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Critiques de Marie Minelli (27)
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Sexe, mensonges et banlieues chaudes

Dans ce roman, on suit la vie trépidante de la pétillante Sara, richissime jeune femme de Neuilly fiancée à Amaury de Saint Sauveur, futur magnat de la finance. Le mariage avance à grands pas mais Sara s’ennuie ferme et ne voit pas l’avenir sous les meilleurs auspices. Avec Amaury, ce n’est pas vraiment le pied : « j’essaie de me souvenir de la dernière fois que j’ai joui avec Amaury… je crois bien que Whitney Houston était encore vivante et que DSK était considéré comme un espoir de la politique française. »



Prisonnière d’un milieu qu’elle trouve irrespirable, Sara va chercher à s’émanciper en remplissant un formulaire anonyme pour passer un entretien d’embauche à France Télévision. Recrutée pour faire partie d’un programme « spécial diversité », Sara se fait passer pour une marocaine et fréquente pour la première fois de sa vie des gens vivant de l’autre coté du périph. Parmi eux, le beau Djilali qui va faire fondre son petit cœur tout mou…



L’éditeur annonce en 4ème de couv « une comédie made in France avec de vraies scènes de sexe à l’intérieur ». Franchement, il y a tromperie sur la marchandise parce qu’en dehors du « made in France », je me demande où sont cachées la comédie et les vraies scènes de sexe. Bon du sexe, il y en a un peu. Mais ça vole pas haut. Parce qu’une fille qui crie en pleine copulation « Ah oui, oui ! Encore, encore… », c’était bon dans le porno à papa ce genre de choses. Niveau « émoustillage », je n’ai pas ressenti le moindre début de frisson. Les quelques rares « scènes de sexe à l’intérieur » m’ont laissé de marbre. Et pourtant je ne suis pas difficile d’habitude.



Autre énorme problème, les citations permanentes de noms de marques et de personnalités. On appelle ça le « name dropping » et c’est quelque chose qui me sort par les yeux. Là, on est au top du top de la bourgeoisie alors on a droit à du Vuitton, du Gucci et des tas d’autres trucs dont je n’ai jamais entendu parler. Et puis ils boivent des « mimosas » et je ne sais même pas ce que c’est que ce cocktail. M’étonnerait pas qu’il y ait du champagne dedans…



Donc si on fait le point, ça nous donne : du sexe pas émoustillant et une pub géante pour des marques inabordables. Ajoutez un incroyable catalogue de clichés pour faire bonne figure et la potion sera particulièrement amère. Dans le monde de Sara, c’est « grisant de chercher du boulot ». Dans son monde, tous les décorateurs d’intérieur sont gays. Dans son monde, on se demande si « l’amour c’est jouir ensemble ? Ou bien c’est se marier ensemble ? ». Dans son monde, quand on met un pied dans le 93 c’est pour se retrouver dans une loge VIP du stade de France. Et je vous passe les orgies cocaïnées de la jeunesse dorée du royaume de France…



La cerise sur le gâteau, c’est quand même la platitude totale de l’écriture, malgré quelques passages assez drôles. Et quand on s’apprête à se lancer dans une scène torride, le ridicule n’est jamais loin. Petit exemple éloquent : « Son odeur envahit mes narines. Une odeur de musc, de transpiration, de café fort, bref une odeur de mâle. Je jurerais même qu’il sent un peu la bite. » Heu, comment dire, là je crois que ça va pas être possible. Sentir un peu la bite ? Quézaco ? Sentir de la bite à la limite je veux bien, et au moins ça me parle. Mais sentir la bite, franchement, ça ne veut strictement rien dire, non ?



Bref, vous aurez compris à quel point j’ai adoré ce roman... Il faut sans doute prendre tout cela au second ou au troisième degré pour en extraire la substantifique moelle mais j’avoue que c’est au dessus de mes forces…


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Sexe, mensonges et banlieues chaudes

Allez, c’est vendredi, ça fait longtemps que je n’ai pas écrit autre qu’une dissertation sur la politique chilienne pendant la Guerre Froide, donc je prends ma belle plume que je dédie cette fois-ci à…



Marlène Schiappa !



Mais comment ai-je pu, moi, fervente admiratrice de Brassens et Cavanna, tomber aussi bas ?



Très simple.



En ce moment, je m’ennuie terriblement. Mes amis sont studieux et préfèrent leurs fiches Bristol à ma compagnie, mon chien Philippe joue à passer le plus grand nombre d’heures consécutives à dormir, et Philippe Martinez n’a pas répondu à mon mail complimentant ses moustaches. Seul Monsieur Kerdoncuff prend mon désœuvrement avec beaucoup d’importance, mais je crois que c’est parce qu’il veut que je garde ses plantes la semaine prochaine.



Désœuvrée et incertaine, telle un de ces soldats sans armes dont parle Aragon, je décide de passer dire le bonjour à mon ami Caillou – qui s’appelle Pierre mais j’aime l’humour.



Après les questions conventionnelles comme « Comment qu’ça va ? » et « T’as mangé quoi ce midi ? », on en vient très vite au jeu du « Chiche de... ».



Et mes profs au collège qui disaient que j’étais mature…



S’il y a un jeu auquel il ne faut pas jouer avec moi, c’est bien ça.



- Chiche de citer Anne Sylvestre dans une composition d’histoire ?



Chiche. « Priez pour la terre », histoire de rappeler l’héritage des guerres en tout genre. Monsieur Quiévreux avait validé.



- Chiche de placer le mot « chibre » dans ta dissert’ sur la modernité poétique ?



Chiche. Apollinaire est mon ami. J’avais même reçu les félicitations de Monsieur Chabance.



- Chiche d’apprendre l’Internationale en esperanto et de la chanter devant ton père ?



Chiche. Il a même félicité mon « délicieux accent qui rendrait presque beau cet ignoble chant communisse ».



- Et chiche de lire les romans érotiques de Marlène Schiappa ?



Là, j’ai répondu moins vite.



