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Citations de Maria J. Romaley (50)


Comme elle était belle, l'humanité!
Un beau ramassis d'égoïstes et d'hypocrites, voilà ce qu'ont toujours été les Hommes.
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- Quoi? fit-il.
- Tu veux la version faux-cul ou la vérité toute crue?
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Les années étaient passées et je m'étais efforcée de vivre "normalement", dans cette banalité cynique et matérialiste où je ne pouvais être moi-même. Je n'étais qu'une créature standard, condamnée à refaire chaque jour les mêmes choses, les mêmes gestes futiles et dénués de sens. Je devais respecter les conventions, sans même l'espoir d'être acceptée.
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- C'est cela que vous appelez un truc drôle? répondit Lyam avec douceur. Si je vous proposais ce que moi, je trouve être une activité sympathique?
Elle le regarda avec curiosité et il lui sourit.
- Pour me faire pardonner? fit-il avec un regard de chien battu.
- Ouh, là! commenta son frère, quand il fait le truc du chat de Shrek, on est foutu.
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Il n'avait plus rien ressenti, si ce n'est ce néant, cette absence de saveur qu'était à présent son existence. Il déambulait comme dans un rêve inconsistant, sans but, sans désir, tel un fantôme parfaitement conscient du peu de choses qui le retenaient encore sur terre.
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J’ai adoré retrouver l’univers de l’Âme de la nuit, bien que nous soyons toujours en bordure de cette univers. Pas le plus petit signe de Deva ou d’Asura. La narration de Maria est toujours aussi dynamique et drôle. Elle traite également un sujet complexe. Sarah a en effet été prise dans un terrible accident de voiture qui l’a privée de ses parents et l’a marquée physiquement. L’auteur aborde ce point toute en finesse.

Le développement de la nouvelle espèce, les gargouilles, est génial. Elle m’a vraiment beaucoup plu et m’a amenée à regarder autrement les êtres de pierres que je rencontre dans mes déplacements.

Quand au héro, j’en suis tout simplement tombée amoureuse. Il est magnifique et parfait… Ce couple est très touchant.

Une superbe histoire d’amour pleine d’aventure et de magie, à découvrir de toute urgence. Je suivrai avec plaisir cette nouvelle série de Maria.
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J’attendais avec impatience ce troisième tome et je n’ai vraiment pas été déçue ! C’est l’avant dernier tome et ça se sent. Le rythme m’a semblé assez soutenu. Nous en apprenons plus à chaque ligne lue, à chaque page tournée. Maria continue à nous présenter le monde très développé et fascinant imaginé par ses soins.

Les traits d’humour sonnent toujours aussi juste et sont bien présents. Shana en particulier est vraiment très drôle et j’adore la manière de penser de Patte-Blanche. J’ai également apprécié les surnom des Deva.

