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Critiques de Marie-Hélène Fasquel (77)
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L'élève au coeur de sa réussite

Marie-hélène Fasquel c’est cette enseignante en littérature anglaise dont les médias ont pas mal parlé l’an dernier car elle a été la première française à avoir été nommée au « Global teacher prize ».

Dans « L’élève au cœur de sa réussite » elle revient sur son parcours, depuis ses années de formation jusqu’à l’aventure représentée par ce prix. Sans occulter ce qui ne va pas dans notre système éducatif, Marie-Hélène Fasquel préfère explorer des pistes pour que ça aille mieux, elle raconte ses projets (multiples), son expérience (riche) et fait preuve d’un optimisme et d’un dynamisme qui font du bien.

On est très loin de l’image un peu sclérosée de notre éducation nationale !

Voilà une lecture qui ouvre des perspectives et permet d’espérer pour l’avenir.

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Les Naufragés de la Morrigane

Voici mon retour de lecture sur le roman pour ados : Les naufragés de la Morrigane écrit à quatre mains par Gabriel Erhart et Marie-Hélène Fasquel.

Ce matin-là, Soizic, Gaël, Tiphaine et Corentin font connaissance dans le bus qui les emmène vers le port de Lesneven en Bretagne.

La conversation va bon train et la sortie – alors qu’un doux soleil printanier brille déjà – s’annonce passionnante pour ces amoureux de la mer qui doivent participer à une journée de pêche artisanale sur un chalutier.

À leurs yeux, une véritable aventure qui, en un rien de temps, va prendre une tournure beaucoup plus angoissante que prévu.

Quel terrible secret la Morrigane renferme-t-elle ?

Les naufragés de la Morrigane est un roman d'aventures pour adolescents. Quatre jeunes gens : Soizic, Gaël, Tiphaine et Corentin, arrivent le port de Lesneven en Bretagne pour partir une journée pêcher sur un chalutier. La Morrigane, néanmoins, n'a pas l'air d'un bateau de pêche ! Mais quel secret renferme t'il ?

Quand ils rencontrent le capitaine et la mécanicienne, les quatre adolescents n'imaginent pas un seul instant où cette journée va les amener et quelles aventures stupéfiantes ils vont vivre !

J'ai aimé découvrir un bateau mystérieux, un couple surprenant et des ados débrouillards. La fait également, que ça démarre en Bretagne avant de partir un peu plus loin..

Il y a beaucoup de mystère, de secrets, et cette histoire plaira aux ados et aux adultes.

Je trouve juste dommage qu'on ne connaisse pas un plus la personnalité des différents personnages. En effet, j'aurais aimé les découvrir un peu mieux pour réussir à plus m'attacher à eux.

Mais l'histoire est bien ficelée, il y a de énormément de rebondissements et à aucun moment je ne me suis ennuyée.

L'écriture est fluide, on ne sent pas que c'est écrit à quatre mains car tout s'imbrique parfaitement.

Je suis ravie de ma lecture qui n'est pas tout à fait un coup de cœur mais une jolie surprise que je note quatre étoiles et demie.

Je vous invite à le découvrir à votre tour :)
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Les Naufragés de la Morrigane

Gageons que Soizic, Gaël, Tiphaine et Corentin n'oublieront pas de sitôt leur journée en mer ...

Embarqués pour une journée pédagogique intitulée journée d'initiation à la pêche en mer à bord d'un chalutier, ils vont vite s'apercevoir que quelque chose cloche...

Mais nos ados vont faire preuve d' esprit d'initiative hors du commun, d'un sens pratique époustouflant, le tout avec un superbe esprit de solidarité et de camaraderie . Chapeau bas...

Ce voyage sort des sentiers battus, légendes et druidisme ont façonné la mémoire bretonne. Gabriel Erhart et sa complice Marie-Hélène Fasquel embarquent leur lecteur dans une époustouflante aventure. l'écriture est fluide, le rythme soutenu, malgré la richesse du vocabulaire employé, aucun temps mort et la curiosité titillée à chaque page ou presque. J'ai bien envie d'aller fouiner un peu dans les secrets de la Morrigane. ..

Un grand merci à Babelio et aux éditions EX Aequo pour ce partage lors de la dernière masse critique jeunesse.

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Le feu secret

Je remercie chaleureusement les Editions Nouvelle Bibliothèque pour l'envoi, via net galley, du roman Le feu secret de Marie-Hélène Fasquel et Gabriel Erhart.

Ce roman écrit à quatre mains nous fait découvrir deux histoires parallèles dans deux univers différents.

Au Moyen Age, Arnaud et son fils travaillent en secret dans leurs laboratoires souterrains... Trouveront-ils la Pierre tant convoitée alors que conflits, jalousies et haines les entraînent dans des aventures semées d’embûches ?

Dans un monde futuriste, nous découvrons Synésios et son fils. Ils sont reclus à deux cents mètres sous terre, et poursuivent une autre quête : reconquérir la Terre dévastée. A leur tour, parviendront-ils à s’évader de cette prison bétonnée et à déjouer le sort qui s’acharne contre eux ?

Et si le destin des uns dépendait de celui des autres ?

Le temps transforme le Monde mais les êtres humains ne changent pas, le plus souvent guidés et trahis par leurs émotions. Vivre ensemble, se supporter, se comprendre et s’accepter restent pour tous les hommes et pour toutes les époques, l’ultime défi....

Le feu secret est un roman captivant et très bien écrit.

Les deux histoires sont certes différentes mais elles s’entremêlent, pour mon plus grand plaisir de lectrice. Je n'ai pas du tout été perdue, au contraire j'ai trouvé l'ensemble vraiment captivant. J'ai autant aimé l'histoire d'Arnaud et son fils que celle de Synésios et son fils. Des hommes différents les uns des autres, ils vivent dans des mondes qui ne se ressemblent pas et pourtant... Les choses changent t'elles tant que ça ???