- Si je ne débourse pas un seul centime pour son acquisition, non seulement je le lis, mais en plus je lui consacre une chronique.



Sur ces entrefaites, Caillou l’a commandé.



Et me voici donc, une semaine plus tard. Je rends visite à mon cher papa, allongée sur le canapé avec mon chien Philippe en guise d’oreiller



(Ne gueule pas à la maltraitance, il a l’air d’apprécier.)



Papa émerge de son guide pour arrêter la clope selon Allen Carr (car Papa a pris de bonnes résolutions, surtout depuis qu’il a vu son cardiologue), et il s’enquiert de mes aventures livresques :

- Tiens, tu t’es remise à la lecture ?

- Faut bien. Sinon mon honneur est souillé. Déjà qu’il fait grise mine...

- Et c’est quoi, cette fois-ci ? Un autre de tes torchons d’anar’ de mes deux ?

- Non, un essai sur les relations entre hommes et femmes de différents milieux sociaux.

- Oh, Michel Wieviorka ?

- Non, Marlène Schiappa.



Inutile de préciser, mais en général, dire que tu lis Schiappa à ton père fan de Pascal Praud qui vient d’acheter le dernier livre de Zemmour, même pour un pari, ça tend au reniement.

- Putain, toi et tes idées de gauchiasse...

- Hé, n’empêche que ça t’a bien fait marrer de chanter Craonne avec moi, hier soir.

- J’avais bu, ça compte pas. Et t’en as fait quoi des bouquins de Raspail que je t’ai offerts ?

- Ils sont dans ma bibliothèque. Entre un recueil de chroniques de Renaud parues dans Charlie et un essai sur les Kurdes de Turquie que m’a conseillé Monsieur Gunes.

- Le Kurde qui dit que tous les problèmes en France viennent des Arabes mais qui chante l’Internationale et veut t’emmener à la fête de l’Huma ?

- Lui-même.

- Et qui t’explique que la cause des persécutions sur les Kurdes, c’est une histoire de moustaches ?

- Exactement.

- Galette, tu es irrécupérable.

- Fallait pas me mettre dans le public, aussi.

- Attends, répète un peu, pour voir ?



On aurait pu continuer comme ça encore longtemps, mais ma belle-mère arrivée en courant dans la pièce (Philippe a sursauté) m’a intimée l’ordre d’arrêter avec ces débats stériles, sinon le cœur de Papa allait lâcher.



J’ai répondu que tout irait bien, puisqu’elle hériterait quand même. Mais de peur d’essuyer une injure mettant en doute ma vertu, je suis partie lire dans le parc. Avec Philippe, ça va de soi.



En une heure, j’avais terminé ce pur chef-d’œuvre de la littérature érotique française.



A présent, j’ai le derrière posé sur une chaise, et je t’écris cette magnifique chronique au lieu de rédiger ma dissertation sur les relations diplomatiques entre pays démocratiques et régimes autoritaires, à rendre pour demain matin bien entendu.



(Monsieur Gunes avait tenu à m’aider, mais ça ressemblait plus à un catalogue de massacres en tout genre qu’à un devoir.)



Mais ça, tu t’en fous, tout ce que tu veux, c’est que je boulotte du ministre-écrivaillon. Car vu la note, tu sais qu’on va puter sévère aujourd’hui.



Alors, l’histoire ?



C’est une fille, Sarah, fille de parvenus super jolie genre mannequin, qui t’explique que son gros phantasme, c’est les messieurs qui vivent à la Courneuve place du 8-mai-1945.



Qu’à cela ne tienne, je ne jugerai pas : mon phantasme à moi, c’est Philippe Martinez déguisé en canette de Kronembourg qui me susurre à l’oreille le programme du Parti Radical de Gauche en esperanto. Chacun ses délires.



Alors, je rectifie quand même un peu, mais disons que ce qu’elle aime, Sarah, c’est les messieurs un peu typés.



Oui, ça va être dur de rédiger ce billet sans sombrer dans la politique et passer pour une grosse colonialiste, ce que je ne suis pas même si j’aime bien le maréchal Gallieni. Baste.



Exemple très concret :



Sarah est partie faire du ski (tu te doutes bien que c’est pas à Isola2000...), et au bout d’une demi-journée de descentes et de pistes vertes – c’est ma condescendance qui parle, dis-lui bonjour –, Sarah a mal aux tétins.



Ouais. Bon, je ne tergiverserai pas là-dessus. Avoir mal à la jambe à cause d’une fracture tibia-péroné, ça m’est arrivée, mais mal aux seins à cause du ski, non, jamais. Peut-être aussi est-ce parce que je ne suis qu’une galette-saucisse.



Du coup, comme Sarah a mal aux seins, elle décide de se faire masser dans un spa.



Là, elle voit qu’une autre nénette se fait masser à côté d’elle, et pas que masser, puisque ça commence à déraper en léchouilles et autres petits plaisirs qu’Emma Bovary préfère expérimenter dans un fiacre.



Je tâcherai aussi de rester soft, mais ça va être dur.



Les léchouilles étant ce qu’elles sont, les anges commencent à soupirer, et paf, parité oblige, c’est au tour du masseur – un grand Noir, mais Suisse, parce que sinon ça tendrait à dire que c’est un mec pas déclaré, genre prostitué mâle servant les riches dames –, c’est au tour du masseur, dis-je, de se faire faire un peu de plaisir.



Scène que je ne développerai pas plus que ça, si tu veux t’exciter le burnous, va regarder un bon film avec Harry Reems et arrête de m’emmerder.



Je préciserai néanmoins la présence de bruits de type « ploc ploc » (sic), qui font qu’à présent, quand je vois tomber la pluie, ce n’est plus Brassens et son p’tit coin d’parapluie que j’ai en tête, mais une donzelle en pleine fellation avec un masseur suisse-mais-bon-c’est-un-peu-flou.



