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Critiques de Marc Martin (26)
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Tout ça

Un documentaire qui a pour ambition de traiter de tous les aspects de culture générale à partir de 15 étapes du tour du monde. Et par le jeu d'un graphisme coloré et fourmillant, la pari est réussi, une foule d'informations historiques culturelles et géographiques sont ainsi distillées tout au long du document. Un bel ouvrage mêlant graphisme et exigence d'information !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Une forêt

Tout commence par une forêt luxuriante. Et puis, l'homme arrive et s'installe...

Un album graphique sous forme de plaidoyer pour le respect de la nature et pour la conservation des forêts, véritables poumons de notre planète.

J'ai beaucoup aimé cette histoire simple mais qui délivre à merveille son message. Les illustrations à l'encre et à l'aquarelle ne sont pas en reste : cette forêt est sublime avec tous ces petits arbres différents les uns des autres; la ville et ses immeubles, quant à elle, est très graphique et moderne.

Un coup de cœur !

A partir de 4/5 ans.
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Une forêt

Vie et mort d'une forêt avec l'impact des actions de l'homme.



En quelques illustrations et sans mot, une belle démonstration de l'interaction entre l'homme et la nature.



Le fond blanc, la chronologie, la répétition des arbres, font de cet album une jolie démonstration que l'homme peut agir pour le pire comme le meilleur. Intéressant.



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Une forêt

L'album présente une forêt composée d'une multitude d'arbres. L'histoire raconte que les arbres ont été abattus. De plus en plus.

Au début les arbres étaient remplacés. Mais bientôt, ce sont des constructions qui prirent la place de la forêt.

La forêt devint une ville.



L'air n'était plus filtré par les arbres de la forêt: il devint pollué. Une tempête emporta tout sur son passage.... La fonte des eaux aussi. Il ne resta plus qu'un petit arbre.

Petit à petit, la forêt reprend vie.



L'histoire parle de déforestation, mise à la portée des tout-petits. L'illustration montre de tout petits arbres de façon détaillée et soignée.

J'ai bien aimé la minutie avec laquelles les arbres sont représentés.



L'homme finit par prendre la place de la forêt... mais une tempête remet tout à sa place... après la déforestation et la pollution, la forêt reprend sa place.

L'album forme une boucle: la boucle du récit.

Il n'est pas dit si l'homme est toujours présent.

Mais l'album met en relief la beauté de la nature et de la forêt.



Challenge album lecteur.
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Sous le coup de la grâce

Un livre de nouvelles publié en 1986 mais dont la traduction française ne sort que maintenant. Deux de ces nouvelles ont servi de trame pour un court métrage de Béla Tarr, une autre étape de la collaboration fructueuse entre ces deux grands artistes.



On retrouve l’univers étrange, décalé et inquiétant de László Krasznahorkai dans ce recueil de nouvelles.Quelque chose qui ressemble à une scène de guerre, un meurtre, un homme qui prend des animaux dans des pièges avant de se retourner contre les hommes...la violence est toujours là, même si au final elle est peu décrite. Elle est davantage suggérée, tapie, prête à surgir, son ombre hante, provoque un malaise, fait prendre la fuite, qui prend des allures d’une course à travers un labyrinthe, où la sortie est de plus éloignée en même temps que la course s’accélère.



Mais un humour grinçant, un second degré, une distance sont toujours présents dans ces récits. Le tragique se teinte de comique, relativisant l’échec des personnages, tout en le rendant définitif et inéluctable : toute forme de résistance est vaine, il n’y a pas d’échappatoire possible. Et les personnages en sont quelque part conscients. Tentés de donner un sens, de poser un ordre, ils savent au plus profond d’eux-même l’inanité de cette démarche, qui apparaît de plus en plus patente au fur et à mesure de leurs tentatives.



Même s’il s’agit de nouvelles qui sont des récits à part entière, ces textes ont un côté choral, polyphonique, ils se complètent et se répondent : nous retrouvons des noms, voire pour le récit "Herman le garde-chasse", une autre version (« La fin du métier »), avec des faits un peu différents, mais suffisamment proches pour que l’on saisisse d’emblée la variation. Il ne s’agit donc pas de l’absurde d’un personnage, d’une situation, mais du monde en lui-même, de toutes les situations et de toutes les tentatives de mise en ordre, de maîtrise.