J'ai trouvé cet ouvrage original, c'est très bien trouvé et je n'ai pas du tout été déçue par la fin.

J'ai apprécié ma lecture et c'est avec plaisir que je mets cinq étoiles.
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Le feu secret

Deux histoires en une. La première se situe au Moyen-Age. Arnaud et son fils travaillent sur des expériences autour de l'Alchimie et font des découvertes surprenantes. La deuxième est dans le futur, dans un monde post-apocalyptique où Synésios et son fils vont à leur tour, faire des découvertes tout aussi surprenantes.

L'histoire, le concept, sont originaux. Ce lien entre le passé et le futur est très inattendu. La lecture est plaisante, mais il m'a manqué un petit quelque chose. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et du coup, je suis restée assez loin de l'histoire. Je n'ai pas pu me plonger complètement dedans. J'ai trouvé que le développement est resté trop superficiel. L'idée était bonne et était là, mais les auteurs auraient pu aller plus loin, faire un récit un peu plus long. Il ne manquait probablement pas grand chose pour en faire un très bon page-turner.

Merci aux éditions Nouvelle Bibliothèque et à NetGalley pour ce partage.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Une vie avant

Je remercie Marie-Hélène Fasquel pour l'envoi, en service presse, de son roman : Une vie avant écrit à quatre mains avec Gabriel Erhart.

Direction Paris quatorzième. Quatre jeunes femmes attablées Chez Maxence apprennent qu’un terrible événement vient d’atteindre l’une d’entre elles.

Trentenaires, issues de milieux différents, personnalités fortes et modernes, elles ont en commun une résistance, une combativité, et surtout une amitié indéfectible.

Dès lors, cette solidarité va être mise à rude épreuve au cours d’une aventure qui, de manière complètement imprévisible, va les mener aux quatre coins du continent européen.

A l’issue de ce road trip ébouriffant, elles découvriront une vérité hallucinante, digne d’un conte de fées…

Une vie avant est un roman d'aventures qui nous fait voyager dans une partie de l'Europe mais aussi au Kremlin, en Biélorussie, en Pologne... Impossible donc de s'ennuyer en compagnie de Nina, Alice, Laura et Pauline, quatre trentenaires très sympathiques.

Chacune a sa personnalité, son caractère et certaines m'ont touchées plus que d'autres. J'ai aimé ses quatre femmes, leurs fêlures.

Leur amitié est précieuse et triomphe de tout, y compris lors d'aventures rocambolesques.

L'écriture est fluide, l'histoire est simple mais j'ai été totalement happée par celle-ci.

J'avais plus ou moins deviné un élément important de l'histoire de Nina, ça me paraissait logique. Toutefois, cela n'a pas gêné ma lecture.

Si vous aimez les romans d'aventures avec une belle histoire d'amitié, un peu d'espionnage, de l'humour, des voyages alors foncez, Une vie avant est fait pour vous :)

Ma note : 4,5 étoiles.
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Une vie avant

Quatre personnages féminins hauts en couleur , Nina , Pauline , Alice et Laura , ce n'est pas courant dans un roman d'aventures , nous étions plutôt habitués à des James Bond et des OSS 117 !

Ces quatre aventurières nous font vivre des intrigues avec de multiples rebondissements , on ne risque pas de s'ennuyer avec elles au fil de ces pages , on traverse allègrement toute l'Europe jusqu'au Kremlin , puis la Biélorussie , la Pologne , et enfin le Sud de l'Italie .

On rencontre des barbouzes des services secrets russes sans états d'âmes , puis des yakuzas cruels et sans scrupules . De quoi faire trembler ces jeunes guerrières , pensez-vous ? Non , en aucun cas , elles n'ont pas froid aux

yeux !

Bref , on passe un moment agréable avec ces quatre trentenaires , ce roman est facile à lire , il n'y a pas de temps mort . Lisez-le , c'est un ordre !
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La musique adoucit les moeurs

La musique adoucit les mœurs, vous connaissez certainement ce proverbe.



Dans son ouvrage "Politique", Aristote  utilise cette maxime en utilisant la notion de Catharsis qu'il définie comme la séparation du bon d'avec le mauvais. La catharsis peut transformer les passions et selon sa philosophie en rhétorique, esthétique et politique. 



Pour Sigmund Freud, la catharsis est autant un rappel affectif qu'une libération de la parole qui peut aboutir à l'exaltation des pulsions. 



De plus, selon Platon la musique a des vertus éducatives, c'est la médecine de l'âme.



En psychanalyse, la catharsis permet aux patients de se libérer, quelquefois avec une grande violence émotionnelle, de ce qu'ils ont enfouit en eux.



Puis, en musicothérapie, pour les patients souffrant de douleurs chroniques, la musique stimule la production d'endorphines, qui sont des anti-douleurs naturels, ainsi que la production de la dopamine qui active la zone de récompense du cerveau. 



Ainsi, dynamisante ou apaisante, la musique intervient sur notre organisme. Mais les effets musicaux sont-ils toujours bénéfiques ? Peut-on chavirer dans la folie ?



Au théâtre, dans une chorale, dans une église, dans une maison de retraite...  tous ces endroits où les musiciens jouent de la musique peuvent-ils interférer sur leurs émotions et leurs peurs ? Leur conscience peut-elle être dominée par la musique ? Les différentes tonalités des différents instruments de musique entraînent-elles des comportements inhabituels ? 



