Citations de Marie Lu (246)
Il est distant. Parfois, il me raconte ces cauchemars : il échoue à l’Examen, il perd Tess dans les rues, il est poursuivi par une patrouille sanitaire…
LES MEILLEURS JOUEURS DE WARCROSS ARRIVENT À TOKYO,
PRÊTS À CONQUÉRIR LE MONDE
Partout dans le monde, on est tous reliés les uns aux autres d’une manière ou d’une autre.
La peur éclaircit l'esprit. La panique l'embrume.
Peut-on vraiment comprendre quoi que ce soit concernant quelque chose ou quelqu'un, sans en avoir fait personnellement l'expérience ?
Dans le monde réel, la triche, ça n'existe pas. Ça s'appelle juste la vie.
On pouvait soit tourner le dos à la réalité, soit l'affronter.
Un jour, lorsque je ne serai plus que poussière et vent, que racontera-t-on sur moi ?Il était une fois une fille qui avait un père, un prince et un groupe d’amis. Puis ils la trahirent, et elle les détruisit tous.
Les agresseurs finissent par céder à la panique. Plusieurs d’entre eux s’enfuient tandis que d’autres se recroquevillent contre le mur, paralysés. Le chef tente de prendre ses jambes à son cou. Je découvre mes dents. Puis je le fouette avec les milliers de lignes écarlates, tirant dessus aussi fort que possible pour qu’il sente les filaments le brûler et lui taillader la chair comme des lames de rasoir. Ses yeux manquent lui sortir des orbites ; il s’écroule en hurlant. Je resserre mon cocon meurtrier autour de lui telle une araignée enfermant sa proie dans de la soie. Tu as l’impression que mes fils te lacèrent la peau, pas vrai ?
Sa nuit avait été peuplée de cauchemars - des couloirs de prison baignés d'une lumière sanglante, des escaliers plongeant dans l'obscurité, une fille en uniforme de prisonnière roulée en boule par terre, une silhouette menaçante penchée sur lui. Il avait rêve de sa propre main posée sur la vitre, et de celle de Madeleine plaquée au même endroit, de l'autre côté. Elle lui disait d'être prudent...
Son instinct lui criait de garder ses distances - cette fille avait du sang sur les mains, et elle était sans doute en collusion avec un groupe de tueurs - , mais Bruce avait envie de rester là, avec elle, de continuer à lui parler...
Autrefois, son père lui avait appris que les terres voisines du manoir Wayne étaient l'un des plus grands repaires de chauve souris de la ville. Bruce gardait encore des images de l'époque où, délaissant ses jouets, il se tenait accroupi sur la pelouse, fascine, tandis que son père lui montrait les créatures qui affluaient par milliers au crépuscule, balayant le ciel en rubans ondulants...
De vieux bâtiments délabrés se dressent au milieu de la rue, tandis que certaines portes semblent accrochées à l'envers, comme s'il était impossible d'y entrer.
Les rues principales mènent à des passages qui peuvent relier deux fenêtres, comme d'improbables passerelles. On se croirait dans une gravure d'Escher !
J'erre à la frontière d'un étrange sommeil agité et peuplé de fantômes. Ou d'illusions. Je suis incapable de faire la différence. Peut-être n'y en a-t-il pas?
En un clin d'oeil, je sens mon énergie me revenir tel un flot de ténèbres qui s'engouffre dans les crevasses béantes de mon coeur et de mon esprit - un réconfort familier et toxique.
Mon énergie réagissait au pouvoir et à l'ambition d'Enzo; je n'étais que trop heureuse de le laisser m'entraîner dans les ténèbres. Avec Magiano, par contre...je peux sourire et même rire. Je peux m'asseoir dans l'herbe et admirer les étoiles.
Je suis Adelina Amouteru, marmonnaient [les ombres fantomatiques] à l'attention de mon père.
Elles exprimaient mes pensées les plus terribles dans un concert de voix suintant la haine. Ma haine.
Je n'appartiens à personne. Cette nuit, je te jure que je vais m'élever au-dessus de tout ce que tu m'as appris. Je vais devenir l'être le plus puissant de tous les temps. Je vais devenir si forte que personne n'osera plus jamais me faire du mal.
Je suis si fatiguée de ma battre, si frustrée, si furieuse, si impuissante. Dites-moi que la bonté n'a pas disparu de ce monde. Dites-moi qu'il y a encore de l'espoir pour nous tous.
Des milliards de gens naîtront et parcourront ce monde, June, mais il n'y aura jamais plus quelqu'un comme toi.
Mon cœur gonfle tant j'ai l'impression qu'il va exploser.
Il faut penser au vivants, et à tous ceux qu'on peut encore sauver.