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Critiques de Mariano Sabatini (11)
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L'imposture du marronnier

Voici une enquête complexe aux ramifications tentaculaires au coeur de Rome , la ville éternelle , objet de tous les fantasmes où s'imbriquent étroitement spéculation immobilière , politique , activités de la mafia italienne ,logements sociaux de la commune et impôt mafieux , sous la coupe d'individus à la tronche peu recommandable, au commerce illégal de chiens bourrés de drogue …..aux prostituées de certains établissements soi - disant «  esthétiques et de bien - être , aux bijoux somptueux arborés comme des trophées par les maîtresses d'Ascanio Restelli, octogénaire , qui avait fait fortune dans l'immobilier .

Il vise désormais la mairie de Rome.



Ses détracteurs nombreux le craignent et l'appellent «  Truelle et Baston » .



Justement , ce soir la , il attend la visite de Viola Ornaghi , dans sa somptueuse villa gardée par ses employés et ses chiens , plutôt des molosses.



Envoyée par le magazine «  Charme » , pour l'interviewer , la journaliste arrive trop tard .

Elle se retrouve face à un cadavre atrocement mutilé : égorgé et énucléé .



Sous le choc , elle fait appel à son ami, Léo Malinverno, plume du GLOBO, séducteur par nature, journaliste par vocation , cuisinier à ses heures , hédoniste , au flair infaillible de détective .



C'est lui qui mènera l'enquête auprès de son ami , le commissaire Guerci : une enquête dangereuse tellement le nombre d'ennemis du Commendatore sont nombreux .



Le lecteur déambule sur le scooter de Léo , passe de la villa Borghese à la piazza del Popolo, ajouté aux détours par le Ponte de la musical.



On goûte aux spécialités italiennes , grâce aux talents culinaires de Léo , où les détours par de petits restaurants choisis pour réconforter sa précieuse amie Viola , les linguines au homard et les toasts à la crème d'écrevisses chaudes …..

Léo, amoureux de la vie, brillant , léger , talentueux , respectueux de la gent féminine , complice avec sa mère , en quête d'amour n'est pas au bout de ses peines : «  Tout le monde détestait Restelli mais il n'y a qu'un seul assassin et on ne lui pardonne pas d'avoir éliminé celui qui cristallisait tant de haine sociale » .



Un homme qui vivait pour l'argent, pour le pouvoir que donne l'argent , et pour les femmes de mauvaise vie qu'il fréquentait …..

Les fils de l'enquête concerneront tout le monde, au beau milieu de trafics ,en tous genres : cocaïne , corruption, fraude fiscale, banqueroute frauduleuse , turpitudes de la «  Pieuvre Mafieuse » appel d'offres truqués, transfert de capitaux à l'étranger , détournements de fonds publics , plaintes pour viol avec coups et blessures , incendies criminels,.

Beau monde et misère sociale , techniques d'intimidation , impostures ,relations douteuses, cynisme éhonté , manque de scrupules , séduction vénéneuse , grouillent à qui mieux mieux , dans le chaudron de Rome ..



Secrets , passé des uns et des autres , mensonges , montages , comme celui du marronnier ——-arbre trompeur dont les fruits sont immangeables ——

enrichissent une intrigue menée de main de maître , tambour battant .



Certains y laisseront leur peau mais il iront jusqu'au bout — in - extrémis pour triompher …..

Noir , très noir ….
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L'imposture du marronnier

Subordonnées en tête de phrases, incises intempestives, voix passives à gogo, lourdeurs, j'en passe et des pires. Difficile de savoir qui a déteint sur l'autre : l'auteur originel ou un traducteur paresseux ?

Le genre confine à une médiocre série B, sexiste, bavarde et prévisible. La seule raison qui me pousse à prolonger mon séjour à Rome au-delà de la première semaine, c'est de connaître le nom de l'infâme qui a occis l'infâme industriel véreux, candidat à la mairie de Rome.

Ave, morituri te salutant !

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L'imposture du marronnier

Sabatini Mariano – "L'imposture du marronnier : une enquête de Leo Malinverno" – Actes Sud / actes noirs, 2021 (ISBN 978-2-330-14444-9)

– traduit de l'italien par Marguerite Pozzoli – Prix Flaiano 2017



Une seule question à se poser au sujet de ce navet consternant :

Qui – dans la maison d'édition "Actes Sud" se targuant d'un certain niveau de qualité (dont la responsable Françoise Nyssen fut une éphémère ministricule de la Culture dans la bande à Macron) – décide de faire traduire (!!!) puis de publier un tel navet, un roman drainant les lieux communs les plus plats du genre "policier", barbotant dans la plus vile médiocrité et pataugeant dans la bêtise abyssale ?

