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Critiques de Marie-Claude Bérot (46)
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Marie-Lune

Un des livres qui m'avait profondement marqués étant enfant.

Il traite le surpoid et plus vaguement, le regard des autres, à travers un language enfantin qui raconte avec simplicité toutes les tristesses et l'horreur que vous apporte la différence et le rejet.

Bouleversant.
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Marie-Lune

J'ai beaucoup lu ce livre étant plus jeune et avec le recul je me rends compte à quel point il peut être dur le lire. Marie-Lune est une jeune fille grosse et donc forcément, c'est un problème, elle n'est pas belle, les garçons ne peuvent tomber amoureux d'elle et son seul objectif est de perdre du poids. Même si l'intention de l'autrice est bonne (parler de la difficulté d'être une personne grosse dans notre société), il me semble évident que les problèmes sont nombreux dans sa manière de l'aborder. Ce n'est pas en perdant 20 kilos que l'on devient belle, et que les garçons nous regardent. Le plus important c'est d'apprendre à s'aimer tel que nous sommes en dépit de ce que la société veut nous inculquer comme valeurs contraignantes et normatives. Aimer son corps, s'aimer soi et ne pas se rendre malade de régimes sans fin pour correspondre à ce que les autres attendent de nous.
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Tu me plais, tout simplement

Le texte est court, simple, en concordance avec le titre du roman. Marie-Claude Bérot ne tombe pas dans le pathos malgré le sujet difficile qu'elle évoque : la maladie, le cancer chez les enfants, les adolescents. Elle livre cependant un roman sensible, qui respire l'envie de vivre. Car les sujets de Tu me plais, tout simplement sont l'amour et la vie, deux choses liées, qui ne vont pas l'une sans l'autre.

Il est question de l'amour au sens strict du terme, celui de Quentin et de Manon, qui ne passe que par la parole, quelques gestes. Mais aussi l'amour parents-enfants, frères-soeurs et bien sûr, l'amitié, autre variante de ce mot amour.

Et la vie aussi bien sûr, celle qui est menacée chez Manon, celle qui semble avoir disparue chez Eva et celle que Manon va faire reconquérir à Eva, comme un ange gardien, une âme bienfaitrice. Un texte profondément humain, en somme.

Tout se passe très vite, parfois on a même la sensation d’effleurer les choses, de ne pas aller au plus profond de celles-ci, d'être un intrus qui pénètre dans un quotidien marqué par la maladie et qui observe d'un oeil à la fois interne et externe le monde qu'il perçoit. C'est ce qu'on appelle bien le récit d'une tranche de vie.

Tu me plais, tout simplement est donc un court roman qui se lit d'une traite et qui aborde sans détour ses thèmes. J'ai juste été un peu déçue par l'ultime phrase, qui m'a semblé assez dure pour un lectorat d'adolescents... une phrase qui a un peu de mal à passer comme conclusion et qui contredit, à mon sens, un peu le message du livre, l'hymne à la vie, même si par celle-ci Marie-Claude Bérot montre aussi qu'il ne faut pas se faire d'illusions face à la maladie.
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Mes vacances préférées

Le livre est super bien car ça parle beaucoup des vacances à la montagne. C’est bien car chaque personnage raconte son histoire de vie. Ça parle des petits enfants qui partent chez leur papi et leur mamie. Je lui donne 18/20.



M.F
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L'année de mes 15 ans

Ce petit roman porte sur le thème de la naissance sous X, de l'adoption . Les chapitres sont courts , les mots sont simples mais l'histoire est très touchante. J'ai passé un agréable moment avec Constance et Victoire sans oublier Mathias
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L'année de mes 15 ans

Un récit touchant qui alterne le point de vue de Constance depuis la naissance du bébé à sa vie de femme ( avec ses doutes, ses peurs, sa relation avec sa mère, sa recherche de l'enfant ), puis celui de Victoire plus primesautier d'apparence mais tout aussi émouvant. Un livre à découvrir tout comme L'absente de Claire Mazard qui traite aussi de l'abandon et de la naissance sous X.
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Tu me plais, tout simplement

Ne pas se fier au titre qui ne rend pas hommage au contenu du livre qui montre de façon très sensible les relations d'amitié, d'amour, les réactions face à la maladie. Un livre simple et touchant que je recommande.
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Tu me plais, tout simplement



Les fans de "Nos étoiles contraires" de John Green ne seront pas dépaysés : "Tu me plais, tout simplement" fait semble-t-il partie de la sicklit.