Après peut-être est-ce parce que je suis toujours pure (tiens, ah bon ? J’savais pas) que les ploc ploc évoquent plus pour moi des gouttelettes sur les carreaux d’une fenêtre que des gouttelettes sur… sur…



Bon, passons.



Et donc, tout le livre, c’est ça. Ça et les déboires conjugaux de Sarah avec son presque mari, Amaury je crois qu’il s’appelle, mais j’ai envie de l’appeler Jean-Eudes et si tu n’aimes pas, sache que je t’emmerde, Jean-Eudes donc, qui bande mou. Même Monsieur Kerdoncuff a plus de vigueur.



Monsieur Kerdoncuff qui, pour les rares intéressés par les exploits d’un Don Juan de quatre-vingt-huit ans, est officiellement passé de trois jeunes femmes par semaine à quatre. En même temps. Toujours différentes. Cet homme me sidère.



Donc voilà. Il y a plein d’autre scènes de fesses, sinon ça ne serait pas un roman érotique, même si j’ai trouvé que Hardellet était bien plus excitant que Schiappa. Mais si je dis ça trop fort, on va dire que je suis misogyne et que je ne lis que des mâles blancs cisgenres, et je vais encore me faire engueuler.



En somme, j’ai eu l’impression de regarder un très, très mauvais film érotique.



Les rares fois où je me suis aventurée sur le sentier tortueux du monde de la pornographie (putain, que cette phrase est longue...), ce n’était jamais dans un but de m’abandonner aux plaisirs de l’excitation en solitaire.



Soit c’est trop violent, soit c’est trop ridicule.



Les scénarios sont incongrus. Si, si. Soit ça tombe de l’inceste dégueulasse avec la mère au ventre flasque et aux seins en gant de toilette qui va réveiller son boutonneux de fils parce que « Papa est parti au bureau et moi j’ai envie de baiser ».



Ou bien, c’est un vieux monsieur qui regarde tranquillement son match de base-ball et qui finit par être contraint de se faire sucer par une jeunette (« No, plise, no, Aïe donte wante tou ave feuque ouize you naho, plise »).



Quand ce n’est pas l’élève coquinou qui ramène un gros zizi en plastique pour demander le fonctionnement de la chose à sa maîtresse.



(Maîtresse qui fait cours en porte-jarretelle, hein, ça va de soi. Comme quoi Papa a raison : le public c’est bien de la merde, moi, mes profs faisaient cours en polaire. Ou en velours côtelé, mais Chabance s’est toujours trompé de public.)



Et désolée, mais ça ne m’excite pas des masses, le côté cuir-moustache. Je préfère moustache tout court.



Ici, Marlène – car à la base je parlais bien de sa merde littéraire -, Marlène dis-je, nous offre un roman érotique au scénario aussi vide que tout ce que je viens de mentionner. Donc, à choisir, si tu as absolument envie de conter fleurette à la veuve Poignet, lis Hardellet, c’est bien mieux écrit et beaucoup plus excitant.



Baste.



Une heure plus tard, j’ai donc fini cette grosse daube.



Là, se pose dans mon petit cerveau de galette-saucisse une grande question : Que faire d’un étron pareil ?



En général, après avoir lu un livre, même si je ne l’ai pas aimé, je le laisse dans ma bibliothèque. Mais quand j’ai compris que, alphabétiquement parlant, Jean Raspail aurait comme nouvelle voisine une telle horreur (j’attaque le livre, pas l’auteuresse, hein…) j’ai eu pitié, et je l’ai rendu à Caillou.



Caillou qui, maintenant, se sert d’un roman érotique comme mouchoirs.



Et voilà, la boucle est bouclée.
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Les filles bien n'avalent pas !

Les filles bien n'avalent jamais!



Un petit livre sympa qui démonte un par un tous les préjugés (50) sur la sexualité féminine de la masturbation féminine à la ménopause.



Aussi utile qu'un guide sexuel pour les débutants pour répondre à certaines questions. Il désacralise le sexe, les idées reçues ou les préjugés. Le côté très cru parfois m'a fait penser aux anecdotes de la mangaka de Switch Girl sur les points noirs et l'épilation (des zones intimes). Cela fait du bien d'avoir des livres qui parle franchement, sans se prendre la tête, ni se prendre au sérieux.



Les hommes et les femmes ne sont pas juste des clichés, ils sont uniques et loin des modèles présentés dans les publicités.

Une femme n'est pas forcément un canon de beauté (top modèle souffrant de déficit de poils à l'heure actuelle), un homme n'est pas non plus cette créature artificielle qui se sur parfume. Les femmes aiment les hommes au naturel et la réciproque est vrai (Statistiques à l'appui). Dans la vie réelle nul besoin d'artifices.



Une femme n'est pas non plus une femme au foyer à la Bree VanderKampf, comme l'image utilisée à de nombreuses reprise dans le livre. En dessous de l'image de cette femme est associé une phrase qu'on ne la verrait pas prononcer et qui du coup est très drôle. Par exemple : "La masturbation? Bien sur ! Pas un légume n'est épluché dans cette cuisine sans avoir préalablement été utilisé comme sextoy". J'ai apprécié les photos des hommes étonnés découvrant un aspect caché de leurs copines, et les citations d'hommes célèbres machos et la réponse féminine. Un exemple? "Les femmes sont comme des miroirs. Elles réfléchissent mais elles ne pensent pas. Arthur Shopenhauer. Arthur Shopenhauer est comme un appareil photo bas de gamme, il produit des clichés tout pourris."



J'ai passé un très bon moment et je pense que je ne serais pas la seule car le titre très accrocheur séduit déjà pas mal de personnes.



Merci à Babelio pour cette agréable découverte. Bref un petit livre très agréable pour passer un bon moment de rigolade à savourer seul ou à plusieurs.
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Les filles bien n'avalent pas !

Masse critique je t'aime !

Tu me fais découvrir tellement de "jolies" choses, comme ce petit livre.