A travers ce recueil de nouvelles, mélange de polar et de romance contemporaine, écrit d'une plume dynamique, les auteurs, Marie-Hélène Fasquel et Thierry Erhart, réalisent une approche à la fois atypique et artistique sur les effets de la musique. A découvrir sans hésitation !
Lien : http://larubriquedolivia.ove..
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Le feu secret

Petit roman ( 143 pages) , qui mêle à la fois la quête alchimiste moyenâgeuse et un futur apocalyptique.

C'est une dystopie sympathique, qui se lit avec plaisir, mais qui ne me restera sans doute pas en mémoire. Les deux histoires en parallèle ont tant en commun qu'on a l'impression de lire le même roman en double.



#lecture #livres #chroniques #LeFeuSecret #MarieHeleneFasquel #GabrielErhart #NouvelleBibliotheque #NetGalleyFrance



Le quatrième de couverture :



Des quatre éléments, le feu, le plus étrange, est une force mystérieuse qui transforme les choses, les êtres. C’est cette idée, cruciale pour les alchimistes, qui porte cette histoire, hors du temps. Le feu y apparaît comme foyer des fourneaux, étincelle des barillets d’armes, rayonnement destructeur du soleil, mais aussi symbole de notre énergie vitale.

Arnaud et son fils, qui travaillent en secret dans leurs laboratoires souterrains, trouveront-ils la Pierre tant convoitée alors que conflits, jalousies et haines les entraînent dans des aventures semées d’embûches ?

Par effet de miroir, et dans un autre temps, Synésios et son fils, reclus à deux cents mètres sous terre, poursuivent une autre quête : reconquérir la Terre dévastée. A leur tour, parviendront-ils à s’évader de cette prison bétonnée et à déjouer le sort qui s’acharne contre eux ?

Et si le destin des uns dépendait de celui des autres ?

Le temps transforme le Monde mais les êtres humains ne changent pas, le plus souvent guidés et trahis par leurs émotions. Vivre ensemble, se supporter, se comprendre et s’accepter restent pour tous les hommes et pour toutes les époques, l’ultime défi.
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L'oeuvre au rouge: Le Mystérieux Feu secret

L’eau, la terre, l’air et le feu sont indissociables pour toute existence terrestre que l’on qualifierait de viable, depuis la nuit des temps, l’homme ne cesse de mesurer la grande route du progrès, de repousser ses propres limites, d’oser manipuler la roue du destin, d’endiguer les fléaux par tous les moyens, dans cette course effrénée vers une vie meilleure, d’en exploiter tous les recoins d’une planète qui s’épuise, l’oxygène se raréfie, le nombre de catastrophes naturelles décuplent d’année en année, une question demeure, vers où allons-nous ?

Que recherchons-nous vraiment à vouloir défier les lois de la nature ?

Les 4 symboles de la vitalité évoqués en préambule constituent-ils les seuls éléments essentiels ?

Et si le secret de la vie ne se trouverait-il pas ailleurs ?



Longtemps après cette lecture en apnée de L’œuvre au Rouge écrit à quatre mains par Marie-Hélène Fasquel et Gabriel Erhart, je me réjouis de prendre le temps de la réflexion, de se poser quelques heures pour en comprendre les tenants et aboutissants de cette fable métaphysique, une histoire qui demande une bonne dose de concentration pour en apprécier chaque aspérité, il est question de philosophie existentielle, de formule sacrée mêlant physique quantique et expérience chimique, du grand chaos qui menace notre bonne vieille Terre mais pas seulement, la richesse thématique initiale se démultiplie au point de reconsidérer ses premières impressions ...



Le pouvoir magique des mots opère dans le tourbillon de la narration prégnante, alternant deux époques éloignées et opposées, deux liens invisibles, des personnages forts pour en ressentir une émotion dépassant le cadre de leur simple condition, du destin qui les réunit, l’atmosphère singulière rend la lecture hypnotique.



Comment vulgariser des notions obscures pour le commun des mortels telles que les avancées scientifiques majeures, les projets issus de l’imagination clandestine, risquer à tout instant le courroux des instances et autres autorités supérieures, toutes les époques ont apporté leur lot d’espérances comme de désillusions, de l’obscurantisme religieux au pouvoir despotique, l’homme prend un malin plaisir coupable à construire pour mieux détruire, qui dans son entourage, qui dans son environnement précaire, dans son inlassable combat pour sa survie, L’œuvre au Rouge ne propose pas juste une déjà excitante et épique histoire.



La plume des deux auteurs invite le lecteur à continuer de rêver d'un monde meilleur, à poursuivre la recherche de la vérité, à croire en un avenir optimiste pour revenir à des valeurs essentielles de l’humanité, l’amour du prochain, la transmission du savoir et des épreuves corrigées, dans la souffrance partagée et la volonté insatiable de rectifier le tir, il est des romans qui transcendent l’âme, le temps tourne comme une boussole en mode panique, sortir de sa zone de confort c’est briser les tabous ancestraux, c’est rester dans l’urgence d’un monde en gestation qui ne tourne plus vraiment rond ...



Si l’un des auteurs, Marie-Hélène Fasquel avait déjà publié un livre sur son expérience professionnelle d’enseignante et en proposer sa vision des choses, de nouveaux concepts, si l’autre auteur, Gabriel Erhart est professeur de musique, ils avaient déjà mis en commun leur talent pour publier un recueil de nouvelles, La musique adoucit les moeurs, sur la thématique de la place de la musique dans nos vies, cette faculté de dispenser des règles basiques en évitant judicieusement d’en faire étalage pour servir dans L’œuvre au Rouge, un écrit cohérent et ambitieux, mélange de fantasy moyenâgeuse et de dystopie, un pari fou relevé avec brio, ce qui force l’admiration est la proximité affichée avec tous les personnages dans un contexte pour le moins fragile, trouver le juste équilibre dans le style proposé et enjoué, le tempo de l’intrigue respecte la dynamique ancrée dans l’air du temps imposée, la musique harmonieuse des émotions gagne en décibel pour mieux s’imprégner d’un certain air du temps qui passe ...



