Marie-Hélène Delval

Les vacances sont là, Sébasto se rend chez son ami, le vieux Da. Installé sur le perron de la maison, un chat, hiératique, noir comme le diable, aux prunelles à l’étrange regard métallique, intrigue l’enfant.



Le lendemain, après une nuit agitée, Sébasto découvre sur la route, un pigeon égorgé et exsangue. Un deuxième chat, identique au premier, l’attend sur le perron. Les chats vont se multiplier, tout comme les victimes, et, terroriser Da et Sebasto. Tous deux se cachent leurs inquiétudes réciproques.



En feuilletant un vieux recueil de légendes locales, le vieil homme apprend qu’il a été choisi et qu’il doit se sacrifier afin de faire echec à l’avènement de Satan. Tous les 70 ans, en effet, l’acte héroïque d’un chevalier de la flamme pure permet à la terre d’échapper à la malédiction provoquée par une poignée de fous. Da est le dernier de ces chevaliers, à lui de vaincre Satan pour toujours en s’immolant par le feu.



Ce roman, à cheval entre le réel (fin rassurante annoncée par la naissance prochaine d’un petit frère pour Sébasto), le fantastique et l’ésotérisme est très bien

construit. Deux points de vue éclairent la narration : celui du narrateur, c’est-à-dire l’enfant, et, celui du vieil homme par l’intermédiaire de son journal.



On est tenu en haleine par l’accomplissement du destin de Da. Pourtant, le plaisir instantané éteint, il ne reste pas grand chose d’une lecture vide de ces moments où l’on a l’impression de toucher aux choses profondes.

Les idées sous-jacentes au récit sont dans l’air du temps. La destinée de chacun serait reliée à l’ordre cosmique ; l’initiation ésotérique serait la nouvelle clé d’accès au monde spirituel.



La confusion est de mise et le dieu Astorath dont on trouve trace dans les mythologies phénicienne et syrienne, dans la Bible, et, dans la mythologie juive est transformé dans ce roman en Satan pour les besoins de la cause. Le lecteur perspicace s’étonnera, également, du silence dans lequel s’enferment les deux héros : silence entre eux eux, silence de Sébasto vis-à-vis de ses parents, silence de

Da lorsqu’il se rend à la ville voisine.



Un roman qui pose de nombreuses questions.

Pour l'été, Sébasto vient passer ses vacances chez son grand-père adoptif, Da. Mais, loin d'être des vacances de rêves, celles-ci se transformeront vite en cauchemar. Tout commence par l'arrivée d'un chat étrange, noir comme le diable et aux yeux d'argents, qui met vite mal à l'aise Da et Sébasto. Et puis, le nombre des chats augmente parallèlement à un phénomène étrange, l'angoisse se fait sentir, les cauchemars arrivent et finalement l'inquiétude se mue petit à petit en peur…



Saisissant, intrigant et plein de suspens du début à la fin, ce superbe roman fantastique jeunesse se lit facilement et rapidement et nous plonge et nous transporte dans une atmosphère angoissante et inquiétante en une intrigue et un style d'écriture originaux, pour une fantastique lecture.

Livre jeunesse que j'ai voulu lire à cause de son titre et de son illustration de couverture : "Les chats". Celui qui est représenté est noir... Ce sont mes préférés!

Ce roman jeunesse est intéressant, captivant, car elle raconte une amitié entre un vieil homme et un petit garçon; il y est question de chats aussi... mais de chats noirs mystérieux et diaboliques... J'en veux un peu à l'auteur d'ailleurs d'avoir choisi ce félin, noir en plus, comme principal protagoniste de cette histoire... Ils sont si souvent critiqués ces pauvres chats, les noirs surtout à qui l'on prête des pouvoirs surnaturels issues de croyances d'un autre temps...

La cabane magique est une bonne série de livres pour susciter des enfants de 7 ou 8 ans à lire.