Les filles bien n'avalent pas, ne couchent pas le premier soir, aiment les machos et sont de parfaites ménagères aux fourneaux. Oh merci, d'avoir écrit un livre (enfin) qui met les points sur les i, et les barres sur les t, parce que bon dieu que ces clichés à la (pardonnez mon vocabulaire) à la con, ça commence à me pomper les ovaires, dites adieu à ma progéniture !

Drôle, original et un poil addictif, je le recommande !
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Osez les sex-friends

Voila un guide plutôt complet, il me semble, autour du thème des sex-friends, des relations sexuelles suivies ou non, en dehors du couple dit traditionnel. Le ton se veut humoristique et informatif, le guide est bien fait, très clair dans ses explications et son cheminement.

Petit bémol pour moi, j'ai trouvé qu'il y avait de nombreuses répétitions et redites.
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Les filles bien n'avalent pas !

J'ai reçu ce livre suite à Masse Critique, alors voici la mienne :)



J'ai apprécié la lecture de ce petit livre, et j'ai beaucoup ri je dois l'avouer. Beaucoup de clichés sont brisés par Marie Minelli, rendant ainsi justice à la véritable sexualité des femmes.



Pourtant, certains ne sont pas toujours vrais, du moins pas pour tout le monde, donc il faut faire attention de ne pas trop généralisé, et de ne pas prendre mal tout ce qui est dit, mais surtout de le prendre à la rigolade !



Petit bémol : j'ai trouvé parfois dommage la vulgarité de l'auteur. Bon c'est vrai, c'est un livre sur la sexualité donc forcément, ça reste cru. Mais c"'est dommage que ce le soit autant, à mon goût en tout cas ^^



Bref, un livre qui m'a fait bien rire, et qui me fait voir la sexualité différemment ! Et oui, ça ne marche pas que pour les hommes !
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Osez les sex-friends

Et un de plus. On peut leur souhaiter qu'il se vende bien.

Je ne vais pas passer beaucoup de temps sur la critique de cet ouvrage car à mon sens il ne le mérite pas.

On y trouve une introduction bien léchée qui tend à faire penser que l'ouvrage va au-delà des poncifs et développe une réflexion plus profonde sur le sujet.

Il n'en est rien.

Passé cette courte introduction, on trouve dans la suite :

- Stéréotypes et généralités sur le sujet.

- Une logique directement inspirée du GBS (Gros Bon Sens - non vous n'avez pas besoin d'un bouquin pour le mettre en œuvre)

- Des gages de sérieux apparent (liste des sites spécialisés, "experts", tout cela de niveau "Cosmopolitan")

- Témoignages à l'appui

- Catégorisation des comportements quand c'est avant tout une question de démarche personnelle et de caractère : conformisme ?

En somme je n'ai rien trouvé dans ce bouquin qui m'apprenne quelque chose que le bon sens, d'autres échanges ou constatations ou encore mes valeurs ne me disaient déjà. Et à la différence de mon libre arbitre personnel, l'ouvrage s'avère très normatif ; un comble pour un livre qui se présente par "Osez...".

Prenez-le tout au plus comme une revue people malgré l'aspect sérieux qu'il veut se donner et profitez ainsi à son juste niveau, et pas plus, de sa psychologie Marie-Claire.



(Critique rédigée dans le cadre de l'opération Masse Critique)
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Osez la première fois

Le livre se définit comme un mini manuel de toutes les questions que l'on peut se poser avant le "grand jour". La collection "Osez" de La Musardine est décidément une très belle trouvaille pour parler de sexualité de manière très drôle et libéré.



Les auteurs de cette collection aborde toujours cette question de sexualité avec beaucoup d'humour et de manière très décomplexé, ce qui est plutôt une bonne chose pour le public visé, qui peut être un peu "stréssé".



Rien n'est vulgaire ou choquant dans ce livre, ne vous inquiétez pas, c'est vraiment un livre très court et très agréable à lire : exit les manuels de biologie.



Cependant le livre reste un résumé des réponses à ces questions et des conseils de gynécologues et de témoignages; l'auteur dit d'ailleurs de faire des recherches par soi-même en vous laissant quelques conseils sur les endroits où aller chercher les réponses.



Ce livre va vous décomplexer et va dégrossir le brouillard que l'on peut avoir avant de passer à l'acte, et va aider à mieux appréhender son corps et ses inquiétudes.



Enfin bref...Un très bon résumé de toutes les questions que l'on peut se poser avant sa première fois, mais à compléter par ses propres recherches sur le sujets.
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
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Sexe, mensonges et banlieues chaudes

Critique réalisée dans le cadre de Masse Critique.



Quelle catastrophe ! J'avoue avoir été intriguée par le titre, et c'est pour cette raison que j'ai souhaité recevoir ce livre. Rien que la couverture m'a refroidie : un mur de brique et une silhouette en talons qui marche dessus. La quatrième de couverture promettait une comédie made in France avec de vraies scènes de sexe à l'intérieur...



On suit donc les aventures de Sara, pauvre petite fille riche qui ne se sent pas à sa place dans son monde bourgeois. Evidemment, ses copines sont toutes accros au sexe ou à la drogue, les décorateurs d'intérieur sont gays, et la seule fois où elle met les pieds en banlieue c'est pour aller au stade de France.

Elle est aussi fiancée avec Amaury, qu'elle connaît depuis toujours, et travaille pour la fondation dirigée par sa future belle-mère.

Pour découvrir la "vraie" vie, elle tente sa chance à France 4, avec un recrutement par CV anonyme, et elle décide de se faire passer pour une fille de banlieue, d'origine algérienne...et elle rencontre Djalil.



Comédie Made en in France donc nous promet l'éditeur. Le problème, c'est qu'on ne rit pas une seule fois avec ce roman. Tout est plein de clichés lourdingues et ridicules (un fiancé qui crie vive la France chaque fois qu'il jouit ? vraiment ?).

Les scènes de sexe sont du même genre, censée être transgressives et excitantes, mais pleines de clichés.

