Citations de Mario Escobar Golderos (70)
Le racisme et la xénophobie sont monnaie courante, pas seulement aux États-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, et on regarde avec méfiance les étrangers et les individus appartenant à d’autres races. Le terrorisme, la crise économique et la montée des partis d’extrême droite dégradent notre monde.
Il suffisait aux trafiquants de traverser le lac pour être intouchables. La police canadienne était beaucoup trop bienveillante et les lois trop laxistes.
Si les images s’avéraient fructueuses, elle se rendrait le lendemain au supermarché pour interroger l’employée. Si quelque chose s’était produit, elle s’en souviendrait sûrement.
Les hommes n’ont pas besoin de raison pour ennuyer une femme, ce qu’ils veulent, c’est juste abuser de vous, vous tripoter, vous humilier...
L’inconnue courait pieds nus sous la pluie depuis plus d’une heure. Elle ne savait pas où elle allait, comme si une force inconnue l’attirait vers l’endroit où elle avait rencontré ces hommes. Elle était perdue, elle ne se souvenait pratiquement de rien. Sa seule obsession, c’était de savoir ce qui avait pu arriver à sa fille.
J’aime pas les noirs, mais surtout, ce que je supporte pas, c’est que tu sois maqué à une femme de notre race, répondit le type en postillonnant.
Elle savait pertinemment que ces types cherchaient la bagarre et avaient envie de s’amuser à leurs dépens. Le mieux à faire, c’était sans doute de les ignorer.
Son épouse était obsédée par l’idée qu’il la trompait avec ses collègues de travail ; l’envie ne lui avait pas manqué, mais il ne voulait pas la trahir, même si elle était hystérique et à moitié paranoïaque du matin au soir. Il se souvenait encore du jour où ils s’étaient disputés et qu’elle l’avait frappé avec un pilon de cuisine. Il avait paré le coup et l'avait giflée.
Occuper un poste de direction au sein d’une entreprise technologique et se charger de toutes les questions fiscales, ça pouvait être un vrai cauchemar. En plus, avec cette histoire de Brexit, ils ne savaient pas à quel point leurs relations avec le reste de l’Europe seraient affectées. La société envisageait de se délocaliser à Amsterdam ou à Dublin. Sa femme était parfaitement à l’aise, chez elle, à prendre le thé avec sa mère et sortir avec ses amies après avoir déposé les enfants à l’école. Mais lui, il s’échinait chaque jour pour maintenir le paradis à flot.
Ils se querellaient pour tout et pour rien, mais les réconciliations passionnées qui suivaient semblaient tout effacer. Ils étaient de ceux qui pensaient que l’amour peut tout surmonter, mais, même sans raison, les blessures des altercations précédentes ressurgissaient lors de la dispute suivante.
L’hypnose est quelque chose de très sérieux, c’est pour cela que je dois obtenir votre accord. Je veux aussi que vous sachiez que j’arrêterai la séance si je vois que vous êtes perturbée ou que vous souffrez.
Grâce à l’hypnose, nous pourrions l’amener à faire une sorte de régression. Une fois arrivés à l’événement traumatisant, nous le débloquerions et elle pourrait retrouver immédiatement tous ses souvenirs. Le risque, c’est qu’elle peut rester bloquée pour toujours, ne plus jamais réussir à se souvenir, et que le mécanisme de défense que son cerveau a mis en place nous barre définitivement le chemin vers sa mémoire.
Il est possible qu’elle nous ait pris pour d’autres personnes. Elle semblait plongée en pleine hallucination. À l’évidence, ce qui lui est arrivé est très grave, terrible même, et son esprit s’est construit une barrière pour se protéger. Il nous faut éliminer cette barrière, mais sans perturber son équilibre émotionnel, sinon son amnésie pourrait devenir chronique.
C’est fantastique, il est possible que ce souvenir soit bien antérieur, mais l’important, c’est que vous sachiez que vous avez une petite fille et que vous soyez parvenue à vous en souvenir, ajouta le psychiatre.
Nous devons être certains que nous ne lui créons pas de faux souvenirs ou que nous n’interprétons pas les clichés à sa place. Les souvenirs sont parfois faussés ou se mélangent avec des choses qu’on nous a dites ou qu’on a vues. Nous lui montrerons les vidéos et les images l’une après l’autre, dans l’ordre chronologique. C’est bien compris ? exposa le médecin.
Elle prenait son travail trop à cœur et elle savait que c’était le pire qu’elle puisse faire. Son père s’était consacré à la médecine toute sa vie ; sa mère, elle, avait été assistante sociale, et tous les deux lui avaient appris qu’elle ne pourrait jamais aider personne si elle ne protégeait pas ses sentiments et si elle ne séparait pas sa vie privée de sa vie professionnelle. Ils avaient été d’excellents parents, mais elle savait qu’elle les avait déçus.
Elle n’est certainement pas américaine, mais l’anglais semble être sa langue maternelle. D’ici deux jours, un expert viendra analyser son accent, peut-être pourrons-nous au moins déterminer d’où elle vient.
Il arrive parfois que les mères de famille prennent quelques jours de repos pour recharger leurs batteries, ajouta le shérif.
Elle ne voulait pas que ses collègues la voient exprimer ses émotions. C’était une professionnelle et elle devait laisser ses sentiments de côté. Elle se dit ensuite que nous paraissons tous heureux sur les photographies, nous voulons afficher une joie qui, parfois, ne correspond pas à la réalité, comme si nous pouvions duper le miroir dans lequel notre image se reflète chaque matin.
C’était plutôt mince pour commencer, mais elle gardait l’espoir que la patiente puisse reconnaître sa famille. Cette découverte l’inquiétait. Si ces personnes étaient venues avec elle aux États-Unis, où pouvaient-elles bien se trouver ? La terre les avait-elle englouties ?