Jeanne est une jeune veuve, mère d’une famille nombreuse, et héritière de la propriété de son défunt mari. Une position enviable, mais également dangereuse, en cette veille de révolution.
La jeune femme doit faire attention à ce que l’on peut dire à son sujet, car pour une femme seule, il est facile d’être dépossédé de ce que l’on a, sur une simple rumeur de mauvaise conduite.
Il n’empêche que Jeanne a un coup de foudre, et qu’il faudra camoufler cette passion aux yeux de tous…
J’ai eu bien du mal avec Jeanne. Egoïste, intransigeante, envieuse, revêche, sans aucun amour maternel, c’est un personnage principal féminin comme j’en ai rarement vu ! On aime davantage une jeune femme courageuse, amoureuse, tendre et volontaire. Pour le coup, c’est un peu tout l’opposé !
Le ton donné au roman est raide, cassant, et les évènements sont parfois espacés de plusieurs mois sans que l’on se soit vraiment rendu compte du temps passé.
Quant à l’aspect historique, à propos de la révolution française, j’ai un avis mitigé. Les explications historiques sont très complètes. J’ai bien senti que les recherches avaient poussées, que l’auteur avait pris le temps de bien se renseigner. Ce que je trouve très dommage par contre, c’est que les explications ne sont pas intégrées dans le récit, ce qui rend l’ensemble lourd à digérer. En effet, le lecteur s’attend à un roman, et pas à un exposé historique sérieux et compliqué. Le mélange des deux aspects ne se fait pas, et on reste donc bloqué dans certains évènements de l’histoire, du fait de trop longues explications.
Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai été soulagée de l’avoir terminé, mais il n’empêche que je n’ai pas vraiment apprécié le moment passé avec cette lecture.
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