Makoto Ojiro

Nos deux insomniaques se lancent à fond dans le club d’astronomie. Ils vont à la rencontre d’un nouveau personnage un peu “lunaire” ^^ qui va leur enseigner tout ce qu’il est bon de savoir pour faire de belles photos d’étoiles.



Il faut lire ce manga car on y observe :



La naissance d’une passion qui donne du plaisir, du sens et permet de trouver sa place, sa direction et crée du lien avec les gens qui partagent la même sensibilité.



La mise en lumière d’une maladie : l’insomnie et son lien avec l’anxiété.



La beauté et la tranquillité de la nature.



La sérénité de la nuit.



Comme une méditation. L’agitation et les peurs ne sont qu’en nous humains, l’environnement lui est calme, on peut s’y reposer sans crainte. La fameuse statistique qui dit que 99% de nos peurs ne sont pas fondées.

Des relations simples qui s’épanouissent.



L’humilité de l’humain face à l’immensité de l’univers aide à déposer ses valises de pressions qu’on s’inflige quotidiennement. Les personnages ne sont pas des héros, enfants comme adultes, ils vivent simplement et essaient de trouver un peu de beauté et de joie dans ce qu’ils vivent.



Hâte de lire le tome 3 !

"Nude", adapté en manga de l'autobiographie de Hiromi Yamase (alias Mihiro), ancienne star du X, présente une exploration nuancée et souvent dérangeante de l'industrie pornographique au Japon. Ce roman graphique se distingue non seulement par son format, mais aussi par la profondeur de son contenu, oscillant entre récit autobiographique et commentaire social poignant.



Le cœur de "Nude" réside dans son authenticité et sa capacité à différencier l'autobiographique de l'artistique. Le cheminement psychologique de Hiromi, de ses débuts innocents à sa descente dans l'industrie du X, est à la fois captivant et douloureux à suivre. Les scènes de désarroi, particulièrement lorsqu'elle réalise l'irréversibilité de ses choix, sont poignantes et soulignent la détresse inhérente à son parcours.



Ce n'est pas un manga destiné aux amateurs de sensations fortes ou de contenu explicitement sexuel; au contraire, "Nude" s'aventure dans une introspection profonde de l'envers du décor de l'industrie du X. Il révèle les manipulations et les pressions subies par les jeunes femmes, tout en dépeignant de manière équilibrée certains acteurs de l'industrie.



Graphiquement, le manga brille par son trait délicat et expressif, mettant en valeur les émotions complexes des personnages. Les représentations corporelles, relativement réalistes, s'accordent avec le thème du récit, évitant toute glorification ou vulgarité inutile.



Si la fin de "Nude" peut sembler précipitée et un peu confuse, l'ensemble du récit reste marquant. Il évoque les débuts et l'ascension d'une actrice, ainsi que le prix de la célébrité dans un milieu impitoyable. Cette histoire, bien que spécifique à Mihiro, résonne comme un écho universel des difficultés rencontrées par de nombreuses femmes dans des industries exploiteuses.



En conclusion, "Nude" est une œuvre provocante et révélatrice, un roman graphique qui dépasse les conventions du manga pour toucher à l'essence même d'une expérience humaine complexe. Son approche directe et sans concession en fait une lecture inoubliable, mais aussi un rappel des ombres qui se cachent derrière les lumières de la célébrité.

Voilà encore un très chouette tome dans cette série de mangas. Les personnages sont attachants, et de nouveaux arrivent dans ce tome. Des aventures sympathique à découvrir, avec de belles illustrations. Hâte de découvrir la suite de cette histoire dans les prochains tomes.

Insomniaques, c’est vraiment une lecture douce et doudou qui, sans que tu t’en rendes compte, vient d’un coup t’assener une grande claque dans le dos et te faire basculer. Magnifique !



Je suis une fan de la première heure de l’ambiance tellement douce et chaleureuse d’Insomniaques où on n’a qu’une envie, c’est de rejoindre les personnages et de revivre cette adolescence avec eux. Il faut dire que Makoto Ojiro déploie un charme certain pour mettre en scène de petits instants du quotidien qui semblent banals mais qu’il magnifie sous son trait, sous l’angle de sa prise de vue, sous l’intention qu’il cherche et parvient à lui donner. Ça me frappe à chaque fois et je me sens bercer par ses images, comme dans le chapitres d’ouverture ici, où un peu plus loin lorsque les héros font exploser leur adolescence lors de balades a priori sans conséquences, quoique.