Marie-Claude Bérot varie cependant les maladies, les sujets et ne verse pas dans le larmoyant. Un bon roman ado qui tourne son lecteur vers l'espoir et l'énergie vitale.



Manon a un cancer. Elle est suivie, entourée et tombe amoureuse de Quentin. Un jour Eva vient à sa rencontre. Elle ne lui avait jamais vraiment parlé mais là c'est un boulet de canon que Manon reçoit. Eva a une forme de dépression profonde et souffre plus qu'elle.

Comment ça?

Un pavé est lancé. Des questions vont se poser, des problèmes de famille s'interposer, le tout dans un récit bien ficelé.



Très agréable lecture !
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Aube rouge sur l'océan

L'océan est imprévisible et, même pour les professionnels de la navigation, il peut être meurtrier. Camille en fait la douloureuse expérience : lors d'une sortie en mer, sa mère Laure, instructrice, et six stagiaires chavirent, et deux des jeunes son portés disparus malgré les efforts de Laure pour leur porter secours. Dès lors, Camille sombre dans le malheur : désespérée de n'avoir su dire son amour à l'un des disparus, accablée par la métamorphose de sa mère que la culpabilité anéantit, ravagée par l'obsession de la mort qui la hante.



MON AVIS

Un texte court qui dit avec force, pudeur et justesse la désespérance mais aussi le désarroi face à ses propres émotions, l'ambiguité de certains sentiments et la solitude effarante. Une poignante évocation des relations enfant-parent.
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Dans le camp des assassins

Depuis le divorce de ses parents, Clémence vit chez sa grand-mère paternelle, une femme qu’elle adore depuis toujours et qui lui a permis de vivre loin des cris et des larmes. Clémence est une adolescente pleine de vie jusqu’au jour où elle apprend que son père est un meurtrier. Elle se sent alors obligée de mentir à tout le monde et se renferme sur elle-même. Même les rapports avec sa grand-mère se tendent car elles ne partagent pas la même vision des événements.

Le sujet est traité avec justesse et délicatesse jusqu’à l’annonce du suicide du père. Ensuite, on a le sentiment que l’auteur maîtrise moins bien l’évolution de ses personnages et la trame de l’histoire. C’est dommage !
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Dans le camp des assassins

Clémence a 16 ans. Elle est élève en classe de première et vit avec sa grand-mère à Toulouse. Un évènement va bouleverser sa vie d’adolescente. Elle apprend que son père a tué un homme en Espagne et qu’il doit passer au tribunal pour être condamné. Comment va-t-elle réagir ?

Clémence est une jeune fille comme les autres. Elle vit chez sa grand-mère depuis le divorce de ses parents. Un père violent qui revient de temps à autre mais qui fait bénéficier de sa bonne humeur à sa mère et sa fille. De toutes façons, elles sont obligées d’avancer à pas feutrés pour qu’il ne s’énerve pas.

Dans ce roman, court, aux personnages multiples, le lien indéfectible entre Clémence et sa grand-mère est un des éléments du roman. Sa grand-mère est la personne la plus proche, celle qui la comprend le plus. Alors, quand elle lui annonce la terrible nouvelle, elle veut la voir souffrir comme elle, elle souffre. Surtout que Clémence ne doit rien dire. Toulouse est une grande ville, mais c’est une ville du sud où dans les quartiers, surtout celui où elles habitent, habités par des personnes âgées, chacun est à l’affut de ce qui se passe chez le voisin pour cancaner. Sa grand-mère veut la protéger de tous, du regard, des remarques des gens. Mais Clémence a un caractère impétueux. Cette nouvelle va la faire souffrir, elle va changer sous le regard de ses amis et en particulier de celui qui l’aime. Elle sera beaucoup moins la jeune fille colérique que tout le monde connait.

Mais Clémence ne peut pas se taire. Elle avoue tout à son amie, dont le père est gendarme.