Mais le plus agaçant, c'est le name dropping incessant, Gucci par ci, Hermès par là. Sans compter les noms changés, mais pas trop, pour qu'on sache bien de qui on parle : le PDG de France Télévision devient ainsi Rémy Miflin, subtil n'est-ce-pas ?



Enfin, en tant que journaliste, j'ai trouvé la description du métier complètement ridicule... Qu'on dénonce les travers de la presse féminine, ou du reportage en banlieue, pas de problème, mais de manière aussi ridicule, c'est vraiment pas possible !
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Sexe, mensonges et banlieues chaudes

Prendre ce roman érotico-romantique pour ce qu'il est et pas plus, un agréable passe-temps entre deux lectures plus conséquentes. Marie Minelli mélange les genres, roman sur les différences sociales, la comédie romantique, l'érotisme pour faire un livre léger, qui se lit très vite, un peu osé, juste ce qu'il faut pour des lecteurs comme moi qui aiment s'encanailler mais pas le porno. On est un peu dans l'histoire de la pauvre petite fille riche qui ne se reconnaît plus dans son monde tellement éloigné de la réalité et qui ne rêve que d'une vie simple, sans argent, en banlieue ; il est bien connu qu'on rêve toujours de ce qu'on n'a pas qu'on idéalise totalement. Sous la plume de Marie Minelli, la banlieue deviendrait presque sexy et Saint-Denis la nouvelle ville à habiter de toute urgence au détriment de Neuilly ! Pourquoi pas, après tout, le livre est résolument à contre-courant des réalités ? Renseignements pris, il semblerait que Marie Minelli puise dans sa vie pour raconter celle de Sara, l'auteure tient d'ailleurs un blog : les filles bien n'avalent pas, ce qui fait peur, car si effectivement la vie des gens riches est telle qu'elle la décrit, je préfère rester où je suis (de toute manière, je n'avais pas vraiment envie d'évoluer dans ce monde).

Pour ce qui est de la comédie romantique, on est en plein dedans, l'amour entre Sara et Djalil, deux personnes opposées comme rarement deux êtres le sont qui vont se chercher, se repousser, s'éviter. Tous les codes sont là, présents, les clichés, les poncifs également, agrémentés de quelques scènes de sexe torrides. Pas mal de dérision et d'humour, d'ironie également, de critiques à peine voilées du monde dans lequel évolue Sara : "Pour les treize ans de Salomé, elle a loué Hélène Ségara, et le jour de ses dix-huit ans, Céline Dion est venue chanter une chanson. Ce qui nous enseigne deux choses : 1/Céline Dion est à vendre ; 2/on peut être richissime et avoir des goûts musicaux de merde."(p.136/137) J'aime assez l'idée qu'on puisse dire que ces deux dames sont des chanteuses de merde (Enfin ! Céline, c'est comme Johnny, faut pas y toucher, alors que bon quand même c'est pas la panacée musicale, isn't it ?) ; j'aime aussi une idée très drôle qu'a l'auteure de faire crier à Amaury, le fiancé de Sara "Vive la France", au moment de son extase sexuelle. La description générale dudit Amaury est assez plaisante également. Une tendresse pour les personnages souvent totalement pris dans les carcans de leurs milieux et de leur éducation et qui sans un effort immense n'en sortiront pas -Marie Minelli, parlant de ce qu'elle connaît le plus insiste sur les nappy (je rappelle à ceux qui ne suivent pas nappy = Neuilly Auteuil Pereire Passy) plus que sur les banlieusards qui mettent sans doute plus de force à sortir de leur condition, mais il est plus compréhensible de vouloir se sortir de la misère que de la richesse.

Quitte à passer pour le dernier des blaireaux, je me dois de dire ici qu'il y a plein de notions, de termes, de noms, que je n'ai pas captés : nappy, il m'a fallu chercher l'information, l'Amex black m'était totalement inconnue et des noms et des marques dont je n'ai jamais entendu parler..., la jet-set connais pas, les people pas mon truc, les soirées VIP loin de mes préoccupations.

Bon arrivant à ce stade de mon billet, je m'aperçois que je suis très critique, assez négatif, alors que globalement, je me suis plutôt amusé : j'ai pris cette histoire au second degré, évacué les poncifs par des sourires, apprécié les scènes chaudes et me suis réjoui du changement de vie de Sara même s'il est très improbable. Prenez donc ce bouquin comme je l'ai pris, si vous recherchez un guide sur la vie en banlieue, ce n'est pas ce roman qu'il vous faut, si vous souhaitez un livre léger, une comédie romantique, un agréable passe-temps, vous ne devriez pas être déçus.


Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Sexe, mensonges et banlieues chaudes

Sara, de la génération Y, la jeunesse dorée, se rend compte qu'elle n'est pas heureuse avec Amaury, qu'en faite elle ne l'a jamais aimé. La dernière fois qu'elle a jouit avec lui? Elle ne s'en souvient plus. Elle décide donc de le quitter, mais une fois rentrée elle tombe sur une surprise de taille : Amaury et toute sa famille, ainsi que ses amis sont là, pour leurs fiançailles. Elle ne dit pas non. Elle ne dit pas oui. Mais enfile la bague quand même. Quelques temps après, elle se rend compte qu'elle ne se plaît plus dans l'univers où elle vit, au point de la dégoutée. Alors pour fuir, elle cherche un boulot d'elle-même, côtoie des jeunes banlieusard(e)s sur son nouveau lieu de travail et trompe allègrement Amaury...



J'ai eu beaucoup de mal avec ce roman, sur pas mal de points. La femme qui est en moi n'a pas pu s'empêcher de s'offusquer devant une Sara qui accepte de rester avec un homme qui veut la privée de son épanouissement personnel, professionnel et sexuel pour s'occuper de leur vie sociale et des enfants qu'ils pourraient avoir tous les deux, en toute connaissance de cause. La raison? Pour ne pas perdre ses amis aussi riches qu'elle, alors qu'on a plutôt l'impression quelle ne les aiment pas tellement. Elle rappelle sans cesse que ses arrières grand-mères se sont données à fond dans leur vie pour amasser une fortune assez impressionnante, pour pouvoir vivre tranquillement et s'élever assez haut dans les sphères sociales, mais n'a pas l'air de se tenir au fait que ces mêmes femmes se sont sûrement battues pour obtenir leur liberté et vivre en femmes libres.