Le besoin naturel de l’homme en toute connaissance succède à celui qui porte l’impertinence, l'instabilité chronique de l'être humain à évoluer sereinement, la psychologie définie de faible maillon de la chaîne alimentaire est un doux euphémisme, tant de questionnements universels trouvent souvent leur résonance dans l’exercice délicat de pourvoir à ses nécessités premières mais quid du pouvoir intemporel de faire la lumière sur la raison d’être et du pragmatisme ?



Le long terme n’est pas une simple équation à résoudre pour des scientifiques en mal de reconnaissance mais la capitalisation de la somme des savoirs tendant vers un but commun, le destin de l’humanité ni plus ni moins, L’œuvre au Rouge ne donne pas de leçons moralisatrices, ni ne cherche à tout remettre en cause, à travers les personnages d’Arnaud, Nicolas, Synésios, Olos et tant d’autres, si vous cherchiez à vous redécouvrir, votre place ici et dans le monde, à redéfinir les cadres de communauté, d’élans de solidarité, la tolérance en toute chose, l’amour qui n’est jamais loin, vous êtes au bon endroit et au bon moment, il n’est plus le temps de jouer avec le soleil pour ressentir la brûlure des ailes d’Icare mais de redonner un sens au mot espoir, l’humanité pourrait alors tracer une nouvelle destinée, celle de l’âme de toutes les croyances, la bouleversante et déchirante déclaration d’amour à la vie souffle à travers les chapitres intenses, l'émotion ressentie n'en est que plus palpable et qui laissera son empreinte, immortalisée, la survie restant le prisme du corps et de l'esprit, la vie pourra alors peut-être continuer de battre, au rythme des cœurs à l’unisson ...

❤️❤️❤️



Brillante lecture qui m’a laissé sans voix pour me réfugier dans une introspection et une intense réflexion sur notre place et nos devoirs dans un monde de plus en plus complexe et au bord de l’implosion.

Et si la survie ne résidait-elle pas dans la simplicité et dans la communion universelle des âmes ?

Servi par des personnages pouvant servir de relief à toutes les caractéristiques communes, l’essence de la vitalité recherchée ici se combine magnifiquement dans la perfection du... feu secret !
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Les Naufragés de la Morrigane

Mon avis



Je remercie Marie-Hélène FASQUEL de m'avoir fait envoyer par les Editions EX AEQUO, « Les Naufragés de la Morrigane », roman qu'elle a co-écrit avec Gabriel ERHART.



Etant passionnée par les aventures en mer, j'ai découvert avec grand plaisir cet ouvrage de littérature JEUNESSE qui peut être lu par des ados mais également des adultes ayant gardé leur âme d'enfant.



Les auteurs nous emportent en Bretagne où nous faisons connaissance avec quatre jeunes Soizic, Tiphaine, Gaël et Corentin qui partent pêcher en mer sur un chalutier « La Morrigane ». Toutefois nos jeunes héros ne sont pas au bout de leurs surprises et de leurs frayeurs. En effet, ils vont vivre des aventures passionnantes et mouvementées mais je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai découvrir ce qu'il en est par vous-mêmes.



L'histoire est sympathique, rythmée, très bien écrite et mystérieuse à souhait. Marie-Hélène et Gabriel étant des navigateurs chevronnés, rendent leur récit instructif de par le vocabulaire qu'ils usitent. Les nombreux rebondissements m'ont tenue en haleine jusqu'au dénouement fort surprenant.



J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de ces quatre adolescents qui sont très dégourdis. J'ai dévoré ce livre et l'ai quitté à regret car trop court à mon goût !

Je vais faire lire cet ouvrage à mon petit fils Raphaël âgé de 14 ans ½ ; ce récit devrait à mon avis lui plaire.



Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.



Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com



Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/


Lien : https://www.facebook.com/joe..
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Dissonances

Je remercie la maison d'édition pour l'envoi de ce recueil de nouvelles. Nous avons 9 récits courts avec pour thème principal la musique. Tout ce qui est autour de cette passion, de ces moments qui doivent être bons, la plupart du temps. Mais parfois, si la musique adoucit les mœurs, elle est également synonyme de problèmes. Les notes volent dans les airs, laissant des instants fugaces que chacun peut interpréter comme il le désire. Classique ou non, nos auteurs s'amusent à nous entrainer dans leur passion commune mêlant la musique et l'écriture. Leurs connaissances sont impressionnantes, mais en relisant le dos de couverture, il est certain que nous avons affaire à des professionnels en la matière. J'ai adoré leur façon de mettre en lumière des morceaux plus ou moins connus selon notre propre gouts, nos propres intérêts. Cela m'a rappelé des souvenirs, lorsque j'étais enfant j'écoutais des 33 tours (eh oui !) et que mon père adorait tchaikovsky. Des instants intéressants ou nous étions tous assis à ne rien faire juste écouter et ressentir ce que nous avions tous en commun : le fameux mange-disque.





