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Citations de Marc Lemonier (16)


Rue Saint Denis
Elle a enchanté des millions de cinéphiles de par le monde...quand ils la découvrirent, recréée jusqu'au moindre pavé dans le film de Billy Wilder, Irma la Douce. Shirley MacLaine y incarnait une jeune prostituée parisienne, nature et enjouée, qui séduisait un gendarme en pèlerine interprété par Jack Lemmon. Il va s'en dire que la réalité du trottoir est sans doute plus brutale que dans cette bluette adaptée de l'oeuvre d'Alexandre Breffort ou dans le film de Serge Korber, Un idiot à Paris, où la jeune prostituée interprété par Danny Carrel réussissait à quitter son métier et son souteneur pour aller filer le parfait amour dans l'Allier avec Jean Lefebrvre.
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Casse de légende place Vendôme :
"Sois belle et tais-toi" de Marc Allégret, 1958, une comédie policière épatante avec Roger Hanin, Alain Delon et Jean-Pierre Belmondo en petits voyous, Darry Cowl en flic bègue, Henri Vidal en bellâtre et de nombreuses occasion d'apercevoir Mylène Demongeot en guêpière ou en soutien gorge.
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"Louis de Funès dans la force de la cinquantaine est désormais un homme comblé... Mais toujours insatisfait. Cette gloire, ce succès, il les a attendus si longtemps, il les sait si fragiles... "
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La vie est un long fleuve tranquille réalisé par Etienne Chatiliez, sorti sur les écrans le 3 février 1988.
[…]
C’est le film de la décennie ! La phrase « C’est lundi, c’est ravioli » s’impose comme un slogan, régulièrement détourné, y compris de manière assez grivoise.
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Le grand blond avec une chaussure noire est un petit chef-d’œuvre de finesse et de drôlerie.
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Louis de Funès et Gérard Oury constituent l'un des plus beaux tandems de l'histoire du cinéma comique français. Selon Oury lui-même, qui le relate dans ses mémoires, c'est Louis de Funès qui l' poussé à se lancer dans la comédie, alors qu'il tournait des films graves.
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Le garde SS ne devient pas violent ou sadique parce qu'il pense que le détenu n'est pas humain, au contraire, sa rage croît et tourne au sadisme lorsqu'il s'aperçoit que le détenu, loin d'être un sous-homme comme on le lui appris, est justement, après tout, un homme, comme lui au fond, et c'est cette résistance, vous voyez que le garde trouve insupportable, cette persistance muette de l'autre, et donc le garde le frappe pour essayer de faire disparaitre leur humanité commune
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"La métamorphose des cloportes", réalisé par Pierre Granier Deferre, en noir et blanc, est sorti sur les écrans le 1er octobre 1965.
Alphonse, un voleur de tableaux, a eu la mauvaise idée de s'associer à trois petits truands, Edmond, le Rouquemoute et Arthur, pour organiser le cambriolage d'une entreprise de pompes funèbres.
Il se fait prendre, ses complices s'enfuient...
A sa sortie de prison, cinq ans plus tard, il découvre que ses anciens complices ont cambriolé son appartement et que Tonton le receleur, à qui il confiait naguère ses tableaux volés, l'a arnaqué en vendant à prix d'or des toiles de maître qu'il lui avait achetées pour une bouchée de pain.
Il décide de se venger...
avec :
Lino Ventura Alphonse
Charles Aznavour Edmond
Irina Demick Catherine
Maurice Biraud Arthur
Georges Géret le Rouquemoute
Pierre Brasseur Tonton
Françoise Rosay Gertrude
Annie Fratellini Léone
Daniel Ceccaldi l'inspecteur Lescure
Georges Chamarat Clancul............................................
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Les paresseux refoulés...
C'est eux qui feront à notre place les boulots pénibles dont nous nous passons fort bien. Ils ne savent pas dire non, ils aimeraient bien, mais n'en ont pas le courage...
Et ne pas avoir le courage de ne rien faire, c'est grave.
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4éme de couverture: PARIS SOUVENIRS

Paris, c'est celui des films d'Audiard, de Truffaut ou de Sautet. Les bars sont enfumés , les indicatifs téléphoniques s'énoncent en trois lettres, les piétons traversent dans les clous, les vendeurs de journaux crient les gros titres, les additions se griffonnent sur les nappes, les digicodes ne barricadent pas encore les immeubles...
Les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, bien sûr... Et les autres, s'en souviennent -ils? Regarder la télévision dans une vitrine, rouler en Solex les cheveux au vent, trouver l'âme sœur dans un « Sandwich » (le supplément de Libé) plutôt que sur une appli..
C'était quand, déjà ?
Marc Lemonier, journaliste, explore l'histoire de Paris, de sa culture et de ses usages, au fil de guides et d'albums publiés chez différents éditeurs. Parmi les derniers parus, Les nuits immorales de Paris (1930-1960), en 2021, chez Parigramme.
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A Venise tu devras éviter les trois P, les pierres, les prêtres et les putains.
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Aimer le plaisir jusqu'à s'en rendre la victime, lui sacrifier ce qu'on a de plus cher, ne point craindre la mort, pourvu qu'on la reçoive au sein de la volupté, c'est un héroïsme dont il est sans doute peu d'âmes capables !
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Les prostituées à Rome sont légion. Elles officient un peu partout en ville. Les "fornices" ne doivent-elles pas leur nom aux voûtes, "fornix", sous lesquelles elles attendaient leurs clients près des remparts - d'où vient en français le verbe forniquer.
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"La grande lessive" réalisé par Jean-Pierre Mocky est sorti sur les écrans le 15 novembre 1968.
Armand Saint-Just, professeur de lettres dans un lycée parisien, ne supporte plus de voir ses élèves endormis le matin pour avoir trop veillé devant la télévision.
Il décide d'agir en perturbant les émissions d'ondes hertziennes.
- C'est drôle comme tout ce qui fait rire de la télé !
Le film repose sur les épaules de Bourvil, qui incarne un professeur un peu psychorigide avec une forme d'élégance guindée qu'on lui retrouve dans la plupart des films de Jean-Pierre Mocky.
Saint-Just appartient à la grande famille des redresseurs de torts imaginés par Mocky, le pilleur de troncs, l'étalon, le falsificateur d'état-civil...des héros anarchistes, en somme....
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La série a le mérite de magnifier une pratique tombée en désuétude, la lecture. Assane offre à son fils Raoul l'exemplaire du roman de Maurice Leblanc dont son père, Babakar, lui avait fait cadeau. Raoul abandonne alors sa console de jeux pour dévorer "Arsène Lupin gentleman cambrioleur".
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Max Aue est un rayon X qui balaie, un scanner n'est effectivement pas un personnage vraisemblable. Je ne recherchais pas la vraisemblance mais la vérité
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