Les prises de conscience et les découvertes sont nombreuses et nous promettent un superbe dernier tome que j’attends vraiment avec impatience. Une superbe histoire d’amour dans un monde magique et parmi des créatures envoûtante, comment ne pas se laisser tenter ? Je n’ai qu’un mot à dire, si ce n’est pas le cas, n’hésitez plus à découvrir cette magnifique série de romance paranormale
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"Lorsqu'il disparut, j'eus l'impression de perdre une part essentielle de mon existence. J'étais déchirée entre mon envie de le protéger et celle de lui courir après pour le réconforter."
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J’ai une licence de lettres. Si je voulais faire de la compta, je n’aurais pas suivi un cursus littéraire ! Mon explication m’avait parue logique pourtant. Cela relevait même du bon sens ! Je finis par enfin comprendre que non, la gentille dame face à moi ne plaisantait pas (et vraiment, vraiment pas). En plus, mes arguments ne semblaient pas la convaincre, si tant est qu’elle les ait entendus. —La formation commence début septembre, reprit-elle sans m’écouter. Elle est de trente-cinq heures de cours par semaine dans un centre spécialisé pour les adultes et à la fin de l’année, vous passez un baccalauréat professionnel en comptabilité...
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Ma seule et unique soirée avec monsieur Douady devait justement rester la seule et unique. Enfin, au moins jusqu’à ce que je sorte du temple de la Sorcière Maudite (ma très chère directrice/ enseignante en comptabilité) et que j’atteigne les terres du Saint Diplôme du baccalauréat. Dans le monde réel, celui où l’on peut finir à la rue et où des gens meurent de faim ou de froid dehors, prendre le risque de perdre ma source de revenus était impensable. Je devais absolument me tenir loin des bras tentants de mon prof de français et bosser jusqu’à ce que mon cerveau coule par mes oreilles. Je devais réussir. Alors même si les mois à venir seraient terriblement longs et que j’avais peu d’espoir que monsieur Douady m’attende (après tout, pourquoi le ferait-il ?), je n’avais pas le choix.
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- Je suis brisé à l'intérieur comme si quelque chose avait brisé tous les mécanismes qui me faisaient fonctionner et que tout ce bordel était... grippé. C'est comme si je devais forcer pour faire avancer la machine en déployant cent fois plus d'énergie que je n'aurais jamais dû le faire avant, juste pour vivre, respirer, parler, faire semblant d'aller bien. Je dois me battre comme un dingue, mais pour faire quoi? Dans quel but? Je n'ai plus de but, plus rien qui donne un sens à ma vie.
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Éléanee entrait sans frapper dans le bureau de la Haute elfe, les bras encombrés de livres lorsqu’elle tomba, littéralement, sur un garde qui était déjà là. Les volumes atterrirent au sol avec des bruits sourds, tandis que des mains solides retenaient la maladroite qui avait trébuché sur le coup de la surprise.
— Pardon Drakahen, dit-elle en rougissant légèrement.
— C’est toujours un plaisir, lui répondit-il avec un sourire de canaille et en la relâchant lentement.
Elle l’aimait bien. Toutes ses pensées le criaient tandis qu’elle s’installait dans un coin pour lire. Drakahen était un mercenaire que Liaden connaissait bien et qui, pour le moment, était engagé en renfort au palais. Grand, fin, musclé, l’homme devait avoir une trentaine d’années.
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Je ne désire aucune aide, aucun sacrifice, je ne veux pas que des gens soient blessés ou tués pour me protéger. Je ne peux pas envisager qu’il vous arrive quelque chose à cause de moi, je ne supporterai pas de vous perdre, Drakahen !
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- Non, je n'étais pas bourrée hier soir.
- Alors tu m'expliques ce que tu foutais dans ma cheminée à hurler "Chemin de Traverse" en balançant des cendres partout?
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Grâce à mon fils, j'étais plus forte. Il n'y avait rien en ce monde que je ne pouvais accomplir pour lui. Sans cette force, il y a longtemps que j'aurais abandonné. Mais, quand il était loin, c'était comme une éclipse dans ma vie ; une période où le soleil disparaissait, laissant place au vide dans mon existence, sans même une étoile pour m'éclairer, me donner espoir...