László Krasznahorkai est pour moi est un très grand écrivain, un très grand styliste, et surtout un auteur qui pose des questionnements, qui ouvre des réflexions, qui sans doute distille une inquiétude, dont la lecture peut générer un certain inconfort, mais qui est au final terriblement nourrissant et marquant. Pour plus d’une lecture.
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Une forêt

Dans cet album, il y a une forêt, immense, aux arbres diversifiés, et puis peu à peu, l'homme grignote et s'installe dans des tours fait de briques et de métaux divers.



L'auteur a un style graphique bien a lui. Il est original et coloré, offrant à nos regards des illustrations dynamiques.

Le texte, quant à lui, est simple et efficace. Pas besoin de grands discours, une petite phrase suffit.



Ce livre est un bon appui pour parler d'écologie et de protection de l'environnement aux enfants.

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Une forêt

Il était une fois une forêt.... que la folie des hommes va faire disparaitre pour la remplacer par une immense ville et des usines. Quelle sera la solution pour retrouver l'air pur ?

Une fable écologique pour les plus petits servie par de magnifiques illustrations.
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Sous le coup de la grâce

Apocalypse intime, effondrement intérieur, soubresauts d'un dépassement d'une angoisse au-delà de soi. Dans ces huit nouvelles Laszlo Krasznahorkai déploie toutes les ruses de sa prose labyrinthique, inquiète, où se reflète une vision panique d'un monde autant à la dérive que les sensibilités qui ici en rendent compte. Sous le coup de la grâce, sous titré Nouvelles de mort, donne un visage à nos folies, nos tristesses et nos vulnérabilités absolues, une image mélancolique de la résistance qu'on leur oppose.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Sous le coup de la grâce

Sept nouvelles où nous assistons à l'embarquement sur un rafiot pourri des soixante derniers habitants d'une ville de Hongrie ravagée par un conflit politique indéterminé ; où un garde-chasse à la retraite se demande après toute une vie de bons et loyaux services pourquoi l'homme déciderait de la vie ou de la mort d'animaux dits nuisibles ; où A poursuit B qui poursuit C qui poursuit lui-même de bien étranges recherches ; où un couple de fonctionnaires se planque dans un immeuble à moitié démoli en attendant que l'ordre soit rétabli dans la ville ; où un homme en assassine un autre par appât du gain et se trouve fort désappointé par ce qu'il trouve ; où un misanthrope peut-être fou traque en permanence sur son poste de radio la fréquence qui pourrait le mettre en relation avec Dieu ; où deux hommes, presque des étrangers, errent dans une ville au petit matin après une nuit très arrosée ; où enfin un groupe de jeunes gens investissent l'auberge d' un bien étrange village où règne la terreur.

Chacun des personnages de ces nouvelles recherche le centre du motif de ce qui fait l'existence, qu'on l'appelle exil, divin, fortune, sécurité, raison de vivre.

Des histoires très humaines servies par un style puissant, des phrases longues et rythmées comme des vagues, comme la respiration ou encore le flux et le reflux des sentiments qui vous inondent.

De très beaux textes.
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Une rivière

Un album dense mais étonnamment calme et apaisant malgré ses couleurs relativement sombres.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Sous le coup de la grâce

Récent lauréat du Man Booker International Prize, László Krasznahorkai est un grand écrivain que, grâce au travail acharné de quelques passionnés (et jamais nous n'oublierons de remercier les deux excellents traducteurs français de ce Hongrois intimidant), nous commençons à mieux connaître en France, le pays des plus hautes gloires littéraires, qui a même réussi, double coup de génie, à donner au Prix Nobel l'un de ses plus mauvais et anodins écrivains, Jean-Marie Le Clézio, et permis à quelque journaliste bavard de se hisser sur les épaules d'un nain perpétuellement bronzé et souriant, signe que la grande littérature profite décidément à celles et ceux qui l'honorent de leur immarcescible talent et aux animalcules qui en mangent les innombrables et minuscules débris.
Lien : http://www.juanasensio.com/a..
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Une forêt

Voici un très bel album que je conseille. Il parle avec poésie d'un arbre, qui naturellement donne suite à une forêt, qui s'étoffe. Des gens viennent couper quelques arbres, mais en replantent, puis de plus en plus d'arbres sont abattus et non replanté. Une ville est créée, s'aggrandit, meurt et un arbre survit...

