Marc Lemonier

Parce que j'ai toujours aimé les dimanches, j'ai été plus que ravie de découvrir cet été dans la librairie du village de la Drôme où nous séjournions, un livre qui rendait hommage aux dimanches. C'était d'ailleurs le dernier livre de la pile ! Arrivée à temps.

LE DIMANCHE : mon jour préféré. Notre journée à nous ou presque. LE jour où l'on peut paresser, où l'on peut boire un café au lit et prendre du temps, du bon temps. Le jour des balades en famille, des visites au musée, des volets à repeindre. LE jour où l'on s'accorde le droit de paresser, de ne rien faire. Pas un dimanche qui m'ait paru trop long, jamais et même si une langueur s'installe, ce n'est pas de l'ennui, c'est juste du temps suspendu. LE jour où enfants, nous allions rendre visite aux grands-parents avec un dîner là-bas pour clore la semaine. J'ai toujours aimé les dimanches avec une petite nostalgie le dimanche soir lorsque je préparais mon cartable et cirais mes chaussures pour le lendemain.



Ce livre retrace la journée du dimanche en y mêlant des photos, des images, des affiches, des écrits, des souvenirs (Dimanche Martin, les pique-nique au bord de la rivière, les marchés, octobre à Longchamp.......). 185 pages de souvenirs, de bonheur. Les photos sont très jolies.
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Henry Jean Servat, journaliste, écrivain présente Dalida. Est il nécessaire de présenter Dalida ? Ce livre publié en mai 2013 prouve une fois de plus, que Dalida est toujours d'actualité grâce à son frère et producteur Orlando et Thierry Savona, webmaster du site officiel de Dalida., mais pas seulement, il ne faut pas oublier que Dalida était une perfectionniste, elle était toute entière vouée à son public qui ne contredira pas ces propos.



Ce livre retrace le parcours de Yolanda, italienne, de naissance égyptienne devenue Dalida. Derrière le personnage public que représente Dalida se cache Yolanda une femme blessée en recherche perpétuelle du véritable amour. Ce livre riche en photos rares, même, parfois inédites donne la possibilité au lecteur de découvrir ou de redécouvrir l'artiste aux succès incontournables : Bambino, Gigi l'amoroso, paroles paroles, Il venait d'avoir 18 ans.........



A travers cet ouvrage passionnant, le lecteur tombe littéralement sous le charme à la fois de l'artisteet de la femme. Il est touché par ce destin tragique.

Note 9/10


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C’est un cadeau très sympa que ce gros livre à regarder avant de choisir un DVD pour la soirée, surtout si c’est un dimanche soir et qu’on envie de rigoler.

« L’intégrale comique du cinéma français » de Marc Lemonier c’est un travail de sélection et de classement de 250 films drôles (où qui devraient l’être) sortis sur les écrans entre 1950 et la fin des années 1980. On retrouve certains navets mais aussi quelques incontournables comme les barbouzes de Georges Lautner ou les bronzés de Patrice Leconte, entre autres. Et bien sur quelques Mocky sortis de derrière les fagots ainsi que les perles de Michel Audiard, Pierre Tchernia ou jacques Tati.



Evidemment tout le monde n’y trouve pas son compte car c’est une sélection mais les fiches de présentation avec anecdotes rendent la lecture très agréable et, cerise sur le gâteau, ça me rappelle ma jeunesse quand la plupart de ces films passaient à la télé.



Lu en janvier 2015

Merci à Babelio et aux éditions de l'opportun pour l'envoi de ce livre lors de la masse critique non fiction.

Grands fans des Tontons ce livre est pour vous. Une très belle analyse du film, de ces personnages et de certaines scènes inoubliables.

Marc Lemonier met en parallèle Audiard et ses personnages et Spinoza, Montaigne, Hobbes, Platon, Kant, Bourdieu...

Une étude assez intéressante et originale mais que je réserverais au aficionados

Pour les fans de Lupin mais aussi pour les autres, voici le livre qu'il faut lire pour encore mieux comprendre Maurice Leblanc et tout l'héritage qu'il a laissé !

De 1905 à nos jours, des quartiers de Paris à Etretat, d'Arsène Lupin à Assane Diop, vous saurez tout sur notre gentlemen cambrioleur !

À lire en complément des romans et nouvelles !!