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Qu’est-ce qu’on découvrait en déballant le package « formation de merde » ? Trente-cinq heures de cours par semaine, pour une paye de six cents euros. Avec cette somme astronomique, je devais manger, régler mon loyer, payer l’essence, car bien sûr c’était à l’autre bout de la ville et le summum du top du super bonus de la mort : acheter les fournitures (la totale : livres, cahiers classeurs, trousse, sac...) pour un ticket Leclerc indécent. À ce moment-là, j’eus l’incroyable intuition que ça allait être la galère puissance un milliard. Oui, j’étais médium…
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Dharma entra dans la clinique au pas de course et en retard, comme toujours. Elle se dit que, peut-être, elle devait ajouter une mention sur sa carte de visite " Dharma Jones, décoratrice d'intérieur et fréquemment en retard". Oui, très vendeur.
Elle avait un sourire perpétuel aux lèvres et un coté pétillant que tout le monde remarquait. Ses boucles dorées rebondissait sur ses épaules, encadrant un visage ovale sans nulle trace de maquillage ni ride, malgré l'approche de ses trente ans.
De nature joyeuse, Dharma avait élevé la positive attitude au rang de religion et semait sa bonne humeur avec générosité.
Comme le disait sa grand-mère, qui l'avait élevée : " Souris à la vie et la vie te sourira." Ce mantra l'accompagnait d'ailleurs jusque dans sa garde-robe. Elle portait une jupe ample d'inspiration bohème et une tunique assortie. Si elle avait ajouté à cela des bracelets aux poignets et un foulard sur les cheveux, on aurait pu la prendre pour une voyante ou une Baba cool. Mais celle qui tirait les cartes dans la famille, c'était sa grande sœur Pema, pas elle, et au moins, sa tenue annonçait la couleur. Littéralement. C'était son métier après tout.
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Je te vois chaque jour sans pouvoir te toucher. Je te parle chaque jour sans pouvoir te dire que je t'aime. Je t'aime chaque jour en sachant parfaitement que jamais ce sentiment ne sera partagé. N'est-ce pas là la pire des tortures? Une ironie malsaine et destructrice que de rencontrer l'être de ses rêves, mais qu'il soit inaccessible? Pourtant, je n'ai pas la force de te dire de partir, je n'ai que celle d'endurer chaque jour cette torture, car je sais que pire sera la chute lorsque même ce plaisir me sera retiré. Spirale infernale qu'est celle-ci!
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Dans le chaos de l’explosion, j’eus l’impression de tout voir au ralenti : la réaction immédiate de Solen qui protégea Colyne de son corps ; celle de Lexa qui s’était placée devant Eurydice et son frère, épée en main et ailes lumineuses sorties ; et le tremblement soudain du bâtiment qui était en train de s’écrouler sous les pieds d’Ismaël. J’eus à peine conscience de bouger. Une seconde, j’étais au bout de la terrasse, la suivante, je tenais Isma dans mes bras et nous volions au-dessus du lieu. Je m’arrêtai après quelques mètres parcourus, le temps de m’orienter, pour retourner aider les autres. Ce fut là que j’eus mon premier aperçu de la catastrophe. La moitié de la boutique s’était écroulée. Le côté cuisine avait explosé, de gros débris s’étant incrusté dans le magasin voisin, et des gravats envahissaient la voie. La poussière au sol devait être étouffante. Elle couvrait tout d’un voile gris ajoutant à l’impression d’irréalité. Je me rendis alors compte que mon ouïe avait été touchée. Des gens couraient dans la rue. Ils devaient crier, pourtant, seul un sifflement aigu était perceptible. — Asma ! hurla Ismaël accroché à mon cou. Je devinai plus que je n’entendis son appel. Je descendis aussitôt au rez-de-chaussée, m’étant assurée que le reste de la petite troupe n’était pas en danger. Les Hautjour étaient en train de déposer mes amis au sol. Les ailes lumineuses de Lexa créaient des mouvements tourbillonnants éphémères dans la poussière en suspension. Vue de la rue, la catastrophe prenait toute son ampleur. Je n’avais pas encore touché terre qu’Isma avait sauté pour se précipiter vers la boutique. Je rentrai mes ailes à la hâte pour lui coller au train. Chacun de mes pas écrasait de petits cristaux qui crissaient sous mes épaisses semelles.
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« Mon cœur était empli d’optimisme face à de meilleurs jours et de gratitude pour la merveilleuse bande d’amis rencontrée sur la route. Je m’étais ouverte aux gens, après des années où j’avais craint de faire confiance, où j’avais eu peur de souffrir en perdant quelqu’un d’autre… »
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