Makoto Raiku

Comme pressenti, voici GashBell qui entre dans une toute nouvelle phase de son histoire à un moment assez tôt finalement de son histoire mais qui montre la maîtrise de son auteur du tempo qu’il souhaite donner.



Dans le tome précédent, j’avais trouvé étrange qu’on laisse filer autour d’adversaire, c’était pour mieux préparer le retournement de paradigme qu’on vit ici. Les bribes de révélations et d’informations sur la mythologie de l’histoire qu’on avait eu prennent leur sens ici pour la relancer et nous emmener dans de nouveaux décors, face à de nouveaux adversaires dont la dangerosité augmente encore, comme dans tout bon nekketsu ^^



Au programme, nos héros vont donc s’allier avec les amis qu’ils se sont faits précédemment pour lutter contre la nouvelle menace : celle-ci, un plan ourdi par le fameux Lord, promet de les mettre bien en danger. Plutôt que d’affronter un par un les candidats à la tête de l’Enfer, ce qu’on fait depuis le début mais qui aurait pu commencer à lasser le lecteur, on se dirige maintenant vers des affrontements en groupe, dans un lieu mystérieux, en mode donjon de RPG, où les adversaires sont multiples et variés. Caractéristique supplémentaire, ce ne sont plus les ennemis du début ou plutôt pas seulement eux, grâce à un tour de passe passe, on les voit rejoint par la génération précédente de candidats, relevée de ses cendres. Surprises !



Je dois avouer que j’ai aimé qu’on vienne rompre un peu le train train quotidien de l’oeuvre à ce stade, car si l’auteur était toujours des plus original pour imaginer des adversaires surréalistes à Gash, ce côté un contre un était en passe de me lasser. Ici, on a désormais un affrontement de groupe où tous ensemble ils vont se liguer pour lutter contre une menace plus grande, plus folle, plus égoïste encore, qui garde en prime sa part de mystère quant à celui ou celle réellement aux manettes, malgré la petite révélation de ce tome, qui pour moi en cache une plus grande encore.



Narrativement, l’auteur se fait plaisir. A la place des duels impliquant 4 personnes, ce sont des combats bien plus importants, avec donc une autre stratégie, une autre mise en scène et où il est important de savoir utiliser les atouts de chacun. C’est assez bien fichu, ça change mais ça reste dynamique et l’humour est toujours bien présent. Peut-être un peu trop d’ailleurs parfois, car il repose sans cesse sur les mêmes blagues et à un moment qui se veut plus lourd et dramatique, ça tombe un peu à côté. Reste qu’on prend plaisir à redécouvrir les pouvoirs de Gash et consorts en contexte. On aime en découvrir de nouveaux avec leurs adversaires. Ceux-ci sont peut-être un poil trop désincarnés pour moi, même si c’est leur caractérisation propre, donc une volonté assumée de l’auteur. L’intrigue en tout cas est relancée !



Après un peu plus de 5 tomes de duels entre Gash et ses adversaire, on passe à autre chose. Un autre chose logique, mais qui surprend quand même, et reprend de manière dynamique et rigolote les tropes des donjons et autres quêtes en RPG avec Big Boss à la clé ! Nouveaux pouvoirs, nouveaux combats, nouveaux adversaires, nouveaux personnages et toujours le même enjeu, cela rend curieux de découvrir comment cela va encore évoluer et les surprises que ça nous réserve, mais on aime déjà la nouvelle dynamique mins individuelle et plus élargie.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Sur un modèle qui commence à avoir fait ses preuves, GashBell nous offre à chaque fois une jolie aventure humaine remplie de bons sentiments, couplée à des rencontres et combats pétillants qui ont largement de quoi séduire le coeur combatif des plus jeunes !



Quand j’étais enfant, c’était DragonBall qui me charmait avec ses combats et tournois à n’en plus finir. Je pense que si j’avais découvert GashBell à l’époque, il aurait pu lui donner la main et m’accompagner également. Je prends vraiment plaisir à chaque tome à retrouver le duo de Gash et Kiyomaro, et s’ils sont moins marquant dans leur écriture qu’un Goku, Krilin ou Piccolo, ils créent tout de même une jolie ambiance amicale rigolote qui donne envie à chaque fois.