Un album très poétique, montrant les ravagent dû au non respect de la nature. Cette poésie se ressent d'autant plus que les illustrations sont des aquarelles très simples, épurées, mais poignantes. Un chef d'oeuvre !
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Une forêt

Vous voulez expliquer clairement à vos enfants à quoi sert une forêt, un arbre et la végétation en règle générale ? Vous voulez leur apprendre à les respecter ? Vous voulez leur montrer que leurs actes – nos actes – ont des conséquences ? N’allez pas plus loin, vous avez trouvé le livre parfait.



Avec peu de mots mais de puissantes et magnifiques images, Marc Martin montre combien les actions de l’homme sur la nature sont lourdes de conséquences. Sa vision de la forêt et de sa diversité m’a conquise ; elle est réalisée à l’aquarelle et transmet une sensation de légèreté. Pour la ville et les constructions en dur, les feutres remplacent la peinture. Ils sont nets, bigarrés, très architecturaux. Le choix des outils traduit aussi d’une signification particulière à mon sens, d’une volonté à montrer la pérennité de l’un et de l’autre.



La fin peut paraître cruelle, un brin catastrophique, exagérée… Je trouve surtout qu’elle montre bien comment la nature reprend toujours ses droits.



Un album devant lequel je suis vraiment restée en admiration.
Lien : http://boumabib.fr/2016/02/2..
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Sous le coup de la grâce

Le Hongrois László Krasznahorkai réussit huit nouvelles obsédantes. Et nous happe dans un entre-deux politique flirtant avec le fantastique.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Les tasses

Une véritable encyclopédie d’un pan oublié de l’Histoire queer.



M. Martin veut ici résister contre l’aseptisation de la culture. Il évoque le rapport au corps dans l’espace public et le courage des homosexuels au 19e et 20e siècle.



Un hommage poético-porno puissant et libérateur.
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Une forêt

Une fable écologique qui se lit très très très rapidement, c'est le moins qu'on puisse dire. D'un texte très court, on serait en droit d'attendre une grande profondeur, mais malheureusement ce n'est pas le cas.

Tout cela, en effet, est bien simpliste.

Que l'homme soit le grand méchant de l'histoire, ce n'est rien que très logique, mais le coup de la pluie qui emporte tous les bâtiments, là j'ai du mal à comprendre le message, qui méritera à tout le moins une explication de texte pour l'enfant. Les dessins, volontairement simplistes (oui, eux aussi), ne permettent pas non plus de rehausser le tout, et finalement tout ceci manque diablement d'approfondissement pour pouvoir remplir correctement son rôle de fable écologique.
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Une rivière

« Un SUPERBE album magnifiquement construit et illustré. À ne surtout pas manquer. » Le Tiroir à histoires


Lien : http://tiroirahistoires.cana..
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Une forêt

Il était une fois une forêt qui grandissait jusqu'au jour où l'homme s'est mis à la détruire pour y construire une ville. Mais à force de destruction, la nature se rebelle et reprend ses droits.



Un travail de graphisme dans le détail, très minutieux et très beau.



Le thème de l'écologie, peu abordé et bien amené, tout en finesse et simplicité.



L'histoire est simple et très bien construite, elle est très facile à comprendre.



La couverture est faite dans un joli carton.
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Une rivière

Cet album de Marc Martin est en fait le voyage à bord d'un bateau au fil d'une rivière. L'enfant à qui on peut le raconter prend plaisir à retrouver et suivre du doigt ce bateau parmi toute une végétation et une nature dense.

La succession de paysages où la rivière serpente est très bien desservie par les illustrations à l'aquarelle et à la gouache notamment.

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Sous le coup de la grâce

Sous le coup de la grâce, nouvelles, Vagabonde, 15, 190 pp.

Série de nouvelles, généralement courtes, sus titrées « nouvelles de mort ». qui de plus se répondent l’une à l’autre (cf « Herman le Garde Chasse » et « la Fin du Métier » ou bien qui peuvent être amalgamées pour en faire autre chose (cf le Dernier Bateau » et « Dans la main du Barbier », dans ce cas des court-métrages pour Béla Tarr).