9 nouvelles composent ce recueil et si avec certaines je n'ai pas tout suivi, d'autres m'ont donné le sourire et surtout que que j'ai adoré. 3 ressortent du lot pour ma part, même si toutes ont un petit quelque chose. Désaccord parfait ou comment un directeur de conservatoire retrouvé mort. C'est un meurtre au vu de la façon dont il a été retrouvé et pour une première enquête de notre lieutenant Maryse Verneuil elle a de quoi faire. Qui a bien pu faire cela ? De nombreux personnages qui ont reçu leur lettre de démission, à moins qu'il ne s'agisse de quelque chose de plus... personnel ? Un côté burlesque dans la façon de répondre au lieutenant, de se tenir d'une certaine manière, comme si ce monde du conservatoire cachait et vivait autrement que le reste du monde. Peut-être est-ce le cas, qui sait ? Vint ensuite, Ker-Néant, impossible de la laisser de côté avec son histoire de bateau, de groupe de musique, de Bretagne bien entendu et surtout de trafic. La fin tombe comme un cheveu sur la soupe de poissons qu'il vaut mieux ne pas manger pour ce coup. Des amis, des histoires, un secret et cette chute qui nous fait nous poser des questions sur nous-même. Qu'aurions-nous fait à sa place ? Et la dernière que je mets sur le podium, La passion selon Matthieu. Alors celle-ci, je ne saurais pas vous expliquer comment, mais elle est à la première place. En gros je dirais tel est pris qui croyait prendre, même si ce n'est pas tout à fait cela. Je ne peux rien dévoiler, mais je l'ai adoré !





9 histoires qui apportent toutes un petit truc en plus, même si, comme je l'ai indiqué plus haut, certaines sont restées fermées à mon esprit. La plume incroyable, fournie, apportant un plus aux divers récits. Des éléments me font dire qu'il y a du vécu, pas dans tout bien entendu, mais je pense une bonne partie. bien entendu aucun d'entre eux n'a passé le cap de se suicider, par contre la musique présente nous montre vraiment qu'elle peut être bénéfique ou le contraire. Chaque personnage rencontré lors d'une simple visite, vérification, aide particulière, peu importe, chacun d'entre eux ne nous laisse pas sans ce petit quelque chose. Une aide providentielle qui apparait comme pesante, une envie de bien faire qui nous montre du doigt, des descriptions de lieux enchanteurs qui devraient le rester si et seulement si les notes étaient les bonnes... Les auteurs s'amusent avec les mots, les mêlant à la symphonie de leur plume. Quelques frissons parviennent, qu'ils soient de joie, de tristesse, de désespoir, de frustration ou au contraire de soulagement. Certains choix sont totalement loufoques, tandis que d'autres semblent si logique que cela en est effrayant. Sommes-nous devenus si égoïste par moment ? Je le confirme. Le silence est roi, la musique qui n'est pas choisit par nous-même est le diable en personne. Et nos oreilles, nos tympans délicats, nos doigts qui se crispent, nos mains qui s'agrippent fort et cette voix qui en demandent qu'à hurler ? Heureusement, nous avons également le contraire, avec la douceur, l'instant de grâce qui nous plonge dans un rêve éveillé. Qui n'a jamais dis que la voix de notre voisine, cousine, sœur, peu importe était détestable ? Ce fameux silence obtenu est bénéfique, pour celui qui l'obtient.



Le retour de bâton est génialement trouvé, rempli de sérénité ou oserais-je dire d'un coup de pinceau ? Chaque nouvelle a un travail de construction important, un équilibre entre les mots et les maux, la musique qui peut apporter du réconfort ou de la peine. Chaque acte a des répercussions et vouloir bien faire et bien différent de savoir bien faire. Cela peut agacer certaines oreilles et dans ce cas, gare à vous ! Nous sommes tous maître de notre destin, en théorie, mais cette musique si douce à l'oreille du voisin est-elle la même pour nous ? Cacophonie en vue ! Il suffit de peu pour qu'une musique devienne un bruit ambiant, un mauvais son, un entêtement dangereux pour la santé mentale, car il faut bien comprendre que si certaines thérapies sont capables d'user de sons, est-ce que le cas n'est pas également véridiques ? Plusieurs thèmes sortent du lot et il est vrai que j'ai apprécié particulièrement celles qui sont de base thriller ou policier.



En conclusion, je pense qu'il s'agit d'un recueil qui parlera à tout le monde, d'une manière ou d'une autre. Les nouvelles sont courtes, piquantes par moment, plus raffinées à d'autres. Une écriture fluide, des accords parfaits et imparfaits mêlés de maux en tout genre. Nous plongeons au cœur de certains rites, de certaines mémoires et si je n'ai pas trouvé toutes les subtilités dans chacune d'elles, j'ai grandement apprécié l'écriture. Merci pour ces moments musicaux, cette fameuse rencontre peu harmonieuse de sons, de syllabes ou de mots, tout comme ce manque d'harmonie ou de désaccord entre des idées, des caractères, des sentiments. Nous avons tout cela en quelques pages, à vous de le découvrir.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/dissonances-gabriel-erhart-marie-helene-fasquel-a215073715
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Les Naufragés de la Morrigane

Quatre adolescents, Soizic, Tiphaine, Gaël et Corentin, embarquent un matin sur La Morrigane pour ce qu’ils pensent être une journée de pêche. Le but de cette sortie s’avérera bien plus sombre que la tempête qu’ils devront essuyer une fois en mer…



« Les Naufragés de la Morrigane » est un roman très court - 80 pages à peine – sans temps mort qui enchaîne les rebondissements et nous entraîne au même rythme que ses héros de découvertes en découvertes.



Les personnages sont tous parfaitement crédibles, surtout les ados et c’est sans surprise quand on connaît le parcours professionnel de Marie-Hélène Fasquel.

Quant à Dana, la mécano de La Morrigane, j’ai encore des frissons en l’évoquant…

Peut-être un petit regret qui concerne les jeunes héros : très peu sont mis en avant, principalement Soizic et Gaël… J’aurais aimé que tous soient plus impliqués dans l’histoire.



Avec ce récit, Gabriel Erhart et Marie-Hélène Fasquel nous ouvrent les portes d’un univers qu’ils aiment - la mer – et ça se ressent tout au long de la lecture.