Dans ce fascicule-ci on les deux héros, Tom et Léa, aux caractères bien dissemblables, Tom est sérieux, aimé les livres tandis que sa sœur est curieuse et n’a peur de rien.

Le livre permet aux jeunes lecteurs de lse familiariser au vocabulaire relatif aux châteaux et aux chevaliers (mâchicoulis, douves…).

C'est les vacances, et Sébasto a décidé de les passer chez son grand-père Da. C'est alors qu'ils font la rencontre d'un chat étrange au pelage noir et aux yeux gris métalliques qui reste assis sur le perron. Les jours passent et le chat continue de s’asseoir sur le perron et de les regarder d'un air étrange. Par après, un autre chat apparaît. Et puis un autre.. C'est la que commence le cauchemar..



Au début c'est assez long, mais à partir de l'apparition du chat, le suspense s'installe, les événements s'enchaînent et on est plongé dans une histoire aussi intrigante que passionnante. J'ai apprécié le style et l'atmosphère dans laquelle on est plongé. Mais aussi la créativité dont à fait preuve l'auteur en ce qui concerne les personnages et le scénario.

Bon livre. Il se lit très vite et facilement.





- Morgane

Quand vient l'orage de Marie-Hélène Delval est un roman emprunté à la bibliothèque, totalement par hasard, une fois encore à cause de la couverture.

À presque 17 ans, Antoine n’est pas ravi de passer ses vacances à la montagne, coincé entre ses parents qui n’arrêtent pas de se disputer. Et, comble de malchance, dès le premier jour de randonnée, il s’est foulé la cheville. Que faire dans un petit village isolé de montagne, seul, quand on a la jambe bandée ?

Antoine aimerait bien se lancer dans l’écriture d’un roman, mais il lui manque une idée.

Il part donc traîner à La Marmotte, la seule taverne du hameau, où il rencontre Marcel. Le vieil homme, le regard braqué sur son bock de bière, évoque à demi-mot une légende locale… comme s’il en craignait encore les maléfices. Et il conclut par une phrase énigmatique que le garçon n’entend pas bien : « Il faut la sauver » ou « Tu dois la sauver »…

Un peu malgré lui, Antoine va plonger dans l'histoire d'une jeune fille qui, pour échapper à un seigneur démoniaque, s’est jetée au XIIe siècle du haut des remparts de Morteroche... Plus il en apprend sur cette histoire plus il est fasciné par la jeune fille.. fasciné .. ou envoûté ??

Quand vient l'orage est un très bon roman, qui m'a plu de la première à la dernière page.

Antoine est un jeune homme pour qui l'été a été difficile, il vient de vivre une déception sentimentale. Jeune, mais touché en plein cœur car il ne s'attendait pas à une telle déception. Il va très rapidement être fasciné par la légende de cette jeune fille qui s'est jeté dans le vide ; et des deux cavaliers qui s'affrontent quand l'orage gronde... Des légendes qui nous intriguent, nous lecteurs. Surtout que les histoires d'hier sont entremêlées avec des événements plus ressent : suicides ? accidents ? Tout ça est un peu flou, les habitants n'étant pas très enclins à en dire trop à Antoine, en cas où la jeune fille l’appellerait à elle..

L'ambiance est chargé de vieilles histoires auxquelles on ne croit pas, ce sont des légendes.. n'est ce pas ?? Quoi que certaines petites choses sont troublantes et nous font doucement glisser dans du fantastique, pour mon plus grand plaisir.

J'ai aimé que cette histoire se déroule en montagne, c'est mystérieux, l'ambiance est parfois lourde. Le final est réussi.

J'ai été charmé par ce livre, mais vu l'auteure cela n'est pas étonnant. Son roman Les chats est un des roman jeunesse qui m'a le plus marqué ces dernières années, logique donc que j'apprécie aussi Quand vient l'orage car j'ai retrouvé l'écriture qui m'avait plu à l'époque.

Une bonne surprise donc que ce roman jeunesse, qui mérite cinq étoiles.