Qui dit érotisme dit... érotisme. On s'attend à du sexe, on s'attend à de l'excitation. Mais on ne s'attend pas à ce que l'auteur nous décrive tellement l'acte en lui-même qu'elle en décrit les bruits, comme le "splach splach" du va-et-vient ("J'ai l'impression qu'il va me démonter [...] et font un bruit, splash, splash, qui accompagne nos mouvements." P.65) et les "ah ah aaaah ah" de la jouissance ("La mannequin est sur le point de jouir, elle jette sa tête en arrière et fait "ah ah aaaah ah" en hurlant" P.142). Les scènes de sexes sont banales, décrites à l'excès et ne m'ont pas plus émoustillée que ça, j'ai surtout éclaté de rire quand Amaury atteint l'orgasme, et de la seule chose qu'il semble capable de dire à ce moment là : "Vive... Vive la France!". Je ne sais pas comment Sara fait pour restée exciter avec ça, mais moi ça me ferait fuir le plus vite possible, avec un traumatisme à la clé.



Quand Sara découvre réellement ce qu'est le sexe, elle tombe amoureuse du premier venu, parcequ'il a réussi à la faire jouir sur le capot d'une voiture en réparation, et de là décide vraiment de s'émanciper, de tout plaquer pour un homme qu'elle ne connais que depuis quelques heures, et qui lui a adressé trois mots, à tout casser. C'est le genre de comportement que je déteste par dessus tout dans les romans érotiques, le personnage principal qui tombe amoureux en un temps record pour une raison vraiment superficielle. Pas pour une qualité, pas pour un trait de caractère, mais pour un homme magnifique ou un dieu du sexe. De toute façon, Sara est superficielle de base, il suffit de revenir à pourquoi elle n'a pas voulu quitter Amaury dès les premières pages du livre...



Mais il n'y a pas que Sara, petite sœur de Ella (Hell de Lolita Pille pour le côté jeunesse doré) et Anastasia Steele (Fifty Shades pour la superficialité), mais d'autres personnes, comme ses parents, si peu présents mais toujours là pour signer le chèque ou pour s'occuper de marier leur fille - et encore - , et sa belle-mère, Hombeline, l'archétype de la belle-maman qui s'occupe de tout, et surtout de ce qui ne la regarde pas. Nous avons aussi Djalil, l'élément déterminant dans la vie de Sara, ou alors son copain gay, Stan. Malheureusement, on ne s'arrête pas assez sur ces personnages pour pouvoir s'attacher à eux et les comprendre vraiment.



L'épilogue est une grosse prise de risque qui pour moi est un échec plus qu'autre chose. On se retrouve quelques temps après, on voit comment nos personnages ont évolués mais le fait d'y ajouter des personnes connues et de les détournés de ce qu'ils sont réellement dans la vraie vie ne passe pas, comme Marion Maréchal - Le Pen qui se retire de la vie politique pour ouvrir un centre social d'alphabétisation pour les sans-papiers sénégalais. Quand on voit que Marion suis les traces de sa tante et de son grand-père, ça décrédibilise tout de suite la fin "tout est bien qui fini bien" qu'a imaginé l'auteure. Côté écriture, ça se lit vite, même si Marie Minelli à souvent tendance à nous coller plusieurs détails en plusieurs parenthèses au beau milieu des dialogues dans les premiers chapitres, incitant le lecteur à relire la phrase plusieurs fois pour être sûr d'avoir bien compris.



En bref, une déception pour moi, je ne m'attendais vraiment pas à ça.



Je remercie le forum Have a Break, Have a Book et les éditions La Musardine pour ce partenariat.
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Les filles bien n'avalent pas !

Ce recueil est drôle, sympa et ce n'est pas kitch comme je l'avais imaginé ! Marie Minelli accompagne certaines "règles" avec des anecdotes de personnes, de témoignages ; je trouve que ça apporte un plus à son argumentation.



Je pensais que ce livre nous aurait expliquer pourquoi c'est bien ou pas d'avaler, ce qu'est une fellation mais en fait c'est autre chose ! On nous balance les clichés sur les filles "sages" qui ne le sont pas forcément ! Ou des filles pas sage qui devraient s'assagir rester comme elles sont...



Marie Minelli démolie presque tous les préjugés que l'on pourrait avoir sur le fait d'avaler ! Rassurez-vous aucun spermatozoïde a été maltraité ou avalé pendant cette lecture !



Le petit test enfin de livre pour savoir si vous êtes une fille bien ou au contraire une vilaine fille est vraiment sympa ! Et pour savoir qui je suis, il faudra le deviner ! Je ne le vous dirai pas nananère...



Vous voulez vous divertir et vous marrez ? Ce livre pourra vous y aider le temps de quelques pages.
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Sexe, mensonges et banlieues chaudes

Aussi vite lu qu'oublié, un roman sans grand interêt le milieu dans lequel il se passe est superficiel, Sara essaie de s'en libérer ok. On la suit comme on regarde une série B à la tv en faisant autre chose comme un fond sonore. Les scènes de sexe annoncées débridées sont assez banales et en tous cas vues et revues.



Un roman kleenex
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Osez la première fois



Enfin un mini guide pour dédramatiser la première fois



Nous avons tous été confrontés à notre première fois, qu'elle est eu lieu il y a 20, 10 ou 5 ans et nous avions tous en tête les mêmes questions.



Quand ? Qui ? Où ? Comment ? Vais-je être à la hauteur ? Vais-je avoir mal ? Et la capote si lui ou elle n'en parle pas, comment aborder le sujet ?

Quelle position ?



Et pleins d'autres......