Grâce à une écriture pointue qui n’est jamais barbante, nous sommes immédiatement transportés en Bretagne, prêt à larguer les amarres et tenir la barre du mystérieux chalutier pendant que le vent nous chante certaines légendes celtique oubliées.



Une lecture dépaysante, un peu effrayante et délicieusement mystique !



Un grand merci aux éditions Ex aequo via SimPlement Pro pour m’avoir permis de plonger dans la mystérieuse Bretagne de Gabriel Erhart et Marie-Hélène Fasquel.

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Une vie avant

Nina est issue de l'assistance publique. Mariée et maman d'une jeune ado elle ne vit que pour les soirées avec ses 3 meilleures amies pour sortir de la morosité de son existence !

Lorsqu'elle tombe dans les bras de Fabien et qu'après quelques semaines de passion torride il essaie de la tuer Nina et ses amies se retrouvent propulsées dans un road trip incroyable. Un voyage à travers le temps et l'Europe dont personne ne sortira indemne !!



J'ai dévoré cette petite pépite en 2j ! Il n'y a aucun temps mort, les actions succèdent aux retournements de situations. Le style est direct et efficace ! Il y a pas mal de références historiques, de lieux existants qui ont dû demander un gros travail de recherches !

Merci beaucoup @mariehelenefasquel pour l'envoi de son roman (avec Gabriel Erhart)
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L'élève au coeur de sa réussite

Bonjour à toutes et tous, je viens de terminer "L'élève au cœur de sa réussite" de Marie-Hélène Fasquel et je vous livre mon ressenti.

Marie-Hélène ma gentiment offert son roman et j'ai pris un réel plaisir à le découvrir. J'ai découvert Marie-Hélène sous un nouveau jour. Je ne savais même pas que je côtoyais une "star" qui avait été finaliste du Global Teacher Prize. Je connaissais Marie-Hélène pour sa gentillesse et sa bienveillance et elle m'est apparue comme une super prof, celle que nous aurions tous voulu avoir. Une prof douce, aimante, investie qui fourmille d'idées, prête à participer à de belles aventures avec ses élèves afin que ceux-ci apprennent avec plaisir et sans même s'en rendre compte. Elle m'a emmenée en Angleterre, au Canada et même jusqu'à Dubaï pour finir sur une plage du Nord de la France: Wimereux.

Je suis ravie d'avoir découvert de nouvelles facettes de sa personnalité. Je lui souhaite encore de merveilleux moments comme ceux relatés dans son livre.

Marie-Hélène, reste telle que tu es et continue à t'investir pour ces "jeunes" qui seront la génération de demain. Merci de m'avoir permis de lire ton roman, j'ai passé un agréable moment et je vous le recommande 😊



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La musique adoucit les moeurs

Depuis la nuit des temps, la musique fait partie intégrante de la société humaine, l'expression orale, le corps dans un mouvement ou par le biais d'un instrument, toutes les apparences et les vibrations sont possibles, tant qu'il se produit un son, un bruit ou un silence.

Tout l'art réside dans la combinaison produisant alors qui une mélodie, qui une chevauchée walkyrienne ou d'impulser une voix, de produire du rythme ou encore à imprimer une nuance subtile pour ... adoucir les moeurs.



Je suis ravi d'avoir pu découvrir ces nouvelles suite à un concours pour promouvoir les auteurs indépendant (merci Lhattie Haniel😉) qui fusent comme une douce et dynamique berceuse, comme un hommage à cet élément indissociable à toute l'humanité entière : la musique.

La question est d'importance d'approfondir ce lien entre l'abstrait et le concret, entre l'inné et l'acquis, entre le visible et l'invisible.

Je remercie les auteurs pour cette découverte qui m'a touché, m'a procuré des émotions contrastées, donner des pistes de réflexion pour comprendre et approfondir la place de la musique dans notre quotidien, il n'est point obligatoire d'être mélomane ou de savoir jouer d'un instrument pour aborder chacune des nouvelles.

L'idée de les débuter avec la présentation d'un morceau et son interprète parmi les plus connus, qu'il soit dans le registre dit "classique" ou contemporain, permet une approche encore plus pénétrante ou puissante, il suffit de lancer le morceau (Youtube par exemple) et de lire en même temps, ce n'est pas un exercice toujours facile car la lecture est déjà aussi en soi une lancinante et belle musique à partir de nos yeux, de nos lèvres, de nos coeurs, de notre corps, l'attention et la concentration donnant alors une plus grande intensité, le vécu de la vie et la pertinence du moment achevant de produire une symphonie complète qui vous fera accroché ou pas à tel ou tel livre.



"La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à nos pensées" (Platon)



Ce recueil de huit nouvelles publiée en auto-édition vous propose de vivre autant de variations autour de thématique universelle, la musique n'est jamais loin, tout est prétexte à appréhender des sujets sensibles comme la solitude, la vieillesse, l'amour, la folie ou encore la trahison, la manipulation, l'écriture est belle à quatre mains quand elle arrive à toucher au coeur et à l'âme du lecteur, chacune de ces nouvelles peut aussi s'interpréter comme une partition musical avec ses rythmes alternant des plages contemplatives, le silence est d'or, comme une certaine fureur de vivre qui peut contraster alors dans des contextes surprenants et pouvant faire chavirer l'esprit, l'approche des personnages qui n'est jamais totalement neutre, ils sont tous dans cette fragile zone où toutes les ombres attendent d'une certaine manière à laisser la place au jour, à la vérité pour connaître la face cachée de l'iceberg de ce qui peut faire évoluer les être humains à vouloir rompre avec la monotonie de la vie, avec le poids des regrets et des souvenirs, avec les mirages de la vie, ses rêves et ses illusions.