« Le Dernier bateau » date de 90. Cette courte nouvelle est énigmatique, et on ne sait pas si elle traite d’un exode de population dû à la guerre ou bien de rescapés d’un cataclysme jamais nommé. Les fugitifs sont décrit comme étant «pareils aux rats qui, en raison de leurs exceptionnelles capacités de survie, étaient peu à peu devenus pour nous une sorte d'animal sacré et, à ce titre, l'objet exclusif de notre attention».



Dans « Herman le Garde Chasse », Herman ne peut être classé du côté du bien ou du mal, mais il est le serviteur d'une souffrance universelle. Celle-ci est provoquée, puis dirigée tout d’abord contre les animaux puis contre les humains, en fait leurs bourreaux. Il sera abattu, d'ailleurs, comme une espèce solitaire, unique en son genre, de Christ noir, labile, incapable «à soi seul de tenir à bout de bras le monde sur le point de s'écrouler»



Dans la dernière nouvelle, « La fin du métier (deuxième variante) », le personnage du garde-chasse est repris. Il est devenu fou aux yeux des hommes, considéré au travers du regard d'une petite société aux goûts douteux.



« Dans la main du barbier » nous présente une fois encore la brutale « devant l’ampleur du coup à asséner [il convient] d’évaluer la force de frappe requise pour ne pas devoir s’y reprendre à deux fois ». Cette force le vieux père Bela Csonka,en fait la triste expérience (son magot aussi). Dans l'esprit d'un des personnages vivant «en ces ténèbres de plomb dont il sentait l'emprise écrasante», de cette force qui écrase tout sur son passage. «Loin de se dire que seules sa faiblesse et son indolence l'avaient entraîné vers ce point nodal de son existence ou, qui sait, le terrible tourment de découvrir – peut-être à cause de son inquiétude accrue – que tout ce que la vie a de sain et de beau se brisait, se broyait constamment au creux de ses mains, il soupçonna plutôt l'existence d'un Dieu hostile ou indifférent qui se contentait de donner forme à ce qu'a d'inexorable et d'irrémédiable le monde tel qu'il s'engendre lui-même, de sorte qu'il ne s'effraya pas de suffoquer tôt ou tard sous le poids de la culpabilité, des remords ou de la douleur virulente de l'épouvante, voire, à force de geindre, lamentable, de se sentir si coupable, car ce qu'il avait fait ne pouvait se défaire – sans parler de l'échec annoncé de toute résistance, puisque nul ne peut vaincre l'incompréhensible».



Dans « Rozi la piégeuse », plusieurs récits s’entremêlent, comme dans une course de relais, tous aimantés par la mère Rozi, sans cependant que l’on puisse les superposer. Les situations souvent reflètent la lutte entre des réalités invisibles et une mystérieuse «bienveillance supérieure seule encore capable d'insuffler du sens à notre monde indolent dont, sinon, il ne subsisterait plus bientôt que des braises sur le point de s'éteindre».



« Chaleur » constitue le cadre d'une histoire où le (faux) héros Zbiegniew n’est qu’une représentation qui cache et abrite l'homme moderne. Ce dernier reste stressé par des «sereines lueurs du foyer» et des «ténèbres sans fond».



« Fuir Bogdanovich » reprend des thèmes chers à LK. Des personnages essayent d’éviter des forces cachées ou un danger jamais nommé. Ces délires reviennent périodiquement dans la conscience du personnage. «un monde à la destruction, au sapement et à la déliquescence duquel [.] je n'avais moi-même jamais cessé de prendre part...». Ils sont tôt ou tard jour sujet à des forces qui les dépassent, (cf Mme Pflaum dans la « Mélancolie de la Résistance ») comme si le plus médiocre «ne pouvait que laisser transparaître et subir dans sa chair cette funeste clarté aurorale imbue du bleu des remords, cette lumière des tréfonds de l'enfer dont la quête nous hante tous depuis la nuit des temps ».



Enfin, dans « Le sélectionneur de fréquences », l'histoire devient très noire, et perd la faible note d'humour désespéré des autres textes.

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