Les aventures s’enchaînent ainsi et les rencontres aussi, ce qui permet petit à petit à Gash de solidifier sa place de candidat au trône des Enfers. Ici, cependant, petit changement dans ce tome, il n’élimine pas ses adversaires et bien souvent cela se solde sur un match nul ou une attente. C’est bien aussi que l’auteur ne se repose pas toujours sur les mêmes mécanismes à 100% mais offre une évolution à son histoire et son héros. On apprécie également les décors variés des rencontres et combats, qui à l’occasion d’un repos dans des sources thermales, qui dans une forêt de montagne, qui face à un animal sauvage, qui face à un animal fantastique ou une créature ressemblant furieusement à Devilman. Il y a toujours de la surprise et de renouvellement. En plus, ce n’est pas non plus toujours Gash qui se bat, ce qui rend un peu le cercle, et permet de retrouver les personnages croisés, enrichissant la galaxie de la série.



Côté mythologie, il y a des petits ajouts intéressants ici, avec du potentiel. C’est le cas des adversaires qu’on croise mais laisse filer, ce qui laisse présager de futures retrouvailles avec peut-être à nouveau un combat compliqué et serré. C’est le cas avec la découverte d’artefacts bien mystérieux qui peuvent laisser libre cours à notre imagination. Enfin, Gash et certains de ses amis, acquièrent de nouveaux pouvoirs et on apprend que leur source n’est peut-être pas celle qu’on imaginait. Ho ho.



Alors oui, Gashbell, c’est du shonen nekketsu assez classique avec des combats à la clé et des montées en puissance dans les pouvoirs, mais c’est aussi beaucoup d’humour, de tendresse entre les personnages, de contre-pied avec des schémas qu’on croit établis qui sont contrariés. La surprise n’est jamais bien loin et j’ai aimé ce tome pour cela, sa lecture fut fort dynamique et pleine de petites surprises savoureuses.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Toujours aussi plein de bons sentiments mais avec des combats à gogo, GashBell nous fait suivre la belle prise de conscience de ses deux héros qu’ils valent bien quelque chose dans la vie contrairement à ce qu’on a pu leur dire. Émotions garanties !



Makoto Raiku a bien compris ce qu’attendaient les adolescents, cibles de son titre : des personnages dans lesquels se reconnaître et un récit d’apprentissage les faisant grandir. Reprenant les ingrédients à succès de ses prédécesseurs, ils les mitonnent dans une recette à sa sauce d’une jolie réussite où les grands sentiments qui vont saisir le coeur de nos héros vont les faire grandir.



Ce deuxième tome cependant tombe un peu trop dans l’écueil des combats à gogo. Déjà ! En effet Gash et Kiyomaro vont se retrouver confrontés à plein d’autres démons qui souhaitent devenir roi ou reine dans leur royaume et qui doivent pour cela défaire les autres. Si c’est sympathique de voir la multitudes des personnalités imaginées par l’auteur : du démon manipulant son maître plus faible à face de démon, en passant par la frêle démone associée à une idole, sans oublier la douce démone qui cache en fait une machine à tuer et j’en passe, c’est un peu trop, un peu trop vite pour moi, cela empêche de réellement fixer ces personnages et de les garder en mémoire. On les enchaîne de trop.



En revanche, ces combats à répétition font joliment grandir nos héros et Gash et Kiyomaro prennent une belle assurance qui fait plaisir à voir. Avec eux, l’auteur prend le temps et pour l’instant Kiyomaro n’a débloqué que 3 des attaques de Gash qu’il nous fait le plaisir d’utiliser en combat, même si le plus souvent c’est la première, son attaque maîtresse qui sert le plus. C’est tout de même original d’avoir une troisième attaque qui transforme l’ennemi en aimant. D’ailleurs face à eux, les autres démons ont aussi une belle variété de pouvoirs qui m’a rappelé le plaisir que Togashi prend, lui aussi, à inventer de telles attaques. Cela se perd un peu désormais, sauf peut-être dans Black Clover.



