Citations de Marie Lenne-Fouquet (69)
C'est a elle de construire ce qu'elle veut, a elle de tenter, d'y croire.
- C'est toujours le meilleur, l'avant !
- L'avant quoi ?
- L'avant tout. Quand on sait qu'on va aimer, qu'on va vivre des trucs qu'on a envie de vivre. Sur le moment, on peut profiter mais il y aura toujours des micro-deceptions de rien du tout, ou des imprevus, positifs ou negatifs... Et puis, ça passe toujours trop vite, c'est déjà trop tard quelque part, on est dans l'action. Apres, c'est deja un souvenir, une petite nostalgie. Mais avant.. tu sais... tous les possibles...
J'ai pas affronter la vague, tu sais, l'affronter, tu cours a ta perte ! Je l'ai apprivoisée. On ne faisait qu'un, tu vois. La même longueur d'onde.
Est-ce que t'as idée de l'énergie que ça demande, de chercher à être aimé de quelqu'un ?
Qu'importe la houle, fixe l'horizon.
#horizonmamaison #pleinelune #dylancowboydelawave #surf #tourneedelavaguedelouest
Je n'aime pas l'idée que rien ne sera plus jamais pareil [...] j'ai toujours la peur qui m'etreint de ne pas avoir assez profité, d'avoir manqué des trucs, sans même savoir quoi exactement [...] je ne sais pas quoi regarder, quoi garder [...] j'ai l'impression que je dois renoncer, choisir, perdre.
Les larmes qui purgent, au fond, c'est un mensonge, les larmes la noient. Depuis combien de nuits se fracasse-t-elle l'âme et les ongles contee les recifs de Maneck ?
Denis-Dylan ne triche pas, il est véritable, entier comme l'océan.
Cette saison (l'été) est à l'opposé de mes envies du moment : j'aimerais pouvoir bouger vite, courir plus, avoir frais. Ces paysages assoiffés que je connais par cœur m'oppressent avec leur ocre et leur rouille.
On se toise, chacun d'un côté de la table basse. Aucun de nous ne veut céder. Aucun de nous ne reconnaîtra ses torts, trop persuadé de ceux de l'autre.
Sur ma crêpe, elle dépose la confiture de manière à dessiner un personnage.
- C'est qui?
- La petite sirène.
- Elle est où, sa queue?
- On la lui a mangée.
- Ah. Et ses longs cheveux?
- Elle en avait ras le bol.
- Et sa poitrine?
- Une légende.
- Ah oui, on la reconnaît bien.
- Merci.
On pouffe. L'humour entre nous, malgré tout.
enfin, c'est pas un type pour toi. (...)
Alors ça, tu vois, c'est vraiment des conneries ! Personne n'est fait pour personne, on s'adapte, on prend, on accepte, on bricole et puis c'est tout.
La vague scélérate ! Le mur d' eau complétement imprévisible, immense et dévastateur. Aucun bateau n'y résiste, ça te tombe dessus sans prévenir. (...)
On encaisse péniblement, on attend qu'elle passe et on refait surface un peu plus loin. En tous cas, on ne reste pas là, la tête dns les bras, il faut nager jusqu'à la lumière pour ne pas se noyer.
La bande termine la soirée en dansant très mal et en chantant en yaourt, Prudence avec eux. Elle hurle Bang bang, he shot me down, bang bang, I hit the ground...
Dylan_cowboy de la wave
Bodysurf en reconnaissance : être la planche, être la vague, être l'océan, être.
#JourJ#tulasenslagrossewave#noussommeslahoule#dylancowboydelawave#surf#tourneedelavaguedelouest
Et puis... j'ai pas envie, tu vois. Ma seule envie, c'est dormir. Mon corps est encore plein de bébés, je sue la maternité par tous les pores. J'ai été trop auscultée, visitée, interrogée, avant, pendant, après la naissance, souvent devant lui. Ce n'est pas simple de retrouver du désir quand tu as dû répondre tous les matins pendant cinq jours devant ton mec à la sage-femme qui te demandait si tu étais "allée à la selle", ou si tu voulais une autre ordonnance pour tes hémoroïdes, et comment allait ta crevasse du sein gauche.
Je ne pense pas que se protéger de petites douleurs inutiles soit lâche, tu sais. C'est au contraire faire preuve d'une bonne connaissance de soi, et d'une certaine capacité de survie. D'une forme de maturité.
Ce jeu, je l'ai inventé grâce à mon super-pouvoir, livré avec ma surdité de naissance : je sais lire sur les lèvres. Alors parfois, quand je suis seule, j'enlève mes appareils, je m'amuse à choisir plusieurs personnes autour de moi et je "zappe" de l'une à l'autre en mélangeant leurs réponses. Ca fait comme un cadavre exquis vivant.
- Il était... un peu agité comme l'océan, un peu mouvant comme le sable, un peu piquant comme le sel, mais aussi doux comme le soleil. C'était un été bleu.
C'est toujours dans la boue qu'on déniche des pépites d'or.