Clémence a également un caractère violent comme son père. Mais c’est une jeune fille qui aime sa grand-mère plus que tout au monde. Elle souhaite retrouver sa jeunesse mais pas son enfance lorsque sa mère était battue et son père violent.

Dans ce court roman, Marie-Claude Bérot annonce les sentiments à l’état brut. D’un côté une mère qui souffre, de l’autre une jeune fille qui se sent abandonnée par ce crime qui lui fait imaginer qu’elle aussi est responsable. Quand un adulte tue un autre adulte, pourquoi les enfants se sentent-ils responsables des actes de leurs parents ? Elle préfère ensuite idolâtrer ce père et seulement se rappeler les meilleurs moments.

La mère de Clémence est présente mais l’une et l’autre n’ont rien en commun. Une femme qui a souffert et qui a préféré abdiquer face aux choix de sa fille pour vivre sa relation amoureuse pleinement. Mais c’est cette femme qui va apprendre à sa fille et à son ex belle mère la suite des évènements.

L’histoire est belle, un peu trop courte à mon goût, un peu trop rapide. Surtout que Clémence va rencontrer un docteur à qui elle va tout avouer. Un homme qui l’accompagnera sur le chemin qui lui permettra de reprendre sa vie de jeune fille, amoureuse, insouciante. Sauf que la maladie rode et Clémence n’est quand même pas sortie d’affaire.

C’est vrai que toute vérité n’est pas bonne à dire, qu’il faut du temps pour l’accepter. Mais se confier est un mal nécessaire car on a besoin de partager. Si on ne le fait pas auprès de sa famille, pour ne pas heurter, pour ne pas remuer le couteau dans la plaie, vers qui peut-on se tourner sans que l’on passe pour la fille de l’assassin. Car Clémence s’est retrouvée, par la faute de son père, par le silence imposé par sa grand-mère, dans le camp des assassins, alors qu’elles sont innocentes.
Lien : http://angelitamblog.com/201..
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Tu me plais, tout simplement

Ce qui m’a le plus attiré est la couverture, on vois deux mains qui forment un coeur.

Ce livre ne m’a pas du tout touché .. Hé oui .. Pourtant ce livre parle de cancer et de dépression .. Mais la, comme l’histoire est racontée et » tournée » cela ne m’a pas touché, ne m’a pas émue ..

Dés les premières pages on entre directement dans le vif du sujet, on ne connais pas la vie de Manon, on ne connais rien de sa vie d’ado, on ne sais même pas quel age elle a ..

Ce livre m’a tellement déplu que je ne sais pas quoi vous en dire ..

Je n’ai pas tellement compris la fin .. Finalement on ne sait même pas si Manon va se battre et vivre ou si elle va décéder ..

C’est dommage.

Je trouve que mettre une histoire de cancer et de dépression, suicide est un peu trop pour ce petit livre.

Je pense que si le livre aurait été plus long, si on aurait eu plus de détails, cela aurait peut-être plus me plaire.
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Alazais en Pays Cathare

En revenant d'Espagne, nous nous sommes arrêtés à Saint Jean de Luze. Là, je suis tombé par hasard sur une librairie "livres neufs à prix réduits". Evidemment j'y suis entré et y ai découvert quelques tentations dont "Alazaïs en pays cathare".



Pour être allé en vacances dans le pays cathare, je suis intéressé par cette religion et ce qui l'a opposée aux catholiques. Toutefois, c'est assez compliqué et je me suis dit qu'un roman de la collection jeunesse serait à ma portée.



Connaissez-vous les Parfaits appelés aussi Bons Hommes? Ce sont les religieux de l'église cathare, la religion interdite.



Alazaïs vit avec sa grand-mère dans un village près des Pyrénées au XIIIeS. Sa mère est morte quand elle était jeune et son père a été tué par les catholiques.



Elle garde les brebis dans la montagne quand elle est fait prisonnière par des chevaliers en route pour supprimer les inquisiteurs.



Relâchée, elle emmène sa grand-mère qui sera consolée (elle deviendra une Parfaite) au château de Montségur où elle devrait finir ses jours.



Alazaïs rentre chez elle mais le père de son ami Guilhem la dénonce au tribunal de l'Inquisition. Elle se retrouve en prison à Carcassonne. Son ami Guihem arrivera-t-il à l'arracher à la prison et à l'emmener à Montségur dans la forteresse assiégée?