L’action est ainsi 100% au rendez-vous dans ce tome qui enchaîne les confrontations à un rythme élevé, oubliant un peu parfois le côté urbain du titre qui me plaisait tant. On a quelques moments plus tranche de vie où on suit le quotidien de notre Kiyomaro qui est désormais mieux intégré au lycée, mais ce ne sont pas des relations d’amitié approfondit et construite, elles sont juste balancées par l’auteur, certes avec humour, mais trop légèrement à mon goût. Il suffit de voir le chapitre mettant en scène le début de ses vacances d’été. On est content de voir Kiyomaro moins isolé mais c’est léger léger côté psychologie et relation. J’ai besoin de plus.



Reste les mystères autour de Gash qui semblent être l’une des clés de la saga. L’auteur semble avoir décidé d’en faire un fil rouge dont il nous délivrera des infos au compte-goutte. Ok, c’est classique mais ça me va pour me tenir en haleine avec ce petit bout tellement drôle et grandiloquent. De la même façon, autant Makoto Raiku avait été rapide à parler des enjeux des démons, autant maintenant c’est l’omerta sur la suite. J’espère qu’on aura bien quelques infos plutôt qu’un enchaînement de combats avec les 100 démons. Il n’en reste d’ailleurs déjà plus que 70, les autres s’étant fait éliminer, ça va vite. Maintenant qu’il tient son concept, il faut le développer, le creuser, s’il vous plaît 😉



Shonen énergique avec un duo attachant, GashBell entre dans sa phase de rodage où combats et scènes d’apprentissage s’enchaînent pour des héros auquel il est facile de s’identifier. C’est un schéma assez classique qui a son charme, notamment pour voir le duo gagner en confiance et découvrir plein d’attaques et d’autres personnages. Le revers, c’est que l’ensemble manque de profondeur et que ça va trop vite. A voir si l’équilibre sera rétablit par la suite où si l’auteur va continuer de foncer.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Maman et Taroza essaye de survivre à l'hiver, lorsqu'ils sont attaqués par une famille de loups affamés. Bébé leur propose de partager le peu qu'ils ont...



Entraide et solidarité s'opposent à la loi du plus fort. Mais cela peut-il marcher à tous les coups ?



Un volume qui permet de voir bébé grandir et s'affirmer comme un personnage important de la tribu. On retrouve les mêmes défauts que dans le premier tome avec des personnages trop souvent larmoyants à mon goût...

Un volume un peu différent puisqu'il évoque une fin apocalyptique pour l'homme et la question de la manipulation génétique.



Beaucoup de révélations sont faites dont notamment le nombre d'humains qui subsistent encore sur la Terre.



Taroza est aussi à la recherche d'une nourriture universelle qui permette de rapprocher herbivores et carnivores. Utopique ?



Un tournant plutôt SF pour ce manga au départ un peu mièvre et bon enfant. Intéressant !

Taroza s'oppose à un autre enfant humain, Jû, qui lui souhaite souhaite détruire tout ce qu'il voit. Il utilise une arme inconnue, le feu...

Comment Taroza et sa troupe vont-ils réagir à ce nouveau coup du sort ?



Peu après ils doivent faire face à un nouveau problème : reconduire chez elle une jeune girafe égarée. Mais la route ne sera pas sans danger et surprise...



Un tome intéressant qui évoque le thème de la reconstruction.

Le groupe de Lion auquel appartient Capri est menacé par une bande de trois lions qui souhaitent s'accaparer leur territoire. La vie des lionceaux et de Capri est menacée. Comment va réagir Taroza ?



Un tome qui montre bien que la loi du plus fort n'est acceptable que lorsque l'on appartient soi-même au clan des plus forts...



Apparition d'un nouvel humain en fin de tome qui laisse présager de nouveaux rebondissements !