Un roman fantastique jeunesse que j'avais découvert au collège mais dont l'histoire m'était complètement sortie de la tête.

Sébastien (surnommé Sébasto) est en vacances d'été. Cette année, il ne part pas à la mer mais reste et va pouvoir aller rendre visite à son grand-père, Da, avec qui il entretient des liens très forts. Les jours d'été passent sur fond de partie de pèche et de crêpes au chocolat, jusqu'à ce que les chats noirs furetant autour de la maison du vieux homme commencent à être un peu trop nombreux.

Ce livre est extrêmement facile à lire et constitue une très bonne initiation à la littérature fantastique pour les jeunes lecteurs à avides de petits frissons. Les légendes autour des chats noirs sont tenaces mais celle-ci est particulièrement bien trouvée. La fin est vraiment bonne et tout à fait en lien avec le genre de cette histoire.

Un vrai bon roman de fantastique jeunesse, à découvrir.

Tout d’abord merci à Babelio et aux éditions Bayard pour m’avoir fait découvrir ce livre. Marie-Hélène Delval, a priori, je ne connais pas. La biographie qui lui est consacrée dans ce livre, qu’elle a écrit des textes pour les magazines tels que « Pomme d’api », « les belles histoires ». J’ai peut-être lu sans le savoir une de ses histoires.

L’illustration ainsi que la couverture est juste magnifique. J’aime bien ces lettres en relief. Le papier est également très agréable au toucher.



Maintenant, place à l’histoire :

En vacances, le jeune Antoine suit ses parents sur les chemins de randonnée. Alors qu’il se tord à la cheville, il est contraint de passer son temps comme il peut. Il rencontrera un vieux fou qui divague. L’ancien laisse échapper quelques bribes sur une légende locale. Depuis lors, Antoine ne cessera de se renseigner sur ces étranges apparitions nocturnes.



Hé bien que je suis content de voir que le Fantastique n’est pas mort ! Sous fond d’une légende et de fantôme, j’ai pu suivre une agréable aventure. Toutefois plusieurs choses m’ont un peu dérouté, il s’agit davantage de techniques d’écritures. J’avoue avoir eu du mal à lire un texte écrit au présent. J’ai toujours eu des lectures écrites au passé et pour moi, ce genre de procédé convient parfaitement. J’ai quelquefois buté sur ces conjugaisons. Rien de bien méchant quand on a l’habitude d’un autre mode. Deux autres points m’ont un peu dérangé. Tout d’abord, on découvre tout de go les prénoms des parents surtout quand Antoine est présent. Pour finir, Antoine rêve de devenir écrivain. Durant le roman, on y découvre quelques phrases qu’il a tapées sur son ordinateur. Pour un adolescent de 16 ans, je trouve qu’il écrit bougrement mieux que l’auteure.

Je me laisse happer par l’histoire et je découvre une belle intrigue. L’envie d’aller plus loin est là et c’est avec plaisir que ma lecture s’effectue. Je me suis imprégné de cette atmosphère montagnarde. Nous avons un joli petit village, une statue de la Madone et un château en ruine (Morteroche), les orages. Tous les ingrédients sont présents pour favoriser l’imagination.

Les personnages sont bien travaillés et on découvre des parents déchirés. Antoine l’est aussi suite à un amour de jeunesse. Nous sommes tous passé par là. Sa mère – Lydia – est très protectrice. Quant à son père – Serge –, lui ne rêve que d’excursion. D’autres personnages viendront étoffer l’intrigue.



Il s’agit là d’un très bon livre jeunesse. Le Fantastique est bien présent avec ces étranges apparitions, ces songes, cette légende qui perdure. C’est un roman court qui se lit très facilement. J’ai été un brin moins emballé par la fin. Mais c’est aussi une belle histoire sur l'amour de jeunesse.

Les dernières pages sont consacrées à d’autres romans dans le genre Fantastique (puisse ce genre revenir en force). De bons résumés qui donnent envie de poursuivre cette lecture.