Et je passe – dans un grand élan de charité – sur le machisme le plus caricatural, qu'on me dira sans doute très "italien"...

Poubelle.

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Caïn fut le premier

L'action se passe à Rome sous la canicule.....

Un homme tue des personnes tatouées.

Il les assomme, leur met un sparadrap sur la bouche, un sac plastique sur la tête et découpe leur tatouage .

Toujours le même rituel d'où le surnom " le tatoueur" .

Qui est il ?et pourquoi ?

C'est ce que le major Sgro et le journaliste Malinverno vont essayer de découvrir.

On découvre à travers ce roman, la ville de Rome, ses spécialités, et aussi un peu de mythologie grecque et romaine .....

Une lecture en demi teinte.

Malgré tout, l'histoire est intrigante et ce n'est que dans les dernières pages où on découvre l'identité du tatoueur.
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Caïn fut le premier

Caïn fut le premier (2023) est le deuxième roman du journaliste, réalisateur de programmes télévisés et auteur italien Mariano Sabatini (1971) et le deuxième volet d’une série de thrillers consacrés au journaliste d’investigation romain Leonardo Malinverno.



Pendant que Rome et ses habitants ploient sous la canicule, un redoutable tueur en série sème la terreur dans la capitale. Les carabiniers chargés de l’enquête étant totalement démunis face à cet assassin qui asphyxie ses victimes pour prélever leurs tatouages, le major Sgrò se décide à solliciter Leonardo Malinverno, un brillant journaliste au Globo, afin qu’il alerte l’opinion publique en faisant fuiter dans la presse des informations relatives à l’enquête. Or, en l’absence de son patron qui a fait un AVC, Malinverno doit composer avec son remplaçant, un homme médiocre qui ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues. Mais peu importe au final car il ne compte pas reculer devant cet homme et tant pis s’il doit pour cela renoncer à son poste.



Malgré un dénouement un peu trop rapide, Mariano Sabatini signe avec Caïn fut le premier un thriller abouti et bien écrit. Un soin particulier est apporté au personnage de Malinverno, journaliste intègre et déterminé en couple avec une étudiante de vingt ans sa cadette, et à ses relations avec son entourage, qu’elles soient d’ordre privé ou professionnel.



Une bonne lecture qui m’a donné envie de lire la première enquête de Malinverno, L’imposture du marronnier (2018).



A lire également sur le blog.
Lien : https://livrescapades.com
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L'imposture du marronnier

Médiocre…

Prévisible, sans suspens, convenu et accumulant des poncifs ; j’ai eu du mal à le terminer, même en voyage et même en adorant la ville de Rome.

Le journaliste enquêteur est LE sauveur parfai, il est parfait (en plus d’être beau, séducteur, cultivé et tombeur
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Caïn fut le premier

Deuxième volume de Sabatini traduit chez Actes Noir, ce polar se lit parfaitement sans connaitre le premier, L'imposture du marronnier.

On y fait la connaissance de Leo Malinverno, journaliste d'investigation pour un grand media, Il Globo. Alerté par son ami, le commissaire Jacopo Guerci, il s'intéresse à des meurtres dont les victimes ne semblent avoir aucun lien entre elles. Mais l'assassin prélève systématiquement un tatouage à chacune … Cela suffit à lancer les enquêteurs sur la piste d'un tueur en série, hanté par une étrange obsession. Dans une Rome étouffant sous la canicule, les meurtres se succèdent, des plus en plus rapprochés, les pistes se perdent, les enquêteurs doivent composer avec les aléas de leur vie personnelle. On oublie ici la Rome des touristes, des cinéphiles, des amateurs de pittoresque pour parcourir les rues des banlieues populaires, entrer dans des appartements avec vue de rêve ou des arrière-cours sordides, s'attabler à la terrasse des bistrots de quartier ou de la côte, vers Ostie. Les personnages sont bien campés, assez travaillés, nuancés comme Malinverno et ses relations compliquées avec son père ou sa petite amie étudiante.

Une belle découverte dont je remercie Masse critique et Actes Sud, avant d'aller emprunter le premier volume à la bibliothèque la plus proche !