La chasse aux démons se poursuit sous la plume capillotractée hyper dynamique et bon enfant de Makoto Raiku. C’est plein de bons sentiments et qu’est-ce que c’est frais à lire !



Rien de complexe, on est en plein dans les codes du shonen nekketsu à base de fantastique et magie comme on en trouve dans Yuyu Hakusho ou Fairy Tail, l’un étant probablement une source d’inspiration et l’auteur et l’autre y ayant pioché dedans. En tout cas, le résultat est savoureux, frais, fun et hyper agréable à lire, sans que ce soit prise de tête mais avec quand même de jolis développement sur la famille, l’amitié, le dépassement de soi, les valeurs du shonen en gros.



L’auteur ne s’embarrasse pas, il va droit au but et poursuit sa chasse au démon bille en tête dans ce tome. Après un séjour vivifiant en Angleterre, les héros rentrent au Japon et reprennent leur petite vie. Dans les deux cas, les affrontements s’enchaînent mais on n’est pas dans une violence aveugle et une course à l’élimination des rivaux. Il y a à chaque fois une histoire qui sous-tend ces duels. Dans un premier temps, c’est un petit garçon voulant sauver ses parents enlevés. Ensuite c’est la découverte d’un futur rival bien dérangeant pour Gash vu leur passif. Il y a aussi la rencontre avec un démon d’un nouveau genre terriblement touchant dans sa volonté de protéger ce maître qui semble le rejeter. Nous avons droit ensuite à une petite tranche d’humour avec des retrouvailles amusantes avec un ami détonnant qui n’est pas ce qu’il semble être. Puis un nouveau démon bien seul les suit au Japon et malmène notre cher Kiyomaru, avant qu’il ne tombe sur un duo d’un autre genre qui a envie de se frotter à eux.



A chaque combat, l’auteur innove. Non pas tant sur les attaques de Gash qui sont bien rodées et évoluent peu ici, mais plutôt dans ce que leur opposent leurs adversaires. Ces derniers sont différents à chaque fois. Ils ont tantôt des bonnes ou des mauvaises relations, envie d’en découdre ou juste de se découvrir. C’est parfois sombre et violent, souvent bien plus drôle et cocasse. Le mangaka joue à merveille de ces différentes grilles de lecture et d’ambiance, ce qui est rafraîchissant. On n’a jamais le temps de se lasser de l’un ou l’autre. Quand ça devient un peu trop grandiloquent dans le « sombre », il casse cela d’un humour bien senti. Quand l’humour est sur le point de devenir trop lourd, il change son fusil d’épaule et introduit un peu d’émotion. C’est très bien écrit et mené.



J’ai encore aimé voir notre duo évoluer dans ce tome et surtout suivre les rencontres qu’ils font. Ils tombent à chaque fois sur des personnalités émouvantes et touchantes. Mention spéciale pour Yopopoï dans ce tome ❤ Et j’ai aussi beaucoup aimé et ri grâce au petit nouveau Umagon. C’était sympa également de rapidement croiser Folgore qu’on voit en couverture, qui est toujours aussi barré. Enfin, ma curiosité est titillée par la mention de ce jumeau de Gash plus sombre et j’ai aimé avoir un aperçu de ce que devient Shelly et sa rude destinée. L’auteur ne les oublie pas et prépare ainsi le terrain. Bien joué 😉



Très fun et dynamique, GashBell est vraiment un shonen pêchu, pétri de bons sentiments, comme je les aime avec de jeunes héros attachants qui grandissent au fil des rencontres. La belle utilisation de l’humour et de la vivacité des combats rend cette lecture toujours des plus agréables et les petites pointes de noirceur distillées viennent pimenter l’expérience et donner envie de se jeter sur la suite. Un shonen classique mais efficace !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Taroza rencontre enfin un autre humain. Mais si lui appartient à une horde d'herbivore, Capri fait partie d'un groupe de Lion. La cohabitation semble difficile, voire impossible...