Et c’est là tout son talent, derrière cette bluette lycéenne fort réussie où on parle de premier amour, d’activité de club, de nouvelles rencontres, il y a aussi des sujets plus riches, plus profonds, plus concrets, comme l’avenir. Et ici avec la maladie dont Isaki souffre depuis toujours cela revêt une nuance bien à part, ce que nous confie déjà la couverture de ce tome où on les voit joyeusement avancer vers le futur, Isaki devant, Ganta suivant. Et l’auteur de nous montrer combien un choix de vie peut se faire de manière un peu légère à l’adolescence mais avec le poids d’une telle destinée, ce n’est peut-être pas si léger chez Ganta. Il veut être là pour Isaki mais peut-être est-ce aussi sa manière de montrer son profond altruisme, après tout, il est resté et s’occupe de son père aussi. Ça semble bien ancré en lui.



Les discussions sont donc plus profondes que celles d’adolescents normaux et pourtant on n’oublie jamais leur âge. L’auteur est vraiment doué pour cela. Il associe à la fois le poids de cette maladie, de son avancée, de ce qu’elle pourrait être plus tard, et la légèreté de l’adolescent en train de se construire et de rêver. Le club d’astronomie devient en ce sens presque le miroir de leur relation et leur évolution : simple, chaleureux et sans prise de tête au premier abord, mais plus complexe désormais qu’ils se sont ouverts aux autres. Quel talent chez l’auteur.



Entre instantanés de la vie de lycéens et réflexions profondes sur un avenir à deux avec une personne malade, Insomniaques parvient cependant à trouver son équilibre dans la joie de vivre, la chaleur humaine et la gaîté. C’est un titre qui donne toujours le sourire et qui réchauffe le coeur, même lorsque nos héros sont confrontés à des choix difficiles à mettre en oeuvre. On les aime, on les soutient et on les accompagne.
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Un très joli tome 2. Nakari et Magari, toujours terriblement insomniaques, sont propulsés dans le club d'astrologie dont ils sont les deux seuls membres.



Ils peuvent donc accéder à l'observatoire sur le toit en toute tranquillité. Mais en contre partie, il leur faut donner de la consistance à ce club. La première étape: élaborer un projet et un budget à présenter à la rentrée de septembre.



Pour les aider, l'infirmière de l'école qui supervise le club d'astrologie les met en relation avec une ancienne élève.



Dans ce deuxième tome, la focale s'élargit. Nos deux insomniaques rencontrent de nouveaux personnages, on les voit davantage évoluer dans leur cercle amical d'origine et dans leur milieu scolaire. Le récit leur ouvre de nouvelles perspectives et de nouveaux défis. Car si ni l'un ni l'autre n'est passionné d'astrologie, leur insomnie chronique leur donne un sacré avantage pour observer le ciel nocturne.

Les personnages se découvrent d'ailleurs de nouveaux talents.



Le deuxième tome confirme tout le bien que je pense de cette série. Elle est très agréable à lire , positive dans son approche et tire ses personnages vers le haut (pour le moment du moins).

Les problématiques adolescentes sont bien amenées, jamais larmoyantes et l'autrice parvient à susciter beaucoup d'empathie pour ses personnages.



En avant pour le tome 3.

Peut être faites vous partie des 20% de français souffrant d'insomnie chronique. Au Japon, 40% des japonais dorment moins de 6 heures par nuit. Et pour moi qui suis une longue dormeuse, moins de 6 heures ça me parait très court.



Je me suis souvent demandée quelle vie je pourrais avoir si je dormais moins, quelles activités je ferai pendant que le reste du monde plongé dans la nuit dort.



Avec Insomniaques, la série de Makoto Ojiro publiée par les éditions Soleil Manga, nous avons un aperçu du quotidien de deux lycéens souffrant d'insomnie chronique.



Ganta Nakami ne ferme pas l'oeil de la nuit mais quand arrive l'heure d'aller en cours, il est épuisé et dort debout. Il n'en parle pas autour de lui et cherche à dissimuler ce trouble. Mais le manque de sommeil le rend peu sociable et il a une petite réputation de flemmard et de caractériel au lycée. Cherchant un endroit où se réfugier, il découvre l'ancien observatoire du lycée , devenu un débarras qui coche toutes les cases de l'endroit idéal pour piquer un petit roupillon. Sauf que la place est déjà prise par la pétillante Magari qui souffre du même mal.



