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Citations de Marine Kelada (78)


sois une ombre dans la nuit, gamin, souffle le Dullahan, et tu seras invisible aux yeux de l'ennemi.
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- Seul un être-humain, avec l'aide de notre magie, pourra accéder aux visions du passé et reconstituer le puzzle de la fin du Dullahan. Et même si nous savions ce qui est arrivé, la vérité doit lui venir d'un humain pour briser la malédiction. Si vous me racontiez l'ensemble de vos visions et que je me chargeais de tout relater au Maître, cela ne fonctionnerait pas.
- Des visions ? C'est tout ?
- Des rêves, plutôt. Il vous faudra cependant vous lier avec le Maître, vous rapprocher de lui...
Je frémis à cette idée.
- ... et nous aurons également besoin d'un peu de son sang pour que vous puissiez accéder aux visions de son passé.
Et je me remets à rire bêtement. Je m'imagine, en plein monologue avec un corps sans tête (puisque je dois établir un lien avec lui !), placer un verre au niveau de son cou décapité pour récolter le sang qui s'en écoulera au moment où il se penchera pour une quelconque raison.
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Les vents se lèvent, déchaînés, hargneux, hurlants. Ils sont trois. Et ce ne sont pas les miens. Les sylphes mordent à l'hameçon. Ils sont fous de colère. Comme je suis fou tout court. Ils m'ont rendu fou. Je les attends, aussi sombre et explosif que mes nuages, aussi explosif, aussi enragé que le tonnerre, aussi vif que les éclairs. Je suis consumé par ma rancœur.
Myra.
Je n'ai plus de cœur. Rien qu'un trou vide qui se remplit de furie.
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Le rationnel, c'est ce que la majorité est prête à croire et à comprendre, ce qui est communément admis par nos esprits étriqués. Le possible s'étend bien au-delà.
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Je n'ai jamais craint le froid ni les vagues. Sur ma peau, la mer a toujours été douce et tiède, les courants caressants, les remous joueurs, qu'elle qu'ait été la météo. Je m'y sentais plus en sécurité que nulle part ailleurs, un bien-être intense m'y envahissait, une extase qui me coupait de la réalité et me procurait des sensations délicieuses et enivrantes.
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- Je veux t'épouser, Faith, réitéra-t-il. Si ton père me l'accorde. Tu es dans ma vie ce qu'une comète est dans la nuit, si lumineuse que tu occupes tout le reste, jusqu'à rendre les millions d'étoiles autour de toi fades et insignifiantes.
Je posai mes mains sur les siennes, de part et d'autre de mon visage.
- Les comètes ne demeurent pas dans le ciel, elles finissent par disparaître, soufflai-je.
- C'est parce que personne n'a jamais su les convaincre de rester.
- Jusqu'à cette nuit... lâchai-je.
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J’ai l’impression de les voir, de voir les fils de nos vies respectives, comme mus par une volonté propre, s’entrelacer, s’ancrer l’un à l’autre, pour ne faire plus qu’un.
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-Qui êtes-vous, Milady ?
Et toi, qui es-tu, Kian ?
- Je suis votre ennemie.
Tu es un monstre.
— Vous êtes ma plus chère amie.
Tu es un assassin.
— Je suis votre prisonnière.
Tu es mon ravisseur.
— Vous êtes mon obsession.
Tu es ma folie.
Ses lèvres effleurent les miennes. Je rassemble mes forces pour détourner la tête. Je tremble, je brûle.
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e ne connaissais pas le tiraillement d’un coeur qui tombe amoureux, ni la douceur d’un baiser, ni la fougue ardente de deux corps qui se désirent.
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Il fait bien une tête de plus que lors de notre dernière rencontre.
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Mais comment oublier ? Certaines choses laissent des marques indélébiles, des blessures si profondes que jamais elles ne cicatriseront, des traumatismes si vifs qu'ils ne seront jamais apaisés.
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J’ai l’impression de les voir, de voir les fils de nos vies respectives, comme mus par une volonté propre, s’entrelacer, s’ancrer l’un à l’autre, pour faire plus qu’un.
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Je n’aurais jamais dû revenir. Je suis arrivé ici les mains vides, et malgré ça, j’ai réussi à perdre même ce que je n’avais pas.
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- J'𝑒𝑚𝑚𝑒𝑟𝑑𝑒 le petit baron.
Red Duncan Campbell a un mouvement de recul outré. Je me redresse d'un coup, je vibre de colère.
- J'𝑒𝑚𝑚𝑒𝑟𝑑𝑒 les Campbell et les comtes !
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- Je suis un hors-la-loi. Je vis caché dans les montagnes. Je suis recherché. Ce n'est pas la vie que je souhaite pour toi. Tu mérites beaucoup plus.
Je prends ses mains entre les miennes, dans l'espoir que sentir ma peau contre la sienne l'aide à écouter son cœur plutôt que sa raison.
- Je mérite donc d'épouser un homme que je n'aime pas ? Que je ne désire pas ? Peux-tu seulement imaginer le petit baron m'embrasser ? Me toucher, me caresser ? Partager mon lit ?
Il se tend, sa mâchoire tremble. Je l'embrasse.
- C'est toi, Gregor. C'est toi que je veux. Uniquement toi. Le reste n'a pas d'importance. Ton seul argument est ton inquiétude pour moi, il n'est pas suffisant.
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- Tu as déjà sellé ton cheval... Je commence sérieusement à me demander si je n'ai pas trouvé plus bornée que moi...
- L'entêtement doit être un trait des Campbell. Toi, tu le tiens sûrement de ta mère.
- Ne m'insulte pas...
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La mort est étrange. Terrifiante. Mais sans elle, la vie n’aurait pas de saveur. Orlaith avait tout compris. Elle méprisait la vie parce que la mort refusait de l’emporter.
Elle a vécu dans la douleur, prisonnière d’une vie sans fin. La mort l’en a libérée.
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C'est une tragédie de ne pas mourir. Une tragédie de me dire que jamais la mort ne m'emportera pour me réunir avec mon beau petit garçon, que... que je ne le reverrai jamais... Jamais... C'est si long "jamais" !
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Ceux qui aiment la guerre vivent pour se battre. Moi, je me bats pour vivre
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La vie qui a trouvé un sens ne recule pas.
La vie ne s’écrase pas.
Elle brûle parmi les cendres du désespoir.
Elle déjoue les plans de la grande faucheuse.
La vie est amour
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