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Caïn fut le premier

Non, Rome ce n'est pas que le soleil et la dolce vita... Et Leo Malinverno, journaliste de son état, est bien placé pour le savoir. Il apporte son aide aux services de police qui traquent un tueur cruel et méthodique.

Comme si ses ennuis professionnels et personnels ne suffisaient pas...



"Cain fut le premier" est la seconde enquête de Malinverno après "l'imposture du marronnier" mais les deux romans peuvent se lire indépendamment. (gagnant de la masse critique, je n'ai pas encore lu la première enquête mais je remercie Babelio et les éditions Actes Sud)



Ce fut une belle découverte même si pour moi, il manquait un peu de rythme.. L'auteur a réussi néanmoins à m'emmener grâce à ses personnages fouillés et l'immersion dans le monde du journalisme.



J'accorde une mention spéciale à la couverture avec un graphisme bien réussi.



Buona lettura a tutti!



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Caïn fut le premier

Décevant. La fin se délite comme un lacet mal fait, et parait invraisemblable : le mec se barre ? Pas grave ! Dommage, car les passages du Tatoueur sont nerveux et resserrés comme je les aime, contrairement aux digressions de Malinverno sur Rome et la société italienne en général, pas désagréables mais parfois un peu lourdingues. Le personnage lui-même –dilettante au possible- n’est pas antipathique mais peu attachant au final.
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Caïn fut le premier

Un jeune homme est retrouvé mort dans la cave de son immeuble. Sur son torse, un pan de peau a disparu. Il semblerait que le tueur (en série) déleste ses victimes d’un tatouage. Les garde-t-il en souvenir? L. Malinverno, journaliste, se retrouve à mener l’enquête alors que le commissaire se bat contre ses propres démons. Sous la canicule de Rome, l’écriture précise de Sabatini nous fait suer d’angoisse.
Lien : https://www.payot.ch/Detail/..
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L'imposture du marronnier

Le vieux est mort ce soir, égorgé dans sa villa de riche, la veille de ses 80 ans.



Ascanio Restelli visait la mairie de Rome, il rêvait aussi de rencontrer le célèbre éditorialiste Sergio Romano, et il collectionnait les maîtresses. Le "Commendatore" avait fait fortune dans l'immobilier et ses détracteurs l'appelaient "Truelle et baston ".



Ce soir là il attend Viola Ornaghi qui vient l'interviewer pour le magazine "Charme ".Mais la journaliste arrive trop tard , elle tombe sur un corps massacré. Sous le choc elle appelle son ami Leo Malinverno, la plume du GLOBO, le flair d'un détective et le charme d'un Don Juan...C'est avec son ami le commissaire Guerci qu'il mènera l'enquête.



Et c'est tout de suite Rome, la ville éternelle, objet de tous les fantasmes que l'on découvre. On déambule sur le scooter de Leo, comme un Nanni Moretti dans son "journal intime ".On passe de la villa Borghese à la piazzia del Popolo avec un détour par le Ponte de la musical. On tombe sous le charme de la Dolce Vita au pays de la mafia, comme on découvre ce journaliste hédoniste et intrépide qui inévitablement devra affronter les turpitudes de la pieuvre. On goûte aux spécialités culinaires les plus fines, avec assez de détails pour rêver de se lancer dans les recettes concoctés par Malinverno pour remonter le moral de son amie Viola. ..le toast à la crème d'ecrevisses chaudes et les linguine au homard ne se refusent pas. Il y a toujours un petit restaurant pour démêler les fils d'une enquête qui s'avère aussi délicate. "Tout le monde détestait Restelli, mais il n'y a qu'un seul assassin et on ne lui pardonnera pas d'avoir éliminé celui qui cristallisait tant de haine sociale "c'est la thèse de Malinverno qui insiste "On peut tout pardonner sauf ceux qui vous mettent sous le nez vos propres faiblesses ".



Et l'on s'y attache à ce journaliste brillant qui nous ferait penser à Mariano Sabatini ! Son talent et sa légèreté nous séduisent autant que sa complicité avec sa mère et sa quête de l'inaccessible amour. L'enquête est aussi complexe que les ramifications des mafias italiennes. La presse ,la politique , les trafics en tous genre,le beau monde et la misère s'y démènent comme Rome vit à l'ombre de Saint Pierre. On y risque sa peau, mais il faut aller jusqu'au bout pour survivre.
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