Le personnage d'Assane Diop (Omar Sy), sorte de double actuel de Arsène lupin, a immédiatement séduit le public et notamment les jeunes via Netflix. Les scénaristes de la série ont puisé dans les personnages et les intrigues imaginés par Maurice Leblanc pour construire les aventures d'Assane Diop qui s'inspire lui-même des nouvelles de Maurice Leblanc pour mener sa carrière de cambrioleur et tenter de venger son père injustement accusé d'un vol. Ce livre, en suivant la trame de la première saison de Lupin dans l'ombre d'Arsène, reconstitue tout l'univers littéraire, cinématographique et télévisuel des aventures d'Arsène Lupin : Deux destins, Arsène et Assane (biographies croisées des deux héros), L'homme aux mille visages (Lupin et l'art du déguisement), Le plus grand des voleurs (techniques de la cambriole, Lupin roi de l'évasion),

L'actrice Audrey Hepburn a connu une fin de vie difficile, révèle une nouvelle biographie
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Livre complètement inutile, il ne nous apprend rien, et on s'ennuie à le feuilleter. L'auteur connaît hyper bien l'oeuvre de Simenon et celle de Léo Malet (dont les titres doivent représenter plus de la moitié des titres cités dans un fatras d'informations peu intéressantes.

Il y a un côté Pérec dans ce livre acidulé comme l'enfance. On s'y souvient beaucoup, on y apprend davantage sur ces choses quotidiennes oubliées.
Lien : https://www.historia.fr/essa..

Cet épais volume montre et décrypte les sources d’inspiration et les ressorts comiques de Louis de Funès, notamment à travers son génie burlesque et son sens de l’observation qui l’ont conduit au sommet du box-office à cinquante ans. Il a été conçu comme une invitation à découvrir l’acteur sous toutes ses facettes à travers une filmographie de la longueur d’un bras. Parmi celles-ci, on retrouve des succès jamais démentis : Le Corniaud, Les aventures de Rabbi Jacob, La grande vadrouille ou La Soupe aux choux. Le tout enrichi de photographies, de témoignages de proches et, bien évidemment d’affiches de films en noir et blanc ou en couleur qui donnent envie de se replonger dans tous ces grands classiques qui ont bercé notre jeunesse et qui connaissent toujours un triomphe à la télévision à une heure de grande audience !

On en connait toutes les répliques par cœur et la majorité des parutions sur le sujet sont sans grand intérêt. Ce livre en revanche, propose de jeter un regard sur la philosophie des personnages du film culte et il fait mouche. Ou comment parler de Kant et de Madame Mado dans le même chapitre : assez réussi !

La philo selon les tontons flingueurs est un ouvrage distrayant écrit par un journaliste déjà auteur de plusieurs biographies et études consacrées au cinéma et artistes de variétés.

C'est aussi et avant tout un recueil destiné à tous ceux qui ont vu et revu le fameux film de Georges Lautner qui près de 60 ans après sa sortie en salles a acquis le statut envié de film culte.

Mais que serait ce film sans les dialogues inspirés de Michel Audiard auteur dont le style peut être aussi génial qu'exaspérant suivant qu'il est le dialoguiste d'une comédie ou un film dramatique ?

Concernant le livre proprement dit, après une biographie succincte de Michel Audiard, nous entrons dans le vif du sujet avec l'analyse des scènes les plus célèbres du film à grand renfort de citations qui raviront les amateurs. le tout en dressant un parallèle avec les pensées de quelques philosophes.

De plus,l'auteur nous fait part des anachronismes relevés dans les dialogues.Nous pouvons lire, également, des courts articles, consacrés aux acteurs principaux, auxquels je me permets d'ajouter quelques précisions :

- Jean Lefebvre pour ceux qui ne l'on pas reconnu est Léonard Michalon dans " Ne nous fâchons pas " réalisé en 1966 par Lautner (pages 96/97),

- Vanentino Vanentini a participé, en plus des tontons à 7 autres films de Lautner et non pas 3 (pages 74/75),

- Francis Blanche a bien collaboré à l'écriture du scénario et écrit les dialogues de " La grande bouffe " qui a remporté le prix de la critique à Cannes en 1973, Mais le film n'a pas été réalisé par Dino Risi mais par Marco Ferreri (page 60).

En résumé, un livre que l'on lit , avec un réel intérêt, aussi rapidement que l'on peut prendre un bourre-pif.

A recommander aux amateurs des tontons flingueurs et à ceux, s'il en existe, qui ne connaissent pas encore ce classique et qui ont envie de le découvrir.

Très sympa !

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions de l'Opportun pour cette masse critique.

Dans ce volume d’assez grand format à couverture souple, Marc Lemonier invite ses lecteurs à déambuler dans le Paris interlope des années 1930 à 1960 (avec quelques incursions dans les décennies précédentes). Très richement illustré, le livre nous entraîne dans le cœur névralgique de la prostitution, avant et après la fermeture des maisons closes (1946), des trafics en tous genres, ainsi que des cabarets et cafés plus ou moins bien fréquentés. De la porte Saint-Denis à Montmartre, de la Bastille à Pigalle, on rencontre une faune bigarrée, des voyous et maquereaux aux touristes venus s’encanailler, des artistes et marginaux aux policiers de la mondaine infiltrés pour les besoins de la cause dans des « maisons de rendez-vous » et « clandés » aux offres variées, propres à satisfaire toutes les envies.



