Bien entendu, je sais que des militants LGBTQIA se sont battus pendant des siècles pour que j’aie le droit de tout foirer comme ça.
Je me rends bien compte que je devrais leur savoir gré d’avoir la possibilité de me faire larguer et publiquement humilier de la même façon que mes amis hétéros.
La rupture, c'est comme avoir le pire cauchemar après avoir eu le plus beau rêve.
La vérité, c'est que les ruptures sont souvent brouillonnes. Comme le sont les gens. Comme l'est la vie. Donc il n'y a pas de mal à ce qu'une rupture soit vécue comme un désastre. On se dit que ce n'est pas normal, mais je vous assure que ça l'est.
Le plus dure dans tout ça, au-delà du fait que se faire larguer produit à peu près le même effet qu’une intoxication alimentaire, c’est que je perds toujours une personne qui était là l'instant d’avant.
Elle est partie mais elle n'est pas vraiment partie. Je sens encore son odeur de son déo sur mes draps.
Je peux toujours lui envoyer des SMS.
La vérité, c'est que les ruptures sont souvent brouillonnes. Comme le sont les gens. Comme l'est la vie. Donc il n'y a pas de mal à ce qu'une rupture soit vécue comme un désastre. On se dit que ce n'est pas normal, mais je vous assure que ça l'est.
Je ne sais pas vraiment qui je suis… Au moins je n’essaie pas d’être quelqu’un d’autre.
C'est dur d'aimer.
C'est dur de se séparer.
Les deux sont tout aussi bouleversants.
Polygame ou monogame, votre amour doit vous apporter quelque chose. Il est vrai que donner, ça fait partie de l'amour. Mais contrairement à la croyance populaire, l'amour ne doit jamais rien vous enlever, Freddy.
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Je veux dire que « l'adolescent » est par essence une construction.
Et il est aussi vrai qu'on peut se séparer d'une personne que l'on aime encore. Parce que ces deux choses ne sont pas des territoires distincts : aimer et ne plus aimer.