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Citations de Marion Michau (39)


Je ne voulais pas l'abandonner au bord de l'autoroute comme un cocker diabétique, on avait quand même vécu de jolies choses, il méritait que j'assure le service après-vente. (p182)
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J’ai eu de vraies histoires quand même, mais si toutes méritaient un détour, aucune ne valait le voyage. Je me retrouve donc célibataire à l’âge où ma mère pouponnait son troisième enfant (moi) un bijou de gaité et d’intelligence primitive (faudrait pas vieillir).
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En tombant sur le post d'une cousine (une photo de sa fille sur le pot, #babyart #poo-poo-pidou), j'ai réalisé une chose étrange : je ne veux pas d'enfant. Pas absolument en tout cas. Sinon, je me connais, j'aurais déjà emprunté des itinéraires bis (...). Je ne suis pas opposée à l'idée, mais pas toute seule, non, sans moi. Cette révélation me soulage. J'ai l'intuition que ça va simplifier beaucoup de choses, à commencer par mon rapport aux hommes. Parce qu'en revanche, je ne suis pas prête à faire une croix sur mes parties de joie en l'air. Un homme, j'en veux toujours un, un grand, un poilu, un qui ronfle même."
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Le lendemain, j'ai déjeuné avec mes louves. Elles ont toutes défendu le bonhomme et son sexe de poche, même Babeth :
- C'est pas l'outil qui compte. C'est l'artisan. Tout le monde sait ça !
Mouais, filez un couteau à beurre à un tailleur de pierre et commandez-lui une statue de Priape, vous allez voir le résultat...
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je suis donc prête pour me marier avec l'amour de ma vie, en toute simplicité. Si ça vous dit, on va le chercher ensemble. J'espère que vous nêtes pas pressés parce que les mecs bien, c'est pas comme les métros, iln'en passe pas toutes les quatre minutes.
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Le célibat n’est pas non plus un banc de touche, c’est une banquette confortable où toutes les expériences sont permises.
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- En tout cas, c'est très beau Anouk.
Très, très... mais passé le côté "chabadabada", on ne m'enlèvera pas de l'idée que ça fait quand même un peu chien de traîneau.
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"Soit il avait de graves problèmes de vue, soit j'avais de graves problèmes de poids. J'ai refusé avec un petit sourire (sous-titré "je ne suis pas enceinte et je t'emmerde"), puis je me suis retournée et j'ai jetée un coup d’œil à mon ventre. Peut-être que mon pull me boudinait un peu, mais franchement, il n'y avait pas de quoi crier "poussez madame".
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Entre quinze et trente-cinq ans, [une fille] s'amuse à se faire peur avec des bad boys. Pourquoi elle se priverait ? Elle va finir avec un prince charmant de toute façon ! Et puis un jour (froncement de sourcils), elle surprend le mec de sa meilleure amie en train de coucher avec une autre le soir de leur mariage... Elle se met à douter : c'est sûr-sûr cette histoire de prince charmant ? Elle relit le contrat, rien là-dessus ! Elle réalise donc qu'elle peut physiquement faire sa vie avec un connard. En général, c'est là qu'elle commence à remarquer le-mec-sympa. Il est marrant, fidèle, fiable : il ferait un bon père.
Voilà qui m'amène à la deuxième étape de cette bouleversante démonstration : après trente-cinq ans, une fille arrête de tuer le père pour en chercher un pour ses enfants, du coup fatalement, ses critères évoluent. C'est sexy un producteur queutard qui ne rappelle jamais, mais ça change moins bien les couches que le-mec-sympa, c'est prouvé.
Et le bad boy vieillit mal. A force d'emmerder tout le monde, il n'a rien fait de sa vie (sans compter qu'il a pris du bide), alors que, pendant ce temps, le-mec-sympa, lui, est passé associé dans son cabinet d'avocats.
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L'hameçon était gros comme une ancre, pourtant j'y ai mordu et, tout doucement, il a commencé à remonter sa ligne.