Un volume où le jeune garçon va devoir tenter de convaincre un autre humain de l'intérêt de trouver un autre ordre que celui du plus fort...

Une aventure intéressante.

Avec Karakuri Circus qui se termine, Meian a décidé de rééditer un autre classique des shonen nekketsu dans le format perfect bien qualitatif qui les représente désormais : Konjiki no GashBell ! Un titre qui se veut un mélange de Karakuri, Yuyu Hakusho et YuGiOh.



Paru autrefois en intégralité chez Kana en 33 tomes, contre les 16 que contiendra cette perfect, j’avoue que je ne m’y étais pas intéressé à cause du dessin assez particulier de l’auteur qui est accentué sur les couvertures. En revanche, le titre a dû avoir un certain succès au Japon car outre sa longueur, il a aussi bénéficié d’adaptations en animé et jeux vidéo. En France, en revanche, Kana a fini par se le traîner comme un boulet… J’espère qu’il n’en sera pas de même pour Meian qui propose vraiment une belle édition double grand format avec pages couleurs, jaquette et papier de qualité comme on le connaît sur Karakuri, mais avec un prime une couverture plus solide.



GashBell est cependant ce qu’on peut appeler un classique du shonen. Makoto Raiku y utilise toutes les grosses ficelles du genre pour développer une histoire survoltée pleine de bons sentiments avec un héros qui a perdu confiance en lui, qui va la retrouver et même plus grâce à une rencontre inattendue. C’est donc percutant et très entraînant à lire, avec un humour bien dosé et une mise en scène explosive. L’univers a son originalité avec ces enfants démons envoyés sur Terre pour se battre afin de déterminer qui serait le prochain roi, mais un combat qui ne se fait pas seul puisque chacun est dépendant d’un grimoire aux particularités différentes que seul un détenteur humain peut-être permettre d’utiliser pour se combattre.



J’ai retrouvé dans GashBell le même genre de bons sentiments et de duo touchant que Karakuri Circus, avec cette même métamorphose d’un héros qui ne va pas bien au contact d’un être qui va l’aider à ouvrir son coeur et trouver une motivation dans l’idée de protéger les autres. J’y ai retrouvé la même touche fantastique et le même humour concon que Yuyu Hakusho avec ces enfants démons qui viennent s’affronter à coup d’attaques sortant de leur grimoire. Et justement ces attaques et ces affrontements m’ont fait penser à ceux des détenteurs de cartes de YuGiOh sauf qu’ici c’est l’âme du détenteur du grimoire qui oriente les attaques et les fait naître. On est vraiment en plein dans l’ambiance des shonen des années 90-2000, GashBell ayant débuté sa parution en 2001 au Japon.



J’ai donc beaucoup aimé suivre les aventures de Kiyomaro et Gash dans ce premier tome qui fait démarrer la série à toute allure. Le schéma du personnage principal isolé qui peu à peu prend confiance et devient un héros qui défend ceux qu’il aime est classique mais quand on lit du shonen nekketsu, c’est quand même un peu ce qu’on recherche. Gash est un personnage drôle et attachant dont la destinée de potentiel Roi des démons touche, surtout qu’il a perdu la mémoire. Leur duo est donc plein de potentiel et dès ce premier tome l’auteur l’exploite, à la fois dans un fantastique très urbain en lien avec les problèmes relationnels de chacun et leur isolement, et dans un fantastique plus combatif avec les duels qui interviennent au bout d’un moment avec les autres candidats venant à leur rencontre. Il est à souhaiter que cet équilibre persiste pour ne pas tomber dans de basiques combats à répétition et une course à la puissance comme on l’a trop lu.



Les dessins qui m’avaient empêchée de découvrir ce titre autrefois ne sont plus qu’un lointain obstacle. Déjà, on ne retrouve plus ces couvertures hyper clivantes de la première édition dans la réédition de Meian. Ensuite, leur côté rétro de nos jours a vraiment son charme. On croirait voir un pantin qui s’anime en Gash et forcément ça me rappelle Karakuri que j’aime tant. Alors c’est un dessin plus simple et plus pop, plus calibré pour plaire au jeune public, mais il rend l’animation des combats parfaitement lisibles et l’humour très accessibles. Finalement, il m’a plu.



