Citations de Markus Zusak (904)
Les mots créaient toujours une sorte de choc.
"Jésus,Marie..."
Elle lacha à haute voix cette exclamation ,qui résonna dans une pièce pleine d'air froid .Et des livres .Des livres en veux-tu , en voilà .Chaque mur était couvert d'étagères pleines à craquer et pourtant impeccables .On distinguait à peine la peinture .Sur le dos des volumes noirs ,rouges , gris et multicolores ,les titres étaient imprimés en lettre de toues les formes et de tous les formats . Liesel avait rarement vu quelque chose d'aussi beau
Chez la fillette de onze ans , la paranoia pouvait etre puissante ,mais le soulagement était euphorique .
Pendant la première guerre mondial ,peut-être . C'est d'ailleurs ce qui ,à ses yeux ,lui avait permis de survivre .Mais est ce etre lache que de reconnaitre qu'on a peur ?
Est- ce etre lache d'apprécier d'etre encore vivant
Lui c'était ce fou qui s'était barbouillé de noir et avait vaincu le monde entier.
Elle , la voleuse de livres dépourvue de mots .
Mais croyez- moi , les mots allaient venir et lorsqu'ils arriveraient ; Liesel les prendrait dans sa main ,comme les nuages , et elle exprimerait la substance ,comme la pluie.
Sa tartine de confiture restait dans sons assiette , à moité entamée ,avec la marque en croissant de ses dents ,tandis que la musique regardait Liesel dans les yeux .Je sais que la formule est bizarre ,mais c'est ainsi qu'elle le ressentait.
Liesel remarqua les yeux étranges de son père nourricier .Un regard d'argent ,empreint de bonté .D'argent en train de fondre .En le voyant ,elle eut conscience de la valeur de Hans Hubermann.
J'étais à genoux ,en train d'extraire l'ame du petit garçon ou je l'ai saisi ,son ame était moelleuse et froide comme de la crème glacée .Il s'est mis à fondre entre mes bras .A se réchauffer complètement .A guérir
Chacune est une tentative ,un effort gigantesque ,pour me prouver que vous et votre existence humaine valez le coup.
La voici ,une parmi une poignée d'autres.
La voleuse de livres
Je pénétrai dans l'épave ,libérai l'ame de l'homme et l'emportai avec précaution.
Il ne restait plus que le corps ,l'odeur de fumée persistante ,et l'ours en peluche qui souriait.
Ces hommes et ces femmes épuisés tournaient vers eux leurs visages torturés, demandant non pas de l'aide- ils étaient au delà de ça- mais une explication. Juste de quoi atténuer leur désarroi.
Elle était dans son élément, parmi les livres du maire aux couvertures de toutes les couleurs, avec leurs titres gravés en lettres dorées ou argentées. Elle sentait l'odeur des pages. C'est tout juste si elle n'avait pas sur la langue le goût des mots qui s'accumulaient autour d'elle.
Ceux qui n'ont rien ne cessent de se déplacer, comme si leur sort pouvait être meilleur ailleurs. Ils préfèrent ignorer qu'au terme du voyage ils vont retrouver sous une nouvelle forme le vieux problème, ce membre de la famille qu'on redoute d'embrasser.