser pendant que j'enlevais la ceinture de mon pantalon. J'en étais venu à détester le sifflement du cuir sur le tissu et le cliquetis de la boucle quand elle touchait le plancher. L'appréhension de ce qui allait suivre était presque pire que les coups eux-mêmes. Je ne frappais jamais avec la boucle, contrairement à mon père qui la faisait serpenter en l'air avant de l'abattre avec violence sur mon dos. Moi, je me cramponnais si fort au métal qu'il laissait des traces au creux de ma paume. le cuir sur le dos nu, les marques rouges qui fleurissaient sur la peau blanche, comme des lianes enlacées . Le souvenir de cette punition était censé empêcher les enfants de recommencer.
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Je ne pensais qu'à exister. Ici. Maintenant.
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Tous ceux qui élevaient des abeilles le savaient : ce n'était pas le miel qui rapportait gros. C'était la pollinisation. Sans les abeilles, il n'y avait pas d'agriculture possible. Des hectares et des hectares d'amandiers ou de myrtilliers ne valaient rien si les abeilles ne butinaient pas leurs fleurs. Elles pouvaient parcourir plusieurs kilomètres par jour. Ce qui représentait des milliers de fleurs. Sans abeilles, les fleurs se révélaient aussi vaines que les participantes à un concours de Miss. Leur beauté s'évanouissait avec le temps et elles mouraient sans donner le moindre fruit.
P 117
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- Autrefois, les gens commençaient les conversations par « Comment ça va », mais maintenant, avec les téléphones portables, il faut toujours qu’on dise où on est !
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