Shonen que je redécouvre grâce à l’édition de Meian, j’ai été surprise d’accrocher autant, aussi vite, aux belles valeurs du duo Kiyomaro-Gash, deux enfants bien seuls qui découvrent l’amitié. C’est plein de bons sentiments, avec un humour sympatoche, des combats rappelant le fantastique et les pouvoirs de Yuyu Hakusho et YuGiOh. C’est un bon successeurs à Karakuri Circus dans une édition encore de grande qualité pour un prix bien plus correct que d’autres !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Une femelle raton laveur orpheline adopte un bébé trouvé dans la jungle. Mais les chats sauvages rôdent et la survie est loin d'être acquise. Avoir une maman n'est pas suffisant, bébé va devoir fédérer le groupe de raton laveur autour de lui...



Je n'ai pas adhéré à ce manga qui est destiné aux plus jeunes. Le décalage est trop important entre les ratons laveurs qui se conduisent comme des humains et le bébé qui se comporte comme un adulte.



L'aventure prime sur le caractère des personnages. Et le raton laveur qui fait office de maman est assez pénible et agaçante. De plus la représentation des ratons laveurs est assez moche et rend l'histoire artificielle. Dommage.

L’histoire est de plus en plus palpitante et l’intérêt ludique, voir même pédagogique est vraiment préservé. Les tomes passent et ce petit personnage est de plus en plus attachant avec ses valeurs profondément humaines.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..

Kiyomaru et Gash n’en ont pas fini avec les démons et Makoto Raiku leur propose encore bien des aventures. Plus routinières ici, il n’y en a pas moins quelques jolies rencontres dont j’aimerais vous parler.



Sur un schéma désormais établi de chapitres assez courts et de rencontres brèves mais percutantes qui se mélangent à des chapitres humoristiques plus tranche de vie sur le quotidien haut en couleur de notre duo loufoque, l’auteur s’amuse comme un petit fou et nous aussi. C’est léger, fun, dynamique et vif, plein de pouvoirs et de personnages au grand coeur. Le tout inspiré des grands shonen qu’on a connu et cette fois, c’est DragonBall qui est à l’honneur avec un personnage tout droit sorti de l’imagination d’un auteur fan de la série à n’en pas se tromper.



Ce tome est cependant un peu plus routinier que le précédent, avec des combats moins marquants et un côté tranche de vie plus présent. Cela rend la lecture plus légère mais non moins plaisante, juste on s’amuse plus et on s’enflamme moins. Reste quand même de très belles rencontres comme avec Apollo et Lops, Danny Boys et son maître aux allures du Pingouin ou le couple Won-Lei et Li-Yen qui nous offre notre dose de kung-fu et de romance. Même si c’est bref, c’est à chaque fois de joli moment et des duos attachants où la disparition du démon nous fait un petit quelque chose quand même quand on voit les relations qu’ils avaient tissées.



L’auteur, lui, manie toujours aussi bien le crayon quand il s’agit de mener des combats. Gash acquiert une nouvelle faculté et se frotte à des démons très différents dans ce tome qui parfois le mettent bien en difficulté. Il a droit à une coccinelle, un binôme bien rodé ou un démon façon superhéros chauve-souris 😉 C’est chouette à chaque fois de voir les différentes attaques imaginées et les contre attaques qu’on met en face. C’est parfaitement calibré. En revanche, il y a clairement du laisser aller lors des chapitres plus humoristiques et tranche de vie. J’ai trouvé le dessin vraiment moche sur celui qui clôt le chapitre et parle de la passion de Gash pour un sentai de mante-religieuse… C’est dommage de ne pas faire drôle et beau.