Le premier tome de la série pose les bases. Les deux personnages principaux sont introduits et l'on assiste à leur première vraie rencontre et à leur cohabitation dans leur lieu de sommeil. Une amitié se noue dont l'on sent très vite qu'elle va devenir ambiguë tant les joues rougissent et les coeurs s'emballent.



Magari a un caractère très attachant et je sens que je vais avoir plaisir à la voir évoluer au cours des 14 tomes que compte la série terminée au Japon et en cours de publication en France.



Le trait est très accessible, adulte et réaliste. Et bien sur il y a un chat car chats et romances adolescentes sont les thèmes de prédilection de la mangaka.



Un très bon premier volume où les bâillements épuisés des deux protagonistes ne sont pas contagieux.

On est ravis de voir l'énergie d'Isaki qui profite à fond de ses moments de joie en mettant ses problèmes de santé de côté.
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Avec l'arrivée de l'hiver et la fin du deuxième trimestre, Ganta et Isaki se recentrent sur leurs activités principales : des séances de photographie du ciel nocturne et la préparation de leur nuit des étoiles.
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Voilà encore un chouette tome dans cette série de mangas. Les tomes se lisent de plus en plus rapidement, avec une histoire qui évolue moins rapidement, mais des aventures toujours sympathiques à découvrir. Des personnages attachants et de très belles illustrations.

Plus les tomes passent, plus je trouve en Insomniaques le summum du tranche de vie romantique ! Pas de drame, pas de tension, juste le plaisir de suivre ce duo d’adolescents passionnés. Je me régale.



C’est un vrai bonheur de retrouver Isaki et Ganta à chaque tome sous le trait toujours poétique et mélancolique de Makoto Ojiro qui sublime l’adolescence, ses amours et ses amitiés, sous son air pourtant terriblement simple. Sans fioriture, il nous va droit au coeur avec ces portrait simple et sans chichi d’adolescents qui aiment passer du temps ensemble, que ce soit entre amoureux ou entre amis. Il se dégage une très belle chaleur humaine dans ce titre.



Pourtant, on ne peut pas dire qu’il se passe grand-chose. Rassuré sur la santé d’Isaki, on a un tome assez tranquille où on la voit retrouver ses marques et retrouver son petit monde : son club, Ganta, l’observation et la photo, qui vient s’y ajouter. Ce sont des petites scènes toutes mignonnes et simples de son quotidien qui viennent pourtant nous charmer par leur émotion juste. Quand une personne a autant craint pour sa vie qu’elle, apprécier les choses simples et ce qu’il y a de plus beau. C’est ce que nous raconte l’auteur avec modestie.



Ainsi, je trouve superbe ces instantanés qu’il parvient à capturer, qui de Ganta à vélo avec son meilleur ami pour capture sur la pellicule le premier lever de soleil de l’année, qui de Meguri qui découvre les joies de prendre des photos qui ont du sens pour elle avec un appareil de qualité. Ça n’a l’air de rien mais c’est tout pour eux et ça le devient pour nous aussi. C’est la force de ce titre. Certains pourront trouver qu’il ne se passe rien, ce rien est exactement ce que j’aime. Il appelle à réfléchir, se poser et apprécier les choses simples, à l’image de cette « tata » à qui Isaki rend visite pour combler la détresse de son âme. C’est ça ce titre, la gentillesse à l’état pur.



Alors que dire de plus si ce n’est que je suis définitivement conquise par la simplicité et l’émotion de cette si jolie histoire de deux adolescents dont les solitudes se sont trouvées et qui ont totalement ouverts leurs horizons au contact l’un de l’autre. J’aime les voir se fondre dans leur passion commune. J’aime les voir grandir et porter un regard simple et pur sur la vie. Ça me touche.
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Une amie m'a prêté le premier tome de la série de mangas : La fille du temple aux chats.

Gen décide de quitter son cocon familial et d'intégrer un lycée à la campagne où il a vécu étant tout petit.

Il s'installe dans le vieux temple où vit déjà Chion, une jeune femme d'une vingtaine d'année.

Cette cousine éloignée a pris la succession de la grand-mère et garde un excellent souvenir de Gen, enfant.

Leur complicité enfantine aura-t-elle survécu à toutes ces années ?

La fille du temple aux chats est un premier tome qui pose les bases.