Un voyage au temps de l'Inquisition et des croisades qui peut plaire aux jeunes amateurs d'histoire.
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Ninon-Silence

Ce secret, Ninon n'aurait jamais dû l'apprendre ainsi. Mais un soir, elle entend des sanglots dans la chambre de ses parents puis la voix de sa mère qui lance à son mari qu'il n'est pas le père de Ninon. Alors, Ninon se noie dans une mer qui la submerge. Elle cesse de parler. Ce n'est qu'auprès de son grand-père, dans les montagnes où son père a passé son enfance qu'elle va pouvoir guérir sa gorge et son coeur.



Je n'ai pas été emballée par ce très court roman. Il se veut psychologique mais j'ai été peu convaincue par la façon dont était décrite la réaction psychosomatique de Ninon. L'attitude des adultes devant son problème ne sonne pas très juste non plus, que ce soit celle des parents qui semblent ne se rendre compte de rien les premiers jours, celle de l'instit obtuse... Les grands-parents s'en sortent mieux et la partie où Ninon est auprès de son grand-père est celle que j'ai préférée.



L'écriture se veut poétique et imagée mais je me suis demandée ce que venait faire là cette image de mer qui envahit l'esprit de Ninon. Enfin, on peut ressortir frustrée de cette lecture car, si elle est résolue, la situation n'est pas éclaircie : on n'apprend pas en quoi le père de Ninon n'est pas son père biologique.



En résumé : un roman dont le sujet paraît intéressant mais qui m'a laissé finalement un sentiment de frustration.



Challenge Romans Jeunesse 2023
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L'année de mes 15 ans

Une belle lecture, courte mais intense et intéressante, sur le thème de l'adoption et de la recherche de ses origines.
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Alazais en Pays Cathare

Un petit livre à lire "à partir de 6 ans" qui devrait convenir aux enfants jusque dix ans, pour peu que l'histoire des Cathares soit abordée en Primaire. Ce petit livre aborde de manière simple l'histoire à travers une paysanne d'une douzaine d'années, les faits marquants de cette croisade sont distillés au fil des pages en mettant en scène chevaliers, inquisiteurs et gens du peuple jusqu'à la tragédie de Montségur.

Un petit livre d'abord facile pour les enfants qui s'intéresseront à l'histoire sous couvert d'aventure.
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L'année de mes 15 ans

A quinze ans, Constance tombe enceinte. Elle doit abandonner son bébé qui s'appelle Victoire. Celle-ci apprend à l'âge de 15 ans qu'elle est adoptée. Un jour la mère et la fille se rencontrent sans le vouloir. Livre émouvant sur une histoire qui au départ était sombre.
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Tu me plais, tout simplement

avis de N*:

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Clara et Martin

j ai bien aimer ce livre ,j avais envie de le lire souvent ,il était très intéressant et aussi passionnant mais je l ais trouve quele livre etait un peu triste tiphanie d

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Tu me plais, tout simplement

Un petit livre court mais intense. L'auteure nous plonge directement dans l'histoire. Marion est jeune mais condamnée par un cancer. Sauf que Marion, malgré sa maladie ne veux pas se laisser dévorer par le crabe. Alors elle se bat, elle veut vivre et croire en son avenir.



Elle fait la rencontre d'Eva, dans le même lycée qu'elle mais les deux adolescentes s'ignoraient jusque là. Eva à la vie et la santé mais elle veut mourir. Ces deux êtres que tout oppose vont pourtant devenir de grands alliés.



Et puis Marion tombe amoureuse de Quentin. Quentin, le beau gosse du lycée, qui l'aime et qui est un des rares a ne pas avoir peur de sa maladie. Marion découvre alors qu'un lourd secret lie Eva et Quentin. Elle va donc mettre ce secret au cœur de sa vie pour faire en sorte de rendre heureux ces deux êtres qui lui sont chers.



Un (trop) court roman qui se lit très facilement. Marion est attachante et battante et on ne souhaite qu'une chose tout au long de l'histoire : qu'elle s'en sorte !
Lien : http://lecume-des-mots.skyro..
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