Par contre, côté scénario, l’auteur se débrouille mieux. Certes, on est encore sur des sortes de petits fix-up mais mine de rien, ils font peu à peu avancer l’histoire. Gash gagne en maîtrise. On entend plus parler de son nemesis et on le voit même passer à l’action cette fois. On recroise aussi des duos connus comme Megumi et Tio. C’est sympa, ça donne un sentiment de grande galaxie et j’aime ça dans le shonen nekketsu.



Série divertissante qui a trouvé ses marques, GashBell nous montre un peu sa routine ici, entre duels émouvants et percutants, quotidien amusant et décalé, retrouvailles toujours riches, le tout avec une menace qui grandit et une quête qui avance. Mention spéciale à Danny Boy et Lops/Apollo dans ce tome dont les relations ont su me toucher malgré leur brièveté.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

De plus en plus de questions, de suspens et de situations complètement inattendues. Le jeune lecteur est servi ! C’est vraiment très palpitant, enfants ou adultes, ce manga peut vite devenir addictif !
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..

De plus en plus passionnant, après les 2 premiers tomes qui plantent le décor, nous entrons dans le vif du sujet avec celui-ci…
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..

Les parents apprécieront cette approche du cycle de la vie. L’univers d’Animal Kingdom est des plus énigmatiques et pourtant très rassurant…
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..

Très éducatif sans pour autant oublier d’être ludique, les enfants seront emportés dans cet univers palpitant… Le voyage est extraordinaire comme les personnages, vraiment parfait pour les plus jeunes.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..

Un manga déstabilisant : les personnages sont mignons, mais sans cesse en train de trembler, en larmes, en proie à la souffrance et à la cruauté.

Les messages envoyés sont parfois très cyniques et parfois plein d'espoirs. Difficile de comprendre ce que pense vraiment le mangaka (les animaux sont tous cruels ?), et où il veut nous mener (seuls les humains peuvent leur apprendre la générosité ??).

Le résultat est un peu trop brutal pour moi.

Ce manga peut être à la fois très violent dans ses propos et scènes (les rapports entre les animaux) et en même temps il y a des moments de purs délires. Je trouve ça assez déstabilisant surtout que ce manga sort dans une édition kids. Encore une fois je ne sais pas dire si j'aime ou non...

il s'agit d'un manga que j'ai découvert complètement par hasard il y a deux ans lors de mon stage en bibliothèque. Je ne savais pas du tout de quoi ça parlait mais quand j'ai commencé à lire j'ai trouvé l'idée intéressante.



Le mangaka Makoto Raiku imagine à travers cette série quel serait le monde si les animaux pouvaient dialoguer entre eux, se comprendre et éviter ainsi de manger les plus faibles qu'eux. Cette idée a trouvé un écho en moi puisque étant petite je me posais pas mal de questions dessus. La série étant assez jeunesse, nous n'avons pas de grosses théories qui font réfléchir, mais de nombreux aspects sont évoqués et ce manga se démarque donc par son originalité.







Par contre, il est vrai que ses gags, son humour ou le dessin laissent parfois un peu à désirer (j'ai parfois eu même du mal à comprendre les blagues). Certains combats m'ont plu, mais ceux de la fin qui s'étendent sur plusieurs tomes m'ont un peu lassée par leur côté répétitif et constant.





D'autre part, ce manga insiste beaucoup sur les émotions et a réussi à m'émouvoir (en même temps c'est pas très difficile, quand ça touche aux animaux...) car de nombreux passages traitent du rapport d'un animal à son passé de victime ou tueur. Certaines scènes au début m'ont surprise car très violentes (mais je ne suis pas traumatisée pour autant, hein) pour des mangas qui sont par ailleurs considérés comme étant destinés à la jeunesse.





Animal kingdom est donc un manga très particulier : il ne brille pas par son humour ou ses péripéties qui sont somme toute assez prévisibles et suivent souvent le même type de schéma narratif, mais l'idée de base et le développement de cette quasi utopie m'ont plu et m'ont donné à réfléchir. J'avoue que c'était inattendu, mais que cela change des mangas que j'ai l'habitude de lire.
Lien : https://livresdecoeur.blogsp..