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Jour 3, on avait prévu de faire appel à un greeter. Un greequoi? Un greeter. C'est du tourisme alternatif. En gros, tu visites la ville dans les pas d'un de ses habitants. On avait rendez vous avec un mec qui se prénommait Lojzik (pourquoi pas?). Il s'est pointé avec sa meuf (pourquoi pas?). Ils se sont engueulés toute la journée (pourquoi nous?).
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Elle jette un regard pétillant à son homme. Elle est très amoureuse et très enceinte. Double ration de dopamine. En ce moment, elle doit penser que le conflit au Proche-Orient pourrait se régler avec des cupcakes.
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J'avais envie de lui dire : arrête de sourire Boris, c'est tellement choquant qu'on dirait de l'art contemporain.
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On sous-estime trop souvent le célibat, cette merveilleuse période où on a tout le temps de tomber amoureux de soi-même.
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On pourrait croire que j'ai recroisé un ex, mais non, c'est tous mes ex que j'ai revus d'un coup ! Je les ai pris en pleine gueule en arrivant devant les bouteilles de Coca, les Tristan, Maxime, Julien, Adrien... Ils étaient tous là, à me narguer en lettres majuscules sur les étiquettes de la grande campagne "Partagez un Coca avec...". Je passais de l'une à l'autre, désespérément, rien à faire : je m'étais tapé tout le rayon ! J'ai alors eu l'impression d'avoir une étiquette "fille facile" sur le front. Je me suis mise à transpirer, mais ça n'a pas suffi à la décoller.
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Ses lamentations croissantes commencaient à me faire douter. J'en venais à me demander si c'était bien raisonnable d'avoir des enfants. Créer des êtres qui, à chaque geste, menacent de finir aux urgences. Passer ses journées à entendre "pipi", "caca", "prout", "je pète dans mes fesses", comme si la moitié de la famille souffrait du syndrome Gilles de la Tourette. Haïr son homme parce qu'il a bourré la poubelle à couches au lieu de la vider. Parler de "grasse mat" quand on a dormi jusqu'à huit heures. Être tellement crevé qu'on fait l'amour pour ne plus avoir à le faire pendant un moment. (...) Prononcer des phrases comme "Ne mange pas les cheveux de ton frère". Hurler au supermarché. Avoir une voiture qui sent le vomi. Entendre à nouveau le bruit sec du pou qui explose sous ton ongle. Être persécuté par les vacances scolaires... Je vous jure, de loin, il y a de quoi se tâter. Et tout ça pour quoi ? Gagner une boîte à bijoux en Caprice des Fieux ? En écoutant Poca gémir et en découvrant de nouvelles nuances de violet dans ses cernes, je me suis posée la question, vraiment.
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La mémoire a beau faire son tri sélectif, je n'oublie pas que j'ai aussi appris la lassitude avec Alexis. Après douze ans de caresses répétitives, on n'avait plus envie l'un de l'autre. (...) La dernière année, on a dû faire l'amour trois fois sous l'emprise de l'alcool et de la nostalgie. Quand on s'est quittés, on ne s'aimait plus. Je ne l'aimais plus. Du tout. Ça me revient maintenant. Ce desamour qui tire sur le dégoût. Trop d'Alexis. J'ai fait une crise de cœur comme on fait une crise de foie. Il a refait sa vie ? Tant mieux. Je n'en voulais plus dans la mienne. J'ai fait mon deuil, depuis longtemps, mais là où Poca à raison, c'est que cette rupture m'a traumatisée. Fracture ouverte du romantisme. Hémorragie de la confiance. Je n'ai plus jamais espéré comme avant.
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On ne change pas les rayures du zèbre. Pour ne pas être trompé à l'arrivée, ne vous trompez pas au départ. Voilà. C'est aussi simple que ça.
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Il faut savoir que j'ai deux-trois principes dans la vie, mais aucune conviction.
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En sortant de chez Léa, j'avais autant envie de faire des enfants que de traverser la Corée du Nord en moonwalk.
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