J'ai découvert en premier lieu.. le fessier d'une jeune fille.. habillée certes mais j'avoue que cela m'a un peu surprise :)

Puis nous faisons la connaissance de Gen, qui s'installe à la campagne pour y intégrer le lycée. Il a vécu là étant enfant, dans ce temple, et en garde de bons souvenirs.

Il va retrouver Chion, une jeune fille qui est sa cousine éloignée. Elle a pris la succession de la grand-mère dans le temple et c'est devenue une très jolie fille.

Gien est un adolescent qui a les hormones en ébullitions et cela se sent.. notamment à cause de plans de fesses :)

Il est attiré par Chion, qui est charmante.

J'ai aimé découvrir la campagne japonaise, avec des dessins très riches en détails et vraiment beaux.

Par contre, le contenu ne m'a pas captivé plus que ça. Il ne se passe pas tant de choses que ça au final et heureusement que les dessins sont beaux car sans ça je ne suis pas certaine que j'aurais été au bout de ma lecture.

Je suis restée sur ma faim et je ne pense pas lire la suite, même si on me propose de me la prêter.

Ma note : trois étoiles.

Bienvenue dans ce manga sans chichi, qui nous présente la vie de deux adolescents. Gen, 15 ans, va habiter à la campagne chez sa grand-mère et sa cousine Chion, 19 ans.



Elles vivent dans un temple, qui tombe un peu en ruine par endroit, en échange de l'entretien de celui-ci.



Les dessins sont très réussis. L'atmosphère est apaisante et la vie au temple se déroule sans grandes surprises.



Gen semble très attiré par Chion et j'imagine que c'est cette relation qui se noue que l'on va suivre au fil de la série.



Les scènes sont courtes, pas de prise de tête, pas de suspense insoutenable dans cette série. Les personnages se mettent efficacement en place, le décor est posé. Il ne reste plus qu'à découvrir ce qui nous attend pour la suite de cette vie au temple.



Un bon moment de lecture sans prise de tête, mais qui je le crains, ne restera pas impérissable dans ma mémoire.

Tranche de vie adolescent par excellence, Insomniaques est une série qu'il fait bon de déguster à n'importe quel moment, on en ressort toujours le sourire aux lèvres.



Depuis la dernière fois, je me suis lancée dans l'animé mais la version papier a toujours ma faveur. Elle dégage un je ne sais quoi de différent, plus onirique, mélancolique, touchant. Mais le fait d'avoir vu s'animer les personnages et les lieux rend tout de même la lecture différente et cela ajoute un petit plus. J'ai d'ailleurs en tête la musique du très beau générique de fin
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Je ne connaissais pas cet auteur, mais le thème de l'insomnie m'a attiré, je crois que c'est la première fois que je le vois traité dans un manga.



J'ai tout de suite accroché avec ce premier tome, les personnages sont attachants, on arrive bien à se mettre à leur place et ce début promet une belle amitié entre eux, j'ai hâte de découvrir la suite !



Les passages avec les photographies de nuit sont très beaux et poétiques, de manière générale le dessin m'a plu et m'a touché, mais encore plus dans ces scènes là !



Je n'ai pas grand-chose de plus à dire pour le moment, mais j'ai hâte d'en voir plus.

Je suis très client des mangas tranche de vie comme celui-là, en plus il y a déjà pas mal d'humour, ça a l'air vraiment mignon et très doux.

Malgré tout on sent déjà que l'auteur va pouvoir aborder des thèmes et des questionnements plus profonds à travers les insomnies et les peurs de ses personnages, ça aussi j'ai hâte d'en savoir un peu plus !

Sous son dessin captivant quand il s'agit de croquer les événements joyeux (les étoiles filantes en tête) et les belles expressions variées et nuancées d'Isaki, le mangaka n'a aucune difficulté à nous faire ressentir, une nouvelle fois, l'osmose qui existe entre les deux adolescents.
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Voilà encore un chouette tome dans cette série de mangas. De chouettes personnages, de belles illustrations, des petites histoires sympathiques à découvrir au fil des tomes. Pas énormément d'action dans ce tome, mais je me réjouis de voir ce que la suite nous réserve...

"Insomniaques" est une perle, une merveille. Qui aurait pensé qu'il arrive jusqu'à 9 tomes, et plus fort encore que finalement nous n'avons plus envie de les quitter. Le tranche de vie qui vous réchauffera le cœur, alors même que eux sont en hiver. Avec un côté simple et efficace, des doubles pages qui font un fort effet, la vie mais aussi des faces plus cachées. Ils nous font rêver avec les étoiles, mais surtout avec tout ce qu'ils s'apportent.