Je découvre ma première cabane magique alors que mes enfants ont une trentaine de titres.

Je suis agréablement surprise.

La série repose sur un concept simple mais efficace : une cabane qui permet de voyager dans le temps.

Les livres sont mis à l honneur dans cette série et cela me plaît beaucoup.

Tom et sa petite soeur Léa découvrent l Égypte ancienne. Guidés par un chat noir, ils vont explorer une pyramide et aider une défunte reine.

Les illustrations sont chouettes. Le texte est agréable à lire et plein d infos: les hiéroglyphes, les momies, les différents endroits d une pyramide.

Je comprends pourquoi la série plaît aux enfants.

Nyne et Cham découvrent trois œufs de dragons sur leur île. Fait rare car cela n'arrive que tous les neufs ans . Un des œufs est différent des autres.

Cham va soccuper des deux identiques. A leur contact, il va vouloir devenir éleveur de dragons- animaux particulièrement important en tant de guerre. Nyne, elle, va s'attacher au troisième œuf...



Ce livre est le premier d'une série. Il présente les personnages et le contexte de l'histoire. Le livre se lit très facilement. Il devrait plaire aux enfants notamment parce qu'il met en avant l'amitié des humains envers les animaux.

La vie est-elle aussi paisible qu'elle y paraît?



Eté 1970 aux abords d'une petite ville, d'une forêt et d'un lac. Le lieu principal est la maison de Da, le grand-père.

Sébasto adore son grand-père et se réjouit de passer l'été avec lui. Ils partagent la passion de la pêche à la ligne. Cependant l'apparition de plusieurs chats ainsi que des phénomènes étranges vont bouleverser le cours des vacances et la vie du jeune garçon.



Un roman bien mené qui ne laisse pas de place à l'ennui. On n'a qu'une hâte: tourner la page suivante pour connaître la suite! Grand suspens, du doute et de l'étrange bien dosé; voilà une recette gagnante pour entrer dans l'univers fantastique de l'auteur. le style est fluide et le récit rythmé entre deux points de vue: le récit à la première personne de Sébasto entrecoupé d'extraits du journal intime de Da.

L'auteur utilisent à merveille la description des odeurs et des bruits pour mieux nous plonger dans l'ambiance singulière des lieux et nous faire ressentir les sensations des personnages.



Une histoire déroutante à vous couper l'envie de dormir !

Pour ceux qui aiment frissonner...

Un roman fantastique intense en sensations !



Sébasto, 11 ans, se rend à vélo chaque matin chez son grand-père qui vit dans une maison isolée aux abords d'une forêt et d'un lac. Ce sont les vacances d'été et de belles parties de pêche à la ligne sont au programme. Tout va pour le mieux jusqu'à ce qu'un chat apparaisse devant la maison. Ce qui n'était qu'une sensation de malaise va aller grandissant et se changer en inquiétude puis en angoisse car les jours suivants les chats se multiplient, les fixant avec leur regard perçant. D'autres phénomènes troublants se manifestent, distillant le doute. Que se passe-t-il ? Sébasto et son grand-père sont-ils en danger ?



Le récit alterne entre la voix de Sébasto à la première personne du singulier et des extraits du journal intime que tient le grand-père.

J'ai aimé le fait que l'auteure choisissent des éléments simples, bien réels au départ, pour créer les éléments nous faisant plonger dans le fantastique. Puis elle les fait intervenir progressivement dans le récit, en créant beaucoup de doute.

Les descriptions de l'auteure soutiennent ce récit et participent pleinement de l'atmosphère étrange. le suspens est fort bien dosé, créant une sorte d'addiction chez le lecteur qui ne peut que poursuivre sa lecture.



Un roman déjà ancien mais une belle réussite pour entrer dans le genre fantastique.

J'avais peur que la saga ne s'essouffle avec un deuxième tome moins bien ficelé à mon goût. Mais ce Secret de la Pyramide me rassure.