L’auteur s’appuie sur les sources contemporaines, enquêtes et reportages de journalistes, récits et autobiographies d’écrivains, rapports de police, pour donner vie à ce monde à la fois proche et lointain. Lecture plaisir avant tout, ce livre est une excellente introduction au sujet et un hymne au « gai Paris » populaire, qui a marqué l’imaginaire culturel, quand bien même il n’en resterait plus rien dans la réalité. Il présente l’intérêt d’évoquer une période moins souvent traitée que l’âge d’or, si j’ose dire, de la prostitution parisienne (du milieu du XIXe siècle jusqu’à la Belle Époque). La misère des prostituées est assez peu évoquée, le ton se veut plutôt léger. Point de manifeste féministe, de dénonciation dans ces pages. Sans être un éloge du temps passé – la violence et la noirceur ne sont pas niées –, il flotte indéniablement dans ces pages un parfum de nostalgie, pour l’esprit parisien si particulier de ce temps, pas toujours reluisant, certes, mais indéniablement original.
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Qu'on le veuille ou non, le cinéma X est un genre en soi, avec ses codes, ses vedettes, ses classiques l'auteur nous présente une sorte de best-of en insistant sur le fait que le vrai cinéma est ailleurs. Pour cette raison, il a utiliser le mot désolant dans le titre. Une manière de formuler un avis rejoint par énormément d'amateurs de salles obscures. Pourtant, Art et Sexe ont souvent cohabités, provoquant maints scandales et jamais l'industrie du porno n'a été aussi florissante.

Marc Lemonier, journaliste et écrivain, s’est associé avec les éditions La Musardine pour un ouvrage consacré à la libération des moeurs et à la révolution sexuelle.



Si dans son Liberté, Égalité, Sexualité, il décide de parcourir le 20 ème siècle de l’année 1954 à l’année 1986, il est clair que le sujet est toujours autant d’actualité. Retracer cette période insouciante permet de redécouvrir les combats menés et les frontières abolies par les hommes et femmes depuis les années 50.

Chaque chapitre met en lumière une date, un événement. Le tout est documenté et agrémenté par des illustrations d’époque. L’iconographie générale du livre lui donne un côté rétro et vintage plongeant le lecteur dans une ambiance un brin hippie.



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Dès l’ouverture, j’ai repensé à cet autre ouvrage, “Les pubs que vous ne verrez plus jamais”, qui avait ouvert la veine du bouquin gentiment provocateur qui réexploite pour pas cher tout un pan iconographique de notre histoire aujourd’hui oubliée.

Camouflée serait le mot plus exact en ce qui concerne notre histoire avec la cigarette, tant cette dernière a été gommée de toutes références littéraires et cinématographiques.

L’auteur nous replonge donc dans ces “Trente glorieuses” où le tabac, bien que déjà notoirement nocif, symbolisait tout un tas de trucs plutôt sympa, comme la virilité, l’intelligence, la séduction, la détente, le cool.

Illustrations à l’appui, nous replongeons dans cette société où la fumée était quotidiennement présente, à l’école, au travail, dans les loisirs. On se rappelle en particulier combien la cigarette était présente au lycée et à la fac dans les années 70 et 80.

L’auteur s’en défend à plusieurs reprises, il ne s’agit évidemment pas de faire l’apologie du tabac, qu’il soit brun ou blond, mais de s’étonner ensemble, auteur et lecteur, sur cette époque que nous sommes nombreux à avoir connue et qui nous semble aujourd’hui si lointaine.

Le parallèle entre “Trente glorieuse”, croissance économique, consommation d’alcool et tabac sans culpabilité est certe un peu facile, mais il faut admettre que l’on cède facilement à la nostalgie de ce temps où tout n’était pas mesuré, compté et surveillé.

On apprend quelques bonnes anecdotes (comme l’origine de l’expression “casser sa pipe”), mais ne vous attendez pas à lire des analyses très poussées sur les conséquences de la tabagie sur la santé ou les manigances de l’industrie du tabac pour continuer à enfumer son petit monde.

Il ne s’agit pas de cela. Il s’agit d’un bon petit livre honnête, amusant, divertissant et richement illustré. Pour quasiment le prix d’un de ces mooks si à la mode (15 €) vous tenez là le cadeau idéal pour le vieil oncle retiré de la chaîne de montage ou le grand frère ancien baba.

A condition que tous les deux ne cachent pas un vilain crabe, évidemment.