"Il faut avoir une grande musique en soi si l'on veut faire danser la vie ..." (Friedrich Nietzsche)



Les particules élémentaires, les réactions chimiques du cerveau, les fluctuations qui peuvent rallumer la flamme d'un être humain, l'impermanence des choses de la vie devant l'incongruité de certaines situations, l'absurdité et le cynisme de certains personnages, cet humour noir omniprésent qu'on cherche à l'occulter ou pas, la délivrance des sentiments et cette différence qui peut unir ou éloigner des personnes, comme toutes les nouvelles et dans le principe fondateur, toute la réussite tient à une construction serrée, à une plume qui se voudra alors encore plus acérée qu'à l'accoutumée dans les romans, la chute, le final, l'apocalypse sera-t-elle alors à la hauteur de l'attente du lecteur, ce sera à vous de vous faire votre propre idée ou opinion, j'ai été envoûté à chacune des fins de toutes les nouvelles, je n'ai jamais eu l'impression latent de lire une nouvelle à quatre mains comme si la fusion des coeurs et des sentiments étaient moulés dans un même alliage, la montée en régime ou crescendo nous renvoie à l'image de nos propres peurs et aux aléas de la vie, les principes et valeurs qui régissent nos moeurs deviennent des édifices fragiles qui peuvent être submergés à tout moment, l'apparence n'est qu'une devanture, un masque défiant les lois de la pesanteur quand la musique peut pousser à la percussion et aux soubresauts rythmés par les mouvements, l'action basculant alors dans une couverture diamétralement opposéee à l'ouverture, au lancement des débats qui prennent alors l'allure de virages incandescents et souvent vertigineux.



"La musique est la langue des émotions" (Emmanuel Kant)



Il est difficile de dstinguer une nouvelle plus éblouissante ou préférée d'une autre, tout est question de savoir ce que l'on cherche mais surtout l'élément qui va faire basculer les personnages, va orienter le cours de l'histoire, changer la vision du lecteur devant la cruauté et autres agissements pernicieux à l'oeuvre, des jouets qui traumatisent ou influent sur les caractères des personnages, des réactions parfois contradictoires avec leur semblable, le paradoxe des opposés, il est difficile de distinguer alors le vrai du faux dans l'illusion d'optique, dans une existence où la musique remet les compteurs à zéro, peu importe que vous soyez un fin connaisseur ou un lambda, c'est tous pour un et un pour tous devant la mort inévitable ou irréversible, les signes capricieux du destin, les miracles peuvent donner lieu à des moments magiques et uniques, la poésie devenant une nouvelle composante de la vie qui favorisera alors sa prodigieuse danse improvisée.



Un recueil qui vous fera passer par une palette d'émotions diverses, prendre le temps de lire chaque nouvelle pour en apprécier la tonalité, la douceur mélancolique et le style d'une écriture qui sait captiver et apporter une certaine aura dans l'esprit du lecteur, le sentiment d'être dans la peau des personnages avec une narration alternant la première personne comme la troisième, une imagination fertile en surprises pour susciter le désir d'apprendre et d'approfondir le thème central qui plane sur chacune des nouvelles, la musique et tous ses principes, connaissance et culture, la morale et la philosophie insufflant cette permanence, cette urgence qui différencie les êtres humains, qui peuvent les éblouir comme les remiser dans une destinée fatale ou rédemptrice.

A méditer, à savourer comme l'écoute d'un morceau de musique qui conditionne notre vision de la vie, nous fait expérimenter ou emprunter de nouveaux chemins, notre environnement s'en trouvera modifié d'une manière ou d'une autre, la musique peut adoucir les moeurs, panser des blessures morales voire les rendre encore plus profondes, les variations peuvent se démultipliées comme la passion et la vie, rien n'est jamais acquis durablement si l'on ne fait que s'écouter ...



La musique adoucit les moeurs de Marie-Hélène Fasquel et Thierry Erhart, un recueil de nouvelles magnifiques qui vous donnera un autre regard sur la vie !!!



Thierry Erhart est professeur de jazz en conservatoire, saxophoniste et flûtiste, Marie-Hélène Fasquel enseigne la littérature en Section Internationale Américaine au Lycée Nelson Mandela de Nantes.



"La musique c'est du bruit qui pense" (Victor Hugo)
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L'élève au coeur de sa réussite

Cet ouvrage a été écrit en collaboration avec Thierry Erhart et débute merveilleusement par cette citation de Nelson Mandela : "L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde." 



Au début, Marie-Hélène Fasquel nous confie sa vie en tant qu'élève puis d'étudiante jusqu'à l'obtention de ses diplômes universitaires en Angleterre pour aboutir à ses premiers pas en tant qu'enseignante.  



Ainsi ses diplômes en main, elle obtient un premier poste de professeure et constate le manque d'intérêt de ses élèves pour l'anglais et cherche des solutions pour les motiver et les faire participer. Plus tard, elle répondra à une offre de l'Education Nationale pour des International Language Holidays et s'envolera pour Colchester en Angleterre pour deux semaines en été. 



Plus tard, son travail prendra un nouveau tournant en 2013 avec la mise en place de la classe inversée et un autre challenge. De plus, un nouveau projet prendra naissance dans son lycée avec la mise en place de méthodes innovantes comme des rencontres entre élèves et auteurs ; l'utilisation de Skype etc... 



Ainsi, cette professeure s'est beaucoup investie, année après année, pour capter l'intérêt des élèves afin de les faire avancer et progresser dans leurs études. Ils sont devenus des facteurs importants, pas seulement des auditeurs mais des acteurs. C'est comme dans un théâtre, ils ne sont pas les spectateurs mais les comédiens jouant sur la scène. Elle a réussi à mettre les élèves en action, leur donner confiance, les motiver, les faire agir et interagir pour leur propre réussite.