Une des différences entre aujourd'hui et mon époque (non non je ne suis pas une vieille défraichie heinnn) Aujourd'hui les ados, ont trop de moyen de communications, internet , téléphone et surtout ils en parlent beaucoup beaucoup plus. Ils font le mélange entre Porno et sexualité.



Ce guide peut se lire à partir de 15-16 ans sans problème (sachant qu'aujourd'hui la première fois est vers les 13-14 ans)



Tout d'abord pour vous donner une idée il est organiser en chapitre (thème)







Puis il est organisé en question,

tout commence par suis-je prêt ? Pourquoi est-ce que je veux le faire ?

Puis tout évolue : parlant d'épilation, de positions. Comment savoir si j'ai joui

et même des témoignages on a tous eu une première fois







Vous allez me dire, mais ma fille mon fils peut demander ou ils ont des cours à l'école. N'oubliez pas, l'ado le plus timide peut avoir eu sa première fois très tôt ou l'adolescente qui parait hyper précoce, peut avoir une trouille bleue et se donner genre que....Je suis une femme.



J'aurai adoré avoir un livre comme celui-ci à l'âge de l'adolescence.



Tout est abordé contraception, risque, pourquoi faire une fellation ? comment mettre un préservatif ? Pourquoi prendre la pilule.



Même si la sexualité n'était pas tabou,il y a des sujets que nous n'osions pas abordé et avec qui nous en parlons entres copines, ou on regarde sur le net.



Un livre construit intelligemment, L'auteure pose vraiment les bonnes questions et dans le bon rythme.



Ils feront genre oui mais pourquoi tu m'as acheter ce livre , ringard je connais tout. Mon oeil ;) vous verrez, dans un coin en silence, ils vont le dévorer.


Lien : http://jewelrybyaly.blogspot..
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Osez la première fois

Tout d'abord je tiens à remercier Stéphane et La Musardine pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.





Quand j'ai vu que ce titre figurait au programme des sorties d'avril, je me suis dit que j'allais tenter de le lire, je suis maman de trois ados et je dois avouer que ce n'est pas toujours évident de faire les choses correctement, même si je suis très présente et que j'essaie au mieux de leur expliquer les choses de la vie.





Je pense être assez ouverte, pour qu'ils puissent me parler de toutes ces choses qui concernent le sexe ou la première fois, même si j'espère que ça ne sera pas encore le cas avant un moment mais mon fils aîné à déjà 17 ans et moi à son âge, j'étais déjà depuis deux ans avec son père ;) Mais les filles sont plus précoces que les garçons.





J'ai donc lu ce petit guide très bien rédigé avec une attention très particulière, même si ma première fois c'est passé il y a déjà de nombreuses années. Il retrace les différentes étapes avant le grand saut et j'ai trouvé que c'était totalement adapté à différentes personnages de différents âges, aussi bien ados qu'adultes.





A chaque question étudiée dans le livre, vous retrouverez l'avis d'une gynécologue, les premières fois de personnes connues, des tutos pas à pas, mais surtout un test. Marie Minelli aborde différentes questions concernant aussi bien l'avant, le pendant que l'après et tout est très bien traités avec différents petits témoignages relatant de l'expérience vécue par des personnes dans la vie.





En conclusion, c'est un guide très sympa que je n'hésiterais pas à faire lire à mes ados (pas encore) en ruts. L'auteur aborde le sujet avec humour, respect et décontraction.
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Les filles bien n'avalent pas !

Avant de me laisser perplexe, ce livre est avant-tout une petite bombe lancée sur tous les clichés que l'on peut avoir sur la sexualité de la femme. L'avant-propos est d'ailleurs particulièrement représentatif de ce que l'on pense être la mentalité générale des femmes, et l'auteure n'hésite pas à pointer celles-ci du doigt aussi. Et oui, et c'est très important pour moi : les clichés et les stéréotypes ne sont pas seulement véhiculés par les "vilains méchants hommes", mais aussi par les femmes elles-mêmes. Chaque idée reçue est démontée une à une avec humour via des témoignages et autres statistiques. Et l'idée de base est bonne, très bonne même. C'est une lecture légère et il ne faut pas la prendre autrement.

Mais ce qui me dérange dans ce livre, c'est que l'intention est bonne mais l'auteure crée involontairement de nouveaux clichés pour casser les idées préconçues. Le problème dans ce genre de livre est souvent le même : la tendance à généraliser. Tout est noir ou blanc, et on a tendance à oublier les choix personnels de chacun. Je ne dis pas que l'auteure le fait tout le long, car ce n'est pas le cas, mais quelques détails sont parfois un peu dérangeants. Par exemple, les personnes qui pourraient se sentir concernées par les "idées reçues" se voient donc pointées du doigt à la lecture de ce livre qui veut manifestement produire l'effet inverse. La gente masculine est aussi un peu trop pointée du doigt à mon goût (même si l'auteure prend tout de même la peine d'enlever quelques clichés masculins aussi). Le féminisme je dis oui, mais pas au détriment des choix personnels. Nous sommes différents, et si certaines personnes sont des stéréotypes, c'est peut-être leur choix. Est-ce trop dur à accepter ?
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Sexe, mensonges et banlieues chaudes

Tout d'abord je tenais à remercier les éditions La Musardine pour m'avoir fait confiance en me proposant ce Service Presse.



J'ai lu ce roman en lecture commune avec ma folle Sacha. Pas de sms cette fois car elle l'a lu beaucoup plus rapidement que moi, j'avais bien avancé dans ma lecture et puis je l'ai mis de côté pour lire autre chose :P avant de le reprendre le lendemain. J'avoue avoir été un peu perdue par le fait d'avoir envie de lire autre chose.



Dans ce roman, Sara, est une jeune femme que tout le monde connais, elle est souvent prise en photos et pose dans les magasines, à chaque fête digne de ce nom, elle est là avec Amaury, son petit-ami. Champagne, caviar, shopping, luxe, voilà son train de vie. Mais Sara se sent perdue dans toute cette richesse, elle a l'impression de ne pas être elle-même.