Au début du tome, tout le monde bûche, les examens trimestriels arrivent. Il y a une superbe double page qui montre Ganta et Isaki travaillaient sur leurs cours comme s'ils étaient en symbiose.

D'un côté, il y a la vie à l'école, de l'autre leurs moments à deux, en partie pour l'astronomie. Ils nous donnent le sourire. Le chat ajoute une belle touche.

Les amis ne sont pas oubliés non plus et important dans leurs développements personnels. Chacun a ses raisons, rêves et espoirs. Anamizu se donne à fond en sport. Ce n'est pas toujours

facile, car les efforts ne paient pas toujours.

Ils nous touchent en plein cœur, en plus nous pouvons admirer de beaux paysages qui ravissent nos yeux, nos sens. Nous aussi on aimerait être avec eux, prendre l'air, regarder les étoiles,

heureusement qu'ils sont là pour partager cela avec nous.

Le plus fort, c'est aussi que c'est réaliste, pas édulcoré, même si par moment nous oublions des détails. Parfois, ils reviennent, même un peu violemment, ainsi pour Isaki c'est loin d'être facile tous les jours, facile à expliquer, compréhensible pour les autres, mais elle peut compter sur Ganta.

Isaki et Ganta sont là l'un pour l'autre, aussi bien pour des petits sujets comme faire son agenda que des choses plus importantes et complexes.

Si vous cherchez un tranche de vie de qualité, je ne peux que vous encourager à vite le découvrir.

J'ai beaucoup aimé les dessins de La Fille du Temple aux Chats. Il sont riches en détails et soignés, nous immergeant dans le quotidien d'un temple dans la campagne japonaise.

Il y a juste un bémol : le regard de Gen, un ado de 15 ans, sur Chion, jolie jeune fille de 19 ans : beaucoup de gros plans sur les fesses de celle-ci...

L'intrigue ne m'a pas autant emballée que les dessins. C'est sympa, mais il se passe peu de choses, les chapitres sont courts. On sent que Chion plaît beaucoup à Gen et que l'histoire se focalisera sûrement sur cette piste dans les prochains tomes, mais je n'ai pas spécialement envie de découvrir la suite...

Gen est un adolescent prêt à tout pour prendre de la distance avec ses parents, aussi décide-t-il de choisir un lycée situé dans la campagne où il a grandi. Logé dans de la famille éloignée, il se retrouve à cohabiter avec sa cousine Chion, dans le temple dont elle s'occupe avec sa grand-mère.



Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant ce manga, mais la couverture avait un petit truc à la fois beau et reposant. C'est d'ailleurs ce que l'on retrouve dans ce tome : des dessins très agréables, une ambiance douce, une vie qui s'étire doucement dans une campagne isolée. Bien que n'étant pas une grande fan de Slice of life, c'est un genre que j'aime bien de temps à autre, et si ce manga s'était borné à raconter l'histoire de Gen et de Chion dans le petit coin de cambrousse isolé, ça aurait été sympathique à lire.



Mais je dois bien avouer que la romance un peu clichée qui arrive et les gros plans sur le fessier de Chion (quand ce ne sont pas sur ses seins) me lassent déjà. Les situations ne sont guère crédibles, on a vraiment une foultitude de scènes un peu lourdes : Chion qui se trimballe en culotte parce qu'elle oublie qu'elle n'est pas seule, Gen en caleçon parce que Chion lui a enlevé son pantalon pour lui coudre ses ourlets, Chion et Gen enfermé dans une minuscule cabane de jardin et qui sont donc trèèèès serrés. Bref, je trouve ça un peu lourd, ça manque de subtilité.

Poursuite des émotions sentimentales mignonnes des deux jeunes insomniaques, peu d'action dans ce septième tome à part une course pédestre pour laquelle leurs plans sont contrariés.



Il est néanmoins de moins en moins question de la qualité de leur sommeil, davantage de l'attitude de leurs collègues de lycée à propos de leurs sentiments.



Les dessins sont toujours de la belle qualité de ceux des tomes précédents. Il m'a semblé que l'histoire s'essoufflait quand même un peu. Il y a encore au moins deux tomes et peut-être davantage...