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Citations de Marianne Guillemin (16)


Le plus dur, ce n'est pas de partir, de vivre dans des conditions difficiles, d'élever seule des enfants. Non, le plus dur, c'est d'oublier les craintes, les angoisses, comme des vieux masques inutiles. Au moindre choc, ils surgissent comme des fantômes et paralysent la réalité.
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Elle ajoutait : « Tu sais, quand on a vécu comme moi avec un caractériel, on les repère... »

Ce qui est vrai. Aujourd'hui je sens immédiatement quand un homme peut être potentiellement violent. Je sens à distance cette disposition et, parfois, je me raidis face à des hommes qui ne m'ont rien fait mais chez lesquels je décèle de la violence. C'est comme un sixième sens. Tel un chien habitué à renifler la drogue, je déchiffre les comportements caractériels et les masques se déchirent dès que je suis en présence d'un homme instable et potentiellement agressif.
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Car l'habitude crée la soumission, le quotidien nimbe de normalité ce qui est atroce.
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Le pervers manie la remise en cause permanente. Vous êtes toujours en tort, pour tout, dans n'importe quel domaine. C'est une façon de prouver incessamment sa supériorité sur vous.
Il n'ya aucun domaine de compétences, enfants, ménage, cuisine, activité professionnelle, qui échappe à sa suprématie.
Il vous donne des conseils (ou des critiques) sans arrêt, dans le meilleur des cas.
Vous ne pourrez jamais rien entreprendre ensemble. Il faut qu'il fasse les choses à sa manière.
Le pervers dévalorise en permanence.
Il démolit systématiquement ce que vous entreprenez et ne vous laisse jamais de seconde chance.
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Je pensais naïvement qu'avec de l'amour je le changerais. Mais les pervers n'ont pas accès à l'amour. Ils cherchent la jouissance immédiate, leur plaisir personnel jusque dans leurs souffrances dont ils tirent un certain plaisir. J'ai essayé alors de changer moi-même, d'être une personne plus adaptée à son caractère. J'évitais de le contrarier, je parlais le moins possible, bref je devenais une ombre avec un seul objectif : éviter le conflit.
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Alors ? Je m'étais trompée sur la personne et cette erreur initiale m'enfouissait la tête et le cœur dans le sable. Je préférais oublier les moments difficiles et me concentrer sur le positif. Car la vie avec un pervers n'est pas tissée au rouet du malheur. Non, les fils se croisent, alternance de moments joyeux, de tendresse, de projets et de désirs partagés qui me faisaient croire à un bonheur possible, à portée de main et de bonne volonté.
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Ce récit est inspiré d'une histoire vraie. La mienne.
Les dix années que j'ai vécu aux côtés d'une personnalité perverse auraient pu me détruire et ont laissé une empreinte forte sur la femme que je suis devenue. Il m'a fallu du temps, beaucoup de temps, et de l'aide pour pouvoir regarder cette période de ma vie sans honte et sans (trop) de culpabilité. Aujourd'hui je comprends mieux, j'accepte ma part de responsabilité et surtout je suis convaincue que j'ai agi au mieux. Il n'y avait rien d'autre à faire. Fuir, mettre de la distance et rassembler les morceaux de ma vie.
Je crois que la plupart des femmes restent dans ces situations terribles parce qu'elles ne veulent pas admettre qu'elles se sont trompées. Pendant des années je me disais que les choses allaient s'arranger, qu'il n'était pas seulement cet homme violent et caractériel puisque je l'avais aimé, il n'était pas concevable d'avoir pu ressentir de l'amour pour quelqu'un qui me détruisait.
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Le pervers a besoin d'un objet, plus exactement d'une personne qu'il réduit à l'état d'objet. Et pour y arriver il simule l'amour, la gentillesse, par tous les moyens. Et contrairement à ce que je pensais autrefois - il nimbait ses actes d'une sorte d'inconscience maladive - tout est prémédité.
La pulsion l'anime, certes, mais il canalise ses actes pour assouvir ses colères, elles ne l'entraînent pas dans l'impulsivité et c'est pour cette raison qu'il n'a ni remords ni regrets, même ceux qu'il feint de ressentir.
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Ces dix ans avec lui avaient ébranlé durablement ma confiance en les hommes d'une manière générale.
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L'agressivité verbale est évidemment une étape avant la violence physique. Mais ce n'est pas obligatoire. Certains restent au stade verbal ce qui ne diminue en rien la souffrance et le traumatisme. C'est même encore plus pervers car cette violence-là ne laisse pas de traces visibles.
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"Même au fond de l'abîme, quand toute estime de soi est anéantie, quand l'autre vous fait croire que vous êtes une incapable, gardez intacte la petite lumière qui vous fait croire en vous"
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" aurais- je pu d'un seul mot tout arrêter ? J'avais peur de me tromper, de rater quelque chose d'important, de le perdre. Je me sentais déjà coupable. "
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Ce récit est inspiré d'une histoire vraie. La mienne.
Les dix années que j'ai vécu aux côtés d'une personnalité perverse auraient pu me détruire et ont laissé une empreinte forte sur la femme que je suis devenue. Il m'a fallu du temps, beaucoup de temps, et de l'aide pour pouvoir regarder cette période de ma vie sans honte et sans (trop) de culpabilité. Aujourd'hui je comprends mieux, j'accepte ma part de responsabilité et surtout je suis convaincue que j'ai agi au mieux. Il n'y avait rien d'autre à faire. Fuir, mettre de la distance et rassembler les morceaux de ma vie.
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Pour reprendre les termes d’une célèbre sociologue, Evelyne Sullerot : "les hommes s’occupent de leurs enfants quand ils le peuvent et les mères quand il le faut".
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Et si je suis en mesure d'écrire ces lignes c'est que cette histoire fait définitivement partie du passé, un passé difficile, mais qui est constitutif de la personne que je suis devenue. Je revendique ma responsabilité, mais je ne me sens plus coupable.
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Je craignais de ne pas être crue,surtout pas ceux qui le voyaient épisodiquement et avec qui il se montrait sous son meilleur jour
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