Amaury ne la regarde plus comme si elle était le plus précieux des cadeaux, il ne pense qu'à son travail. Sara a besoin de s'épanouir, par tous les moyens à sa disposition. Pendant un séjour au ski, alors que Sara est sur le point de quitter Amaury, celui-ci la demande en fiançailles. Sara se retrouve alors piégée dans une vie qu'elle ne veut pas. Il ne lui faut qu'un pas pour s'en sortir, et changer d'identité quand elle postule anonymement pour un emploi à France Télévisions.



Lorsqu'elle est sélectionnée par erreur pour le programme de diversité, Sara n'a d'autre choix que de se faire passer pour une jeune marocaine vivant dans une banlieue chaude. Elle ne sera pas insensible au charme de Djalil, un jeune homme venant d'un quartier défavorisé. Elle ira jusqu'à s'inventer une fausse vie et s'offrir ce dont elle a toujours rêvée, c'est à dire une vie loin de sa cage dorée.



J'ai assez aimé la plume de l'auteur et j'avoue que certaines parties m'ont fait monté les larmes aux yeux tellement j'ai ri. Sincèrement, je plains n'importe quelle femme qui se retrouve avec un fiancé comme Amaury, ça ne m'étonne pas du tout que Sara est voulu voir ailleurs. J'ai aimé découvrir la face cachée de la bourgeoisie décadente, qui ne refuse rien.
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Osez les sex-friends

Osez... les sexfriends, de Marie Minelli, reste dans la directe lignée des Osez... pour notre plus grand plaisir.



A titre personnel, je pense cependant que ce livre-ci s'adresse davantage aux célibataires, aux infidèles ou encore aux libertins qu'aux personnes déjà en couple et qui n'envisagent les relations sexuelles qu'à 2, sans infidélité aucune. Ceci dit, l'éventail des personnes susceptibles d'être touchées par ce livre reste conséquent, et j'irais même jusqu'à dire qu'à de nombreuses reprises, car traitant inévitablement de la relation de couple, il amène les couples bien stables et bien fidèles à de très intéressantes réflexions sur soi, sur les inhibitions parfois provoquées par l'Amour lui-même.



Divisé en huit chapitres, Osez... les sexfriends n'omettra rien de ces relations très tendances :

- Introduction : sexe entre amis, le pitch

- Pré-production : préliminaires entre amis,

- Scénario des sexfriends,

- Casting gagnant,

- Moteur... action !

- Scènes interdites au moins de 16 ans

- Film porno ou comédie romantique ?

- Fin de tournage.



De la pratique occasionnelle (un "petit coup vite fait", masturbation réciproque, ...) aux passionnés (plans réguliers, amant(e)s, ...), Osez les sexfriends répond à de nombreuses interrogations : le sexe sans amour permet-il de vivre sa sexualité sans aucune entrave ? le sexe entre deux amis (ou plus !) ne risque t-il pas de mettre fin à cette amitié ? Est-possible de ne pas tomber amoureux en s'adonnant au sexe avec un(e) ami(e) ? Comment ?



Sans oublier tout le long la parole donnée à de nombreux témoignages qui apportent, c'est indéniable, énormément au lecteur qui trouvera sans nul doute le moyen de s'identifier et ainsi être au plus près de ses propres préoccupations.
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Sexe, mensonges et banlieues chaudes

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Sexe, mensonges et banlieues chaudes

Une très bonne surprise. Franchement, je ne pensais pas adorer cette lecture, et pourtant… J’ai dévoré ce livre et je n’ai pas pu le lâcher ! Je me suis arrachée le livre des mains pour pouvoir aller me coucher… il me restait 10 pages à lire !!



Dès le premier regard, je suis tombée amoureuse de ce livre, grâce à son format mi rectangle mi carré. La couverture est alléchante et la mise en page est plutôt sympathique ! J’avoue avoir eu un peu peur par rapport à "banlieues chaudes" car je pensais tomber dans un récit dénonciateur, raciste. Loin de là.



Dans "Sexe, mensonges et banlieues chaudes" il y a tout d’abord le mot sexe et du sexe il y en a ! Non en fait, le roman ne se base pas que sur ce point, je dirais même qu’il est minime par rapport à ce que le lecteur peut s’attendre. J’ai trouvé que c’était le bon dosage : quelques scènes de sexe mais de belles scènes de sexe, c’est-à-dire de celles que nous pouvons vraiment imaginer vivre. Je ne pense pas qu’un jour un homme réservera une salle de concert pour que je me touche devant lui avec mon instrument de musique (je ne joue d’aucun instrument…) mais j’imagine davantage une scène bestiale à la 8 miles dans un entrepôt… Vous voyez ? (en même temps Eminem…)



Cette comédie érotique et romantique est un subtile mélange de Gossip Girl et de La Belle et le Clochard, sans les spaghettis, quoique il y a d’autres sortes de nouilles (mauvaise blague)



Par contre, l’humour dans le roman est bien meilleur que mes blagues ! J’ai beaucoup rigolé !



Tout cela en fait une lecture légère mais pas dénuée de sujets intéressants. En effet, le roman traite des gosses de riches obligés de se reproduire entre eux, des lignées toutes tracées, des différences culturelles et sociales etc… Sans pour autant tomber dans la dénonciation (un peu mais pas lourdement).



Pas de point négatif ? Non. Un coup de coeur ? Non. Certes cette lecture a été parfaite pour me détendre et elle m’a emportée mais je pense l’oublier aussi très facilement. Ce qui est certain c’est que ce fût une très très bonne découverte !



• En Bref •

Ma notre sur Livraddict : 14/20



Une lecture qui m’a fait passer un très bon moment ! Lecture très fluide, drôle et pimentée avec quelques points basés sur des sujets plus "importants". Néanmoins, cela reste dans la catégorie de la chick-lit, en version légèrement sexuelle = je vais l’oublier très vite mais je saurai en regardant la couverture que je l’avais apprécié !
Lien : http://lapauselibrairie.word..
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