Par ailleurs, pour Marie-Hélène Fasquel, l'enseignement est plus qu'une vocation, c'est une réelle responsabilité avec un objectif à atteindre, la réussite des élèves. De plus, son enthousiasme est très parlant et se ressent dans ses propos.



D'autre part, l'auteure a écrit plusieurs ouvrages pédagogiques ainsi qu'un recueil de nouvelles intitulé : "La musique adoucit les mœurs" en 2017 et  sortira fin 2018 un roman de dystopie chez Nats Editions qui aura pour titre "Le Feu secret".



Je lui souhaite de concrétiser beaucoup d'autres projets et de poursuivre sa contribution à la réussite de ses élèves grâce à ses investissements personnels et à ses méthodes qui ont déjà fait leurs preuves. Je vous invite donc à découvrir cette professeure au parcours professionnel exceptionnel et profondément humain.
Lien : http://larubriquedolivia.ove..
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Les Naufragés de la Morrigane

Futur succès pour le quatrième roman issu de la collaboration entre deux grands auteurs contemporains : Gabriel Erhart et Marie Hélène Fasquel ! Avec un format qui se veut court, les deux auteurs marquent encore une fois le monde de la jeunesse avec un ouvrage adapté au public visé et qui se veut prenant du début à la fin.



L'intrigue que l'on retrouve tout le long du roman est intéressante à découvrir et nous est plutôt vite amené, de quoi plaire à certains. En effet, étant sur un format court, les détails inutiles sont proscrits, laissant place au strict nécessaire. Ce qui par la même occasion ne laisse aucune place à la monotonie et à l'ennui.



Toutefois, notons que ce format dégage quelques défauts comme le fait de ne pas pouvoir vraiment s'attacher, ni même connaitre, les personnages. On découvre leur histoire à un moment T mais rien ne nous permets de pouvoir réellement découvrir leur passé, leur ambition, etc. Un point négatif qui évidemment n'entache pas la qualité du roman et qui se devine préalablement au vu du public ciblé.



En somme, le roman possède la capacité et les atouts pour convertir les jeunes n'étant pas dotés de la passion littéraire. C'est un livre qui reste accessible, facile et qui se lit rapidement. Un ouvrage où il serait dommage de passer à côté.
Lien : https://killiandubois2611.wi..
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Les Naufragés de la Morrigane

"Les naufragés de la Morrigane" éditions Ex Æquo Jeunesse, collection Passerelle, de 12 à 14 ans.

Le lieu, la Bretagne ; les thèmes proposés : druidisme, aventure maritime, expériences génétiques, enlèvement et folie, sortent des sentiers battus. Ces croyances d'un autre temps mêlées à la réalité devraient intéresser, plus encore attiser la curiosité des lecteurs jusqu'à les captiver.

L'histoire est bien amenée, le mystère préservé, l'intrigue parfaitement menée, le rythme soutenu.

On y trouve de vraies valeurs : les ados, dynamiques et complices, partagent leurs idées et font preuve de courage, d'inventivité, d'une grande maturité qui les empêche de se résigner et de céder à la panique ; le leadership de Soizic est intelligent et respectueux des autres. J'ai beaucoup apprécié le fait qu'il n'existe aucune malveillance entre eux, ils font front ensemble contre l'ennemi.

Pour terminer, cette écriture à quatre mains, entre Marie-Hélène Fasquel et Gabriel Erhart, m'a séduite par la fluidité de son style, malgré la complexité du thème principal, le druidisme, et celle du vocabulaire employé.

Voilà pourquoi cette aventure m'a enthousiasmée dès les premières pages. Je la recommande vivement à tous ceux, jeunes et moins jeunes, qui sont attirés par l'insolite, la Bretagne et ses légendes, la mer, ses vertiges et ses mystères.



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Une vie avant

Accrochez-vous ! Cela va chahuter.

On va vous emmener dans une course infernale, un ouragan. Partant d’une terrasse de café où avec les amies de l’héroïne vous dégustez sagement un verre de Chardonnay, vous allez parcourir la vieille Europe, parfois en fuite, parfois emporté tambour battant par votre enquête, vous verrez un ambassadeur véreux, des ennemis qui meurent et qui d’ailleurs ne sont pas des ennemis...et ne sont pas morts non plus, une quantité satisfaisante d’agents secrets, vous vous retrouverez en Russie, vous aurez rendez-vous avec Poutine, charmant mais glacé. Et hop, vous sautez par la fenêtre pour vous enfuir et vous voilà dans un train oublié depuis près de 100 ans, avec dedans, plein de... (Je ne vous le dirai pas) et dessus plein de... (Même punition). Et que ça saute, ou en l’occurrence, ne saute pas ! Direction la happy end, car on n’est pas là pour vous donner du souci. Seulement vous mettre en joie.

On ne s’arrêtera pas à la vérité historique, ce serait trop dommage de se priver de ces aventures ébouriffantes qui n’ont que faire de faits établis et préfèrent les plier à ses goûts. Tant mieux pour certains défunts célèbres, pas si défunts que cela. Vous vous rendez compte, jusqu’à Raspoutine lui-même qui n’aura jamais croisé les assauts du prince Youssoupoff !

Franchement, lisez ce roman, un grand roman d’aventure, comme au fond on n’en fait presque plus. A recommander aux jeunes ados, qui oublieront vite leurs tablettes et autres smartphones, aux jeunes adultes pour oublier les soucis ménagers, aux parents pour oublier un peu qu’ils ont de jeunes ados collés à leurs écrans et aimeront passer deux heures qui n’en paraitront qu’une petite.

Philippe Henry

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