Citations de Marie Lu (246)
Dans ce sourire, je crois voir quelques aperçus d'un homme différent qui a autrefois existé.
J'ai pensé à toi tous les jours depuis qu'on a échangé ces adieux, je suis désolé de ne pas être entrer en contact avec toi, je regrette que tu ne sois pas entré en contact avec moi. Tu me manques. Tu me manques.
- Ce sera tout Monsieur Wing.
- Oh non, ce n'est pas tout ! Je sens bien que tu meurs d'envie de me coller ton poing dans la figure. Pourquoi se gêner ? Je te mets au défi de le faire !
Une lueur de colère embrase ses yeux, mais il ne cède pas à la provocation.
- J'ai reçu l'ordre de vous interroger dit-il d'une voix tendue. J'ai rempli ma tâche, et je n'ai plus rien à faire ici.
- Pourquoi ? Tu as peur de moi ou de quelque chose d'autre ? Ton courage se limite à tuer des mères de famille ?
Les images de mon cauchemar me tourmentent toujours. Malgré tous mes efforts, elles refusent de s'en aller.
Le temps guérit toutes les blessures, mais pas celle-ci.
Pas encore.
Ses yeux sont si brillants que je pourrais m'y perdre.
Mon coeur est partagé. La première moitié souffre de la voir malheureuse, la seconde se réjouit qu'elle tienne encore à moi. Il y a de l'amour dans ses mots tragiques, dans l'entrelac de l'anneau de fils métalliques, n'est-ce pas ?
Hier encore les exploits de Day me fascinaient. Aujourd’hui, il est devenu mon ennemi attitré, ma cible, l’objectif de ma première mission
Je l'observe pendant un moment. Sa peau est brûlée par le soleil et son visage est inondé de sueur, mais ses yeux ont conservé leur éclat, même s'ils sont un peu dans le vague. Je me rappelle soudain notre première rencontre. J'étais perdue dans un nuage de poussière et, tout d'un coup, j'ai vu ce garçon magnifique avec ses yeux d'un bleu incroyable. Il a pris ma main et il m'a aidée à me relever.
- Tu sais, dit-il enfin. Je me demande parfois ce qui se serait passé si nous nous étions rencontrés... dans un contexte normal. Comme tout le monde. Si je t'avais croisée dans une rue par un matin ensoleillé. Si je t'avais trouvée jolie au point de m'arrêter, de faire demi-tour et de te prendre la main en disant : « Salut, je m'appelle Daniel. »
Je ferme les yeux en imaginant cette scène qui me réchauffe le cœur. Tout aurait été si facile, si tranquille.
- Si seulement, murmuré-je
"Un état libre est un état dirigé par les entreprises."
Ma mère me croit mort.
Il est clair que ce n'est pas le cas, mais je préfère ne pas la détromper.
Parce que ma mère m'a toujours appris à choisir la bonté.
- Je sais à quel point l'amour peut rendre fort.
Je songe aussi aux mille façons qu'il a de nous prendre dans ses filets, de nous mener à notre perte... Et pourtant, nous continuer à l'écouter, en connaissance de cause.
Dans ce sourire, je crois voir quelques aperçus d'un homme différent qui a autrefois existé.
- Salut, dit-il. Je m'appelle Daniel.
- Salut, dis-je. Je suis June.
Des milliards de gens naîtront et parcourront le monde June, mais il n'y aura jamais plus quelqu'un comme toi.
Un rayon de lumière dans un monde de ténèbres. Mon rayon de soleil.
Tu es un génie, me dit-il. Alors comment peux-tu être assez idiote pour rester avec quelqu'un comme moi ?
Je ferme les yeux au contact de sa main.
- Dans ce cas nous sommes tous les deux des idiots.
Le portrait de l'Elector disparaît des écrans pour être remplacé par une série d'images. Elles montrent un homme qui lui ressemble de manière étonnante, mais qui n'a qu'une vingtaine d'années. Il a les mêmes yeux verts et les mêmes cheveux noirs bouclés. Tout à coup, je me rappelle l'excitation que j'ai ressentie en le rencontrant pour la première fois, au bal improvisé en l'honneur de l'arrestation de Day. C'est Anden Stavropoulos, le fils de I'Elector Primo.
L'ironie de la vie, c'est que ceux qui portent des masques nous disent plus souvent la vérité que ceux qui parlent à visage découvert.