Aucune invraisemblance dans ce récit alors même qu'un petit côté fantastique apparaît qu'il n'y avait pas auparavant (excepté l'existence même de la cabane magique bien-sûr). Car dans ce tome, il est question du voyage vers l'au-delà à travers le personnage de la reine Hutépi, fantôme puis momie que Tom et Léa aident à passer de l'autre côté.



Encore beaucoup de choses à apprendre dans cet opus : les croyances égyptiennes, les hiéroglyphes, les processions funèbres, la technique de la momification (agréablement étonnée de lire ce passage très détaillé), l'agencement intérieur des pyramides et l'utilité de chaque pièce...



Un peu de suspens aussi lorsque Tom et Léa se retrouvent enfermés dans la pyramide. Heureusement qu'un chat noir vient à leur aide, semblant les connaître ou agir sur la demande d'une tierce personne. "M", le propriétaire de la cabane magique, ne garderait-il pas un oeil sur eux à chaque aventure ?



C'est ce ma fille et moi découvrirons très certainement dans le tome 4 qui terminera ce 1er cycle.

Ce second tome de la série La Cabane Magique nous amène cette fois-ci au Moyen-Âge. Mais le plaisir de lecture reste intact, entre apprentissage, énigme et aventure.



Le jeune lecteur se familiarise avec un vocabulaire spécifique (architecture et vêtements) ainsi qu'avec les moeurs de l'époque (les réceptions, l'alimentation, la justice...). J'aime beaucoup ce côté ludique, ces informations disséminées très habilement dans le récit.



On prend également autant de plaisir à chercher une réponse à l'énigme suivie de tome en tome : à qui appartient cette cabane magique permettant de voyager dans le temps ?

Pour ma part, j'ai trouvé (c'est plus facile que de trouver les citations mystère du challenge Multi-défis) mais pour ma fille de 8 ans c'est encore trop compliqué (je ne suis d'ailleurs même pas certaine qu'elle connaisse ce personnage légendaire).



Petit bémol toutefois avec ce tome : j'ai trouvé quelques facilités dans l'intrigue. D'abord un sac qui disparaît et réapparaît comme par magie. Ensuite un chevalier muet, inconnu de nos héros, qui sait toutefois où les trouver et où les amener...

Cela fait des années que des jeunes et parents me disent ‘Les dragons de Nalsara’ c’est génial ! Ma curiosité ne pouvait plus attendre. Ok c’est un roman pour la jeunesse, mais je me suis vite prise au jeu. Un frère, une sœur, élevés par leur père, mère décédée. Ce qui n’est pas banal c’est que le père est le Grand Eleveur du royaume d’une île où sont déposés, tous les ans, des œufs de dragonnes. Et les enfants, pour la première fois, vont assister à leurs naissances. Une lecture sympathique pour les jeunes avec une écriture fluide qui parle d’entraide, d’amitié, de courage. Le deuxième tome m’attend…

Cet été, Sébasto ne partira pas à la mer. Il passera l'été chez son grand-père adoptif, Da. Mais cet été ne sera pas comme tous les autres. Il se passera bien des évènements mystérieux. Des chats assez bizarres vont apparaitre. Des animaux vont mourir l'un à la suite de l'autre. L'inquiétude prend Da et Sébasto.

J'ai adoré ce livre rempli de suspense et de mystère.







J'ai bien aimé ce livre car la fin est surprenante et que c'est un récit fantastique. C'est un livre qui se lit vite. Les personnages ne m'ont pas beaucoup touché.



Ilyas

Marie-Hélène Delval nous emmène sur les traces de ces inquiétants. Un livre qui fait peur à souhait mais à ne pas mettre entre les mains des enfants qui n'aiment pas avoir peurs.

Un excellent livre d'horreur, qui se base tout d'abord sur la légende urbaine que les chats noirs portent malheur. Sa construction en progression (des cadavres d'animaux de plus en plus gros, des chats noirs de plus en plus nombreux) permet de faire monter efficacement la pression. Le fait que les héros soient parents est intéressant, surtout que l'on sort du classique frères et soeurs, ou parents-enfants, pour utiliser une génération supplémentaire (grand-père et petit-fils), leur donne un côté encore plus attachants. Bref, un roman d'horreur pour ados essentiellement, mais efficace. La fin m'a un tout petit peu laissée déçue, mais rien de trop grave (je crois bien que l'histoire avait tellement bien été montée que je m'attendais à une fin plus "adulte", j'en avais presque oublié que j'avais un roman jeunesse dans les mains !), ça ne m'a donc pas empêchée de l'adorer !

« Doudou-Lapin n’est pas un petit frère comme les autres.

Pourtant il est mignon, Doudou-Lapin.

C’était même le plus mignon des bébés lapins.

Et puis il a grandi.

Mais on dirait que c’est encore un bébé »



Doudou-Lapin est trisomique et sa grande sœur Lili-Lapin en souffre et voudrait bien l’aider, mais des fois ça l’énerve ! Doudou-Lapin ne sait pas encore parler et maman ne dit rien quand il fait pipi sur le tapis.

Par contre, Lili-Lapin ne supporte pas que ses amis le traite de « boudin qui comprend rien »



Ce livre aborde le thème du handicap mental avec beaucoup de justesse. Le ton est tendre mais on ne cache rien des difficultés au quotidien. On évoque dans ce livre la prise en charge par une orthophoniste, madame la Pie, et par un psychomotricien, monsieur Ecureuil… mais aussi la souffrance et les difficultés de la famille, sans dramatisation.



Ce livre attachant et pédagogique est un très bon support pour mettre des mots sur la différence.

Tom et Léa ont conclu qu'il leur fallait récolter des objets permettant d'écrire le mot MORGANE, afin de libérer la fée d'un sortilège puissant. Où est-elle? Quel est ce sortilège? Rien ne permet de répondre à ces questions, mais un enfant perspicace aura déjà envisagé quelques pistes.



Les deux héros ont une mangue et une flûte en os... M.O.G.A.N.E... il manque un R.



Et voilà que la Cabane les transporte sur la lune... Une bonne occasion pour apprendre plein de choses sur la gravité, l'atmosphère, etc. Une bonne occasion aussi d'avoir peur pour Tom et Léa. Car ils sont seuls, perdus, dans ce qui apparaît comme le plus inhospitalier des environnements, depuis le début de leurs aventures.



Ils s'en sortiront, grâce à l'intervention d'un homme mystérieux se promenant sur la lune. Et il faudra faire preuve de perspicacité pour que Morgane retrouve son apparence humaine, abandonnant l'apparence d'une souris. Merlin n'a qu'à bien se tenir... avec des amis comme Tom et Léa, Morgane est bien secondée.



Critique bicéphale... vision d'adulte vs. vision de mon aîné, 6 ans et demi. Nous lisons le livre ensemble.



Vision d'adulte un peu goguenarde... ah oui, bon, on va sur la lune... ah ah ah... et en plus il y a un extra-terrestre. Et pourquoi pas un petit homme vert?



Vision d'un enfant de 6 ans et demi... qui lirait l'ensemble des livres de Tom et Léa si nous les avions à la maison. Il s'est trouvé SES héros. Il tremble, sourit, apprend au rythme des aventures de Tom et Léa. Il fronce les sourcils quand Léa est intrépide, il note aussi dans un coin de son cerveau les decouvertes de Tom. Et je l'ai senti un peu déçu que Morgane disparaisse ainsi que la Cabane, à la fin du tome. Mais il était content d'avoir entrevu la vraie nature de Cacahuète, petite souris intrépide, cachant Morgane.



Je sais que les rêves de mon aîné sont peuplés de Tom et Léa... et qu'il les accompagne dans leurs quêtes. Et ça, c'est bien le but d'un livre pour enfant.